- pour les langues vivantes, il est évident que des temps en contact avec des personnes d'origine étrangère sont généralement plus efficaces que des cours classiques... cela dit, ici, ma fille est motivée pour l'espagnol, elle a une tante qui est d'origine hispanophone et est prof d'espagnol dans des entreprises / associations / université, ben jusqu'à présent elle ne lui avait quasiment rien appris, elle a beaucoup plus appris depuis le début de l'année en classe... Mais maintenant qu'elle a eu des bases en classe, elle va pouvoir améliorer l'oral avec sa tante quand elle la rencontrera...
- en histoire - géo, en histoire des arts etc, il est évident que des sorties où on va dans des musées, où on regarde les cartes, les plans etc, sont essentiels pour la culture et la motivation des enfants, et à ce niveau les parents ont un rôle évident à jouer. Cela dit, il faut aussi des temps pour apprendre à exploiter des documents, rédiger...
- il y a une matière où à la maison on pourra voir pour partie plus de choses et pour partie moins de choses : tout ce qui concerne les sciences de la vie, de la terre, + physique chimie. D'avantage parce qu'on pourra être dans la nature, sur le terrain. Donc pour les petites classes, ce sera 10.000 fois mieux. Du moins si on est avec quelqu'un qui connait bien. Mais aussi beaucoup moins, car à la maison, on n'a pas tout le matériel qu'on peut avoir en classe. Donc niveau lycée, si on veut aller vers des filières scientifiques, on ne pourra pas faire de TP nécessitant par exemple un bon microscope, avec ses accessoires comme la caméra pour prendre en photo ce qui est vu au microscope, un filtre polarisant pour les roches etc (apprentissage obligatoire pour réussir les épreuves expérimentales du bac S), à moins d'avoir investi dans du bon matériel + être avec quelqu'un qui sait l'utiliser.
Il faut quand même voir aussi que école à la maison = une personne à temps plein à la maison : soit payé, soit parent ne travaillant pas pendant ce temps. Ici, pour que ma fille travaille, il faut que je sois avec elle, toute seule elle papillonne et rien n'avance, si elle est avec son père elle ne fait rien, il ne la fait jamais travaillé (au mieux il y aura un temps où elle ne sera pas en train de jouer de façon visible), il ne leur propose que très rarement des sorties "pédagogiques" ou "sportives"... L'un de ses frères dépend aussi beaucoup de la présence de quelqu'un à ses côtés, ça va s'il s'agit juste de recopier quelque chose pendant quelques minutes, mais pour tout le reste il faut quelqu'un. Là, parmi les devoirs de ma fille (5ème), il y a la lecture d'une livre... au final je lis l'histoire aux enfants le soir, sinon ma fille ne le lira jamais.
Cela suppose je pense que le couple soit solide pour pouvoir offrir à ses enfants l'école à la maison et que les 2 aient la volonté d'instruire les enfants...
Perso, je pense que l'instruction ne peut pas se faire 100% à l'école, je pense qu'une partie de l'instruction doit se faire en famille, mais je pense aussi que l'instruction 100% en famille peut être compliquée à mener à bien, mais que ça dépend vraiment de chaque situation, des possibilités financières et intellectuelles des parents (il faut pas rêver, les familles où la mère parle à peine français et n'a pas appris à lire et à écrire et le père a un niveau scolaire également limité ne pourront pas faire l'école à la maison, même avec le support de livres, du cned, d'internet etc ; compliqué aussi pour une famille monoparentale : je suis séparée, si je veux qu'on ait un toit sur la tête et qu'on ait à manger, il faut que je travaille) et des souhaits + centres d'intérêt de chaque enfant + niveau scolaire dont on parle. On voit bien le cas des enfants qui, pour une raison ou une autre, ne viennent pas pendant un moment en classe : niveau lycée, certains vont réussir à bien travailler avec les supports qu'on leur communique, leur manuel etc et de retour vont par exemple bien réussir le contrôle sans être venu en cours, mais d'autres vont rester soit à jouer en réseau, soit avec leur copine ou leur copain etc, bref de retour en classe ils n'ont acquis aucune connaissance...
L'école à la maison : une solution ?
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Re: L'école à la maison : une solution ?
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Re: L'école à la maison : une solution ?
