ce qui devait arriver arriva ...
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
bien
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
Comme dit plus haut, le Risperdal ne doit pas être prescrit longtemps et la dosage doit rester faible.pascaloan a écrit :Je viens aux nouvelles ... Je n'ai presque pas besoin d'avoir recours aux punitions tellement il est calmé ! Je n'en reviens pas !! On dirait bien que pour l'instant ça marche !
En fait, ce médicament a été mis au point pour calmer les fous dangereux.
Je suis un peu cru, mais je vais ensuite le redire politiquement correct, n'étant pas sur que tous soient prêts à voir la réalité.
Dans les hôpitaux psychiatriques, les schizophrènes lors de crises, montrant trop d'agressivité envers le personnel, il a fallu mettre au point, une camisole chimique, moins irréversible que l'ancienne lobotomie.
Parmi la panoplie des camisoles chimiques, la molécule "Risperidone" a été créée par les labos pharmaceutiques pour bloquer l'action de 2 autres molécules naturellement présentes dans le corps humain : la Sérotonine et la Dopamine.
La Sérotonine est produite pendant la digestion d'aliment contenant un certain acide aminé, le tryptophane.
La Sérotonine joue un rôle de neuromédiateur dans le cerveau. Elle participe à certains types d'influx nerveux, et notamment côté humeur, et sa disparition ralentit l'activité motrice, et favorise aussi la prise de poids en ouvrant l'appétit.
La Dopamine quant à elle, a plus un rôle de neurotransmetteur. Elle provient de l'altération de la phénylalanine, un acide aminé, et est aussi secrétée dans l'hypothalamus. Elle va participer à augmenter le niveau d'excitation, de tonus, et d'agressivité. C'est donc plutôt un stimulant, qui a des effets sur le cerveau, mais sur d'autres organes aussi (pression artérielle, rythme cardiaque, etc ...). Le but est ici de bloquer à certains endroits l'action de la dopamine et de ne pas la bloquer à d'autres (si on veut garder en vie le patient).
Des expériences passées ont même montré qu'un excès de Dopamine entrainait la personne dans un délire de type schizophrénique.
C'est là qu'intervient la Rispéridone, contenue dans le Risperdal. Elle va venir se loger dans les récepteurs prévus pour accueillir la Sérotonine. Pour la Dopamine, elle ne va se loger que de façon spécifique, pour bloquer seulement une partie de son action. On dit que la Rispéridone est un neuroleptique atypique, avec moins d'effets secondaires que les neuroleptiques classiques.
Mais elle va cependant avoir des effets secondaires, suivant le dosage prescrit.
Les psychiatres, qui traitent des maladies psychiatriques, donneront du Risperdal par habitude. Ca calme les schizophrènes et leur agressivité.
Comme l'autisme est encore vu par les médecins psychiatres comme une maladie à soigner, une psychose, ils vont donner du Risperdal, vu comme antipsychotique.
L'effet bénéfique indéniable, c'est la chute immédiate de l'agressivité via l'effet du castrateur chimique.
Mais malheureusement, la suppression des effets de la Sérotonine et d'une partie de la Dopamine, vont avoir des effets négatifs sur un autiste, puisque justement, il a déjà une anxiété permanente, du stress et des points spécifiques qui ne sont pas présents chez le NT schizophrène.
On va donc voir apparaitre les effets cités par le labo Janssen qui fabrique le Risperdal.
http://www.risperdal.com/risperdal/
Par exemple, l'anxiété va augmenter chez l'autiste, les troubles du sommeil vont s'amplifier (la Dopamine se décompose en Mélatonine, mais ici, on la réduit), il va prendre des tics, la régulation cardiaque va devenir chaotique, le taux de sucre dans le sang sera moins bien régulé (apparition de diabète), féminisation du corps masculin (montée de lait, tétons, inhibition sexuelle, perte d'érection), etc ...
Le labo Janssen signale d'ailleurs que son médicament n'a aucune vertu pour "soigner" l'autisme.
Mais l'habitude de le donner pour diminuer l'agressivité chez le schizophrène (son but principal pour lequel il a été validé), continue à le faire prescrire dans l'autisme, quand il est vu comme une psychose.
Lire le passage "Justice et neuroleptiques" en bas de la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Neuroleptiques
Les class-actions aux USA pour utilisation hors du champ défini par l'autorisation de mise sur le marché des antipsychotiques atypiques, dont le Risperdal, se multiplient.
