Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
Ouais, c'est un véritable problème, le fait d'attacher une importance démesurée à la réputation quand pourtant le travail est bien fait.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
Même si on est performant au boulot, la réputation (ou passer pour un type qui n'a pas l'esprit d'équipe alors que c'est faux car on juste veut être précis ou rectifier les approximations ou bien on n'aime par trop certaines interactions sociales comme manger en groupe) peut coûter des opportunités de promotion, de missions ou de projets.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
C'est hélas très vrai.lucius a écrit : ↑lundi 2 janvier 2023 à 2:15 Même si on est performant au boulot, la réputation (ou passer pour un type qui n'a pas l'esprit d'équipe alors que c'est faux car on juste veut être précis ou rectifier les approximations ou bien on n'aime par trop certaines interactions sociales comme manger en groupe) peut coûter des opportunités de promotion, de missions ou de projets.
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
@Lucius
Oui toujours. Avec le temps, j'ai appris à lâcher prise et c'est de moins en moins frustrant. C'est toujours difficile sur les sujets que j'ai a cœur mais j'y arrive. Il n'y a qu'avec mes proches que j'échoue à prendre cette distance. On me dit que discuter avec moi c'est un jeu de pot de fer contre pot de terre, que je veux toujours avoir raison et que j'écrase les autres. C'est très pénible pour moi et j'imagine que ça l'est aussi beaucoup pour les autres. J'avoue que je ne sais pas comment faire. J'ai l'impression de les comprendre mais je constate qu'il est plus probable qu'on soit dans une incompréhension réciproque.
J'ai renoncé à des promotions professionnelles en partie a cause de ça. Je trouve que les autres sont toujours dans la superficialité et mon souci de précision et d'exhaustivité est perçue comme impertinente. Alors je trouve plus confortable de m'isoler. Ca me dérange pas, j'aime bien être seul et j'ai pas besoin de grand chose
Oui toujours. Avec le temps, j'ai appris à lâcher prise et c'est de moins en moins frustrant. C'est toujours difficile sur les sujets que j'ai a cœur mais j'y arrive. Il n'y a qu'avec mes proches que j'échoue à prendre cette distance. On me dit que discuter avec moi c'est un jeu de pot de fer contre pot de terre, que je veux toujours avoir raison et que j'écrase les autres. C'est très pénible pour moi et j'imagine que ça l'est aussi beaucoup pour les autres. J'avoue que je ne sais pas comment faire. J'ai l'impression de les comprendre mais je constate qu'il est plus probable qu'on soit dans une incompréhension réciproque.
J'ai renoncé à des promotions professionnelles en partie a cause de ça. Je trouve que les autres sont toujours dans la superficialité et mon souci de précision et d'exhaustivité est perçue comme impertinente. Alors je trouve plus confortable de m'isoler. Ca me dérange pas, j'aime bien être seul et j'ai pas besoin de grand chose
Questionnement jugé pertinent par le CRAIF - Non diagnostiqué
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
Modération (Lilas) :
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).
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Mes romans :
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
c'est tout a fait ce que j'aurais pu dire , et ca m' a joué des tours , surtout comme toi avec des prochesWalterPPK a écrit : ↑mardi 3 janvier 2023 à 11:39 @Lucius
Oui toujours. Avec le temps, j'ai appris à lâcher prise et c'est de moins en moins frustrant. C'est toujours difficile sur les sujets que j'ai a cœur mais j'y arrive. Il n'y a qu'avec mes proches que j'échoue à prendre cette distance. On me dit que discuter avec moi c'est un jeu de pot de fer contre pot de terre, que je veux toujours avoir raison et que j'écrase les autres. C'est très pénible pour moi et j'imagine que ça l'est aussi beaucoup pour les autres. J'avoue que je ne sais pas comment faire. J'ai l'impression de les comprendre mais je constate qu'il est plus probable qu'on soit dans une incompréhension réciproque.