Pour les sciences on peut aussi avoir du matériel chez soi, nous avons de l’electronique, des microscopes, un télescope, des cartons de verrerie, etc.
Je comprends tes arguments 3enfants, la priorité va à l’étude approfondie des possibilités pour répondre au mieux aux besoins et particularités de ses enfants. Aucune famille ne décide ce genre de méthodes d’apprentissage à la légère non plus. Dans les cas que je connais, les aînés étaient en train de sombrer dans un engrenage de violence morale destructeur, du à leurs différences non acceptées et non comprises à l’ecole.(EIP, dys, etc.)
Aujourd’hui aucun gouvernement n’est fichu d’adapter l’éducation aux enfants, l’argent n’est pas mis là et ne le sera pas demain.
Pour moi c’est l’apprentissage qui est doit être au cœur de l’école, par et pour les enfants. Si on ne donne pas à l’enfant l’envie d’apprendre sereinement (ce que je ressens des expériences de Louna et Freagwen), il devient esclave d’un système qu’il a de moins en moins envie d’intégrer.
À l’entrée de maternelle, l’instit devant mon désarroi m’a dit « tous les enfants se font à l’école ! ». 6 mois après, la même m’a dit « l’EN ne sait pas faire avec un enfant comme le votre (le deuxième en cours de diagnostic...).
Quand je lis les expériences heureuses de Freagwen, de Louna, et les traumatismes de beaucoup ici, suite à une scolarité très mal vécue, je me demande, qui peut faire quelque chose pour mes enfants, à part moi pour qu’ils ne vivent pas ce genre de traumatismes !? Et que leur estime d’eux mêmes diminuent encore par la même occasion ? S’ils me disaient chaque jour, « c’est génial l’école, j’adore y aller et voir mes copains », je me poserais moins de questions. Je n’ai jamais eu ce genre de discours.
Et ce n’est pas parce que moi j’ai envie d’autre chose pour eux, parce que je sais que ce chemin sera complexe. Mon fils aîné a suivi un cursus standard sans embûches, et il continue, mais il a eu la chance de savoir faire avec ses quelques différences, et celles-ci ne l’ont jamais mis à l’ecart des autres.
Je ne jette pas la pierre aux profs, il y en a plusieurs dans nos familles, mais à un système éducatif obsolète. Quand on arrive à s’y conformer quand même, tant mieux, mais quand ce n’est pas le cas, je ne peux pas rester sans réactions. Même si je sais qu’il faut s’organiser parfaitement pour y arriver et revoir toute sa façon de vivre, en fonction de ça. Je n’ai pas les moyens d’avoir des précepteurs ni de poursuivre une école alternative au delà du primaire, quand bien même il y en aurait pas trop loin (ce n’est pas le cas aujourd’hui) alors je dois chercher ce qui sera le plus adapté à mes fils d’ici 4 ans, pour qu’ils aiment apprendre et en fassent leur force, sans subir le harcèlement des uns et l’incompréhension consciente des autres (j’entends par ces derniers, des encadrants et profs ne tenant pas compte de difficultés / particularités expliquées.)
Je comprends tes arguments 3enfants, la priorité va à l’étude approfondie des possibilités pour répondre au mieux aux besoins et particularités de ses enfants. Aucune famille ne décide ce genre de méthodes d’apprentissage à la légère non plus. Dans les cas que je connais, les aînés étaient en train de sombrer dans un engrenage de violence morale destructeur, du à leurs différences non acceptées et non comprises à l’ecole.(EIP, dys, etc.)
Aujourd’hui aucun gouvernement n’est fichu d’adapter l’éducation aux enfants, l’argent n’est pas mis là et ne le sera pas demain.
Pour moi c’est l’apprentissage qui est doit être au cœur de l’école, par et pour les enfants. Si on ne donne pas à l’enfant l’envie d’apprendre sereinement (ce que je ressens des expériences de Louna et Freagwen), il devient esclave d’un système qu’il a de moins en moins envie d’intégrer.
À l’entrée de maternelle, l’instit devant mon désarroi m’a dit « tous les enfants se font à l’école ! ». 6 mois après, la même m’a dit « l’EN ne sait pas faire avec un enfant comme le votre (le deuxième en cours de diagnostic...).
