Question éthique : tu préfère un psychotique faux positif TSA, qui faute de traitement risque une décompensation et aller faire un carnage, ou un faux négatif TSA diagnostiqué psychotique ou TAG qui dans le premier cas sera sous camisole chimique et dans le second cas risque d'accumuler névroses et faire une dépression, voir développer une symptomatologie type paranoïa ?Bloat a écrit :blabla
Un indice : d'un point de vu légal, il vaut mieux le second que le premier.
Ceci dit, c'est un faux dilemme, et ta réponse est totalement hors contexte : on parle de seuils statistiques, remis à jour quasiment tout les ans, et même si les étalonnages se font sur 15 personnes, les tests sont très précis avec beaucoup d'items hors champ pour permettre l'interprétation : le plus important étant la clinique, et surtout que la personne posant les diagnostics se tienne à jour.
Merci de me contredire pour déblatérer ton blabla qui sert pas à grand chose :
C'est l'inverse. Les faux positifs sont légions dans les TSA. Pas les faux négatifs (quand une procédure diagnostic sérieuse à eue lieu) : si le TSA est écarté chez vous, vous avez très peu de chances de l'être. Vous avez plus de chance d'être autre chose avec un diagnostic TSA que d'être TSA avec un diagnostic autre chose. C'est bien pour ça que nous sommes beaucoup à décourager les gens de persister suite à un diagnostic négatif. Ça ne sert au final qu'à provoquer des faux positifs puisqu'on va généralement chercher dans ces cas là un diagnostic de complaisance, ou un diagnostic de façade, qui plait au patient pour lui faire accepter une thérapeutique. Ça fausse les statistiques de prévalence et ça met les gens qui sont légitimement TSA dans la situation cocasse de trouver ne pas correspondre aux témoignages rencontrés.il est alors préférable de placer un seuil qui produit peu de faux positifs
La fiabilité des tests en cumulé est de l'ordre des 100% en exclusion sur les TSA, et on est a 100% d'exclusion sur les suivis a 4 ans.
Il y a des vrais problématiques en revanche du côté des faux positifs et troubles voisins : trouble de la personnalité schizoïde et HPI-TOC en tête, suivis de bipolaire atypique et maladies orphelines. X fragile qui est un trouble génétique, certaines formes de NF1 et ED sont aussi faux positifs TSA, mais leurs origine est génétique (cela dit, la prise en charge handicap cognitif pour ces trois déficiences génétique est la même que pour les TED, ce qui motive leurs inclusions dans la catégorie TSA)
En fait les TSA produisent trop de faux positifs actuellement : la prévalence est stable à 1%, mais vue l’accélération des diagnostics on est proche des 1/33 là :