J'ai renoncé à des promotions professionnelles en partie a cause de ça. Je trouve que les autres sont toujours dans la superficialité et mon souci de précision et d'exhaustivité est perçue comme impertinente. Alors je trouve plus confortable de m'isoler. Ca me dérange pas, j'aime bien être seul et j'ai pas besoin de grand chose
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
Et le pire c'est que lorsque l'on se tait et que l'on n'aille pas plus loin dans la conversation, cela peut mener à différentes choses:
- Donner l'illusion que l'on donne notre accord tacite;
- Nous empêtrer dans une tâche dont on sait que l'on part sur de mauvaises bases;
- Refus de la part des autres que l'on reconnaisse nos propres limites et la vacuité de la discussion au point de dire 'je ne sais pas mais je ne suis pas sûr que vous avez raison" car on n'a pas les éléments, les connaissances en rapport du sujet. Exemple: si je suis ébéniste, je ne vais pas donner mon opinion d'"expert" (sarcasme) sur la gestion d'un hôpital. Là, c'est eux qui veulent avoir le dernier mot.
- Donner l'illusion que l'on donne notre accord tacite;
- Nous empêtrer dans une tâche dont on sait que l'on part sur de mauvaises bases;
- Refus de la part des autres que l'on reconnaisse nos propres limites et la vacuité de la discussion au point de dire 'je ne sais pas mais je ne suis pas sûr que vous avez raison" car on n'a pas les éléments, les connaissances en rapport du sujet. Exemple: si je suis ébéniste, je ne vais pas donner mon opinion d'"expert" (sarcasme) sur la gestion d'un hôpital. Là, c'est eux qui veulent avoir le dernier mot.
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
mathieu frank a écrit : ↑mardi 3 janvier 2023 à 13:23c'est tout a fait ce que j'aurais pu dire , et ca m' a joué des tours , surtout comme toi avec des prochesWalterPPK a écrit : ↑mardi 3 janvier 2023 à 11:39 @Lucius
Oui toujours. Avec le temps, j'ai appris à lâcher prise et c'est de moins en moins frustrant. C'est toujours difficile sur les sujets que j'ai a cœur mais j'y arrive. Il n'y a qu'avec mes proches que j'échoue à prendre cette distance. On me dit que discuter avec moi c'est un jeu de pot de fer contre pot de terre, que je veux toujours avoir raison et que j'écrase les autres. C'est très pénible pour moi et j'imagine que ça l'est aussi beaucoup pour les autres. J'avoue que je ne sais pas comment faire. J'ai l'impression de les comprendre mais je constate qu'il est plus probable qu'on soit dans une incompréhension réciproque.
J'ai renoncé à des promotions professionnelles en partie a cause de ça. Je trouve que les autres sont toujours dans la superficialité et mon souci de précision et d'exhaustivité est perçue comme impertinente. Alors je trouve plus confortable de m'isoler. Ca me dérange pas, j'aime bien être seul et j'ai pas besoin de grand chose
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
Un autre point délicat... Je pense que "tu veux avoir le dernier mot"
Édit
Peut être entendu dans deux sortes de situations
quand édit situation 1= la personne a uniquement le souci de la précision... Là ce ne devrait pas être reprochable.
Mais ça l'est (reprochable) bel et bien quand la personne est en tord, refuse de le voir et soutient mordicus sans s'apercevoir qu'elle fait fausse route édit = situation 2.
Là, c'est effectivement reprochable.
Mais quand on est dans la situation 1 et qu'on est étiqueté comme le quidam de la situation 2 c'est
Mais... Bien souvent la personne est incapable d'avoir assez de recul et d'objectivité pour reconnaître son erreur.
Et là, c'est lourd pour les gens autour...
Ce qui est très très différent du souci de précision que tu évoques Lucius.
Édit
Peut être entendu dans deux sortes de situations
quand édit situation 1= la personne a uniquement le souci de la précision... Là ce ne devrait pas être reprochable.
