Conclusion :Une étude, publiée en mars 2025 dans la revue Nature Medicine, a examiné les liens entre différents types d'alimentation saine à partir de la quarantaine et le vieillissement en bonne santé.
Les chercheurs des universités Harvard, de Copenhague et de Montréal ont analysé les données de deux grandes études auxquelles ont participé 105 000 femmes et hommes âgés de 39 à 69 ans qui ont été suivis sur une période de 30 ans.
Les participants ont rempli régulièrement des questionnaires alimentaires, que les chercheurs ont évalués en fonction de leur adhésion à huit régimes alimentaires reconnus pour leurs bienfaits :
Chacun de ces régimes met l'accent sur une consommation élevée de fruits, de légumes, de céréales complètes, de graisses insaturées, de noix et de légumineuses, et certains incluent également une consommation faible à modérée d'aliments sains d'origine animale, comme le poisson et certains produits laitiers.Spoiler :
Les chercheurs ont également évalué la consommation d’aliments ultra-transformés, qui sont fabriqués industriellement et contiennent souvent des ingrédients artificiels, des sucres ajoutés, du sodium et des graisses malsaines (tout en contenant souvent peu de fibres et de nutriments).
Une alimentation saine, riche en aliments d'origine végétale, associée à une consommation faible à modérée d'aliments sains d'origine animale et à une consommation réduite d'aliments ultra-transformés, est associée à une plus grande probabilité de vieillir en bonne santé, c'est-à-dire d'atteindre 70 ans sans maladie chronique majeure et avec une santé cognitive, physique et mentale préservée, concluent les chercheurs.
« "Nos résultats montrent également qu'il n'existe pas de régime alimentaire universel. Une alimentation saine peut être adaptée aux besoins et aux préférences de chacun" », souligne l'auteure principale, Anne-Julie Tessier de l'Université de Montréal.
Un peu plus ancien (étude datant de fin 2023), un autre article sur les améliorations que peuvent apporter des changements alimentaires :
Le passage, à l'âge de 40 ans, d'un mode d'alimentation malsain à un mode sain était associé à un gain d'espérance de vie de 10,8 et 10,4 ans pour les hommes et les femmes, respectivement.
Les gains les plus importants sont obtenus en consommant plus de céréales complètes, de noix et de fruits et moins de boissons sucrées et de viandes transformées.
Les modes d'alimentation malsains étaient caractérisés par une consommation réduite de céréales complètes, de légumes et de fruits, de poisson et de viande blanche, mais une consommation élevée de viande rouge et de viande transformée, d'œufs, de céréales raffinées et de boissons sucrées.