Conseils pour l'université

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
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jakesbian
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Re: Conseils pour l'université

Message par jakesbian »

en effet, l'ambiance semble loin de la vague de suicides :roll: ... tant mieux. 8)

pour les réponses:
1- deuxième à la place du deuxième... comme iznogoud :lol:
2- 10 jours : 9*(3-2)+1*3=12
3- moi je dirais 9, car gwen trinque avec 8,..., bref, 8+7+6+5+4+3+2+1=36
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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bernard
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Re: Conseils pour l'université

Message par bernard »

C'est tout bon. Bravo.
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maho
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Re: Conseils pour l'université

Message par maho »

Ah oui, j'ai eu faux sur la derniere :lol:
Mais il aurait pu etre aussi 37eme, vu que tous les autres ont deja trinqué entre eux, il ne restait qu'a trinqué avec Gwen a son arrivé :lol:
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Jean
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Re: Conseils pour l'université

Message par Jean »

Sur le site créé par Gwyneth Bison :
Mon extraordinaire essor vers la proéminence
http://8rainbow.blogspot.com/2010/05/mo ... la_10.html

Traduction d'un extrait de l'autobiographie de Larry Arnold
Image
Comment le caractère original et bizarre de l'Aspie est apprécié dans le milieu étudiant ....
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Jean
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Re: Conseils pour l'université

Message par Jean »

Une traduction un peu bancale.

http://www.freemag.fr/etudiant-autistique-s523157.htm

La source n'est pas indiquée.
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Jonquille57
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Re: Conseils pour l'université

Message par Jonquille57 »

De quoi donner des cheveux blancs aux parents qui viennent tout juste d'avoir le diagnostique... :?
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Jean
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Re: Conseils pour l'université

Message par Jean »

Autism Acceptance on Campus
Acceptation de l'autisme sur le campus
3 mai 2013 – Autism Speaks – IMFAR 2013
Une étude suggère une plus grande acceptation de comportements liés à l'autisme quand les étudiants savent qu’un camarade de classe est autiste

Le passage à l’université est un moment naturellement inquiétant pour de nombreux étudiants ayant un trouble du spectre autistique (TSA). Comment seront-ils acceptés par les autres étudiants? Comment doivent-ils être au courant de leur autisme?

Lors de la conférence internationale pour la recherche sur l'autisme (IMFAR) de cette année, les enquêteurs ont décrit des résultats prometteurs que la sensibilisation sur l'autisme apporte une plus grande acceptation de comportements connexes - au moins lorsque les étudiants savent que l'un de leurs pairs est atteint d'autisme.

Des chercheurs de l'Université de Californie, Irvine, ont demandé à 224 étudiants de lire trois vignettes décrivant des situations sociales sur le campus. Le personnage principal de chaque histoire était un étudiant qui s'est comporté de manière caractéristique d'un individu atteint d'autisme. Cela comprenait des intérêts étroits et des difficultés de communication sociale.

Les enquêteurs ont dit à certains des participants que le jeune homme dans l'histoire était autiste. D'autres ont dit que c'était un étudiant typique. D'autres encore n'ont reçu aucune étiquette.

Les chercheurs ont ensuite utilisé un questionnaire destiné à évaluer les attitudes envers les personnes handicapées. Il comprenait trois séries de questions sur les pensées et les sentiments des élèves à l'égard du jeune homme dans les histoires. Une série de questions mesurait l’accord avec des déclarations comme «Nous pourrions nous entendre très bien." Une autre série de questions demandait aux participants d'évaluer la probabilité qu'ils «trouveraient une excuse" pour quitter ou éviter le jeune homme. Une troisième série de questions mesuraient les réactions émotionnelles des participants (par exemple, nervosité, peur, etc) pour le personnage de fiction.

Sur les deux premières mesures, les élèves qui ont appris que le jeune homme était autiste ont réagi beaucoup plus positivement vers lui que ne l'ont fait les étudiants qui n'ont pas reçu une étiquette. En d'autres termes, ils ont exprimé plus d'intérêt à passer du temps ou à devenir ami avec lui.