Mais ça l'est (reprochable) bel et bien quand la personne est en tord, refuse de le voir et soutient mordicus sans s'apercevoir qu'elle fait fausse route édit = situation 2.
Là, c'est effectivement reprochable.
Mais quand on est dans la situation 1 et qu'on est étiqueté comme le quidam de la situation 2 c'est
Mais... Bien souvent la personne est incapable d'avoir assez de recul et d'objectivité pour reconnaître son erreur.
Et là, c'est lourd pour les gens autour...
Ce qui est très très différent du souci de précision que tu évoques Lucius.
Modifié en dernier par Cardamome le mardi 3 janvier 2023 à 17:51, modifié 2 fois.
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
Bon là on peut parler de dernier émoticone plutôt!
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
Je suis un peu perdu entre situation 1 et 2. J'ai du mal à comprendre. C'est par rapport aux trois cas de figure que j'avais évoqué?Cardamome a écrit : ↑mardi 3 janvier 2023 à 16:00 Mais quand on est dans la situation 1 et qu'on est étiqueté comme le quidam de la situation 2 c'est
Mais... Bien souvent la personne est incapable d'avoir assez de recul et d'objectivité pour reconnaître son erreur.
Et là, c'est lourd pour les gens autour...
Ce qui est très très différent du souci de précision que tu évoques Lucius.
Il m'est arrivé de dire "ce n'est pas réaliste pour tel et tel point". Mais les autres disaient que si (car ils ont voulu aller dans la facilité sans prendre connaissance réellement du projet ou des implications). Au final, il a fallu un tiers pour confirmer ce que je disais après des semaines à me pencher dessus pour rien. Souvent cela m'est retombé dessus. Je préfère mettre des fois 15 min de plus pour donner mon opinion que passer 1 à 3 mois de boulot pour rien et faire rejeter l'échec sur moi car les autres ont eu une "idée" sans se demander si cela respectait des points essentiels en me disant de me débrouiller (juste pour échouer ou voir le travail retoquer). Cela m'a transformé en champion de l'emploi de la phrase suivante: "OK mais...". Et l'emploi du "mais" est peu apprécié des autres. Néanmoins, cela me couvre un peu même si cela donne l'illusion de vouloir avoir le dernier mot au risque de donner l'air d'être récalcitrant pour certains.
J'ai tendance à dire souvent "je ne sais pas" mais à me méfier des interlocuteurs "moi je sais" qui n'apportent aucune preuve.
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
J'ai modifié pour clarifier dans mon message, ce que je nomme situation 1 et situation 2.
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
Dans la situation 2, c'est que chacun pense que l'autre à tort ou manque d'éléments pour prendre la bonne décision.
Je ne nie pas que cela me soit arrivé mais j'essaie souvent d'argumenter mes prises de position et d'écouter celles des autres.
J'ai déjà dit à des personnes que ce qu'ils me demandaient n'étaient pas réalistes (car j'avais déjà été confronté à ces problémes) mais ils insistaient. Il a fallu que d'autres qui disaient la même chose que moi les contactent. Mais je devais toujours être contraint de prouver que j'ai tenté même si c'était voué à échouer pour montrer ma bonne foi car j'avais eu le reproche de douter ou de remettre les propos de l'autre de même de rechigner à bosser (même si on savait que cela ne savait à rien).
Dans ce cas, j'essaie un peu d'avoir le dernier mot mais de manière involontaire car je me sentais contraint.
Je ne nie pas que cela me soit arrivé mais j'essaie souvent d'argumenter mes prises de position et d'écouter celles des autres.
J'ai déjà dit à des personnes que ce qu'ils me demandaient n'étaient pas réalistes (car j'avais déjà été confronté à ces problémes) mais ils insistaient. Il a fallu que d'autres qui disaient la même chose que moi les contactent. Mais je devais toujours être contraint de prouver que j'ai tenté même si c'était voué à échouer pour montrer ma bonne foi car j'avais eu le reproche de douter ou de remettre les propos de l'autre de même de rechigner à bosser (même si on savait que cela ne savait à rien).
