Savoir dire stop ! : besoins de conseils
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
Souvent, si une personne A dit à une personne B : "Tu es égoïste.", ça signifie "Tu ne penses pas assez à moi." Et "moi", c'est A. C'est donc A qui est égoïste.
ça peut même être une manoeuvre de manipulation (consciente ou non), notamment quand plusieurs personnes M, N, P, O et Q disent chacune, séparément (mais de concert), à R : "Tu es égoïste." Finalement, R risque de se démener ciel et terre pour M, N, P, O et Q, puis de surchauffer (burn-out), tandis que chacune de ces cinq personnes se la coule douce, voire rejette la faute sur R : "C'est R qui a fait le boulot, c'est à cause de R qu'on a un mauvais résultat."
Ce que je dis vaut autant pour des Asperger que des neurotypique.
Si tu arrives à travailler seule et le préfère, tu peux en parler et expliquer aux professeurs.
Si vraiment tu es "obligée" de travailler en groupe, essaie de bien choisir (okay, c'est pô easy pantoute) tes collègues.
Si tu t'aperçois que tu es tombée sur des fainéant(e)s et que tu n'as pas le choix... tu peux faire comme si il/elle n'était pas là. Okay, ça demande du boulot, mais, au moins, tu auras anticipé et observé sa paresse, et t'y seras adaptée : "Il fout rien. Je prends les devants. Et tant pis pour lui s'il maîtrise pas à l'oral. Moi, au moins, je maîtrise le sujet !" (J'avoue, c'est un peu "simple" et ça ne lui rend pas service.)
Ou si vous avez un mentor (ou quelqu'un du genre qui suit votre travail), tu lui montres régulièrement ce que tu as fait (au fur et à mesure), puis tu rajoutes : "Mais mon collègue n'a pas encore terminé sa part de travail."
Ouais, l'uni, c'est vraiment pas pour moi. Je préfère travailler seul, à mon rythme, là où je veux aller.
ça peut même être une manoeuvre de manipulation (consciente ou non), notamment quand plusieurs personnes M, N, P, O et Q disent chacune, séparément (mais de concert), à R : "Tu es égoïste." Finalement, R risque de se démener ciel et terre pour M, N, P, O et Q, puis de surchauffer (burn-out), tandis que chacune de ces cinq personnes se la coule douce, voire rejette la faute sur R : "C'est R qui a fait le boulot, c'est à cause de R qu'on a un mauvais résultat."
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Si tu arrives à travailler seule et le préfère, tu peux en parler et expliquer aux professeurs.
Si vraiment tu es "obligée" de travailler en groupe, essaie de bien choisir (okay, c'est pô easy pantoute) tes collègues.
Si tu t'aperçois que tu es tombée sur des fainéant(e)s et que tu n'as pas le choix... tu peux faire comme si il/elle n'était pas là. Okay, ça demande du boulot, mais, au moins, tu auras anticipé et observé sa paresse, et t'y seras adaptée : "Il fout rien. Je prends les devants. Et tant pis pour lui s'il maîtrise pas à l'oral. Moi, au moins, je maîtrise le sujet !" (J'avoue, c'est un peu "simple" et ça ne lui rend pas service.)
Ou si vous avez un mentor (ou quelqu'un du genre qui suit votre travail), tu lui montres régulièrement ce que tu as fait (au fur et à mesure), puis tu rajoutes : "Mais mon collègue n'a pas encore terminé sa part de travail."
Ouais, l'uni, c'est vraiment pas pour moi. Je préfère travailler seul, à mon rythme, là où je veux aller.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
En fait je ne crois pas que ces personnes étaient fainéantes, elles avaient juste... le temps. Je pense que mon côté perfectionniste joue beaucoup aussi. Idéalement j'aime qu'un dossier soit logique, organisé et précis. Par exemple je peux passe trois ou quatre jours à faire des recherches bibliographiques et citer 80 ouvrages alors que la plupart de mes camarades se sont arrêtés à 6 ou 7. De plus je ne suis pas du genre à cacher les informations ni à les conserver pour moi seule, en conclusion je suppose que je suis une proie rêvée pour un glandeur (mais je ne suis pas complètement naïve non plus). Il me manque juste un radar.
