modernité et aberrations

[daphnée]

ça a l'air bien, merci

[Talegan]

Un fil de discussion qui me plaît bien mais souvent mes réactions manquent de nuance, tant je suis sensible à de petits trucs.

Souvent c'est sur le web que cela (les aberrations de la modernité) me saute aux yeux :
- une page d'accueil de service en ligne où le bouton de connexion s'affiche quelques secondes avant de devenir effectivement cliquable (Banque postale)
- même la page de recherche avancée de Google : l'on commence à y remplir le second champ, et puis il y a un "onload" qui décide qu'il est enfin temps de placer le curseur dans le premier champ (en soit c'est louable : il s'agit d'accessibilité - sauf que la page est chargée depuis quelques secondes déjà…) et l'on voit les termes de sa recherche rompus entre les deux champs
- Pôle emploi : passons vite, le site a tant de défauts ; un qui est quand même gênant quant il s'agit de renouveler une inscription : l'on en est notifié par voie électronique ; l'on se rend en conséquence aussitôt sur le site suivre les instructions ; ça ne marche pas ; l'on se rend en agence, file de demandeurs, explications avec un conseiller à l'accueil, qui finit par nous orienter vers un ordinateur en libre accès où l'on recommence et là, ça marche [explication probable : il aurait fallu que j'attende quelques heures après la notification, envoyée trop tôt - alors, au désagrément du temps perdu et de la posture imbécile où l'on se retrouve, vient se rajouter l'inconfort de ne pouvoir faire des captures d'écran de la procédure que l'on accomplit…]

OK, ces inconvénient sont bien mineurs, mais j'y suis ultra-sensible.
(sans compter la page programme de France culture qui scrolle vers le haut plusieurs fois alors que l'on en a déjà entamé la lecture depuis plusieurs secondes)

D'un côté, l'on a du mal à décrocher un emploi dans le domaine web, l'on est comme snobé et vu comme incasable (trop de fois j'ai dû corriger les tests techniques que l'on me faisait passer) - alors que le marché est sous tension.

De l'autre côté, une communication top (spécialistes de la start-up nation ?) to bottom, de ceux qui goinfrent leurs comptes en banque au profit de leurs pelouses bien arrosées, tout en étant incapables d'avoir conscience de ce que c'est que la SYNCHRONISATION.

Il semble que la synchronisation soit à l'informatique ce que la perspective aurait pu être aux artistes de la Renaissance : un extraordinaire principe, et peu de praticiens assez conscients ou habiles.