Dans ce cas, j'essaie un peu d'avoir le dernier mot mais de manière involontaire car je me sentais contraint.
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
J'avais mal compris le sujet. A cause d'une expérience... (Instant petite histoire)
Quand j'ai commencé à travailler, j'ai "rencontré" un collègue. A première vue, c'était le délégué syndical, la personne super investie dans l'établissement. Celui qui accueille les nouveaux pour leurs donner la clé. Il ne comptait pas son temps pour tout te montrer, te présenter les collégues (avec un petit commentaire perso en clin d'oeil). Dès que tu posais une question, il te donnait la collection complète des réponses possibles. A ce jeu là, tu commences assez vite à hésiter à poser une nouvelle question, quand lui ne finit pas par les poser à ta place !
Cette personne qui veut toujours avoir le dernier mot ne le fait pas par soucis d'exactitude. C'est juste que c'est son délire qu'il déroule en prenant autrui comme support. Et c'est une vraie jouissance dans son regard quand il vous tient ! Il n'est ni délégué syndical, ni surper investi dans l'école, ni le préposé à l'accueil. C'est un collègue vraiment problématique à tous les niveaux (dossiers déontologiques). Et il perpétue sa méthode froide d'approche des nouveaux-elles (surtout) collègues. Avec un art malsain de dépeindre le monde dans lequel il vit comme la réalité scientifique. Adepte des théories les plus délirantes, il dispense ses idées en classe face à des gamins qui n'ont pas toujours la distance. (Il n'y a que la terre-plate qu'il n'a pas osé ) Ca fait un carnage chaque année. Les pervers me dégoutent.
Dans le dernier mot, il faut (je pense) faire la distinction entre le dernier mot comme prise de pouvoir (Avoir Raison - qui pour moi est une perversion dans la sphère des relations sociales) ou comme un besoin d'être précis sans besoin d'avoir la médaille d'or aux jeux sophistiques ! (Je dis ça sans exemple précis en tête. Mais c'est certain que si l'on me fait un procès d'intention, je vais me sentir légitime de développer mon point de vue, puisque personne d'autre ne peut le faire; idem pour mon avis sur. Mais dès qu'il s'agit d'un état de chose, je pense que le rapport est plus aléatoire... Au mieux on peut développer un savoir (qui est juste une théorie), au pire une opinion basé sur une expérience, mais la Vérité c'est comme le soleil qui brille si vous la voyez, vous êtes ébloui, je crois.)
Quand j'ai commencé à travailler, j'ai "rencontré" un collègue. A première vue, c'était le délégué syndical, la personne super investie dans l'établissement. Celui qui accueille les nouveaux pour leurs donner la clé. Il ne comptait pas son temps pour tout te montrer, te présenter les collégues (avec un petit commentaire perso en clin d'oeil). Dès que tu posais une question, il te donnait la collection complète des réponses possibles. A ce jeu là, tu commences assez vite à hésiter à poser une nouvelle question, quand lui ne finit pas par les poser à ta place !
Cette personne qui veut toujours avoir le dernier mot ne le fait pas par soucis d'exactitude. C'est juste que c'est son délire qu'il déroule en prenant autrui comme support. Et c'est une vraie jouissance dans son regard quand il vous tient ! Il n'est ni délégué syndical, ni surper investi dans l'école, ni le préposé à l'accueil. C'est un collègue vraiment problématique à tous les niveaux (dossiers déontologiques). Et il perpétue sa méthode froide d'approche des nouveaux-elles (surtout) collègues. Avec un art malsain de dépeindre le monde dans lequel il vit comme la réalité scientifique. Adepte des théories les plus délirantes, il dispense ses idées en classe face à des gamins qui n'ont pas toujours la distance. (Il n'y a que la terre-plate qu'il n'a pas osé ) Ca fait un carnage chaque année. Les pervers me dégoutent.
