Je cite, parce que j'aurais pu écrire ça mot pour mot !lepton a écrit : ↑dimanche 19 août 2018 à 17:57 Je suis incapable de demander de l'aide.
Généralement, je m'arrange pour ne pas avoir à demander d'aide. Même quand j'en ai besoin, j'essaie de me débrouiller seul.
Par contre en retour, j'aime bien proposer mon aide, spontanément. Je n'attends rien en retour, c'est juste pour rendre service.
Et je donne souvent des choses qui ne me servent plus. Si ça ne me sert plus et que ça peut rendre service, ça ne me coûte rien.
Il paraît que je suis généreux. Voire même un peut trop, parce que je me suis bien fait plumer à une époque. Disons que certains aiment profiter de la générosité des autres...
Je m'interroge en ce moment sur le fait de ne pas franchir moi-même la limite de généreuse (encore que je n'aime pas m'appliquer ce terme) à "sauveuse" (comme dans le triangle de Karpman). Je réfléchis depuis pas mal de temps à me trouver des limites pour que ma générosité ne soit pas une sorte de demande de retour (quoique je ne le vis pas comme ça, au moment où je le fais, je me sens désintéressée).
Edité : situation perso retirée.
Il y a une chose très vraie dans les conseils donnés pour éviter d'entrer dans un rôle de sauveur, c'est d'une part d'observer, ce que je ne fais jamais quand il y a un enjeu affectif, et aussi de tenir compte de mes besoins non satisfaits, parce que souvent, l'effet miroir aidant, je me rends compte que les personnes que je veux aider sont des personnes comme moi, qui ont vécu des traumatismes, et dans le fond je ne cherche pas à les infantiliser ou à agir pour elles (bien que ce soit concrètement le risque), mais à réparer ma propre enfance, mes propres blessures.
La victime manipule son entourage autant qu'elle peut accuser les autres de la manipuler ou persécuter, c'est à garder en vue, ainsi que la capacité de chacun à entrer dans un rôle de victime, sauveur ou persécuteur.