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
Tu vois, je ne suis pas capable de faire cela. Enfin, si, mais ça me gonfle, et ça ne colle pas avec mes positions éthiques. Citer pour quoi ? juste pour du droit d'auteur ? ou pour la crédibilité scientifique ? Si une formation de haute école (université ou autre) pouvait être réalisée sans mémoire (avec tous ces maudits droits d'auteurs à la con), ça ferait un gros point négatif en moins. [ça n'éliminerait toutefois pas le point négatif de la spécialisation]Syberia a écrit :Par exemple je peux passe trois ou quatre jours à faire des recherches bibliographiques et citer 80 ouvrages alors que la plupart de mes camarades se sont arrêtés à 6 ou 7.
Ce qui me gonfle encore plus, c'est qu'ils ne vérifient pas si tu as lu les livres que tu cites. C'est juste du remplissage pour faire joli, officiel, ben certain. Tu peux mentionner un livre sans même l'avoir lu (ou juste un passage, que tu as lu, déjà cité, dans un autre ouvrage).
M'enfin, j'ai "résolu" le problème, en m'en distançant... je vais chercher des ressources didactiques sur l'internet, et j'en trouve de bien complètes. Et c'est pour m'abreuver le cerveau, pas pour faire joli-joli avec diplôme à la clé. Et si je mentionne des ouvrages dans mes synthèses non officielles, c'est bien parce que je les ai lus. Et j'y ajoute un léger descriptif.
J'aime aussi être un tant soit peu organisé, mais quand ça prend trop de temps à gérer, ranger, ça devient de la bureaucratie. C'est un peu comme passer beaucoup de temps à réfléchir comment on va gérer son temps, chronophage. Que ce soit le productivisme ou autre chose, le fait de nous stresser n'augure rien de bon pour la qualité et la motivation.
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
freeshost a écrit : Citer pour quoi ? juste pour du droit d'auteur ? ou pour la crédibilité scientifique ?
Personnellement mes bibliographies sont généralement très longues car elles me permettent de m'y retrouver dans mes lectures (je ne cite que ce que j'ai lu entièrement, ou alors je précise les chapitres) et de faire une synthèse de ma pensée (si j'ai choisi les auteurs A et B c'est pour une raison X et pas Y, et que c'est un élément constitutif de ma réflexion). Je ne cite pas pour faire croire que je suis meilleure (ou plus conne) que les autres, mais parce qu'à mon sens il s'agit d'un gage d’honnête intellectuelle ("rendre à César ce qui appartient à César, en quelque sorte). Et puis lorsque j'ai la chance d'avoir un nouveau livre entre les mains j'adore regarder la bibliographie et découvrir d'autres livres que je ne connais pas.freeshost a écrit :Ce qui me gonfle encore plus, c'est qu'ils ne vérifient pas si tu as lu les livres que tu cites. C'est juste du remplissage pour faire joli, officiel, ben certain. Tu peux mentionner un livre sans même l'avoir lu (ou juste un passage, que tu as lu, déjà cité, dans un autre ouvrage).
freeshost a écrit :Si une formation de haute école (université ou autre) pouvait être réalisée sans mémoire (avec tous ces maudits droits d'auteurs à la con), ça ferait un gros point négatif en moins. [ça n'éliminerait toutefois pas le point négatif de la spécialisation]
Je trouve au contraire qu'un mémoire, si on a pu choisir librement son sujet, et un travail très intéressant. Il permet de se concentrer sur nos intérêts "spéciaux" (et pas forcément ceux des enseignants) et même si le rendu doit être académique (introduction-développement-conclusion) il existe une grande part de liberté dans l'agencement des parties (un découlement logique et une syntaxe travaillée). J'utilise énormément Internet pour mes recherches, mais je ne vois pas pourquoi elles auraient moins de valeurs parce qu'elles me donnent un diplôme (à mon sens ce n'est pas un but, c'est juste une façon de rester dans un univers qui me convient à peut près) que si je le faisais uniquement pour moi. Je sais pertinemment que mon travail n'intéresse que moi et que ce mémoire ne sera jamais lu par personne d'autres que mon directeur de recherche, mais ça ne m'empêche pas d'y mettre toute ma volonté et ma passion. Le diplôme de master me servira surtout à continuer en doctorat pour poursuivre mes recherches.freeshost a écrit :M'enfin, j'ai "résolu" le problème, en m'en distançant... je vais chercher des ressources didactiques sur l'internet, et j'en trouve de bien complètes. Et c'est pour m'abreuver le cerveau, pas pour faire joli-joli avec diplôme à la clé. Et si je mentionne des ouvrages dans mes synthèses non officielles, c'est bien parce que je les ai lus. Et j'y ajoute un léger descriptif.