Dans le dernier mot, il faut (je pense) faire la distinction entre le dernier mot comme prise de pouvoir (Avoir Raison - qui pour moi est une perversion dans la sphère des relations sociales) ou comme un besoin d'être précis sans besoin d'avoir la médaille d'or aux jeux sophistiques ! (Je dis ça sans exemple précis en tête. Mais c'est certain que si l'on me fait un procès d'intention, je vais me sentir légitime de développer mon point de vue, puisque personne d'autre ne peut le faire; idem pour mon avis sur. Mais dès qu'il s'agit d'un état de chose, je pense que le rapport est plus aléatoire... Au mieux on peut développer un savoir (qui est juste une théorie), au pire une opinion basé sur une expérience, mais la Vérité c'est comme le soleil qui brille si vous la voyez, vous êtes ébloui, je crois.)
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Re: Donner l'impression aux autres de vouloir avoir le dernier mot
et juste pour "avoir le dernier mot" sur mon commentaire précédent. Je voulais préciser un truc qui peut sembler être latent dans ce que je dis.
Il ne s'agit pas d'être relativiste, ni de dire que tout se vaut. Quand tu développes un savoir, une théorie, tu peux être hyper-précis. Le dernier mot se justifie amplement à ce niveau, précisément parce que c'est pas "soi-même" que l'on défend dans "l'avoir raison", mais la théorie (Etre raisonnable). Donc il n'y a rien à gagner sinon à mieux l'appréhender.
La nuance se situe juste à ce niveau. Soit l'objet que tu discutes est extérieur à toi, une contemplation qui fascine et dont effectivement la recherche des détails et des subtilités est LE truc qui est vital. Cet objet est dans le noir absolu et ton regard est un petit faisseau lumineux qui le parcours toujours partiellement. Mais ce que tu as vu (et qui est à nouveau occulté) se suspend dans ta pensée sous la forme d'une idée. Cette idée tu peux la parcourir selon des principes logiques, mais ca reste toujours une Idee. L'objet lui demeure occulté en partie. Mais ce que tu construis là, c'est pas du tout relativiste. C'est des cathédrales de la pensée avec toutes les nuances de la beauté.
Soit cet objet est une sphère dans laquelle tu ne fais que te contempler toi-même en pleine lumière (la partie que je vois est l'objet total) et qui donne l'illusion d'une globalité mais déformée, et là (pour moi) c'est une perversion. La même raison qui développe l'idée (cathédrale) devient alors une cellule pour le monde entier (et le prisonnier à l'intérieur, lui, se sent libre par contre...)
Il ne s'agit pas d'être relativiste, ni de dire que tout se vaut. Quand tu développes un savoir, une théorie, tu peux être hyper-précis. Le dernier mot se justifie amplement à ce niveau, précisément parce que c'est pas "soi-même" que l'on défend dans "l'avoir raison", mais la théorie (Etre raisonnable). Donc il n'y a rien à gagner sinon à mieux l'appréhender.
La nuance se situe juste à ce niveau. Soit l'objet que tu discutes est extérieur à toi, une contemplation qui fascine et dont effectivement la recherche des détails et des subtilités est LE truc qui est vital. Cet objet est dans le noir absolu et ton regard est un petit faisseau lumineux qui le parcours toujours partiellement. Mais ce que tu as vu (et qui est à nouveau occulté) se suspend dans ta pensée sous la forme d'une idée. Cette idée tu peux la parcourir selon des principes logiques, mais ca reste toujours une Idee. L'objet lui demeure occulté en partie. Mais ce que tu construis là, c'est pas du tout relativiste. C'est des cathédrales de la pensée avec toutes les nuances de la beauté.
Soit cet objet est une sphère dans laquelle tu ne fais que te contempler toi-même en pleine lumière (la partie que je vois est l'objet total) et qui donne l'illusion d'une globalité mais déformée, et là (pour moi) c'est une perversion. La même raison qui développe l'idée (cathédrale) devient alors une cellule pour le monde entier (et le prisonnier à l'intérieur, lui, se sent libre par contre...)
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