Merci pour l'indication de l'autre sujet freehost. J'avais effectué une recherche pour vérifier le doublon uniquement avec le mot masking du coup je n'avais rien trouvé de concluant (dans l'état de fatigue dans lequel j'étais).
Vos réponses sont hyper constructives, merci. ça me permet d'avancer un peu et de continuer le chemin vers la déculpabilisation.
Je confirme fluxus que pour mon cas, la thématique de masking est associée à la fois à des problématiques type TSA et à la fois à mes questionnements sur le genre et l'orientation sexuelle.
Pour l'instant, pour moi, c'est super difficile de faire la différence, je suis tellement embrouillé à l'intérieur que je mélange souvent tout.
J'en ai beaucoup discuté avec la psychiatre qui m'a posé le diagnostique final de TSA, pour elle qu'il y ai des questions sur mon genre ou ma sexualité, ne change rien, elle est sûre de son diagnostique, et même selon elle, la manière dont je me pose ces questions et mes stratégies, confirmeraient plutôt mon diagnostique.
J'ai vraiment du mal à comprendre ce lien entre TSA et les questions LGBTQI+... j'avais vu une conférence d'Attwood qui disait que les enfants TSA comprenaient souvent mal le genre, et trouvaient souvent mieux le genre que l'on ne leur avait pas assigné à la naissance.
Comment ne pas faire d'amalgame ?
Dans ma (pauvre petite) tête qui essaie de se comprendre pour trouver de l'apaisement, tout ceci créé de la confusion.
En ce qui concerne le sujet du masking. Pour reprendre le deuxième cas évoqués par freehost (celui de la personne diagnostiquée qui fait volontairement du masking assumé dans des cas précis), si l'on sais qui l'on est, on fait au mieux, dans l'idéal le masking serait ici un outils, ni mauvais, ni bon en soi, que l'on choisi où non d'utiliser en toute conscience pour atteindre (dans l'idéal) l'équilibre qui nous satisfait dans la vie, en fonction de nos possibilité. J'ai l'impression que se serait valable autant pour les questions LGBTQI+ que pour l'autisme sur cet aspect.
En revanche, dans le cas de la personne qui cherche à comprendre qui elle est... ça peut être la confusion... pour mon cas, je suis très craintif, j'ai fait un pack massif, de masking pour tout cacher, qui se déclenche sans que je le contrôle... à cause du contrôle social, aussi pour des raisons pratico-pratiques (s'adapter pour gagner de l'argent en faisant une activité avec laquelle je suis en difficulté à cause de mes particularités), et en bonus dans la vie, on a été violent avec moi, j'ai été violent avec moi-même... ce qui n'aide pas à atteindre la sérénité nécessaire pour lâcher ce réflexe de masking.
Mes principaux doutes sur le diagnostiques TSA semblent venir de la confusion qui est en moi, du fait d'avoir fait du masking pendant si longtemps. J'ai l'impression que ça a contribué à entretenir une forme de déni sur les questions liées à l'autisme, à l''identité de genre et à l'orientation sexuelle. ça fait tellement longtemps que je masquais et m'adaptais, que je ne savais plus ce que je cachais ou compensais... et que je n'y avais plus trop accès (à part souffrance et fatigue). ça commence à revenir…
Le fais que je n'y vois pas clair, augmente en moi la sensation d'imposture liée au masking.
Je n'arrive pas à prendre le diagnostique TSA pour acquis et je ne suis pas sûr que ce serait un bonne chose pour l'instant.
Je vais m'arrêter là car je pense que la suite serait plutôt destinée à ce sujet
Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre, c'était déjà border mais pas évident à désimbriquer, je trouve qu'il y a un vrai sujet sur masking et compréhension de soi.
Edit : J'ai raccourcit un peu le message, je trouve que c'est plus clair comme ça.
Autiste sans déficience - diagnostic (équipe pluridisciplinaire) délivré le 13 octobre 2021
HPI
Troubles anxio-dépressifs