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
En fait, l'autre truc qui me gonfle - je ne l'ai pas dit - c'est que le mémoire, ce n'est pas pour toi que tu le fais, mais par obligation ("ça fait partie des exigences de la formation, blablabliboulga..."). En plus, c'est ze truc agaçant... ils sont pointilleux à la virgule près... une virgule mal placée ou oubliée, ça devient du plagiat.
Je regarde aussi les bibliographies dans les fins de livres, mais ce n'est pas pour respecter le droit d'auteur et regarder où ils ont mis leurs virgules et autres caractères en italique..., mais pour m'abreuver et partager, juste pour ça, tsé.
Si je cite des ouvrages dans mes synthèses non officielles, je ne me prends pas le chou avec cette ponctuation sclérosée par la "propriété intellectuelle". Je dis que "tel livre" parle de "tel sujet", "ce que j'en pense" (voire le nombre de pages), ainsi que "l'auteur". Mais la syntaxe "droit d'auteur", je m'en crisse (c'est comme nous forcer à avoir un langage soutenu, châtié, précieux, précis, prêcha), au contraire de la syntaxe de la langue française.
Bref, pour m'abreuver de connaissances, je n'ai pas besoin de m'inscrire à l'université (ou ils insistent, à mon goût, trop sur la forme, et pas assez sur le fond), bien au contraire. L'internet, chance que n'avaient pas les générations précédentes, est une source intarissable de savoirs partagés, dont je me délecte inlassablement. Perte d'appétit ? connais pas ça, moi !
Je regarde aussi les bibliographies dans les fins de livres, mais ce n'est pas pour respecter le droit d'auteur et regarder où ils ont mis leurs virgules et autres caractères en italique..., mais pour m'abreuver et partager, juste pour ça, tsé.
Si je cite des ouvrages dans mes synthèses non officielles, je ne me prends pas le chou avec cette ponctuation sclérosée par la "propriété intellectuelle". Je dis que "tel livre" parle de "tel sujet", "ce que j'en pense" (voire le nombre de pages), ainsi que "l'auteur". Mais la syntaxe "droit d'auteur", je m'en crisse (c'est comme nous forcer à avoir un langage soutenu, châtié, précieux, précis, prêcha), au contraire de la syntaxe de la langue française.
Bref, pour m'abreuver de connaissances, je n'ai pas besoin de m'inscrire à l'université (ou ils insistent, à mon goût, trop sur la forme, et pas assez sur le fond), bien au contraire. L'internet, chance que n'avaient pas les générations précédentes, est une source intarissable de savoirs partagés, dont je me délecte inlassablement. Perte d'appétit ? connais pas ça, moi !
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
@Syberia: la capacité de travailler de manière organisée dans un groupe est une compétence essentielle.
Allez voir un professeur pour dire que tu ne veux pas t’inscrire dans cette démarche pourrait te nuire.
Ca ne veut pas dire que tu dois te laisser utiliser par tes camarades bien sûr, mais …
peut être qu’ils/ elles ne cherchent pas à être nuisibles. Est-ce que tu connais le syndrome de l’étudiant ?
Nous sommes nombreux, étudiants ou pas, à avoir ce fonctionnement. C'est archi classique.
C’est systématiquement enseigné dans toutes les formations de gestion de projet.
Quelle solution? Travailler avec des personnes qui ne sont pas dans ce fonctionnement. Cela existe.
Dès la création de ton groupe de travail, tu pourrais essayer d'identifier les personnalités incompatibles.
(et les virer )
Par exemple; comme tu le mettais; est ce que tu peux expliquer dès le départ aux personnes
que dans le but de pourvoir faire un travail abouti et respectueux de la qualité de travail de chacun,
tu exiges que chaque personne du groupe rende sa part de travail 7 jours avant la date finale ?
Tu passeras un peu pour une maniaque mais au moins le cadre sera posé et les attentes claires.
Si cela ne leur convient pas, demandes leur de trouver un autre groupe. Poser cette règle
peut t’aider à être tranquille sans passer pour quelqu’un qui refuse le travail de groupe.
Edit: voir aussi ce petit sujet http://lagestiondeprojet.com/2010/04/07 ... ti-taches/
Allez voir un professeur pour dire que tu ne veux pas t’inscrire dans cette démarche pourrait te nuire.