Les réponses des participants à qui on a dit qu'il était un «étudiant typique" sont tombées entre l’étiquette «est autiste" et aucune étiquette. Et il n'y avait aucune différence significative entre les trois groupes sur l'échelle qui mesure leur réponse émotionnelle.

«Les médias, la sensibilisation scientifique et la publicité autour du spectre de l'autisme au cours des dernières années ont peut-être agi pour créer une attitude d'acceptation de la part de la génération montante à l'âge adulte», dit Nicole Matthews étudiante au doctorat - UC Irvine. Dr Matthews a mené l'étude avec des psychologues Agnes Ly, Ph.D., de l'Université du Delaware, et Wendy Goldberg, Ph.D., également d’UC Irvine.

"C'est une découverte passionnante à plusieurs niveaux», explique Peter Bell, vice-président exécutif des programmes et services Autism Speaks. "Que les chercheurs envisagent même cette question ramène à la maison qu'un nombre croissant d'étudiants atteints d'autisme sont capables d'aller à l’université, quelque chose que beaucoup de parents avaient dit que ce ne serait jamais possible. Deuxièmement, la divulgation d'un diagnostic d'autisme peut être bénéfique dans la façon dont les autres réagissent avec vous. Et troisièmement, les jeunes générations commencent à récolter les bénéfices de grandir avec des pairs qui vivent avec l'autisme. La devise «différent pas moindre » peut-être enfin se faire sentir. "
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Jean
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Re: Conseils pour l'université

Message par Jean »

23 mai 2013 - blog Le Monde
Victimes de l’austérité
Image
A Madrid, le 2 décembre. (AP Photo/Andres Kudacki)

C’est l’histoire d’un jeune homme, José Luis Mora, souffrant d’un handicap sévère. Il se déplace sur une chaise roulante qu’il active avec le menton. Il va à l’université, suit une licence de psychologie et des cours de langues. Il ne veut pas étudier à distance, comme certains lui conseillent, car il veut vivre sa vie d’étudiant à l’université, avoir des amis, rire et discuter avec eux, comme tout le monde. Mais les coupes budgétaires imposées par la politique d’austérité en vigueur en Espagne ont eu raison l’an dernier du poste de l’aide-soignante qui était en charge des sept étudiants handicapés de l’Université Complutense de Madrid. Pour José Luis, qui peut compter sur l’aide de ses amis pour le dépanner ou faire des photocopies, cette personne était indispensable pour aller aux toilettes. Aujourd’hui, il doit appeler ses parents, qui ferment leur commerce immédiatement, pour se rendre à l’université et l’y accompagner. Malgré les obstacles, le jeune homme refuse d’abandonner les bancs de la fac.

La fondation espagnole pour les personnes aveugles et handicapées, la ONCE, a remis le prix Tiflos 2012 à la journaliste Patricia Costa Grande, auteur d’un reportage radiophonique sur RNE sur ce jeune homme courageux. Le jury a apprécié le fait qu’il « reflète l’actualité et la réalité des effets des coupes sur un universitaire handicapé. »

Ce reportage, en réalité, illustre plusieurs problèmes nés de la politique d’austérité. La réduction des aides à la dépendance en est une. (...)
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Bubu
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Re: Conseils pour l'université

Message par Bubu »

C'est un sujet incroyable. Un grand merci à Jean
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Jean
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Re: Conseils pour l'université

Message par Jean »

Un diplômé autiste célèbre sa réussite avec le recteur et la chancelière
Ajouté le mercredi 3 juillet 2013 par Eli Burghardt,

