Chacun à son point de vue : "Moi et mes parents on trouve que vous tirez des conclusions un peu hâtives au sujet du psychiatre du débat à la fin."
Le mensonge par ommission n'existe-t-il pas ?
Je vais reprendre les trois points relatifs à : "Mais chez nous, personne ne se souvient que le psychiatre : "

Il n'a pas besoin de se déclarer pour que l'on se rende compte qu'il l'est. Pour avoir fréquenté régulièrement la psychiatre d'un HdJ durant 3 ans et fait posé le diagnostic de mon fils par un psychiatre libéral selon les critères du DSM IV, et pour travailler depuis 2 ans avec des psychologues comportementalistes, je peux t'assurer qu'en parlant d'autisme je peux sans aucun problème distinguer les psychanalistes, les comportementalistes et même les psychanalistes qui doutent, mais qui restent du côté obscur de la force (c'est probablement plus confortable).

A-t-il dit que son internement était une erreur ? Non. Il l'a justifié en disant que c'était nécessaire pour protéger ses proches (la famille de Sabine), de la même façon que le shootage aux médocs étaient nécessaire pour protéger les "soignants".

Il a dit que l'internement de Sabine était lié à une évolution négative de sa maladie, corroborée en cela par Sandrine BONNAIRE qui a déclaré que Sabine était devenue de plus en plus violente vis à vis de leur mère suite au décés de l'un de ses frères. Et c'est pour cela que la famille à accepter "l'hospitalisation" progressive de Sabine. En insistant sur ce point il a voulu faire croire que la dégradation de l'état de Sabine était antérieur à l'internement psychiatrique, et donc que la psychiatrie psychanalytique ne peut pas être responsable de l'état actuel de Sabine.
Quant au gentil monsieur (Président de l'IRTS), sais-tu ce qu'est l'IRTS ? Qui forme, par centaines tous les ans, cet organisme de formation ? Comment l'autisme est présenté dans les formations ?
N'est-il pas intéressé pour que l'on retire le marché des autistes aux infirmiers des hôpitaux pour le donner aux éducateurs des unités de vie ?
Pourquoi je réagis de façon si "violente" et "négative" ?
Parce que je suis informé. Parce que je sais, qu'en France, on ne nait pas libres et égaux. Je sais ce qui attend mon fils si je n'empêche pas les psychanalistes de mettre la main dessus. Après avoir vu le film de Sandrine BONNAIRE, nul parent d'enfant autiste ne pourra dire qu'il ne savait pas comme d'autres en d'autres lieux et d'autres temps à l'ouverture des camps de la mort.
J'ai la chance d'avoir un statut social, un réseau relationnel qui freine et calme l'appétit des psychanalistes quant à mon enfant. Car les enfants autistes n'ont pas tous la même chance. Où serait Sabine si sa soeur n'était pas Sandrine BONNAIRE ? Crois-tu que l'hôpital l'aurait laissé sortir si facilement ?
Pour éclairer celà, juste un élément d'information, qui n'a rien à voir avec l'autisme mais qui démontre que nous ne sommes pas libres et égaux en France. Dans le Finistère, où tu habites, travailles, etc. sais tu que le nombre de signalements faits par les travailleurs sociaux et étroitement corrrélés au revenu moyen des habitants ? Plus tu es pauvre, plus tu as de chance d'avoir les services sociaux sur le dos avec comme corrolaire n'on pas le fait de te sortir de la mouise mais celui que l'on te retire tes enfants. Car le taux de retraits d'enfants (autrement appelés placements en foyer de l'enfance ou en famille d'accueil) est corrélé au revenu, lui même corrélé au niveau d'instruction et au métier du chef de famille.
Bon Dimanche