Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
Après, je pense qu'avec la maturité (Et des connaissances factuelles, scientifiques) sur le sujet de la sexualité, je crois qu'on peut finir par mieux cerner ce que les relations romantiques apportent de manière à peu près certaine (Du drame, des emmerdes, des décourvertes, des formes de soutien inattendues), et ce qu'elles n'apportent quasiment jamais (Une rente émotionnelle hyper-stable à vie, Un/e prostitué/e gratuit/e).
Après, ce qu'on voit dans les films où il y a des éléments de romances, c'est trèèèès souvent sur le thème "Une rente émotionnelle hyper-stable à vie, Un/e prostitué/e gratuit/e". Autant du point de vue de l'homme, que du point de vue de la femme, ça mérite d'être précisé.
Après, ce qu'on voit dans les films où il y a des éléments de romances, c'est trèèèès souvent sur le thème "Une rente émotionnelle hyper-stable à vie, Un/e prostitué/e gratuit/e". Autant du point de vue de l'homme, que du point de vue de la femme, ça mérite d'être précisé.
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
Je pense siobhan qu'avec la maturité oui cela nous apporte plus de réflection afin de se protéger et comprendre comment aborder une rencontre, c'est à dire, "PRENDRE LES CHOSES COMME ELLES SONT" et non "COMME SI C'ETAIT QQE CHOSE D'IMPORTANT POUR NOUS" les TSA et TSA HPI parce que c'est ça qui nous portent tous préjudices. Au bout d'un moment, on arrive à un point d'être déçu mais à une grande échelle qu'on a plus envie de rien. Ce qu'il faut retenir c'est les leçons que nous apportes les déceptions, "QU'EST CE QU'IL FAIT QUE CELA N'A PAS MARCHÉ", et bien comme je l'ai dit avant, c'est avec de petites expériences toutes simples qu'on trouve LA SOLUTION. C'est la manière dont on fonctionne qui ne marche pas, et pour ne pas que cela soit un cercle vicieux, il faut faire comme ça, "prendre une petite expérience sans qu'il est qqe chose derrière".Siobhan a écrit : ↑mercredi 15 mai 2019 à 21:48 Après, je pense qu'avec la maturité (Et des connaissances factuelles, scientifiques) sur le sujet de la sexualité, je crois qu'on peut finir par mieux cerner ce que les relations romantiques apportent de manière à peu près certaine (Du drame, des emmerdes, des décourvertes, des formes de soutien inattendues), et ce qu'elles n'apportent quasiment jamais (Une rente émotionnelle hyper-stable à vie, Un/e prostitué/e gratuit/e).
Après, ce qu'on voit dans les films où il y a des éléments de romances, c'est trèèèès souvent sur le thème "Une rente émotionnelle hyper-stable à vie, Un/e prostitué/e gratuit/e". Autant du point de vue de l'homme, que du point de vue de la femme, ça mérite d'être précisé.
Ensuite, tu parles de prostitué/escortes, appel ça comme tu veux mais ça ce n'est pas une bonne solution, Oui si tu as envie de qqe chose de charnelle sans sentiments. J'en parlerais dans un autre fil de conversation, parce que c'est qqe chose de vicieux tant au niveaux de l'argent qu'on y met et aussi l'addiction dans ce plaisir là, bref... Et ce qu'on voit dans les films, ce n'est pas la réalité, "QUE LES PERSONNES S'EMBRASSENT ET SE METTENT EN COUPLE DÈS LA PREMIERE RENCONTRE", non. Certes, oui tu peux te servir des exemples de relations sociales qu'on les gens dans les films, "COMMENT LES GENS S'ADRESSE ENTRE EUX / LES HABILETÉ SOCIALE", pas besoin de prendre des notes comme Sam dans la série NETFLIX, Atypical mais tu le met dans un coin de ta tête et après tu retiens comment ils font.
Mais après, à demander à tes connaissances ou ton psychologues, si c'est un bon exercice, mais après, il y'a que les expériences qui te forgent pour être meilleur.
Puis, je met le point sur une relation romantique entre 2 personnes cela sert à cimenter un peu le couple mais il n'y a pas que ça, parce que le couple c'est aussi : TOI, TA COMPAGNE ou TA COPINE, et LE COUPLE, et non toi, ta compagne = le couple. Je le tient d'un ami TSA HPI qui a plus d'exp que moi.
