Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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evolution650HBn°2
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Les techniques de vente (J.L Le Ténia)

Les techniques de vente,
les techniques de vente,
les techniques de vente
n'ont rien pu faire pour moi,
n'ont rien pu faire pour moi.

Et mon mal au ventre,
et mon mal au ventre,
et mon mal au ventre
est blotti contre moi,
est blotti contre moi.

Les techniques de vente,
les techniques de vente,
les techniques de vente
n'ont rien pu faire pour moi,
n'ont rien pu faire pour moi.

Et je reste en suspend,
et je reste en suspend,
et je reste en suspend,
je tomberai dans tes bras,
je tomberai dans tes bras.

Les techniques de vente,
les techniques de vente,
les techniques de vente
n'ont rien pu faire pour moi,
n'ont rien pu faire pour moi.

Et le mois de décembre,
et le mois de décembre,
et le mois de décembre
ne veut rien dire pour moi,
ne veut rien dire pour moi.

Les techniques de vente,
les techniques de vente,
[...]
n'ont rien pu faire pour moi,
n'ont rien pu faire pour moi.

Pourquoi tu es absente ?
pourquoi tu es absente ?
pourquoi tu es absente ?
j'ai tant besoin de toi,
j'ai tant besoin de toi.
j'ai tant besoin de toi.
j'ai tant besoin de toi.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Pas cool (J.L Le Ténia)

Je ne suis pas cool,
les filles me refoulent,
je reste chez moi,
je bois.
Je ne veux pas vous voir,
je préfère boire,
vous me faites chier,
je ne veux pas vous parler,
vous ne comprenez rien,
vous êtes con
et moi je suis con,
quand je fais des efforts
pour vous parler,
je n'ai rien à gagner,
vous n'avez rien à m'apporter.
Vous n'avez rien à dire,
vous m'êtes pénible,
vous n'êtes que des rouages au bon fonctionnement de la société,
et quand je vous vois,
je reste poli,
je reste sociable,
mais ça m'est pénible
et dès que c'est possible, je vous fuis.
Et les filles qui sont souvent jolies
quand elles parlent,
m'ennuient.
Et les hommes aussi.
Je cherche le moyen le plus certain
pour mourir.
Pour vous fuir.
En attendant je lis,
je regarde des films,
il y a quand même des gens intéressants,
des fois même, vivants.
Y en a même beaucoup.
Mais y en n'a pas beaucoup que je rencontre.
Y en a même très peu.
Et je tiens à eux,
et eux tiennent à moi,
mais ça n'est pas facile,
car je ne suis pas cool.
Je fais le contraire de ce que je devrais faire pour réussir
et sortir avec une fille jolie
intéressante,
jolie,
gentille,
intelligente,
jolie,
et je tape sur mon coeur pour l'attendrir,
et je muscle mon coeur pour l'affermir,
mais c est difficile.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Enfonce le clou (J.L Le Ténia)

S'ils ne te comprennent pas,
s'ils se moquent de toi,
ne t'arrête pas,
moi je crois en toi,
enfonce le clou
enfonce le clou
enfonce le clou
enfonce le clou.

Ce que tu ressens quand tu joues comme ça,
je le ressens aussi,
tu en auras des petits amis,
enfonce le clou
enfonce le clou
enfonce le clou
enfonce le clou.

Michael J. Fox n'a plus de parkinson,
il joue du rock'n roll
et sa photo réapparait,
enfonce le clou
enfonce le clou
enfonce le clou
[...]
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Fous-moi le camp (J.L Le Ténia)

Tu me dis que mes chansons te plaisent
mais tu ne me veux pas,
tu me dis que mes chansons te plaisent
mais j'ai du mal à te croire.
Car mes chansons ne parlent que de ça
et toi tu ne veux pas,
alors,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp.

Tu me dis que mes chansons te plaisent
mais tu ne me veux pas,
alors fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp.
[...]

Tu me dis que mes chansons te plaisent,
mais j'ai du mal à te croire,
j'ai du mal,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
tu me veux pas, alors fous moi le camp
puisque tu me veux pas.
alors fous moi le camp.
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp
[...]