Image
Ewen Conall MacMillan

Tout a commencé par une lettre de remerciement touchante adressée au recteur de l’Université, Allan Rock. « Il y a 20 ans aujourd’hui, nous avons appris que notre fils, Ewen Conall MacMillan, était autiste », y raconte Dale MacMillan. « Or, nous célébrons maintenant une autre de ses nombreuses réalisations, puisqu’il recevra son diplôme du baccalauréat ès arts à la collation des grades de l’Université d’Ottawa le 7 juin prochain. »

L’autisme est un trouble qui varie d’une personne à l’autre, mais qui se caractérise par des problèmes de communication et des interactions sociales difficiles. Dans un milieu où l’apprentissage prend le plus souvent la forme de cours magistraux, ce trouble présente un degré supplémentaire de difficulté. « Je fais de mon mieux pour écouter, explique Ewen MacMillan, mais quand je prends des notes sur papier, je peux manquer pas mal d’information. »

En raison de ces difficultés, l’étudiant a eu du mal à s’adapter à sa première année d’université, mais il n’a pas abandonné. Il avait déjà traversé des moments difficiles au secondaire, où il a bénéficié d’aide en orthophonie pour apprendre à communiquer plus clairement.

Ewen Conall MacMillanÀ l’Université d’Ottawa, il a été suggéré qu’Ewen reçoive l’aide du Service d’accès, l’un des nombreux services et programmes offerts par le Service d’appui au succès scolaire. On lui a montré à utiliser un programme appelé OneNote sur son ordinateur portatif pour enregistrer les cours de manière à pouvoir apprendre à son propre rythme. Il estime que tous les professeurs et conseillers pédagogiques avec qui il a travaillé étaient très aimables et prêts à l’aider à chercher des solutions pour faire ses travaux. « Les programmes de soutien de l’Université m’ont vraiment aidé à réussir mes études, et ma famille et moi en sommes très reconnaissants », ajoute-t-il.

Voilà pourquoi Dale MacMillan exprime dans sa lettre sa gratitude « au personnel et aux étudiants merveilleux qui ont aidé Ewen à miser sur ses points forts pour réussir ». La famille MacMillan a été étonnée et touchée de recevoir une réponse de l’Université l’invitant à dîner le jour de la collation des grades d’Ewen au Centre national des Arts. Autour d’un repas à quatre services, la famille a célébré cette réussite avec des dirigeants de l’Université, dont le recteur Allan Rock, la chancelière Michaëlle Jean et le doyen de la Faculté des arts.

Ewen, qui a vécu ses meilleurs moments à étudier des formations rocheuses sur le terrain dans le cadre de son programme de géographie, a d’autres projets de formation. Ayant constaté qu’il préférait travailler dehors et être actif, il compte s’inscrire à un programme pratique axé sur la géographie pour parfaire ses connaissances. « J’ai déjà travaillé sur l’esprit, je dois maintenant me concentrer sur les muscles », conclut-il en souriant.
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Jean
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Re: Conseils pour l'université

Message par Jean »

Fiche pratique : je prépare ma rentrée !
Droit au Savoir, n°27 - Juillet 2013 - p.5

Pour les nouveaux bacheliers, il convient de savoir que l’accompagnement dans les formations du supérieur diffère de celui que vous avez connu dans le secondaire. Il n’existe pas d’AVS, le rythme de travail ainsi que les modalités de cours diffèrent également. L’accès aux études supérieures et leur suivi ne sont possibles que si l’on prend en compte l’intégralité des besoins liés à votre situation de handicap. Or, ces besoins se rapportent à la fois à la compensation du handicap (Prestation de Compensation du Handicap) et à l’accessibilité aux savoirs (financé par les établissements d’enseignement supérieur).

Vous devez anticiper votre arrivée dans ces formations en prenant contact le plus tôt possible (de préférence au moment de la procédure d’orientation active) avec la structure handicap de l’université ou le référent handicap de votre école (que ce soit une Grande Ecole qui dépende du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de l’Agriculture ou de la Culture). Pour les filières STS et CPGE (Section Technique Spécialisée et Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles), vous devez contacter le Rectorat de votre Académie. Vous pouvez pour cela vous aider à partir de la base de données de Droit au Savoir ou via le site handi-u –www.handi-u.fr.