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
N'utilise pas de majuscules partout Arthur Dnt, stp, ça rend tes messages extrèmement désagréable à lire.Spoiler :
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
C'etait pas pour rendre mes messages desagreable, c'est pour le rendre visible car c'est des choses essentiels. Je sais pas si il y 'a que toi qui interprète comme ça mes mots en MAJ/maj donc je note mais ne le prend pas comme ça. Et je parlais generalement. Desole
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
GRRR – Pourquoi écrit-on en majuscules pour CRIER ?
Une autre manière moins d'agressive de mettre l'accent sur une information est de mettre en gras.
Mais trop de gras tue le gras. Autrement dit : quel que soit le moyen de mettre en évidence des informations, trop utiliser ce moyen est contre-productif, "il y a trop d'informations importantes".
Tu utilises aussi les guillemets, ce qui suggère le discours direct. C'est aussi un bon moyen, suffisant, pour donner de l'expressivité, du relief.
Sur ce, je vous laisse continuer de discuter.
Pour ma part, je ne suis pas obsédé par les relations amoureuses.
Une autre manière moins d'agressive de mettre l'accent sur une information est de mettre en gras.
Mais trop de gras tue le gras. Autrement dit : quel que soit le moyen de mettre en évidence des informations, trop utiliser ce moyen est contre-productif, "il y a trop d'informations importantes".
Tu utilises aussi les guillemets, ce qui suggère le discours direct. C'est aussi un bon moyen, suffisant, pour donner de l'expressivité, du relief.
Sur ce, je vous laisse continuer de discuter.
Pour ma part, je ne suis pas obsédé par les relations amoureuses.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
Pas de problème ArthurDnt
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
Ce sujet me remet le doute sur la possibilité que je sois aspie, même si bien sûr avoir des coups de coeur puissants n’est pas un critère de diag (c’est peut-être plutôt un trait hypersensible ou TDA ?).
Alors comme suggéré peut-être faut-il s’intéresser à des gens pour qui il n’y ait justement pas cette déferlante émotionnelle, construire quelque-chose lentement, sans cette passion incontrôlable, en espérant que cette déferlante ne vienne pas foutre la merde une fois qu’on aura lentement construit quelque-chose…
Bon contrairement au message originel, je n’ai pas de type, ça me tombe dessus sans que j’ai rien demandé.Spoiler :
Alors comme suggéré peut-être faut-il s’intéresser à des gens pour qui il n’y ait justement pas cette déferlante émotionnelle, construire quelque-chose lentement, sans cette passion incontrôlable, en espérant que cette déferlante ne vienne pas foutre la merde une fois qu’on aura lentement construit quelque-chose…
J’émets de grosses réserves là dessusque l’Univers fait bien les choses
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
Moi aussi cela m'agresse et me gène un peu mais y'a pas de mal, chacun ces particularités. Par exemple je n'utilise pas souvent les smileys et mes messages paraissent parfois froids et/ou agressifs. Je ne pense pas toujours à en mettre et/ou alors je ne trouve vraiment pas cela utile.ArthurDnt a écrit : ↑samedi 18 mai 2019 à 23:01 C'etait pas pour rendre mes messages desagreable, c'est pour le rendre visible car c'est des choses essentiels. Je sais pas si il y 'a que toi qui interprète comme ça mes mots en MAJ/maj donc je note mais ne le prend pas comme ça. Et je parlais generalement. Desole
(< gros effort de ma part)
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10/2019 : diagnostic TSA (psychiatre)
09/2019 : pré-diagnoctic TSA (psychologue)
12/2016 : diagnostic HQI
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
L'univers c'est un peu grand ce mot. ^^Zebra3 a écrit : ↑dimanche 19 mai 2019 à 3:12 Ce sujet me remet le doute sur la possibilité que je sois aspie, même si bien sûr avoir des coups de coeur puissants n’est pas un critère de diag (c’est peut-être plutôt un trait hypersensible ou TDA ?).
Bon contrairement au message originel, je n’ai pas de type, ça me tombe dessus sans que j’ai rien demandé.Spoiler :
Alors comme suggéré peut-être faut-il s’intéresser à des gens pour qui il n’y ait justement pas cette déferlante émotionnelle, construire quelque-chose lentement, sans cette passion incontrôlable, en espérant que cette déferlante ne vienne pas foutre la merde une fois qu’on aura lentement construit quelque-chose…
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
Je me reconnais pas mal dans ce que je lis ici. Je n'avais jamais imaginé que ce type de comportement puisse être lié au TSA. (Pour ma part, je n'ai toujours pas de diagnostic officiel).