Donc à consommer avec modération, et en connaissance de cause quand le patient est autiste.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
Trés explicit, merci Bernard.
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
merci à tous ...
merci bernard pour toutes ces infos ... j'ai bien l'intention de ne pas augmenter la dose et de ne pas prolonger le traitement ... je veux juste avoir le temps de calmer le jeu entre mon fils est moi le temps qu'on puisse repartir sur de nouvelles bases ... C'est comme ça que le dc m'a présenté la chose ... Le mauvais comportement envers moi est installé depuis de si longues années que sans risperdal il m'est impossible de renverser la vapeur, et dieu sait que j'ai essayé !
As tu une idée du nombres de semaines (mois ?) pour que je puisse arrêter ?
merci bernard pour toutes ces infos ... j'ai bien l'intention de ne pas augmenter la dose et de ne pas prolonger le traitement ... je veux juste avoir le temps de calmer le jeu entre mon fils est moi le temps qu'on puisse repartir sur de nouvelles bases ... C'est comme ça que le dc m'a présenté la chose ... Le mauvais comportement envers moi est installé depuis de si longues années que sans risperdal il m'est impossible de renverser la vapeur, et dieu sait que j'ai essayé !
As tu une idée du nombres de semaines (mois ?) pour que je puisse arrêter ?
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
hola bernard ca fait peur ce que tu notes. Hugo en prend depuis + de 5 ans. On ne voit pas ce que tu décris. en ce moment nous baissons le dosage, ce n est pas facile ....
Carole, maman d'Hugo 12 ans (autiste typique , épileptique) et M. 16 ans
http://hugobosse-progresse.over-blog.com
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
C'est peut-être que le dosage est juste ce qu'il faut pour ne pas faire apparaitre tous les effets secondaires.Carole a écrit :hola bernard ca fait peur ce que tu notes. Hugo en prend depuis + de 5 ans. On ne voit pas ce que tu décris. en ce moment nous baissons le dosage, ce n est pas facile ....
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
Si tu arrêtes et que pendant le traitement, rien ne s'est passé (prise de conscience par ton fils, compréhension de ton côté de la cause de l'agressivité), je ne vois pas pourquoi l'agressivité ne reviendrait pas une fois le blocage chimique et artificiel disparu.pascaloan a écrit :As tu une idée du nombres de semaines (mois ?) pour que je puisse arrêter ?
Pour la durée du traitement, voir celui/celle qui a prescrit.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
ben oui ça n'aurait pas de sens d'arrêter si l'effet escompté ne s'est pas produit ... à l'inverse ça n'aurait pas de sens de continuer si l'effet escompté n'arrive pas
Mais franchement je suis sur la bonne voie, loan est bc plus réceptif à ce que je veux lui inculquer ...
Si au bout du compte on y arrive pas ça voudra dire que j'ai donné ce médoc pour rien et ce sera à nouveau un échec
Mais je reste positive ...
Mais franchement je suis sur la bonne voie, loan est bc plus réceptif à ce que je veux lui inculquer ...
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
Je voulais revenir sur cette histoire de médicament, et notamment, le risperdal.
Mysterio en a pris pendant plusieurs années, et ceci sans grand résultat ( sans aucun résultat devrais-je dire, sauf en décembre où il allait vraiment très mal... et les effets positifs n'ont pas duré bien longtemps ).
Le risperdal, disait Bernard, bloque la sérotonine.
Le Dc T. qui suit maintenant Mysterio lui a prescrit un anti-dépresseur contenant de la sérotonine ( et a diminué parallèlement les doses de risperdal ). Je dois dire que le résultat est plus que probant !
Mercredi dernier, en discutant avec la future directrice de la Maison d' Hestia où ira Mysterio à partir de juin, nous parlions de bipolarité, pathologie dont on m'a plusieurs fois parlé concernant Mysterio. Il paraitrait que l'on donne aux personnes bipolaires de la sérotonine, justement !
Je me demande si, pour palier aux problèmes de violence, la sérotonine ne serait donc pas plus efficace que le risperdal, médicament qui est apparemment assez souvent prescrit aux enfants autistes.
Mais pourquoi, d'un côté, certains psys prescrivent du risperdal qui bloque la sérotonine, et d'un autre côté, d'autres psys prescrivent de la sérotonine pour les mêmes problèmes de violence ? Mystère.....
