[Index Humeur] Juste pour gueuler !

[Flower]

Lol, on n'était justement pas passé au drive, donc mauvais conseil !

[ikh]

Le ragequit ... par l'exemple.

Rencard médical ce matin.

Moi: 10 minutes d'avance.
[Grosse communication récente quant à une éventuelle taxe lapin.]

Le doc: 10 minutes de retard.
[Option « préfère passer son temps à rigoler avec les nanas du secrétariat », bien audible depuis la salle d'attente.]

Lui: Ça va ?
[Bon, déjà on le répète, ce n'est pas une vraie question. Pas formulé comme tel. Pas d'inversion sujet / verbe. Aucun outil interrogatif utilisé. Même fermé, avec la réponse attendue dans la phrase: « Est-ce que ça va bien ? ». Quant à une formulation ouverte « Comment allez-vous ? », faut abandonner tout espoir. Et ça c'est de l'authentique mauvaise foi parce que j'ai moi-même un mal incalcomensurable à m'astreindre à ce rituel.]

Moi: Non.
[Ben oui, là tout de suite ça se voit sur la tronche que je dois tirer que je suis grave vénère.]



Lui: Qu'est-ce qui ne va pas ?
Moi: Retard. Pas d'explication. Pas de justification. Rien.
Lui: Ça arrive.
[Alors, j'avais bien compris qu'il n'était pas en mesure ou ne jugeais pas utile d'organiser sa vie pour respecter sa patientèle en étant ponctuel; mais là, la moutarde monte au nez parce qu'en plus, il n'assume pas sa responsabilité. « Ça arrive. » ... « Traduction » dirait Hannah: conditions extérieures non déterminées, l'intangible main du destin, « c'est pas ma faute ». Ben si, boulet. Pas même la bienséance d'une formule de politesse « Je vous demande pardon », « Excusez-moi », ou même l'incorrecte « Je m'excuse ». C'est moche, ça aurait pu m'éviter de monter dans les tours jusqu'au rupteur. Pas plus de justification quant aux impondérables éventuels: trafic automobile, enfant malade, j'aurais même accepté une soirée bien arrosée la veille.]

Bon ben. Je me lève. Je prends mes affaires et je m'en vais.
[Plus en état d'encaisser le rendez-vous. Besoin impérieux de me protéger (personne ne le fera à ma place). Incapable de sortir un patronus, reste la fuite comme ultime échappatoire.]



Lui: Mais c'est juste un petit retard, c'est pas grave.
[« C'est pas grave », c'est pas ce que les parents excédés peuvent dire à leur môme qui chiale sa race pour s'être lamentablement gamelé en vélo ? Le bout de choux qui souffre dans sa chair, qui voudrait a minima que sa douleur soit reconnue et qui s'entend répondre que la personne dont il est totalement dépendant en a un peu rien à carrer. Dois-je me satisfaire que m'ait été épargné un possible « arrête ter caprices » ?]

Moi: Pour moi. Si.
[Et là, sur le coup, incapable de verbaliser plus que ça. Verrouillé par la déferlante d'ondes psychiques négatives, sans doute. Et c'est tant mieux. Parce que 1) il a clairement explicité en avoir rien à secouer de ce que je peux ressentir et qu'il ne souhaitait nullement se remettre en question donc toute argumentation eut été vaine et 2) si les vannes s'ouvrent, il se prend dans les dents le retour de décennies de telles frustrations. Mode berserk. Oui, je suis au courant, une autre expression existe pour ce modèle comportemental, mais ayant subi dans ma jeunesse, je ne suis guère féru des stigmatisations de prénoms. En outre « femme blanche mûre » me semble sexiste, raciste et âgiste ... pas de mention facultative à rayer.]

À froid, ni regret ni remors. Juste triste que la situation soit arrivée. Parce que ça s'est déjà passé avec lui. Parce que je n'aurais pas dû y retourner. Parce que j'ai eu mal pendant ses précédentes interventions (ce qui n'arrivait pas avec ses prédecesseurs). Parce qu'il m'a signifié de ne pas exprimer ces douleurs. Parce qu'il s'en est moqué en me traitant de « chanteur d'opéra ». Parce que je m'étais même demandé s'il ne le faisait pas un peu exprès de me faire souffrir, par sadisme. L'intuition peut prendre la forme d'une petite voix qui murmure un truc qu'on veut croire sans rapport. Bilan: faut que je me trouve un nouveau raticheur.

À côté de ça, ma libraire adorée, qui approche de l'âge de la retraite si elle ne l'a pas déjà dépassé et qui a en ce moment le bras doit dans le plâtre, trouve moyen de me servir en parallèle d'une autre cliente. (Nan mais je veux piquer son tour à personne hein.) Pour me dire que ma commande n'a pas été livrée, qu'elle a appelé et qu'on ne lui a pas répondu et qu'elle est furibarde. Pareil m'dame ... Pareil. Au demeurant, son comportement à elle me fait dire que:



Histoire de terminer sur une note un peu positive pour pas faire baliser outre mesure les gens qui répondent d'habitude.