J'ai quand même l'impression que certaines amies, apriori tout à fait NT, le vivent un peu sur le même mode. La grande différence avec moi, c'est qu'elles arrivent (je crois) à se retenir de dire n'importe quoi / à préserver un minimum leur dignité, même sous le coup du stress amoureux (j'aime bien cette expression de "déferlante").
Généralement, j'arrive à me protéger contre les sentiments amoureux / envahissants en mettant en avant la dimension sexuelle (c'est juste du sexe, je ne suis pas amoureuse, donc je maîtrise). Je crois que c'est la perte de maîtrise due au sentiment amoureux qui me terrorise. Du coup, le conseil de se forcer à continuer à se livrer à ses activités habituelles etc me semble bon.
Cette perte de maîtrise est d'autant plus effrayante quand on ne sait pas exactement ce qui se passe en face (si la personne en est au même point ou pas), ou quand on a de bonnes raisons de penser que la personne n'en est pas au même point .
Etes-vous capable de faire semblant d'être plus détaché(e) que vous ne l'êtes, de maîtriser un minimum les choses, de ne pas vous montrer dépendant(e)? Faut-il le faire ? Comment faites-vous ?
Ou bien, mieux vaut-il être naturel(le) et se dire que la/le partenaire doit vous prendre comme vous êtes, y compris avec vos particularités ?
Dernière chose, importante : pensez-vous qu'il faille parler de ces particularités (pour ma part, certains blocages liés aux émotions, par exemple une incapacité de parler ; et surtout une incapacité à décrypter le non-verbal qui a beaucoup beaucoup nui à mes relations antérieures (mais à l'époque je l'ignorais, ça générait incompréhensions, conflits, souffrance et ressentiment, surtout de ma part car j'avais l'impression d'être tout le temps injustement accusée))?
J'ai quand même l'impression que certaines amies, apriori tout à fait NT, le vivent un peu sur le même mode. La grande différence avec moi, c'est qu'elles arrivent (je crois) à se retenir de dire n'importe quoi / à préserver un minimum leur dignité, même sous le coup du stress amoureux (j'aime bien cette expression de "déferlante").
Généralement, j'arrive à me protéger contre les sentiments amoureux / envahissants en mettant en avant la dimension sexuelle (c'est juste du sexe, je ne suis pas amoureuse, donc je maîtrise). Je crois que c'est la perte de maîtrise due au sentiment amoureux qui me terrorise. Du coup, le conseil de se forcer à continuer à se livrer à ses activités habituelles etc me semble bon.
Cette perte de maîtrise est d'autant plus effrayante quand on ne sait pas exactement ce qui se passe en face (si la personne en est au même point ou pas), ou quand on a de bonnes raisons de penser que la personne n'en est pas au même point .
Etes-vous capable de faire semblant d'être plus détaché(e) que vous ne l'êtes, de maîtriser un minimum les choses, de ne pas vous montrer dépendant(e)? Faut-il le faire ? Comment faites-vous ?
Ou bien, mieux vaut-il être naturel(le) et se dire que la/le partenaire doit vous prendre comme vous êtes, y compris avec vos particularités ?
Dernière chose, importante : pensez-vous qu'il faille parler de ces particularités (pour ma part, certains blocages liés aux émotions, par exemple une incapacité de parler ; et surtout une incapacité à décrypter le non-verbal qui a beaucoup beaucoup nui à mes relations antérieures (mais à l'époque je l'ignorais, ça générait incompréhensions, conflits, souffrance et ressentiment, surtout de ma part car j'avais l'impression d'être tout le temps injustement accusée))?
« Sans doute à la limite d’Asperger » lors du rv de pré diagnostic ( pour l’instant je ne passe pas les tests). Suspicion de SED écartée.
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
Je tombe sur ce sujet et merci, car à l'époque où je m'étais inscrite le fait que mes intérêts restreints puissent être des personnes était l'une de mes interrogations !
Au cours de mon adolescence, j'ai eu ce que j'ai qualifié de "coups de foudre" pour des garçons. Je ne les connaissais pas, je ne les avais même jamais vu auparavant, et d'un coup paf, j'étais amoureuse. Ou plutôt, obsédée. Obsédée par le fait de les croiser, de savoir où ils allaient, ce qu'ils aimaient, ce qu'ils faisaient, qui ils côtoyaient... etc. Ça se traduisait par le fait que j'établissais une fiche sur mon coup de foudre du moment, que je complétais au fur et à mesure de mes découvertes (date d'anniversaire, meilleur ami, prénoms des parents... ce genre de choses) et j'y joignais son planning (14h je savais qu'il avait gym par exemple, donc que je devais emprunter tel chemin pour le croiser, qu'à 15h il avait dessin, donc que j'allais peut-être le croiser à tel endroit si je me dépêchais... etc). Mes heures de récréation ne tournaient qu'autour de ça. C'était plus fort que moi, je ne pouvais pas m'en empêcher, et ce que je ressentais était tellement fort, tellement puissant, que tout le reste était occulté (d'où le fait de me croire amoureuse).
