Survivre en open space - vos astuces

[Minipouce]

Sans moi pour les bruits blancs, ça me rend complètement dingue, je ne supporte absolument pas.

[Asphodèle]

Avant mon diagnostic, j'ai travaillé 4 fois en open space, mais dans des conditions différentes à chaque fois.
La première fois on était une grosse vingtaine, mais c'était calme et on s'isolait dans une pièce à côté pour les réunions ou même pour parler à deux. Quasiment personne ne parlait dans l'open space (et pas de visios à l'époque ça n'existait pas). Pas de fatigue particulière pour moi.
La 2ème fois, on était seulement une quinzaine, mais serrés comme des sardines (les bureaux formaient des rangées qui se touchaient). Et les gens arrivaient par derrière, c'était bruyant, l'horreur. En plus à l'époque on se faisait engueuler quand on apportait un casque...
La 3ème fois c'était un peu comme la première, mais avec un peu plus de coups de fil, parfois un peu gênants mais j'avais un casque audio et le midi j'allais marcher dans un grand parc, donc ça allait.
Et la dernière on était une cinquantaine, c'était un peu bruyant mais il y avait du respect et une très bonne ambiance, personne ne papotait, jamais. La salle était grande et on se regroupait par équipe, ça limitait le bruit et je pense que la pièce avait une très bonne acoustique (c'était tout neuf et ça avait clairement été conçu pour faire un open space à la construction, pas après coup en abattant des cloisons).
Bref, ça peut dépendre d'énorméments de facteurs. J'ai travaillé dans des bureaux de 4 ou 5 où c'était clairement plus pénible que dans certains open space...
En plus des astuces déjà données je te conseillerais de demander une place où on ne tourne pas le dos aux gens qui arrivent. Moi ça me fait sursauter, l'horreur !
D'apporter une peluche, ou autre chose qui te fait du bien à tenir, toucher...
Du thé, autre chose que tu aimes (moi c'est le thé au jasmin qui me détend...)
Un fond d'écran qui t'apaises, des posters si tu as un bout de mur.
De la musique ou des sons apaisants (sons de la forêt, de la mer, rivière...)

[lucius]

Je suis souvent en open space. Le pire c'est malgre mes demandes de ne pas avoir de place attitré e.
Donc des fois je dois aller à d'autres etages faute de place ou pour eviter certains collegues bacards.

J'en ai surtout deux qui ne font rien de la journée car on ne leur donne rien. L'un passe son temps sur tinder ou sur des jeux. Il montre les profils qu'il voit et en parle avec des collègues (hommes et femmes) en rigolant sur des profils qu'il trouvait incoherent ou faux. J'en ai un autre qui parle tout le temps de foot. J'ai beau leur demander un peu de silence et de parler ailleurs, le kendemain ils recommencent. Peu importe que je leur dise "silence" ils recommencent.
Sans compter des gens sans bureaux d'autres projets (dont les deux premiers) viennent squatter notre open space donc cela manque de place à cause de cela
Sans compter le comportement sans gêne de certains qui laissent leurs tasses de cafe ou leur bouteille sur la table le soir. Sans compter les visioconférences dans la salle où ils parlent firt. J'zn ai un qui a eu l'audace de demander à un type en visioconference d'aller faire cela ailleurs car il devait aussi avoir une visioconférence et voulait du silence alors qu'il n'etait pas du projet.
Sans compter que l'on pique souvent mon fauteuil pendant que je suis en reunion. J'avais mis un élastique pour la reconnaitre au cas où. J'avais dit que j'en avais besoin et lui a refuse de me ka rendre et m'a dit de prendre un des autres fauteuils tout en sachant que les autres etaient casses depuis des semaines.

J'au beau remonté cela à mes supérieurs et a leurs supérieurs, ils n'y peuvent rien.

[Asphodèle]

Ah, j'oubliais, pour ceux qui ont une RQTH, demandez un casier (ou une armoire, ou autre chose pour ranger vos affaires)
C'est aussi un des facteurs qui font que c'est plus ou moins vivable : pouvoir avoir sur place votre thé / café préféré, un truc que vous aimez à grignoter, votre tasse préférée voire un peu de déco pour le bureau ça peut compenser le fait de ne pas avoir de place fixe.
Si impossible, prenez un sac (mais ça peut être moins pratique de devoir tout transporter matin et soir...)

lucius, ces conditions de travail ne sont pas acceptables (même pour un neurotypique !). N'hésite pas à en parler au médecin du travail (tu as le droit de demander un rendez-vous). Et aussi aux délégués syndicaux, ou aux élus au CSE. Normalement ton entreprise est tenue d'afficher les informations et tu dois aussi les recevoir par mail (et dans le public c'est à peu près la même chose). Si tu as une RQTH, tu es prioritaire pour l'accès au médecin du travail. Sinon, il doit quand même te recevoir si tu demandes.

[lucius]

lucius, ces conditions de travail ne sont pas acceptables (même pour un neurotypique !). N'hésite pas à en parler au médecin du travail (tu as le droit de demander un rendez-vous). Et aussi aux délégués syndicaux, ou aux élus au CSE. Normalement ton entreprise est tenue d'afficher les informations et tu dois aussi les recevoir par mail (et dans le public c'est à peu près la même chose). Si tu as une RQTH, tu es prioritaire pour l'accès au médecin du travail. Sinon, il doit quand même te recevoir si tu demandes.

Hélas, cela a éte signalé au medecin du travail, aux responsables, aux RM, aux RH, aux CSE par moi et beaucoup d'autres avec qui je partage l'open space mais rien ne bouge. Le probleme est que nos locaux et nos sieges et bureaux sont gérés par une societé qui ne bouge pas malgré les appels. On a beau se plaindre, on nous pique des fauteuils. Souvent, on doit recuperer des fauteuils de notre open space dans des bureaux cloisonnés à côté (pris pour des réunions) ou d'autres open space. Résultat, on arrive et on ne sait pas où s'assoir. Ils prennent des sieges même si ils voient que le poste de travail est occupé.

Et vu le manque de place, on m'a fait comprendre qu'un bureau reservé dans un bureau clousonné avait peu de chance d'artiver. Il faudrait que j'aille sur un autre site pour en avoir donc faire au moins 30m-1h de transport en plus juste pour l'aller.

On s'est plaint mais rien ne change.