Si vous n’avez effectué aucune démarche, prenez contact sans tarder, n’attendez pas la rentrée !


Vous poursuivez vos études, dans la même université, pensez à informer la structure handicap le plus tôt possible afin d’anticiper vos besoins liés à l’accessibilité pédagogique pour l’année suivante en fonction de votre filière,de vos options

1. Vous serez nouvel étudiant à la rentrée prochaine en Université, ou Grande Ecole ou vous poursuivez vos études dans la même université ou changez d’université et vous aurez besoin de mesures d’accompagnement pour l’accès au savoir (preneur de notes, interprète LSF, codeur LPC, transcription Braille, travail en bibliothèque>)?
Il vous faut anticiper vos demandes.

Une commission dite « équipe plurielle » regroupant l’ensemble des professionnels de l’université doit se réunir en votre présence afin d’effectuer l’évaluation de vos besoins en fonction de votre filière d’études et des matières que vous suivrez puis de déterminer les aides et accompagnements pédagogiques nécessaires. Ils peuvent être réévalués
en cours d’année. Le Plan d’Accompagnement de l’Etudiant Handicapé est établi par l’équipe plurielle avec vous et en lien avec les partenaires concernés (établissement et service spécialisé, association par exemple). La mise en oeuvre en sera confiée aux établissements d’enseignement supérieur.
Demande d’aménagement pour les examens.
Vous devez contacter au plus tôt le médecin reconnu par la CDAPH (le plus souvent le médecin du service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) de l'université ou par son intermédiaire si celui-ci n'est par le médecin désigné) pour obtenir un avis avec des propositions d’aménagements des examens. Il doit être ensuite validé par l’autorité administrative (le Président de l’Université par exemple) qui notifie sa décision au candidat.
Pour les formations dépendant d’autres établissements, la demande doit passer par ’intermédiaire du médecin qui intervient auprès des élèves de ces établissements dans le cadre des conventions établies (médecin des élèves, médecin de SUMPPS, etc.) si celui-ci n'est pas le médecin désigné par la CDAPH.

2. Vous serez nouvel étudiant à la rentrée prochaine en Université, ou Grande Ecole ou vous poursuivez vos études dans la même université ou changez d’université et vous aurez également besoin de mesures d’accompagnement aux actes de la vie quotidienne (aide aux toilettes, au lever, au coucher>) ou d’aides techniques ?
Vous devez en formuler la demande auprès de la MDPH de votre domicile afin de financer ces accompagnements dans le cadre de la Prestation de Compensation du Handicap. En fonction de votre lieu d’études, vous pourrez faire appel à un service ou établissement pour la mise en oeuvre.

3. A la rentrée, vous serez étudiant en STS (Sections Techniques Spécialisées) ou en CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles).
Les lycées sont habitués à organiser des Equipes de Suivi de Scolarisation pour les lycéens en situation de handicap (à l’initiative des enseignants référents). Ces mêmes enseignants référents doivent continuer à provoquer ce type de réunion pour les étudiants inscrits en BTS ou en CPGE. Dans ce cas, l’évaluation des besoins se fait avec l’enseignant référent, le médecin scolaire, l’étudiant, le professeur principal (pour les plus jeunes, l’habitude d’associer les SESSAD est déjà acquise).
Demande d’aménagements pour les examens.
Les étudiants informent le chef d’établissement pour récupérer les éléments pédagogiques, puis doivent faire une demande auprès d’un médecin désigné par la CDAPH (le plus souvent c’est le médecin scolaire ou « par l'intermédiaire du médecin de l'éducation nationale intervenant dans l'établissement fréquenté, si celui-ci n'est pas le médecin désigné »). Ce dernier rend un avis avec des propositions d’aménagements. L’autorité administrative (chef de centre d’examen par exemple) décide des aménagements.