A vrai dire je n'ai pas trouvé d'astuce pour y échapper, à l'époque. Je ne me rendais pas compte que c'était mal interprété, que ça pouvait faire peur, que ça paraissait étrange... etc. De plus, lorsqu'il s'agissait d'un garçon ou d'un homme que je fréquentais de temps en temps, j'étais capable de faire semblant d'être détachée, de me maîtriser, tellement j'avais peur que ce que je ressentais puisse se voir (c'était avant qu'on ne me dise que j'étais autiste et notamment caractérisée par mon inexpressivité en quasi toute circonstance :p).
J'ai tout de même quelques pistes à proposer, pour répondre au sujet initial de ce post ; déjà, le fait qu'il soit important d'être à l'aise avec quelqu'un. D'aussi loin que je m'en souvienne, je ne l'ai jamais été, quelque soit mes tentatives de rapprochement avec le sexe opposé. Jusqu'au jour où j'ai rencontré mon conjoint actuel (nous sommes en couple depuis 11 ans avec 2 enfants). Sans pouvoir me l'expliquer, et dès le 1er jour passé ensemble, je me suis sentie parfaitement à l'aise avec lui sans pour autant que ce soit un coup de foudre, mais plutôt comme si je le connaissais depuis toujours. C'est donc tout naturellement qu'il m'a connu comme je l'étais, avec mes particularités, sans que je ressente le besoin d'essayer de me contrôler, de réfléchir, de donner une certaine image de moi, de me cacher ou d'être différente.
C'est avec le quotidien que nous avons mis le doigt tous les deux sur ces fameuses particularités, parfois nombreuses, et qui venaient entacher notre couple (le fait que je ne parlais jamais avec d'autres personnes, que j'aimais rester à la maison, que je paniquais au moindre imprévu, que j'étais incapable d'aller seule quelque part... et j'en passe). Comme nous n'avions jamais eu besoin de faire semblant, c'est très naturellement que le sujet a été abordé et décortiqué, qu'il s'agisse de mes blocages, de mes difficultés à interpréter ce que disaient les gens, à être empathique à certains moments ou à ne pas pouvoir faire deux choses à la fois. Nous avons même discuté de mon comportement obsessionnel envers d'autres hommes (car oui, même en couple, ça continuait en parallèle !) et il m'a beaucoup aidé à déterminer les limites, à interpréter mon attitude et les conséquences, et de façon générale, à mieux comprendre le monde qui m'entourait, les conventions sociales et tout ce qui va avec. Je ne le remercierais d'ailleurs jamais assez pour ça, de se montrer aussi patient avec moi tous les jours ^^
Avec le temps j'ai fini par remarquer aussi que ces fameux coups de foudre se produisaient sur des hommes (ou des garçons à l'époque du collège/lycée) que je ne connaissais pas du tout, et que du coup je m'en faisais tout un film en cherchant à savoir où ils allaient, quelle rue ils allaient emprunter, pour aller où, pour faire quoi, voir qui, pourquoi... etc. Sauf que quand je me suis mise à faire connaissance et à fréquenter ces fameux coups de foudre, je me suis aperçue que ces personnes n'avaient rien en commun avec le profil que je leur avais établi. Et de là, mon intérêt pour eux a diminué jusqu'à disparaître tout à fait. Certains sont restés de bons amis, d'autres pas. Mais d'une certaine façon, cette astuce de côtoyer régulièrement les personnes pour lesquelles je ressentais ce besoin obsessionnel m'a aidé justement à me contrôler, à réguler un peu mieux ce comportement.
Du coup, si ça peut en aider d'autres...