Tout ce que je peux dire pour conclure, c'est que la violence est apparue assez tard chez Mysterio ( en fait, cela fait à peu près 1 an et demi, donc vers 18 ans ). J'ai cherché de multiples solutions pour l'aider, j'ai demandé de l'aide ici, des conseils, cherché des témoignages, etc... J'ai tenté beaucoup de choses, de " trucs, " mais je dois bien dire que seul le citalopram que Mystério prend maintenant depuis 1 mois et demi environ a eu vraiment des effets bénéfiques.
Je sais aussi que ce qui peut être positif pour quelqu'un peut ne faire aucun effet chez une autre personne, mais on ne sait jamais... Si cela peut donner des pistes...
Mysterio en a pris pendant plusieurs années, et ceci sans grand résultat ( sans aucun résultat devrais-je dire, sauf en décembre où il allait vraiment très mal... et les effets positifs n'ont pas duré bien longtemps ).
Le risperdal, disait Bernard, bloque la sérotonine.
Le Dc T. qui suit maintenant Mysterio lui a prescrit un anti-dépresseur contenant de la sérotonine ( et a diminué parallèlement les doses de risperdal ). Je dois dire que le résultat est plus que probant !
Mercredi dernier, en discutant avec la future directrice de la Maison d' Hestia où ira Mysterio à partir de juin, nous parlions de bipolarité, pathologie dont on m'a plusieurs fois parlé concernant Mysterio. Il paraitrait que l'on donne aux personnes bipolaires de la sérotonine, justement !
Je me demande si, pour palier aux problèmes de violence, la sérotonine ne serait donc pas plus efficace que le risperdal, médicament qui est apparemment assez souvent prescrit aux enfants autistes.
Mais pourquoi, d'un côté, certains psys prescrivent du risperdal qui bloque la sérotonine, et d'un autre côté, d'autres psys prescrivent de la sérotonine pour les mêmes problèmes de violence ? Mystère.....
Tout ce que je peux dire pour conclure, c'est que la violence est apparue assez tard chez Mysterio ( en fait, cela fait à peu près 1 an et demi, donc vers 18 ans ). J'ai cherché de multiples solutions pour l'aider, j'ai demandé de l'aide ici, des conseils, cherché des témoignages, etc... J'ai tenté beaucoup de choses, de " trucs, " mais je dois bien dire que seul le citalopram que Mystério prend maintenant depuis 1 mois et demi environ a eu vraiment des effets bénéfiques.
Je sais aussi que ce qui peut être positif pour quelqu'un peut ne faire aucun effet chez une autre personne, mais on ne sait jamais... Si cela peut donner des pistes...
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
Je me suis questionné et renseigné sur le Risperdal il t a 3 ans, ce que j'ai appris m'a persuadé de l'arreter le plus vite que possible.
Il est préscrit souvent car c'est noté qu'il peut etre benefique pour les enfants autistes. Il est censé attenué les "obsessions" et comportements genants. Mais ces comportements sont une necessité, et en les attenuant, la serotonine est bloqué, et donc il y a des effets secondaires.
Chaque fois que je lis un parent qui dit que son enfant s'est amelioré avec le Risperdal, c'set souvent que l'enfant a cessé de se taper la tete contre le mur, ou arreter de courir dans tous les sens etc. mais ce n'est pas une amelioration, c'est juste un repit chimique.
Une example parralele, sans parler d'autisme: tu as une crise d'arthrose (eh oui c'est l'age ) une tendinite, lumbago....le medecin te préscrit une anti inflammatoire, c'est sur que tu cesse de marcher comme une eclopé, mais vu que tu sens plus le douleur, tu peut faire plus de degats. En meme temps, l'anti inflammatoir bousille l'estomac, donc il faut prendre une "platre" d'estomac, ce qui fait une melange chimique dans l'estomac et intestins, et ensuite dans quelques mois tu veut manger ton plat favorit bien epicé, et la, stupeur, ca ne passe pas. Normale, a cause des soins pour une tendinite, tu as bousillé le flore intestinale.
C'est a peu prés le meme topo pour le melange medoc qu'on essaye de filer a nos enfants.
Il est préscrit souvent car c'est noté qu'il peut etre benefique pour les enfants autistes. Il est censé attenué les "obsessions" et comportements genants. Mais ces comportements sont une necessité, et en les attenuant, la serotonine est bloqué, et donc il y a des effets secondaires.
Chaque fois que je lis un parent qui dit que son enfant s'est amelioré avec le Risperdal, c'set souvent que l'enfant a cessé de se taper la tete contre le mur, ou arreter de courir dans tous les sens etc. mais ce n'est pas une amelioration, c'est juste un repit chimique.