Quand je lis les expériences heureuses de Freagwen, de Louna, et les traumatismes de beaucoup ici, suite à une scolarité très mal vécue, je me demande, qui peut faire quelque chose pour mes enfants, à part moi pour qu’ils ne vivent pas ce genre de traumatismes !? Et que leur estime d’eux mêmes diminuent encore par la même occasion ? S’ils me disaient chaque jour, « c’est génial l’école, j’adore y aller et voir mes copains », je me poserais moins de questions. Je n’ai jamais eu ce genre de discours.
Et ce n’est pas parce que moi j’ai envie d’autre chose pour eux, parce que je sais que ce chemin sera complexe. Mon fils aîné a suivi un cursus standard sans embûches, et il continue, mais il a eu la chance de savoir faire avec ses quelques différences, et celles-ci ne l’ont jamais mis à l’ecart des autres.
Je ne jette pas la pierre aux profs, il y en a plusieurs dans nos familles, mais à un système éducatif obsolète. Quand on arrive à s’y conformer quand même, tant mieux, mais quand ce n’est pas le cas, je ne peux pas rester sans réactions. Même si je sais qu’il faut s’organiser parfaitement pour y arriver et revoir toute sa façon de vivre, en fonction de ça. Je n’ai pas les moyens d’avoir des précepteurs ni de poursuivre une école alternative au delà du primaire, quand bien même il y en aurait pas trop loin (ce n’est pas le cas aujourd’hui) alors je dois chercher ce qui sera le plus adapté à mes fils d’ici 4 ans, pour qu’ils aiment apprendre et en fassent leur force, sans subir le harcèlement des uns et l’incompréhension consciente des autres (j’entends par ces derniers, des encadrants et profs ne tenant pas compte de difficultés / particularités expliquées.)
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Re: L'école à la maison : une solution ?
Je remonte ce post pour Lynnel :
Mes fils étaient alors en CE1, ils n’avaient plus les super instits qu’ils avaient eu en CP et qui ont tout fait pour les aider.
Les diagnostics étaient sur les rails, et les bilans tombaient les uns après les autres.
En mars 2018 à la demande de la Psychomotricienne qui les trouvait vraiment trop épuisés, nous demandions une scolarité à mi temps.
On faisait de l’IEF libre l’après-midi.
Ça devait continuer à la rentrée de CE2, sauf qu’une semaine après la rentrée, un de mes fils est rentré avec un œil au beurre noir et l’autre était en crise et ne savait pas comment il devait travailler.
On a stoppé l’école, on a fait un courrier en urgence à l’académie et on les a inscrit au cned adapté / réglementé.
Ils ont donc fait tout le CE2 l’an dernier au cned, et ils ont entamé le CM1, depuis la rentrée de septembre.
Mon mari les fait travailler toute la journée, je gère l’administratif, les rédactions de projets de vie MDPH, les envois des évaluations chaque fin de module au cned (il y en a 8 évaluables), les rédactions des comptes rendus de modules sur ce qui a été difficile à réaliser.
Ils n’ont jamais eu de si bons résultats scolaires, ils aiment apprendre, ils sont épanouis, ils sourient de nouveau, ils sont beaucoup moins anxieux.
La psychomotricienne les trouve métamorphosés.
J’ai chaque fois demandé l’avis de la psychiatre qui les a diagnostiqués, de la Psychomotricienne qui les suit depuis 3 et 2 ans, du médecin traitant qui remplit leurs certificats, du médecin de la MDPH (ils ont un PPS cned adapté depuis leur sortie de l’école) et enfin de la pédopsychiatre de Pediated (il est inscrit depuis décembre 2016, son dossier est validé depuis juin 2017 mais ils ne l’avaient pas encore vu cet été...).
Je lui ai donc rapporté tous les bilans effectués, les diagnostiques posés, et elle a confirmé qu’il fallait absolument favoriser les apprentissages et que la sociabilisation ne devait se faire que par « petites touches » (ce sont ces mots), vu leurs parcours.
Au quotidien, ça demande de l’organisation et de la présence. Mon mari fait l’instit, toute la journée.
Ils travaillent toutes les matières sauf le sport.
Ils créent des tas de choses en art plastique, ils manipulent en science, ils écrivent sur leurs pc, et savent très bien naviguer dans les menus numériques.