Au cours de mon adolescence, j'ai eu ce que j'ai qualifié de "coups de foudre" pour des garçons. Je ne les connaissais pas, je ne les avais même jamais vu auparavant, et d'un coup paf, j'étais amoureuse. Ou plutôt, obsédée. Obsédée par le fait de les croiser, de savoir où ils allaient, ce qu'ils aimaient, ce qu'ils faisaient, qui ils côtoyaient... etc. Ça se traduisait par le fait que j'établissais une fiche sur mon coup de foudre du moment, que je complétais au fur et à mesure de mes découvertes (date d'anniversaire, meilleur ami, prénoms des parents... ce genre de choses) et j'y joignais son planning (14h je savais qu'il avait gym par exemple, donc que je devais emprunter tel chemin pour le croiser, qu'à 15h il avait dessin, donc que j'allais peut-être le croiser à tel endroit si je me dépêchais... etc). Mes heures de récréation ne tournaient qu'autour de ça. C'était plus fort que moi, je ne pouvais pas m'en empêcher, et ce que je ressentais était tellement fort, tellement puissant, que tout le reste était occulté (d'où le fait de me croire amoureuse).
A vrai dire je n'ai pas trouvé d'astuce pour y échapper, à l'époque. Je ne me rendais pas compte que c'était mal interprété, que ça pouvait faire peur, que ça paraissait étrange... etc. De plus, lorsqu'il s'agissait d'un garçon ou d'un homme que je fréquentais de temps en temps, j'étais capable de faire semblant d'être détachée, de me maîtriser, tellement j'avais peur que ce que je ressentais puisse se voir (c'était avant qu'on ne me dise que j'étais autiste et notamment caractérisée par mon inexpressivité en quasi toute circonstance :p).
J'ai tout de même quelques pistes à proposer, pour répondre au sujet initial de ce post ; déjà, le fait qu'il soit important d'être à l'aise avec quelqu'un. D'aussi loin que je m'en souvienne, je ne l'ai jamais été, quelque soit mes tentatives de rapprochement avec le sexe opposé. Jusqu'au jour où j'ai rencontré mon conjoint actuel (nous sommes en couple depuis 11 ans avec 2 enfants). Sans pouvoir me l'expliquer, et dès le 1er jour passé ensemble, je me suis sentie parfaitement à l'aise avec lui sans pour autant que ce soit un coup de foudre, mais plutôt comme si je le connaissais depuis toujours. C'est donc tout naturellement qu'il m'a connu comme je l'étais, avec mes particularités, sans que je ressente le besoin d'essayer de me contrôler, de réfléchir, de donner une certaine image de moi, de me cacher ou d'être différente.
C'est avec le quotidien que nous avons mis le doigt tous les deux sur ces fameuses particularités, parfois nombreuses, et qui venaient entacher notre couple (le fait que je ne parlais jamais avec d'autres personnes, que j'aimais rester à la maison, que je paniquais au moindre imprévu, que j'étais incapable d'aller seule quelque part... et j'en passe). Comme nous n'avions jamais eu besoin de faire semblant, c'est très naturellement que le sujet a été abordé et décortiqué, qu'il s'agisse de mes blocages, de mes difficultés à interpréter ce que disaient les gens, à être empathique à certains moments ou à ne pas pouvoir faire deux choses à la fois. Nous avons même discuté de mon comportement obsessionnel envers d'autres hommes (car oui, même en couple, ça continuait en parallèle !) et il m'a beaucoup aidé à déterminer les limites, à interpréter mon attitude et les conséquences, et de façon générale, à mieux comprendre le monde qui m'entourait, les conventions sociales et tout ce qui va avec. Je ne le remercierais d'ailleurs jamais assez pour ça, de se montrer aussi patient avec moi tous les jours ^^
Avec le temps j'ai fini par remarquer aussi que ces fameux coups de foudre se produisaient sur des hommes (ou des garçons à l'époque du collège/lycée) que je ne connaissais pas du tout, et que du coup je m'en faisais tout un film en cherchant à savoir où ils allaient, quelle rue ils allaient emprunter, pour aller où, pour faire quoi, voir qui, pourquoi... etc. Sauf que quand je me suis mise à faire connaissance et à fréquenter ces fameux coups de foudre, je me suis aperçue que ces personnes n'avaient rien en commun avec le profil que je leur avais établi. Et de là, mon intérêt pour eux a diminué jusqu'à disparaître tout à fait. Certains sont restés de bons amis, d'autres pas. Mais d'une certaine façon, cette astuce de côtoyer régulièrement les personnes pour lesquelles je ressentais ce besoin obsessionnel m'a aidé justement à me contrôler, à réguler un peu mieux ce comportement.
Du coup, si ça peut en aider d'autres...
Diag. TSA sans HP (2019) | Bilan orthophoniste : dyscalculie (2022)
Pacsée et 2 enfants
En quête parfois de réponses pour une meilleure compréhension de mon TSA. A l'écoute pour échanger.