Une example parralele, sans parler d'autisme: tu as une crise d'arthrose (eh oui c'est l'age ) une tendinite, lumbago....le medecin te préscrit une anti inflammatoire, c'est sur que tu cesse de marcher comme une eclopé, mais vu que tu sens plus le douleur, tu peut faire plus de degats. En meme temps, l'anti inflammatoir bousille l'estomac, donc il faut prendre une "platre" d'estomac, ce qui fait une melange chimique dans l'estomac et intestins, et ensuite dans quelques mois tu veut manger ton plat favorit bien epicé, et la, stupeur, ca ne passe pas. Normale, a cause des soins pour une tendinite, tu as bousillé le flore intestinale.
C'est a peu prés le meme topo pour le melange medoc qu'on essaye de filer a nos enfants.
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
Ceci peut expliquer le fait qu'il y a un apaisement au début du traitement, mais que le fond ne change rien... Et comme au bout d'un moment, les effets s'atténuent ( donc l'enfant qui se sentait apaisé au début ressent très vite qu'il se sent de nouveau à 100 000 volts ), hé bien, le médecin augmente les doses. Ce qui, à la longue, ne sert effectivement à rien.
Sue, le problème est que quand on est parent, on n'a guère d'autres choix que de faire confiance aux médecins. Et c'est souvent le hasard qui fait que l'on tombe sur un bon ou un mauvais.
Malgré tout, je lis souvent qu'il n'y a pas de médicaments qui guérit l'autisme, et ça, c'est évidemment vrai. Par contre, je confirme malgré tout que depuis que Mysterio a son nouveau traitement ( antidépresseur ), il se sent réellement mieux, et notre vie a changé... Par contre, je ne sais pas ce que cela va donner à long terme, car je suppose qu'on ne peut pas prendre un antidépresseur toute sa vie...
D'ailleurs, je précise que lorsque le Dc T. lui a prescrit ce médicament, il ne nous l'a pas présenté comme un antidépresseur, mais comme de la sérotonine. Ce n'est qu'après que l'on m'a dit que c'était un antidépresseur. Mais en tout cas, c'est la première fois depuis des années que Mysterio se sent aussi apaisé et qu'il arrive bien mieux à contrôler ses accès de violence ( que ce soit contre lui ou contre nous ).
Sue, le problème est que quand on est parent, on n'a guère d'autres choix que de faire confiance aux médecins. Et c'est souvent le hasard qui fait que l'on tombe sur un bon ou un mauvais.
Malgré tout, je lis souvent qu'il n'y a pas de médicaments qui guérit l'autisme, et ça, c'est évidemment vrai. Par contre, je confirme malgré tout que depuis que Mysterio a son nouveau traitement ( antidépresseur ), il se sent réellement mieux, et notre vie a changé... Par contre, je ne sais pas ce que cela va donner à long terme, car je suppose qu'on ne peut pas prendre un antidépresseur toute sa vie...
D'ailleurs, je précise que lorsque le Dc T. lui a prescrit ce médicament, il ne nous l'a pas présenté comme un antidépresseur, mais comme de la sérotonine. Ce n'est qu'après que l'on m'a dit que c'était un antidépresseur. Mais en tout cas, c'est la première fois depuis des années que Mysterio se sent aussi apaisé et qu'il arrive bien mieux à contrôler ses accès de violence ( que ce soit contre lui ou contre nous ).
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
Voici ce que j'ai trouvé sur le site d'un médecin canadien. Ca corrobore ce que j'ai entendu ailleurs :
Si vous faisiez de l'arthrite ou une pneumonie, vous voudriez être soigné et soulager vos souffrances: la dépression est une vraie maladie qui se soigne. Le fait de prendre un antidépresseur durant toute sa vie ne peut qu'avoir un impact positif sur la santé de ceux qui font des dépressions à répétition. Un peu comme le diabétique qui manque d'insuline, certaines personnes dépressives souffrent de réelles perturbations de leurs neurotransmetteurs au cerveau, notamment des dérèglements de leurs niveaux de sérotonine, de noradrénaline et de dopamine. La médication va endiguer leur mal. Pour eux, ce n'est plus une question de choix, c'en est une de survie
http://www.servicevie.com/sante/psycho- ... a-vie/t/42
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
Merci Mars pour le lien.. Effectivement, on y parle de dépression mais aussi de bipolarité et de sérotonine... Des termes qui se croisent et qui se recroisent... Alors, tant d'année de perdues pour en arriver à comprendre que Mysterio souffre de dépression... Bon, je sais, le principal est que nous ayons enfin trouvé le bon remède ( ce matin encore il me disait qu'il se sentait vraiment mieux et que la vie était belle ! ).