Ca ne veut pas dire que tu dois te laisser utiliser par tes camarades bien sûr, mais …
peut être qu’ils/ elles ne cherchent pas à être nuisibles. Est-ce que tu connais le syndrome de l’étudiant ?
Nous sommes nombreux, étudiants ou pas, à avoir ce fonctionnement. C'est archi classique.
C’est systématiquement enseigné dans toutes les formations de gestion de projet.
Quelle solution? Travailler avec des personnes qui ne sont pas dans ce fonctionnement. Cela existe.
Dès la création de ton groupe de travail, tu pourrais essayer d'identifier les personnalités incompatibles.
(et les virer )
Par exemple; comme tu le mettais; est ce que tu peux expliquer dès le départ aux personnes
que dans le but de pourvoir faire un travail abouti et respectueux de la qualité de travail de chacun,
tu exiges que chaque personne du groupe rende sa part de travail 7 jours avant la date finale ?
Tu passeras un peu pour une maniaque mais au moins le cadre sera posé et les attentes claires.
Si cela ne leur convient pas, demandes leur de trouver un autre groupe. Poser cette règle
peut t’aider à être tranquille sans passer pour quelqu’un qui refuse le travail de groupe.
Edit: voir aussi ce petit sujet http://lagestiondeprojet.com/2010/04/07 ... ti-taches/
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
Je suis tout à fait d'accord avec ça.Madu a écrit :@Syberia: la capacité de travailler de manière organisée dans un groupe est une compétence essentielle.
Allez voir un professeur pour dire que tu ne veux pas t’inscrire dans cette démarche pourrait te nuire.
Et ça ne vaut malheureusement pas que pour le temps des études .
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- Les enfants de la lune rouge
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
@ Freeshost :
@ Madu :
Je ne connaissais pas du tout ce syndrome, je trouve le schéma très "parlant".
Tu as raison refuser de travailler en groupe peut me nuire, d'autant que si tout le monde fait son boulot correctement je peux m'en accommoder (ce n'est pas facile mais je fais des efforts). Au départ c'était convenu comme ça, chacun devait rédiger une partie précise (planning) et on devait tout mettre en commun 7 jours avant le rendu final pour peaufiner les détails. Le problème c'est que nous avons eu pas loin de 100 jours pour faire deux exposés (donc 50 chacun) et 72h avant chaque rendu rien n'avait été fait (une avait lu les oeuvres mais rien d'autre et l'autre le les avaient pas encore lu). Je ne pense pas qu'elle voulait me nuire, pas du tout, comme tu le dis nous n'avons pas la même méthode de travail. En fait ce qui m'a le plus blessée c'est qu'elle ont en quelque sorte trahie ma confiance en ne tenant pas les délais (alors que nous étions d'accord). Ma mère m'a dit à plusieurs reprises de rendre uniquement ma partie, mais cela n'avait pas de sens sans le reste. C'est frustrant et déstabilisant. Ce qu'il me faudrait savoir c'est quelle posture avoir lorsque je m'aperçois que la personne ne respect pas le contrat. Qu'est-ce que je dois dire ? et comment le dire ?
En tout cas je te remercie pour le lien, je trouve cela très intéressant.
Je suis peut être un cas particulier, mais en tout cas j'ai pu, pour l'instant, déterminer tous les ressorts de mon mémoire et tu peux me croire mon sujet et très loin d'être habituel dans ma promo. Mais je suppose que ce n'est pas possible partout et je comprends que cela peut paraître "gonflant".freeshost a écrit :En fait, l'autre truc qui me gonfle - je ne l'ai pas dit - c'est que le mémoire, ce n'est pas pour toi que tu le fais, mais par obligation
@ Madu :
Je ne connaissais pas du tout ce syndrome, je trouve le schéma très "parlant".
Tu as raison refuser de travailler en groupe peut me nuire, d'autant que si tout le monde fait son boulot correctement je peux m'en accommoder (ce n'est pas facile mais je fais des efforts). Au départ c'était convenu comme ça, chacun devait rédiger une partie précise (planning) et on devait tout mettre en commun 7 jours avant le rendu final pour peaufiner les détails. Le problème c'est que nous avons eu pas loin de 100 jours pour faire deux exposés (donc 50 chacun) et 72h avant chaque rendu rien n'avait été fait (une avait lu les oeuvres mais rien d'autre et l'autre le les avaient pas encore lu). Je ne pense pas qu'elle voulait me nuire, pas du tout, comme tu le dis nous n'avons pas la même méthode de travail. En fait ce qui m'a le plus blessée c'est qu'elle ont en quelque sorte trahie ma confiance en ne tenant pas les délais (alors que nous étions d'accord). Ma mère m'a dit à plusieurs reprises de rendre uniquement ma partie, mais cela n'avait pas de sens sans le reste. C'est frustrant et déstabilisant. Ce qu'il me faudrait savoir c'est quelle posture avoir lorsque je m'aperçois que la personne ne respect pas le contrat. Qu'est-ce que je dois dire ? et comment le dire ?