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
Cela me semble un très bon conseil. Il est vrai que l’obsession se nourrit de l’absence ; dans une certaine mesure, la personne n’est plus une personne, mais devient un objet d’étude et de spéculation, un peu comme n’importe quel objet d’étud (donc, dans mon cas, toutes mes pensées et réflexions lui sont consacrées) et sa présence physique doit permettre de renouer avec la réalité de ce qu’elle est.
Mais n’est-ce pas caractéristique de toute passion amoureuse ?
Je pense à Phèdre :
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler :
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables !
Par des vœux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l’orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée :
D’un incurable amour remèdes impuissants !
En vain sur les autels ma main brûlait l’encens !
Quand ma bouche implorait le nom de la déesse,
J’adorais Hippolyte ; et, le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer,
J’offrais tout à ce dieu que je n’osais nommer.
Je l’évitais partout. Ô comble de misère !
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
A Stendhal :
« L’admiration.
On se dit : Quel plaisir de lui donner des baisers, d’en recevoir, etc. !
L’espérance.
On étudie les perfections ; c’est à ce moment qu’une femme devrait se rendre, pour le plus grand plaisir physique possible. Même chez les femmes les plus réservées, les yeux rougissent au moment de l’espérance ; la passion est si forte, le plaisir si vif qu’il se trahit par des signes frappants.
L’amour est né.
Aimer, c’est avoir du plaisir à voir, à toucher, sentir par tous les sens, et d’aussi près que possible un objet aimable et qui nous aime.
La première cristallisation.
On se plaît à orner de mille perfections une femme de l’amour de laquelle on est sûr ; on se détaille tout son bonheur avec une complaisance superbe. […] c’est l’opération de l’esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l’objet aimé a de nouvelles perfections. […] En mot, il suffit de penser à une perfection pour la voir dans ce qu’on aime.
Le doute paraît.
Après que dix ou douze regards, ou toute autre série d’actions qui peuvent durer un moment comme plusieurs jours, ont d’abord donné et ensuite confirmé les espérances, […] l’amant, revenu de son premier étonnement et s’étant accoutumé à son bonheur, demande des assurances plus positives, et veut pousser son bonheur. […] L’amant arrive à douter du bonheur qu’il se promettait ; il devient sévère sur les raisons d’espérer qu’il a cru voir. La crainte d’un affreux malheur le saisit, et avec elle l’attention profonde.
La seconde cristallisation.
L’idée suivante est confirmée : Elle m’aime. A chaque quart d’heure de la nuit qui suit la naissance des doutes, après un moment de malheur affreux, l’amant se dit : « Oui, elle m’aime » ; et la cristallisation se tourne à découvrir de nouveaux charmes ; puis le doute à l’œil hagard s’empare de lui, et l’arrête en sursaut. Sa poitrine oublie de respirer ; il se dit : « Mais est-ce qu’elle m’aime ? » Au milieu de ces alternatives déchirantes et délicieuses, le pauvre amant sent vivement : « Elle me donnerait des plaisirs qu’elle seule au monde peut me donner. »
C’est l’évidence de cette vérité, c’est ce chemin sur l’extrême bord d’un précipice affreux, et touchant de l’autre main le bonheur parfait, qui donne tant de supériorité à la seconde cristallisation sur la première.
Il peut s’écouler un an entre la 1ère et la 2ème étape ; un mois entre la 2ème et la 3ème ; un clin d’œil entre la 3ème et la 4ème ; il n’y a pas d’intervalle entre la 4ème et la 5ème ; il peut s’écouler des jours entre la 5ème et la 6ème ; il n’y a pas d’intervalle entre la 6ème et la 7ème. »
...
Mais n’est-ce pas caractéristique de toute passion amoureuse ?
Je pense à Phèdre :
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler :
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables !
Par des vœux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l’orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée :
D’un incurable amour remèdes impuissants !
En vain sur les autels ma main brûlait l’encens !
Quand ma bouche implorait le nom de la déesse,
J’adorais Hippolyte ; et, le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer,
J’offrais tout à ce dieu que je n’osais nommer.
Je l’évitais partout. Ô comble de misère !
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
A Stendhal :
« L’admiration.
On se dit : Quel plaisir de lui donner des baisers, d’en recevoir, etc. !
L’espérance.
