J'ai toujours trouvé intrigant (voire fascinant) la répartie qu'ont certaines personnes. Ceux qui, dans le feu de l'action, savent quoi répondre au bon moment. Je n'ai pas cette facilité. J'ai du verbe, mais dans l'après-coup, plus tard, en décalé, parfois quelques heures après, jusqu'à quelques années après qu'un événement, qu'une discussion ait eue lieu (ce qui n'est pas bien utile...)La Bluble a écrit :De plus, quand moi je me trouve en confrontation, je suis navrante de nullité. Aucune repartie.
J'éprouve aussi de la difficulté à me défendre. Lorsque j'étais enfant, c'était quelque chose qui revenait, dont mes parents parlaient car à leur grand dam, malgré ma grandeur (j'étais la plus grande de ma classe), quand on s'en prenait à moi, je ne savais pas me défendre. Aujourd'hui adulte, j'ai en un sens le même problème et en un sens le problème inverse. J'éprouve des difficultés à me défendre dans des situations où il y a incompréhensions, injustice, etc. Mais aussi, paradoxalement, en certaines circonstances, je me défend trop et trop fort (certaines défenses m'abîment). Je pense que c'est en réaction à toutes les fois où je n'ai pas su ou pu me défendre efficacement, rétablir les choses, remettre certaines personnes à leur place, etc. Aujourd'hui il arrive que ça réagit trop fort (de manière bien involontaire).
Parmi les options que j'ai tenté, c'est celle qui me paraît la moins pire. Ça a des conséquences quand même.lutinsdelaforêt a écrit :Avec le temps j'évite la confrontation
Cela rejoint un peu l'autre post que j'ai lancé en même temps que celui-ci (Trop dans sa tête). Je trouve aussi le monde en général, l'extérieur, très (trop) confrontant. Le défi à mon sens est de trouver un équilibre (ce que je ne trouve pas simple).lutinsdelaforêt a écrit :Je suis tellement mieux chez moi sans confrontation justement ,déjà sortir çà me confronte à beaucoup