Il y a aussi, souvent, des moments difficiles (ils sont dysgraphiques, en cours de diagnostics de dyspraxie et de syndrome dys exécutif sur les recommandations de la Psychomotricienne. Ils perdent leur attention très vite), où ça crie, ça balance un crayon, ça pleure. Si c’est un jour où je suis en télétravail, je descends et j’essaie de désamorcer. J’y arrive en général.
Et je comprends que ce ne soit pas facile pour mon mari par moment.
Mais au final, mes enfants sont heureux, un de mes petits qui a tant souffert en maternelle, ne riait plus jamais depuis qu’il était à l’école.
Aujourd’hui il chante, il rêve, il invente des mondes, il rit au éclat.
Il est beaucoup moins anxieux et crois en lui, enfin.
Son frère est beaucoup moins anxieux donc moins violent envers lui même. Il n’a plus d’eczéma...
Ils vont à des ateliers d’habiletés sociales le mardi après-midi. La psychologue et l’éducatrice présentes les trouvent très intéressants, très polis et calmes...
Jamais je ne regretterai cette décision.
Ils n’iront pas au collège, qui est vraiment devenu une jungle terrible, et on essaiera peut-être une scolarisation à temps partiel s’ils veulent aller au lycée.
Et quand je lis l’article qu’a partagé Tugdual, je ne pense pas changer d’avis de si tôt :
souffrance des profs face à l’échec scolaire
Je mets à jour ce qu’il en est pour nous depuis ce dernier post d’il y a deux ans.Lynnel a écrit : Hazufel, j'aurais beaucoup de questions à te poser sur l'école à la maison, et j"hésite à créer un post sur le sujet car il y a peut-être d'autres parents qui ont fait ce choix sur le forum ? L'école est une telle source d'angoisse et de difficultés (pas dans la compréhension, mais par rapport aux bruits, au stress, aux autres...) que nous commençons à nous poser des questions.
Mes fils étaient alors en CE1, ils n’avaient plus les super instits qu’ils avaient eu en CP et qui ont tout fait pour les aider.
Les diagnostics étaient sur les rails, et les bilans tombaient les uns après les autres.
En mars 2018 à la demande de la Psychomotricienne qui les trouvait vraiment trop épuisés, nous demandions une scolarité à mi temps.
On faisait de l’IEF libre l’après-midi.
Ça devait continuer à la rentrée de CE2, sauf qu’une semaine après la rentrée, un de mes fils est rentré avec un œil au beurre noir et l’autre était en crise et ne savait pas comment il devait travailler.
On a stoppé l’école, on a fait un courrier en urgence à l’académie et on les a inscrit au cned adapté / réglementé.
Ils ont donc fait tout le CE2 l’an dernier au cned, et ils ont entamé le CM1, depuis la rentrée de septembre.
Mon mari les fait travailler toute la journée, je gère l’administratif, les rédactions de projets de vie MDPH, les envois des évaluations chaque fin de module au cned (il y en a 8 évaluables), les rédactions des comptes rendus de modules sur ce qui a été difficile à réaliser.
Ils n’ont jamais eu de si bons résultats scolaires, ils aiment apprendre, ils sont épanouis, ils sourient de nouveau, ils sont beaucoup moins anxieux.
La psychomotricienne les trouve métamorphosés.
J’ai chaque fois demandé l’avis de la psychiatre qui les a diagnostiqués, de la Psychomotricienne qui les suit depuis 3 et 2 ans, du médecin traitant qui remplit leurs certificats, du médecin de la MDPH (ils ont un PPS cned adapté depuis leur sortie de l’école) et enfin de la pédopsychiatre de Pediated (il est inscrit depuis décembre 2016, son dossier est validé depuis juin 2017 mais ils ne l’avaient pas encore vu cet été...).
Je lui ai donc rapporté tous les bilans effectués, les diagnostiques posés, et elle a confirmé qu’il fallait absolument favoriser les apprentissages et que la sociabilisation ne devait se faire que par « petites touches » (ce sont ces mots), vu leurs parcours.
Au quotidien, ça demande de l’organisation et de la présence. Mon mari fait l’instit, toute la journée.
Ils travaillent toutes les matières sauf le sport.
Ils créent des tas de choses en art plastique, ils manipulent en science, ils écrivent sur leurs pc, et savent très bien naviguer dans les menus numériques.