On étudie les perfections ; c’est à ce moment qu’une femme devrait se rendre, pour le plus grand plaisir physique possible. Même chez les femmes les plus réservées, les yeux rougissent au moment de l’espérance ; la passion est si forte, le plaisir si vif qu’il se trahit par des signes frappants.
L’amour est né.
Aimer, c’est avoir du plaisir à voir, à toucher, sentir par tous les sens, et d’aussi près que possible un objet aimable et qui nous aime.
La première cristallisation.
On se plaît à orner de mille perfections une femme de l’amour de laquelle on est sûr ; on se détaille tout son bonheur avec une complaisance superbe. […] c’est l’opération de l’esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l’objet aimé a de nouvelles perfections. […] En mot, il suffit de penser à une perfection pour la voir dans ce qu’on aime.
Le doute paraît.
Après que dix ou douze regards, ou toute autre série d’actions qui peuvent durer un moment comme plusieurs jours, ont d’abord donné et ensuite confirmé les espérances, […] l’amant, revenu de son premier étonnement et s’étant accoutumé à son bonheur, demande des assurances plus positives, et veut pousser son bonheur. […] L’amant arrive à douter du bonheur qu’il se promettait ; il devient sévère sur les raisons d’espérer qu’il a cru voir. La crainte d’un affreux malheur le saisit, et avec elle l’attention profonde.
La seconde cristallisation.
L’idée suivante est confirmée : Elle m’aime. A chaque quart d’heure de la nuit qui suit la naissance des doutes, après un moment de malheur affreux, l’amant se dit : « Oui, elle m’aime » ; et la cristallisation se tourne à découvrir de nouveaux charmes ; puis le doute à l’œil hagard s’empare de lui, et l’arrête en sursaut. Sa poitrine oublie de respirer ; il se dit : « Mais est-ce qu’elle m’aime ? » Au milieu de ces alternatives déchirantes et délicieuses, le pauvre amant sent vivement : « Elle me donnerait des plaisirs qu’elle seule au monde peut me donner. »
C’est l’évidence de cette vérité, c’est ce chemin sur l’extrême bord d’un précipice affreux, et touchant de l’autre main le bonheur parfait, qui donne tant de supériorité à la seconde cristallisation sur la première.
Il peut s’écouler un an entre la 1ère et la 2ème étape ; un mois entre la 2ème et la 3ème ; un clin d’œil entre la 3ème et la 4ème ; il n’y a pas d’intervalle entre la 4ème et la 5ème ; il peut s’écouler des jours entre la 5ème et la 6ème ; il n’y a pas d’intervalle entre la 6ème et la 7ème. »
...
« Sans doute à la limite d’Asperger » lors du rv de pré diagnostic ( pour l’instant je ne passe pas les tests). Suspicion de SED écartée.
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
Ça m'arrive d'avoir pareil pour certaines personnes que je croise pourtant que de rares fois voire à qui je n'ai jamais parlé. Je vais vouloir tout faire pour les revoir, essayer d'en apprendre plus sur elles, tout ça, sans jamais discuter réellement avec eux.Blackram a écrit : ↑lundi 10 juin 2019 à 14:51 Au cours de mon adolescence, j'ai eu ce que j'ai qualifié de "coups de foudre" pour des garçons. Je ne les connaissais pas, je ne les avais même jamais vu auparavant, et d'un coup paf, j'étais amoureuse. Ou plutôt, obsédée. Obsédée par le fait de les croiser, de savoir où ils allaient, ce qu'ils aimaient, ce qu'ils faisaient, qui ils côtoyaient... etc. Ça se traduisait par le fait que j'établissais une fiche sur mon coup de foudre du moment, que je complétais au fur et à mesure de mes découvertes (date d'anniversaire, meilleur ami, prénoms des parents... ce genre de choses) et j'y joignais son planning (14h je savais qu'il avait gym par exemple, donc que je devais emprunter tel chemin pour le croiser, qu'à 15h il avait dessin, donc que j'allais peut-être le croiser à tel endroit si je me dépêchais... etc). Mes heures de récréation ne tournaient qu'autour de ça. C'était plus fort que moi, je ne pouvais pas m'en empêcher, et ce que je ressentais était tellement fort, tellement puissant, que tout le reste était occulté (d'où le fait de me croire amoureuse).
