C'est variable selon le vécu de la personne, son histoire, la synthèse qu'elle fait des évènements.
On fait beaucoup plus de marchandising sur le haut potentiel parce que c'est compatible avec les exigences implicites de la société du moment.
Pour ma part, j'ai beau avoir passé un test du qi waith 3.0 et waith 4.0 ça a surtout mis en relief un déficit d'attention sans hyperactivités présent depuis ma nais
gatony a écrit : ↑vendredi 6 septembre 2019 à 21:37
Elinounette a écrit : ↑vendredi 6 septembre 2019 à 20:40
hazufel a écrit : ↑vendredi 6 septembre 2019 à 20:14
Je suis d’accord avec ce qu’écrit Gatony.
Je n’ai jamais trouvé dans la littérature scientifique / de référence à l’autisme d’indication de facilité de compensation liée à un HPI.
Lié à une non déficience intellectuelle oui mais pas à un HQI.
Ça n’a même pas de sens, comme l’explique Gatony.
De ce que j'ai compris, un HPI permettrait dans certains cas de masquer des particularités liées au TSA dans le domaine de la communication et des interactions sociale. Qu'il permettrait d'être plus caméléon.
Je ne trouve pas ça insensé dans la mesure où tout le monde ne développe pas de lui-même des parades pour passer inaperçu en société. Mais je ne me suis pas penchée davantage sur le sujet et c'est quelque chose qui m'a été raconté donc je ne peux pas demander directement à la source
Mais j'aurais peut-être des infos complémentaire en octobre lors de mon entretien pré-test car je me pose la question du HPI pour mon cas et je l'ai mentionné dans mon dossier à destination des psychiatres.
Le HPI n'induit pas à mon sens une capacité à développer des parades, il est la description d'un fonctionnement intellectuel (pour un même fonctionnement, une personne pourra peut-être développer des parades pour d'autres raisons que sa seule "intelligence" : intérêt pour la psychologie, la sociologie, éducation ...). Plus encore, en quoi ce fonctionnement ne pourrait-il pas donner davantage de ressources à la personne pour développer certains intérêts restreints par exemple, auxquels cas la symptomatologie serait au contraire majorée ? C'est encore une hypothèse très spéculative et maladroite, car il n'est pas nécessaire d'avoir un QI supérieur pour développer ses IR. Elle n'est qu'une illustration supplémentaire du lien fragile sinon inexistant qui pourrait exister entre HPI et TSA bien compensé. Sur le sujet, je pense que le lien s'apprécie de façon strictement individuelle (au regard du profil global présenté par chaque personne, avec ses déficits et ses ressources). Et qu'il n'existe pas, par ailleurs, de TSA rendu invisible du fait des capacités intellectuelles de la personne ... car par définition un TSA reste visible pour la personne qui diagnostique : l'examen est clinique, si tout était invisibilisé alors il n'y aurait pas de TSA "silencieux" cliniquement observable.
Une autre piste d'ordre institutionnelle me vient à l'idée : les personnes TSA + HPI ont peut-être été détectées HPI (et/puis TSA) dans le cadre de leur scolarité primaire ou de leur enfance. Dans ce cas, les enfants à haut potentiel sont me semble-t-il davantage suivis par les psychologues de l'éducation nationale depuis longtemps, lesquels les accompagnent peut-être pour améliorer la qualité de leurs interactions sociales notamment. Plus globalement, les personnes détectées à haut potentiel jeunes sont
peut-être statistiquement mieux suivies, et plus tôt, par des équipes à même de les aider dans les difficultés d'ordre psycho-social qu'elles rencontrent (ne serait-ce que parce que passer un test de QI type WAIS nécessite de s'inscrire dans une démarche avec un psychologue, qui alors oriente et suit les patients possiblement). Dès lors, la symptomatologie du TSA s'en trouverait peut-être mieux maîtrisée, du fait de l'intervention précoce plutôt que du fait du HPI lui-même. On sait que l'intervention précoce permet de prendre en charge la trajectoire des patients TSA dans leurs difficultés. Mais c'est une hypothèse tout à fait spéculative : le parcours des enfants atypiques,
a fortiori diagnostiqués TSA, n'a donné lieu a aucune recherche en psychologie à ma connaissance.
N'hésite pas à rendre compte de ton entretien en octobre malgré tout. Le sujet m'intéresse, d'autant plus que la thématique du TSA rendu "silencieux" du fait d'un HPI revient régulièrement dans les communautés, sans que je ne comprenne l'origine scientifique de cette position.
sance.
On peux développer des intérêts restreints sans autant avoir un QI de génie. Pourquoi développer une parade? Bah parce que quand tu fréquentes une structure collective comme un jardin d'enfants, un groupe d'éveil ou une maternelle, tu cottois d'autres mômes que tu n'a jamais vu et qui n'ont pas reçu la même éducation que toi. La parade c'est d'empêcher une différence de se rendre visible et que ca serve de cassus belli pour te mettre à l'écart, ne pas faire de vague. Ou alors c'est tout simplement en réaction à un milieu familial qui te demande toujours plus sans jamais regarder si tu peux ou ne peux pas faire ce qui est attendu.
Le suivi comme tu dit il peux s'arréter du jour au lendemain et la majeur partie des professionnels de la petite enfance n'ont aucun outil à leur disposition pour savoir chez les enfants qu'ils recoivent ce qu'ils découlent d'un haut potentiel et ce qui ne découle pas d'une carrence éducative et un refus de se soumettre aux efforts imposés par d'autres personnes. Non il n'y a pas de recherche, nos chercheurs n'ont pas d'argent ni de temps à gaspiller pour cette partie de la population.
Ton idée de détection dans le primaire suppose que les psys scolaires changent complètement de formation et soient capables de faire du repérage sur la base parfois d'observations mal avisés des enseignants: ou veux tu qu'on aille chercher un haut potentiel chez un petit catalogué d'élève perturbateur à problèmes? Ou tu veux chercher un haut potentiel quand le gamin est taiseux et parle le moins possible dans la classe?
Quand tu étais petit , es ce que tu te souviens si tu devais passer un temps considérable à te demander comment tu devrais faire pour te comporter correctement au cours d'un dîner familial, un anniversaire, une sortie au parc, à la crèche , l'entrée dans la petite, la moyenne la grande section?
Es ce que tu te souviens comment tu réagissais quand tu devais faire quelque chose de complètement imprévu pour lequel t'avais pas le temps de réfléchir à comment faire?
Pour ma part, je crois surtout que ce qui a joué c'est avant tout l'attitude de la famille et justement qu'on ai fait en sorte de ne pas me mettre d'étiquette précoce et qu'on m'ai beaucoup beaucoup stimulé pour que tout un tas de choses rentre. Le fait que les écrans et l'informatique ne soit pas massifié et réservé à une poignée d'édiles m'as davantage aidé que ce que je peux voir sur les enfants d'aujourd'hui abrutis d'écrans.
@Nanar02: bah ca peux être autre chose n'étant ni de l'autisme, ni du haut potentiel. Faudrait repasser au peigne fin ce qui t'es arrivé depuis que t'es venu au monde, mettre la main sur des bulletins, des films de vacances, ect, chercher des témoins qui t'ont connu petit, ado, puis jeune adulte. Tu sais un simple complexe de thétis peux entraîner son lot de difficultés aux gens . Faut pas croire que le bambin qui hurle parce qu'il a pas chez l'opticien imédiatement sa paire de lunettes est le seul malade des nombreuses intolérances aux frustrations du monde contemporrain.