Il y a aussi, souvent, des moments difficiles (ils sont dysgraphiques, en cours de diagnostics de dyspraxie et de syndrome dys exécutif sur les recommandations de la Psychomotricienne. Ils perdent leur attention très vite), où ça crie, ça balance un crayon, ça pleure. Si c’est un jour où je suis en télétravail, je descends et j’essaie de désamorcer. J’y arrive en général.
Et je comprends que ce ne soit pas facile pour mon mari par moment.
Mais au final, mes enfants sont heureux, un de mes petits qui a tant souffert en maternelle, ne riait plus jamais depuis qu’il était à l’école.
Aujourd’hui il chante, il rêve, il invente des mondes, il rit au éclat.
Il est beaucoup moins anxieux et crois en lui, enfin.
Son frère est beaucoup moins anxieux donc moins violent envers lui même. Il n’a plus d’eczéma...
Ils vont à des ateliers d’habiletés sociales le mardi après-midi. La psychologue et l’éducatrice présentes les trouvent très intéressants, très polis et calmes...
Jamais je ne regretterai cette décision.
Ils n’iront pas au collège, qui est vraiment devenu une jungle terrible, et on essaiera peut-être une scolarisation à temps partiel s’ils veulent aller au lycée.
Et quand je lis l’article qu’a partagé Tugdual, je ne pense pas changer d’avis de si tôt :
souffrance des profs face à l’échec scolaire
TSA
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Re: L'école à la maison : une solution ?
Merci Hazufel d'avoir remonté le post.
J'ai lu tous les messages, et ça donne matière à réfléchir... mais il faut être vraiment sûr de soi, et que les deux parents soient d'accord... Ce n'est pas forcément le cas pour nous, en tout cas pour le moment. C'est une décision lourde de conséquences.
Quand je vois l'état de ma fille au quotidien et ses angoisses, ses difficultés d'endormissement... l'horreur que lui inspire l'école, je me dis qu'elle ne pourra pas continuer comme ça. Etant enseignante en collège, je vois aussi la jungle que c'est, le manque de temps des enseignants pour les élèves atypiques ou en difficulté, la méchanceté des élèves entre eux, l'intolérance, les jugements... Elle n'est pour le moment qu'en CM1, mais je ne peux m'empêcher de me projeter.
Pour le moment, je me pose la question d'un temps de scolarité allégé, mais j'ignore totalement quelles sont nos possibilités, quels sont nos droits. Peut-on décider de ne scolariser notre fille que le matin sans rendre de compte à personne ? Qui faut-il contacter pour obtenir des renseignements ? Jamais je n'aurais imaginé être confrontée à ces questions un jour, donc je ne sais pas vers qui me tourner actuellement.
J'ai lu tous les messages, et ça donne matière à réfléchir... mais il faut être vraiment sûr de soi, et que les deux parents soient d'accord... Ce n'est pas forcément le cas pour nous, en tout cas pour le moment. C'est une décision lourde de conséquences.
Quand je vois l'état de ma fille au quotidien et ses angoisses, ses difficultés d'endormissement... l'horreur que lui inspire l'école, je me dis qu'elle ne pourra pas continuer comme ça. Etant enseignante en collège, je vois aussi la jungle que c'est, le manque de temps des enseignants pour les élèves atypiques ou en difficulté, la méchanceté des élèves entre eux, l'intolérance, les jugements... Elle n'est pour le moment qu'en CM1, mais je ne peux m'empêcher de me projeter.
Pour le moment, je me pose la question d'un temps de scolarité allégé, mais j'ignore totalement quelles sont nos possibilités, quels sont nos droits. Peut-on décider de ne scolariser notre fille que le matin sans rendre de compte à personne ? Qui faut-il contacter pour obtenir des renseignements ? Jamais je n'aurais imaginé être confrontée à ces questions un jour, donc je ne sais pas vers qui me tourner actuellement.
Maman de trois filles dont une puce de 9 ans, diagnostic de TSA posé en juin 2019, et une grande avec un diagnostic de trouble de la communication sociale.
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Re: L'école à la maison : une solution ?
Tu peux décider de la scolariser à mi temps mais surtout pas seule, sans demander à personne, sinon vous risquez d’avoir une information préoccupante de lancée.Lynnel a écrit : ↑lundi 18 novembre 2019 à 21:53 Pour le moment, je me pose la question d'un temps de scolarité allégé, mais j'ignore totalement quelles sont nos possibilités, quels sont nos droits. Peut-on décider de ne scolariser notre fille que le matin sans rendre de compte à personne ? Qui faut-il contacter pour obtenir des renseignements ? Jamais je n'aurais imaginé être confrontée à ces questions un jour, donc je ne sais pas vers qui me tourner actuellement.