En tout cas je te remercie pour le lien, je trouve cela très intéressant.
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
Intéressant cet article.Madu a écrit :Edit: voir aussi ce petit sujet http://lagestiondeprojet.com/2010/04/07 ... ti-taches/
L'auteur y parle des méthodes agiles,
quelqu'un a-t-il essayé cela en réel ?
J'ai découvert ces méthodes en 2008/2009,
mais je n'ai pas eu l'occasion de les mettre
en pratique sur un vrai projet.
Le côté "flexibilité" me semblait attrayant.
Par contre, le côté "taylorisation"
me plaisait beaucoup moins ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
A la fac, je préférais aussi travailler seul. Il y a bien trop de fumistes.Syberia a écrit :Au départ c'était convenu comme ça, chacun devait rédiger une partie précise (planning) et on devait tout mettre en commun 7 jours avant le rendu final pour peaufiner les détails. Le problème c'est que nous avons eu pas loin de 100 jours pour faire deux exposés (donc 50 chacun) et 72h avant chaque rendu rien n'avait été fait (une avait lu les oeuvres mais rien d'autre et l'autre le les avaient pas encore lu). Je ne pense pas qu'elle voulait me nuire, pas du tout, comme tu le dis nous n'avons pas la même méthode de travail. En fait ce qui m'a le plus blessée c'est qu'elle ont en quelque sorte trahie ma confiance en ne tenant pas les délais (alors que nous étions d'accord). Ma mère m'a dit à plusieurs reprises de rendre uniquement ma partie, mais cela n'avait pas de sens sans le reste. C'est frustrant et déstabilisant. Ce qu'il me faudrait savoir c'est quelle posture avoir lorsque je m'aperçois que la personne ne respect pas le contrat. Qu'est-ce que je dois dire ? et comment le dire ?
Encore aujourd'hui, au boulot, le plus compliqué c'est d'attendre le travail des autres pour pouvoir continuer.
Que dire dans ces cas là?
-se mettre en colère? >pas une bonne solution, ils comprendraient encore moins.
-essayer de leur expliquer, leur faire la morale? >ils n'écouteront pas.
En fait il n'y a pas vraiment de solutions. Le mieux serait de faire comprendre que tu ne peux pas travailler dans ces conditions et donc de rendre ta partie à part (mais l'appréciation finale risque d'être très mauvaise) ou mieux, d'imposer tes conditions aux autres.
N'est-il pas possible de travailler avec d'autres personnes ou seule? Je suppose que non.
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
J'ai bien trop de problèmes de travail lié à ce travers pour contredire Magus mais je reste convaincue queMagus a écrit : A la fac, je préférais aussi travailler seul. Il y a bien trop de fumistes.
Encore aujourd'hui, au boulot, le plus compliqué c'est d'attendre le travail des autres pour pouvoir continuer.
pour Sybéria, il ne faut pas désespérer de son groupe de travail. Personne n'est arrivé en master "par hasard"
donc j'aurais tendance à penser que les fumistes ont déjà été écarté par le biais de la sélection naturelle.
Peut-il être envisagé de poser un cadre d'action clair en expliquant pourquoi c'est important pour toi?
Généralement, les membres du groupe ont tendance à tester les limites du cadre.
Des explications préalables peuvent les rendre plus coopératifs dans le suivi des consignes.
Il faut y aller sans détour, du style:
- je suis dans une démarche de diagnostic pour Asperger, il est connu et reconnu que certains fonctionnement tel que rendre son travail en retard,
me stressent, et bien plus qu'une personne ordinaire. Vous savez tous que même une personne ordinaire a du mal à gérer son stress.
Vous ne pouvez probablement pas imaginer l'angoisse dans laquelle cela me plonge?
Juste à cause de ce petit effort pour tenir le planning décidés en commun que vous ne faites pas ...
Un petit effort de votre part résultera en un travail de bien meilleur qualité et effectué dans des conditions humaines pour tous.