Pour toute difficulté pensez à la ligne directe de Droit au Savoir : 01 40 78 27 03 les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 10h à 12h. Jusqu’au 23 juillet puis à compter du 19 août.
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Re: Conseils pour l'université

Message par stef_asper »

@Omega
Pour ma part, la fac fut un cauchemar: absence de repères, rythme trop laxiste.
Par contre la prépa aurait pu être le paradis: pour la discipline quasi martiale, le niveau d'exigence et le contenu de l'enseignement.
Moi ce fut le contraire. J'aurais été incapable de faire prepa / grande ecole car c'est un environnement beaucoup trop rigide pour moi.

Par contre à la fac je me suis senti tres à l'aise grace à la liberté que j'avais pour m'organiser. Ainsi j'ai pu mettre en place ma petites routines, mes petits rituels, mon petit monde sans etre entravé ....
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Re: Conseils pour l'université

Message par Jean »

Guide de l'accompagnement de l'étudiant handicapé à l'université
http://ri.univ-pau.fr/live/digitalAsset ... p-2012.pdf
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Re: Conseils pour l'université

Message par Jean »

Focus sur l'autisme et troubles envahissants du développement.

Description.

L’autisme et les troubles apparentés forment un ensemble de syndromes regroupés sous le terme de « Troubles Envahissants du Développement » (TED). Ces troubles sévères du développement se caractérisent par des troubles de la communication, de la socialisation et par un répertoire d’intérêts restreints. Ces anomalies de fonctionnement du « cerveau social » peuvent expliquer l’isolement de ces personnes, leurs particularités de langage et leur incapacité à s’adapter aux changements de l’environnement.
Ces traits communs sont partagés par des personnes très différentes. La variabilité de l’expression clinique résulte non seulement du degré d’autisme qui diffère d’une personne à l’autre mais aussi de l’association des TED à d’autres troubles (retard mental, troubles moteurs, sensoriels et perceptifs, épilepsie…).
Les principales perturbations des personnes atteintes d’autisme de « haut niveau » (sans déficience intellectuelle associée) ou du SA (Syndrome d’Asperger) concernent la vie sociale, la compréhension et la communication. La personne ne parvient pas à décoder les messages qui lui arrivent (elle paraît submergée par la « cacophonie » de l’environnement) ni à adresser clairement ses propres messages à ceux qui l’entourent. Elle est dispersée dans l’espace, déphasée dans le temps, dépassée par les échanges, et sa communication maladroite et hésitante se perd le plus souvent dans des tentatives avortées. Pour être moins dispersée, elle se concentre sur les détails ; pour être moins déphasée, elle se complaît dans les routines ; ses échecs de communication avec les autres l’amènent à une concentration exclusive sur elle-même, sans pour autant la satisfaire.

Besoins des étudiants.

Etre rassurés, être informés calmement de ce qui les attend, être préparés lorsqu’il y a un changement dans leurs routines.
Avoir un environnement calme et sécurisant : éviter les stimuli visuels ou sonores trop intenses ou trop nombreux.
Recevoir des consignes claires, éviter l’ironie, les métaphores, le langage figuré qui sera compris de manière littérale.
Etre aidés dans l’organisation du travail : repérage de l’essentiel, dans la compréhension des règles et conventions sociales ; pour adopter une attitude adaptée dans ce nouveau contexte, pour participer à la vie sociale étudiante, pour ne pas s’isoler.
Etre aidés pour la compréhension des autres.
Bénéficier d’une aide discrète qui veille à ce que tout se passe bien, qui pourra rassurer en cas d’angoisse ou de problèmes quels qu’ils soient.
Enfin, être aidés pour la prise de notes en cas de lenteur ou de problèmes de motricité.