Il faut réunir une réunion à l’école et demander un temps de scolarité à mi temps. Si l’école est ok, ils remplissent un gevasco le stipulant et valide l’emploi du temps. Après tu envoies tout ça à la mdph pour qu’ils l’ajoutent au dossier.
L’inspecteur d’académie doit être prévenu aussi (si vous êtes dans le public ou sous contrat).
Il validera le mi temps et vous serez en ordre avec l’EN.
La MDPH mettra du temps à envoyer la notification mais si l’école est d’accord c’est le principal et le mi temps peut commencer.
Si sur l’autre moitié de la journée vous vous voulez passer par le cned, il faut faire une demande de cned partagé et adapté.
Pour ça, il vous faut l’aval de l’inspecteur d’académie aussi. Du coup tu peux demander les deux en même temps.
Et enfin vous mettre d’accord avec l’école pour savoir quelles matières seront faites en classe et quelles matières seront suivies au cned, afin que vous puissiez valider l’inscription pour ces matières.
Ou sinon vous faites de l’IEF libre, selon ce qui te semble le mieux.
Tu as raison d’y penser parce que la souffrance scolaire peut avoir des conséquences désastreuses.
Personne n’imaginait ça pour aucun de ses enfants, mais on peut y arriver.
Courage.
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Re: L'école à la maison : une solution ?
Que c'est compliqué tout cela ! Mon problème, c'est que quel que soit le choix que nous ferons, c'est mon mari qui gèrera le plus gros car il est déjà à la maison, et moi je pourrai au mieux réduire un peu mes heures, mais je ne serai jamais là aussi souvent que lui. Et il ne se sent pas pour le moment les épaules pour gérer le passage à l'école à la maison... pas par manque de compétences mais par manque de patience Et il n'est pas aussi convaincu que moi que le bien-être de notre puce ne pourrait qu'être amélioré. En attendant, il ne se passe plus une journée sans que l'idée de changer me trotte dans la tête. Mais le dossier MDPH étant seulement lancé, nous allons déjà attendre l'ESS, éventuellement évoquer la possibilité d'un emploi du temps aménagé avec l'équipe (si tant est que cette réunion ait lieu un jour !), puis voir si la MDPH nous propose une AVS et, si tel est le cas, voir comment évolue Mistinguette. Et on sera déjà en CM2
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Re: L'école à la maison : une solution ?
N’hésite pas à relancer pour la réunion parce qu’elle est nécessaire et un gevasco doit être dûment rempli pour que la MDPH octroie une AVS.
Si ça t’intéresse je peux t’envoyer un cahier de bord d’un module de CM1 en pdf que vous voyiez à quoi ça ressemble et ton mari pourra se faire une idée.
C’est très encadré, très structuré, mais après oui il faut être très présent, sauf si ta fille arrive à travailler un peu en autonomie.
Les miens si je les laisse 5 minutes sur leurs cahiers tous seuls, l’un regarde les oiseaux par la fenêtre et l’autre part sur la lune dans ses pensées...
Une fois que tout est en place, ce n’est pas compliqué à gérer. Le début nécessite quelques démarches et c’est ça le plus dur.
Voyez comment évolue ta fille mais c’est bien de se poser la question maintenant parce que le collège dans 2 ans, c’est pas la petite école primaire
Si ça t’intéresse je peux t’envoyer un cahier de bord d’un module de CM1 en pdf que vous voyiez à quoi ça ressemble et ton mari pourra se faire une idée.
C’est très encadré, très structuré, mais après oui il faut être très présent, sauf si ta fille arrive à travailler un peu en autonomie.
Les miens si je les laisse 5 minutes sur leurs cahiers tous seuls, l’un regarde les oiseaux par la fenêtre et l’autre part sur la lune dans ses pensées...
Une fois que tout est en place, ce n’est pas compliqué à gérer. Le début nécessite quelques démarches et c’est ça le plus dur.
Voyez comment évolue ta fille mais c’est bien de se poser la question maintenant parce que le collège dans 2 ans, c’est pas la petite école primaire
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