Freeshost a écrit :
Un référendum national pour modifier la règle de "l'unité nationale", ça va être difficile d'obtenir le changement si la grande majorité de la population espagnole ne veut pas changer.
Je suis sûr que l'Union Européenne pourrait être constituée de nombreux petits pays (avec l'euro ou une autre monnaie) au lieu de peu de grands pays.
Ce n'est pas trop dans l'air du temps.
Si on prend l'exemple français, la récente fusion des régions est à l'opposé des désirs indépendantistes corses, bretons, basques, normands, picards...
D'ailleurs, c'est peut être les deux faces d'une même pièce non ? En réponse à un désir d'unicité de l'Europe généré par l'U.E. (les mêmes lois pour tous, la même monnaie, les mêmes taxes, les mêmes salaires - même si ça reste relatif...) il y a un désir d'indépendance extrême et de "micro-identité" : des groupes ne résonnent plus en matière de pays mais de régions voire de départements.
Il y a deux niveaux de lecture dans les démarches.
Pour argumenter, il faut avancer des éléments législatifs, la légalité légitime ou illégitime la démarche voire la décision. Mais derrière ces outils qui sont politiques, juridiques et diplomatiques, il y a des volontés humaines.
Les Catalans veulent l'indépendance (pas tous évidemment), l'U.E. ne veut pas que cette indépendance ait lieu pour ne pas foutre la merde. Et derrière ces volontés il y a des convictions plus ou moins profondes : ce qui est bon pour nous et, plus secondairement, ce qui est bon pour les autres (ou au contraire mauvais pour les autres - juste pour le plaisir de les emmerder).
Pour ça, j'en suis revenue des oppositions entre les différents régimes politiques et de leurs avantages/inconvénients théoriques. La démocratie peut s'autodétruire par la désinformation, la manipulation et la bêtise. Donner plus de pouvoir au peuple et se fier à son avis n'est donc pas toujours la meilleure solution pour le temps présent et pire encore pour l'avenir.
Pour l'heure :
Benoit - Déclaration relative aux événements en Catalogne a écrit :Au-delà des aspects purement juridiques de cette question, la Commission est d'avis que dans les temps actuels, nous avons besoin d'unité et de stabilité, et non de division et de fragmentation.
Nous appelons tous les acteurs concernés à sortir au plus vite de la confrontation pour revenir au dialogue. La violence ne peut jamais être un instrument politique.
Ce serait mieux, en effet.