Aides possibles.
- Aides humaines : tuteur, « job coach » ou accompagnant.
- Aménagement des études et des examens (majoration du temps, composition dans une salle individuelle …).
- Adaptation des cours : supports visuels (sur tableaux, écrans ou papier), utilisation d’un ordinateur portable.
- S’assurer que la formulation de la consigne ne porte aucune ambigüité.
- Compte tenu des difficultés de compréhension du langage, des règles sociales, et de la vulnérabilité émotionnelle, il est essentiel qu’une information et une sensibilisation soient effectuées auprès des enseignants et des étudiants.
http://www.droitausavoir.asso.fr/index. ... &Itemid=20
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Re: Conseils pour l'université

Message par Jean »

Le « Projet Simon » pour l’intégration des autistes dans le monde du travail
Publié le 27/11/2014 - Paris-Normandie

Handicap. Vendredi 5 décembre, l’association Handisup fait le bilan de son « projet Simon », lancé depuis trois ans.
Image
Charlotte Lemoine, déléguée générale d’Handisup, avec le job coach

Vendredi 5 décembre, l’association Handisup organise une journée sur le thème « Projet Simon : un premier bilan » à la maison de l’université. Déléguée générale d’Handisup Haute-Normandie, Charlotte Lemoine revient sur les avancées de ce projet lancé en 2012.

Tout d’abord, qui est Simon ?

Charlotte Lemoine. « Simon est le prénom du premier étudiant autiste Asperger que nous avons suivi, en 2007. Son prénom est devenu un sigle qui signifie « solution innovante à mettre en œuvre au national ». Le 5 décembre, nous ferons le bilan du projet qui est une première en France. »

Combien d’étudiants et de lycéens autistes suivez-vous ?

« Une vingtaine de lycéens en Haute-Normandie et douze étudiants à l’université de Rouen. »

Quel soutien apportez-vous ?

« Notre job coach, Simon Beck - spécialisé dans l’autisme - rencontre régulièrement les étudiants dans leurs établissements, ainsi que les enseignants. Dans le monde de l’entreprise, quand nous cherchons des stages, il va à la rencontre des équipes qui vont intégrer l’étudiant autiste. Il y a un vrai travail à réaliser. Il faut préciser que nous ne nous occupons que des étudiants autistes qui ne présentent pas de déficience intellectuelle. Certains ont des capacités largement au-dessus de la moyenne. »

Quelles adaptations sont nécessaires dans le monde du travail ?

« Cela dépend du stagiaire car chacun a ses propres difficultés. L’un d’eux ne supporte pas le rouge, un autre veut travailler seul... Il faut que le job coach prépare le terrain, c’est un traducteur de fonction. Il explique à l’étudiant le contenu de ce que l’on attend de lui. Nous travaillons avec une cinquantaine d’entreprises partenaires. En général, les équipes sont très réceptives à ce qu’il faut faire et comment le faire. Ces sociétés sont vraiment pionnières : ce n’est pas facile d’accueillir un autiste dans les services. Ce n’est pas un handicap comme les autres, un accompagnement est nécessaire. »

Depuis trois ans, quel est le bilan ?

« Nous avons suivi plus de cinquante étudiants. La journée de vendredi permettra aux dirigeants d’entreprises ainsi qu’aux étudiants autistes et à leurs parents, de venir témoigner de leur expérience. Ce sera également l’occasion de présenter le guide Simon, élaboré avec les employeurs, les étudiants et les familles pour apporter des conseils pratiques aux employeurs qui souhaitent accueillir des personnes autistes. »

Handisup vient d’être primée pour le projet Simon ?

« Oui, nous avons eu l’heureuse surprise de recevoir, mardi, le 2e prix des trophées régionaux de l’innovation sociale AG2R, doté d’une subvention de 7 000 €. »

Propos recueillis par Patricia Buffet

p.buffet@presse-normande.com

Plus d’infos, Handisup, www.handisup.asso.fr

Réunion ouverte à tous (employeurs, enseignants, associations, parents...), vendredi 5 décembre, de 13 h 30 à 17 h 30, à la maison de l’université, Mont-Saint-Aignan.
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