Tant mieux pour Mystério... Mais je pense à tous ces enfants autistes qui sont souvent violents et que les parents n'arrivent pas à gérer... Est-ce possible que tous ces enfants soient dépressifs ? Et si c'était le cas, on serait complètement à côté en les traitant avec du risperdal ou autres neuroleptiques et en essayant de trouver des " trucs de maman " pour s'en sortir....
Comment être sûr que la violence contre soit et contre ceux que l'on aime est signe de dépression ? Et est-ce applicable à tous les autistes ?
Tant mieux pour Mystério... Mais je pense à tous ces enfants autistes qui sont souvent violents et que les parents n'arrivent pas à gérer... Est-ce possible que tous ces enfants soient dépressifs ? Et si c'était le cas, on serait complètement à côté en les traitant avec du risperdal ou autres neuroleptiques et en essayant de trouver des " trucs de maman " pour s'en sortir....
Comment être sûr que la violence contre soit et contre ceux que l'on aime est signe de dépression ? Et est-ce applicable à tous les autistes ?
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
Les troubles de l'humeur sont souvent associés aux TED (c'est aussi un dysfonctionnement cérébral très proche de celui du TED)
Mon fils a un trouble bipolaire juvénile associé à son SA. Donc effectivement dépression (il a même fait des TS) et parfois violence, surtout verbale pour lui, mais qui peut être physique aussi.
Attention, il faut savoir que les antidépresseurs donnés à une personne avec un TBP provoque un virage maniaque, donc à surveiller. C'est un moyen aussi de vérifier si juste une dépression ou si trouble de l'humeur (qui nécessite un traitement autre que juste un antidépresseur)
Mon fils a un trouble bipolaire juvénile associé à son SA. Donc effectivement dépression (il a même fait des TS) et parfois violence, surtout verbale pour lui, mais qui peut être physique aussi.
Attention, il faut savoir que les antidépresseurs donnés à une personne avec un TBP provoque un virage maniaque, donc à surveiller. C'est un moyen aussi de vérifier si juste une dépression ou si trouble de l'humeur (qui nécessite un traitement autre que juste un antidépresseur)
C'est un signe de dépression de l'enfant, en particulier dans les TBPJ, mais de là à dire que tous les enfants autistes violents sont dépressifs... il faut prendre en compte les autres signes.Comment être sûr que la violence contre soit et contre ceux que l'on aime est signe de dépression ?
Maman de 4 enfants atypiques, dont 2 ont un diagnostique de Syndrome d'Asperger.
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Re: ce qui devait arriver arriva ...
Pardon, mais je suis un peu perdue avec les " TBP " et " TBPJ "..... Enfin, je devine.
Pour mon fils, l' envie de mourir est intervenu dès l' âge de 11 ans et passages à l'acte à partir de 12 ans... La violence vis à vis de nous n'est apparue que vers 18 ans ( est-on encore un enfant à 18 ans ? ).
L'antidépresseur ne m'a pas été présenté comme tel, mais comme un apport de sérotonine. Et je peux dire que cela fait des années que mon fils ne s'est pas senti aussi bien. Donc, pour moi, cela n'a pas de prix. Mais bien évidemment, il se fait suivre, et j'ai maintenant toute confiance en son nouveau médecin. Le médecin ne m'a pas parlé de dépression, mais si un anti-dépresseur a autant d'effets positifs, ce n'est sans doute pas un hasard... mais je ne suis pas médecin...
Pour mon fils, l' envie de mourir est intervenu dès l' âge de 11 ans et passages à l'acte à partir de 12 ans... La violence vis à vis de nous n'est apparue que vers 18 ans ( est-on encore un enfant à 18 ans ? ).
L'antidépresseur ne m'a pas été présenté comme tel, mais comme un apport de sérotonine. Et je peux dire que cela fait des années que mon fils ne s'est pas senti aussi bien. Donc, pour moi, cela n'a pas de prix. Mais bien évidemment, il se fait suivre, et j'ai maintenant toute confiance en son nouveau médecin. Le médecin ne m'a pas parlé de dépression, mais si un anti-dépresseur a autant d'effets positifs, ce n'est sans doute pas un hasard... mais je ne suis pas médecin...