Pour le reste du lectorat qui ne réagit pas (et c'est peut-être pas plus mal vue la gaucherie avec laquelle je peux répondre aux gentillesses).



EDIT: 2 corrections.

[Curiouser]

- mais cela m'a immédiatement fait penser à cette scène avec Joe Pesci dans L'arme fatale 2 (que l'on a regardé il y a trois jours, ça aide !) -

« On vous baise au service au volant. Mais j'en ai rien à faire je mangerai pas ce sandwich au thon ! Leo, la ferme »

Quand on y pense, c'est un comble pour un acteur ayant un patronyme signifiant « poissons » (en italien) de ne pas aimer le thon !

À froid, ni regret ni remors. Juste triste que la situation soit arrivée. Parce que ça s'est déjà passé avec lui. Parce que je n'aurais pas dû y retourner. Parce que j'ai eu mal pendant ses précédentes interventions (ce qui n'arrivait pas avec ses prédecesseurs). Parce qu'il m'a signifié de ne pas exprimer ces douleurs. Parce qu'il s'en est moqué en me traitant de « chanteur d'opéra ». Parce que je m'étais même demandé s'il ne le faisait pas un peu exprès de me faire souffrir, par sadisme. L'intuition peut prendre la forme d'une petite voix qui murmure un truc qu'on veut croire sans rapport. Bilan: faut que je me trouve un nouveau raticheur.

Vu les antécédents que tu rapportes, tu as rudement bien fait, à mon avis, d'agir ainsi.

Je te souhaite de trouver un dentiste professionnel et à l'écoute (si, si, cela existe, elle est à 10 km de chez moi)...

Sinon, essayer les dentistes chinois ?

On a vu la fin du 4 hier, il faut dire, c'est donc tout frais :

[ikh]

Sinon, essayer les dentistes chinois ?

Ou bien alors hongrois ? « C'est sans danger ? »



Je ne mets pas l'extrait de Marathon man, pour épargner les âmes sensibles.
L'évocation dans Gremlins 2 sur le ton comédie / parodie devrait mieux passer:

[user6539]

Bon ben. Je me lève. Je prends mes affaires et je m'en vais.
[Plus en état d'encaisser le rendez-vous. Besoin impérieux de me protéger (personne ne le fera à ma place). Incapable de sortir un patronus, reste la fuite comme ultime échappatoire.]

Il eût été nécessaire de lui enfoncer les crocs dans la chair, avec une passion dévorante et une ardeur indomptable. Car les palabres et les douceurs verbales ne sauraient suffire à ébranler l'évidence de son obstination. Non, il fallait l'atteindre dans sa substantifique moelle, là où les mots ne pénètrent pas, là où seuls les actes barbares peuvent marquer leur empreinte indélébile. Ah, que d'inutiles circonlocutions avons-nous déployées en vain face à ces vils personnages, alors qu'une simple morsure aurait suffi à signifier notre inébranlable et irrévocable résolution.

[ikh]

Il eût été nécessaire de lui enfoncer les crocs dans la chair, avec une passion dévorante et une ardeur indomptable. Car les palabres et les douceurs verbales ne sauraient suffire à ébranler l'évidence de son obstination. Non, il fallait l'atteindre dans sa substantifique moelle, là où les mots ne pénètrent pas, là où seuls les actes barbares peuvent marquer leur empreinte indélébile. Ah, que d'inutiles circonlocutions avons-nous déployées en vain face à ces vils personnages, alors qu'une simple morsure aurait suffi à signifier notre inébranlable et irrévocable résolution.

Je deviens de moins en moins endurant. Pas exclu que j'en arrive effectivement à la violence physique. J'avais retiré l'évocation de la possibilité de mon message premier. J'ai ... « un passif » dira-t-on pudiquement; et la prescription des faits n'est peut-être pas encore échue ...
Par contre, je dois vraiment me souvenir à la prochaine incartade de ne pas argumenter mais de me contenter d'aboyer très fort. Ce n'est pas une figure de style. Je souhaiterais réellement essayer de hurler « wouf wouf » au visage de la personne en face. Puisque dans ce genre de situation les mots suffisent pas et la raison est ignorée, autant s'investir uniquement sur la forme. Et puis qui sait, peut-être que les méchants se méfieraient plus du fou. Et ça, je sais vachteument bien faire. ;–)

[user6539]

Je deviens de moins en moins endurant. Pas exclu que j'en arrive effectivement à la violence physique. J'avais retiré l'évocation de la possibilité de mon message premier. J'ai ... « un passif » dira-t-on pudiquement; et la prescription des faits n'est peut-être pas encore échue ...
Par contre, je dois vraiment me souvenir à la prochaine incartade de ne pas argumenter mais de me contenter d'aboyer très fort. Ce n'est pas une figure de style. Je souhaiterais réellement essayer de hurler « wouf wouf » au visage de la personne en face. Puisque dans ce genre de situation les mots suffisent pas et la raison est ignorée, autant s'investir uniquement sur la forme. Et puis qui sait, peut-être que les méchants se méfieraient plus du fou. Et ça, je sais vachteument bien faire. ;–)

Je saisis pleinement cette idée, cher camarade.