Au lycée c'était aussi le cas envers une fille, et pareil, je savais où elle était à telle heure, tel jour, dans telle salle, etc... Alors que je savais même pas son prénom pendant un moment ! Je le surnommais la dryade. (réf à La Belgariade)
Quand ça m'arrive je me dis que c'est pas très normal aussi, des fois ça m'inquiète même. Car je sais comme tu dis, ça peut être très mal perçu, on peut vite être considéré comme étrange voire harceleur. Même si comme je disais, je ne rencontre pourtant jamais la personne, mais le simple fait de savoir où elle peut aller et essayer de la voir peut déjà suffire je pense à rendre le truc inquiétant.
Mais c'est assez dur de se débarrasser de ces pensées et donc de lutter contre l'envie de juste voir à distance telle ou telle personne.
Je ne sais pas si le manque de relation joue dans ces idées ou non. Tu dis que malgré avoir trouvé un compagnon ça a continué, donc on peut penser que non.
TSA/syndrome d'Asperger + trouble anxieux (diagnostiqué par psychiatre en juin 2019)
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
C'est tout à fait ce que je pense. Et merci pour ces quelques citations de poésie !
Je crois en effet que c'est de l'ordre de l'impossible de se débarrasser de ce type de pensées, puisqu'elles reviennent aussi vite qu'elles ont été chassées. C'est un cercle vicieux. Plus on cherche à les fuir, plus elles s'imposent à nous. J'ai cru à une période que ce comportement était dû peut-être à un manque affectif, un besoin de relation, mais j'ai fini par réaliser que non puisque ça s'est déjà reproduit malgré le fait d'être en couple. La seule astuce qui, jusque là, fonctionne pour moi c'est vraiment cette idée d'entrer en interaction avec la dite personne, la côtoyer le plus possible pour ne pas me laisser l'occasion de m'en faire un portrait qui au final ne correspondrait pas à la réalité. Et ça finit du coup par disparaître. Jusqu'à la prochaine, peut-être, mais tant que cette astuce fonctionne ça m'évite d'éventuelles déconvenues dans ma vie de famille et de coupleAlexKain a écrit : ↑lundi 10 juin 2019 à 22:20Mais c'est assez dur de se débarrasser de ces pensées et donc de lutter contre l'envie de juste voir à distance telle ou telle personne.
Je ne sais pas si le manque de relation joue dans ces idées ou non. Tu dis que malgré avoir trouvé un compagnon ça a continué, donc on peut penser que non.
Diag. TSA sans HP (2019) | Bilan orthophoniste : dyscalculie (2022)
Pacsée et 2 enfants
En quête parfois de réponses pour une meilleure compréhension de mon TSA. A l'écoute pour échanger.
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Re: Relations amoureuses: obsession et insatisfaction
Bonjour, je lis ici beaucoup de messages théoriques et plein d'envie de croire que ça marche de telle ou telle manière, " feignons d'être les instigateurs de ces mystères qui nous dépassent ".
J'ai eu 5 relations " longues " de 2 à 7 ans et quelques périodes d'errance. Presque toutes les relations m'ont aidées a comprendre des choses sur moi mais dire qu'il faut posturer sa pensée comme ci ou comme ça dans le couple et prendre les choses de telle ou telle façon me parait présomptueux, en tout cas pour moi c'est inaccessible.
Si je sens un feeling avec une femme, j'essaie et je vois si ce que je vis est sympa.
J'ai rencontré ma copine il y a 10 mois et je suis grave bien tombé, ça fait pas du tout avancer le débat mais je suis trop content . C'est vraiment cool d'être avec quelqu'un qu'on sent super proche mais qui comprend et respecte les moments de repli et de fermeture qui surviennent parfois.
Je vous souhaite à tous d'être heureux à deux, ou d'être heureux tout seul ou à trois ...
J'ai eu 5 relations " longues " de 2 à 7 ans et quelques périodes d'errance. Presque toutes les relations m'ont aidées a comprendre des choses sur moi mais dire qu'il faut posturer sa pensée comme ci ou comme ça dans le couple et prendre les choses de telle ou telle façon me parait présomptueux, en tout cas pour moi c'est inaccessible.
Si je sens un feeling avec une femme, j'essaie et je vois si ce que je vis est sympa.
J'ai rencontré ma copine il y a 10 mois et je suis grave bien tombé, ça fait pas du tout avancer le débat mais je suis trop content . C'est vraiment cool d'être avec quelqu'un qu'on sent super proche mais qui comprend et respecte les moments de repli et de fermeture qui surviennent parfois.
Je vous souhaite à tous d'être heureux à deux, ou d'être heureux tout seul ou à trois ...
Pre-diagnostiqué par un psychiatre " spécialisé " mais en attente du traitement de ma demande par le CRA midi Pyrénées.