- cette année je dois également faire face à une épreuve familiale très éprouvante. Eprouvante pour n'importe qui.
Je compte sur votre coopération car je sens que sans cela, je vais m'écroulez littéralement parce que cela fait beaucoup pour moi.
C'est vraiment très dur même si j'en parle peu, même si je ne vous le montre pas.
- si vous êtes dans mon groupe de travail, vous savez que je suis consciencieuse et appliquée, j’attends la même chose de votre part.
Cela année, encore plus que l’année dernière, il va falloir m'aider à finir l'année.
Je veux vraiment donner le meilleur de moi -même mais il va aussi falloir que vous participiez en prenant en compte mes difficultés.
Si tu n'arrives pas à dire tout ça à ton groupe de travail, fais une note écrite ou tu expliques avec tes mots (bien meilleurs que les miens !)
Ne fais pas l'impasse sur la maladie de ton père: ne pas le dire par pudeur te desservira. C'est ce qui est arrivé à mon homme dans sa jeunesse.
Finalement un de ses amis l'a dit pendant le conseil de classe (pourquoi ses résultats avaient vraioment baissé en qualité....)
Lorsque cela a été connu, tout le monde (profs et élèves) a fait preuve de beaucoup de compassion à son égard.
Maman d'un seul petit gars né en 2005, autiste.
"By giving away what we want most (love, money, gratitude), we create a greater abundance of the very commodity we seek. What goes around comes around." ~ Barry Neil Kaufman
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Re: Savoir dire stop ! : besoins de conseils
Malheureusement je crois que la tendance "fumiste" se rencontre partout, même en master (peut être moins en M2 car il faut rédiger un mémoire, ça prend du temps).Madu a écrit :[...]j'aurais tendance à penser que les fumistes ont déjà été écarté par le biais de la sélection naturelle.
C'est ce que j'ai prévu de faire. Il y a des grandes chances pour que je passe pour la psychorigide de service (en même temps j'ai déjà une réputation de "fille qui a un grain") mais c'est une année trop importante pour que la fiche en l'air pour des personnes qui ne me portent aucune (et à qui je ne porte) aucune estime particulière.Madu a écrit :Peut-il être envisagé de poser un cadre d'action clair en expliquant pourquoi c'est important pour toi?
Sur ce point une camarade avec qui j'ai travaillé était au courant (elle n'a d'ailleurs rien compris aux particularités du SA). J'espère que les autres seront plus compréhensives et ne seront pas dans le trip "singe savant" ou "neuneu du village".Madu a écrit :- je suis dans une démarche de diagnostic pour Asperger, il est connu et reconnu que certains fonctionnement tel que rendre son travail en retard, me stressent, et bien plus qu'une personne ordinaire. Vous savez tous que même une personne ordinaire a du mal à gérer son stress. Vous ne pouvez probablement pas imaginer l'angoisse dans laquelle cela me plonge?
Juste à cause de ce petit effort pour tenir le planning décidés en commun que vous ne faites pas ...
Un petit effort de votre part résultera en un travail de bien meilleur qualité et effectué dans des conditions humaines pour tous.
Instinctivement je n'aurais pas évoqué le sujet : d'une part parce que ça ne me vient pas à l'esprit, je pense rarement à parler de ma vie familial en public (un peu sur le forum, c'est tout) ; de l'autre car je ne voudrais pas que l'on pense qu'il faut avoir pitié de moi (les difficultés sont décuplées mais ce n'est pas pour autant que je dois faire un travail médiocre, ce n'est pas dans mes habitudes). J'ai l'impression que c'est presque "trop émotionnel".Madu a écrit :- cette année je dois également faire face à une épreuve familiale très éprouvante. Eprouvante pour n'importe qui.
Je compte sur votre coopération car je sens que sans cela, je vais m'écroulez littéralement parce que cela fait beaucoup pour moi.
C'est vraiment très dur même si j'en parle peu, même si je ne vous le montre pas.
Ne fais pas l'impasse sur la maladie de ton père: ne pas le dire par pudeur te desservira. C'est ce qui est arrivé à mon homme dans sa jeunesse.
Je vais la noter celle là, je n'aurais pas penser à le dire.Madu a écrit :- si vous êtes dans mon groupe de travail, vous savez que je suis consciencieuse et appliquée, j’attends la même chose de votre part.
Merci madu pour tout tes conseils, cela me touche beaucoup.Madu a écrit :
NT avec faille narcissique.