Je rappelle pour les non-anglophones que pour les médocs aux USA on utilise le terme de "drug".Jonquille57 a écrit :J'espère vraiment de tout cœur qu'on n'en arrivera jamais à proposer de la drogue à des ados envahis par l'angoisse.... Guérir un mal par un autre mal ( et quel mal ... ) , je trouve cela irresponsable...
Si je prends le cas du Risperdal, dont la molécule artificielle (4-[2-[4-(6-fluorobenzo[d]isoxazol-3-yl)-1-pipéridyl]éthyl]-3-méthyl-2,6-diazabicyclo[4.4.0]déca-1,3-dién-5-one), ou Risperidone, vient bloquer les cellules réceptrices dans le cerveau pour la Sérotonine et la Dopamine, et limitent ainsi la transmission de certains influx nerveux, mais qui dans certains cas d'utilisation conduit au décès du patient, ou si je prends le cas de la Marie-Jeanne, dont la molécule naturelle, en interaction dans le cerveau, provoque des effets semblables (modulation de la Dopamine par le système endocannabinoique, ciblé par les phytocannabinoides du cannabis), et en cas d'abus, conduit aux mêmes risques, quel est celui qu'on appelle drogue et quel est celui qui est plus dangereux que l'autre ?
Lire les risques du Risperdal par le laboratoire Janssen qui le fabrique :
http://www.risperdal.com/risperdal/
Risperdal et Autisme :
http://www.risperdal.com/risperdal/faqs ... order.html
Sur cette dernière page, le labo explique bien que son médoc ne traite en aucun cas l'autisme, mais bien l'irritabilité qui peut en découler.