Après de nombreuses et laborieuses entreprises de démolition à mains nues – murs, bureaux, portes, volets, cadres de lit, chaises, et autres malheureux objets domestiques – mes géniteurs, parvenus au comble de l’exaspération, étaient désemparés face à l’herculéenne tâche de canaliser mon « énergie débordante ». Il faut admettre que, durant ma tumultueuse adolescence, même les sacs de frappe ne parvenaient plus à contenir ma « fougue ». C’est alors qu’un professeur d’EPS, au collège, eut la perspicacité de m’orienter vers l’athlétisme.

Hélas, aux alentours de la trentaine, la fureur refit surface avec une intensité renouvelée. Je trouvai alors un exutoire en exerçant ma vindicte sur un sosie de Trump (qui n’était pas encore président à l’époque), devenant ainsi l’involontaire réceptacle de mes passions déchaînées. Toutefois, malgré son lest de sable, il ne demeurait guère longtemps debout sous l'assaut de ma rage.

Bon, en vérité, son prénom était Bob, et non Donald.

Il ne fit pas preuve d'une solidité remarquable non plus...

[ikh]

Bon, en vérité, son prénom était Bob, et non Donald.

Il ne fit pas preuve d'une solidité remarquable non plus...

En espérant que la blague ne tombe pas à plat ...

[user6539]

Bon, en vérité, son prénom était Bob, et non Donald.

Il ne fit pas preuve d'une solidité remarquable non plus...

En espérant que la blague ne tombe pas à plat ...

J’ai ri ! ))
Ce qui est encore plus déplorable, c'est que cela se manifesterait également dans mes aptitudes manuelles, qui sont non seulement maigres, mais aussi infimes, voire inexistantes, en ce qui concerne la sculpture et ne serait-ce que la poterie.
Quand certain(e)s confectionnaient des mugs, des cendriers ou encore des vases à l'école primaire, je me contentais péniblement de produire un presse-papier grossier et massif.
J'en ris encore !

[ikh]

J'en ris encore !

C'est fait pour. C'est gratuit. Ça fait du bien. On peut en abuser sans effets secondaires.
Étonnant que ce soit encore légal et non taxé.

[user6539]

NTM TF1.

Non, Trop Marrant. (Ironie) ;)

[hazufel]

NTM TF1.

Non, Trop Marrant. (Ironie)

Boycotter, manifester, pleurer, hurler et dénoncer.

[user6539]

Boycotter, manifester, pleurer, hurler et dénoncer. :-(

Recon, Scan, Exploit, PrivEsc, Persist, Cover, Exfil, Publish, Maintain.

[Ostara]

J'ai une grosse douleur a l'omoplate gauche,j'aime pas trop beaucoup ça,

La dernière fois que ça m'est arrivée,je me suis retrouvée au bout de quelques jours avec une névralgie cervico-bracchiale de compèt.

Si ça reste comme ça, ça va, c'est supportable, espérons.

La dernière fois j'ai été bloquée sur le canapé pendant trois semaines,j'en pleuré de douleur,

C'est la seule fois où je trainais pas a la pharmacie parce que j'étais pas déconcentrée par les eaux de Colognes et les parfums vendus,et ça c'est pas bon signe

[Curiouser]

J'ai une grosse douleur a l'omoplate gauche,j'aime pas trop beaucoup ça,

La dernière fois que ça m'est arrivée,je me suis retrouvée au bout de quelques jours avec une névralgie cervico-bracchiale de compèt.

Aouch, je te souhaite que ça n'empire effectivement pas.
Mettre du chaud aide bien, si tu ne crains pas le contact de la chaleur.
Courage, et essaye de te ménager autant que faire se peut.


Pour gueuler :
Arrrrgh je vais lui faire bouffer sa tondeuse et sa débroussailleuse, à ce voisin obsédé par sa pelouse (le même que celui évoqué il y a deux semaines sur ce même fil) ! Ça va bientôt faire deux heures qu'il fait ça, j'en ai marre...
(je mets la 5e symphonie de Beethoven à fond tout en ayant mes bouchons d'oreille, mais dans les moments plus calmes de la partition, j'entends la vibration diabolique de sa débroussailleuse infernale, aaaaaagh)