Tu me dis que mes chansons te plaisent ?
Comment veux tu que mes chansons te plaisent ?
Comment veux tu que mes chansons te plaisent ?
Fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
tu me veux pas alors fous moi le camp,
fous moi le cmap,
fous moi le camp,
fous moi le camp,
fous moi le camp.
[...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Cela faisait des années que je vivais seul et enfermé,
qu'aucune fille je n'avais embrassé,
quand soudain elle est arrivée,
alors là, tout pour moi a changé.
Tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus.
Je passais mon temps devant la télé,
tous mes bonheurs étaient passé,
j'étais comme mort et enterré,
c'est toi qui m'a sauvé.
Tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus.
J'étais triste, ne croyais plus en l'avenir,
je repassais en boucle mes souvenirs,
comment ma vie a t elle pu finir ainsi,
tu as pris ma main, j'ai pu retrouver le sourire.
Tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus.
Comment ce miracle a t il pu se produire ?
je voyais les belles choses s'enfuir,
je marchais dans les rues le regard vide,
je n'étais plus rien, moi qui avait connu la gloire,
moi qui vivais chaque jour des dizaines d'histoire,
je n'avais désormais plus aucun espoir,
je cherchais juste à faire passer le temps,
regardais le plafond couché sur mon divan,
me repassant les images d'avant
quand soudain, tu t'es penchée sur moi,
ton visage rayonnant m'a apporté la joie.
Tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus,
tu es l'amour que je n'espérais plus
[...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Like a monkey in a zoo (Daniel Johnston)

I'm chained to the wall,
I've nothing at all,
and my eyes looke into the sunset,
thinking of better thing to do,
like a monkey in a zoo.

The days go so slow,
I don't have no friends,
except all theses peoples
who want me to do tricks for them
like a monkey in a zoo.

And it could happen to you,
you could be in my place,
no it wasn't always like this,
but I never saw it coming.

I'm so alone,
but this is my home,
and the bars that surround me
keep me from knowing any better
like a monkey in a zoo.

Throw me a peanuts,
laugh and make jokes,
but I have had enough peanuts,
and I'm ready to choke
like a monkey in a zoo.

You come to look at me,
you seem so amused,
but things would look different
if you're in my shoes.

I know it's my fault,
but i want out,
and when I cry out,
nobody seems to understand,
like a monkey in a zoo.

You say I'm cute,
you dont know how much that hurts,
you dont know how it feels
to live in your own firt,
like a monkey in a zoo.

And it could happen to you,
you could be in my place,
dont let yourseld slip,
dont keep egg on your face.

I used to be happy,
i can remember those days
but I sold my freedom
for free room and board,
like a monkey in a zoo.
Non-diag.
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Message par evolution650HBn°2 »

J'étais là (Zazie)

J'étais là tu vois, lui à côté de moi,
on avait 6 ans, on jouait comme des enfants au docteur,
au docteur.
J'étais là je voyais sur ses plaies les marques,
les plaies, les bleus,
j'en croyais pas mes yeux,
mes yeux.
Et lui qui m'disait,
j'suis un dur moi, tu vois les brûlures là sur mes bras ?
jles sens pas, jles sens pas.
J'étais là j'ai rien dit, et puis j'suis partie de chez lui,
j'y suis retournée, plus jamais.
plus jamais.
J'étais là comme lui, on avait 15 ans à peine,
on était dans la cave chez ses parents,
je l'aimais tant,
faut dire qu'il était beau
mais il s'piquait mon héros
à l'héro.
J'étais là quand sa mère est venue me dire
"c'est fini on l'enterre lundi,
lundi."
J'ai pleuré bien sur, j'ai pleuré,
puis j'ai recommencé à trainer dehors,
dehors.
J'étais là en octobre 80 après la bombe Copernic,
oui j'étais à la manif avec tous mes copains,
j'étais là, c'est vrai qu'on n'y comprenait rien
mais on trouvait ça bien,
ça bien.
Oui j'étais là pour aider pour le sida, les sans papiers,
j'ai chanté,
chanté.
Sur que j'étais là pour faire la fête
et j'ai levé mon verre à ceux qui n'ont plus rien
encore un verre, on n'y peut rien,
j'étais là devant ma télé à 20 heures,
j'ai vu le monde s'agiter,
s'agiter.
J'étais là, je savais tout de la Somalie,
du Bengladesh et du Rwanda,
j'ai bien vu le sort que le nord réserve au sud,
bien compris le mépris,
j'étais là pour compter les morts,
j'étais là et je n'ai rien fait.
[...]
Non-diag.
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Message par evolution650HBn°2 »

Le cavalier sans tête (D. Saez)

Je vais comme une pierre lancée au milieu des buildings,
je traverse la plaine comme un souffle sans bruit,
je vais comme une flamme sous la neige brûlante
que nul ne peut éteindre.
On ne m'a donné ni arme ni larme à mes yeux,
que ce cheval d'acier noir et ce corps sans visage,
j'ai l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux,
l'éternité c'est long quand on marche sans coeur.

Je suis le cavalier sans tête et je cherche un amour,
au travers les tempêtes moi je cherche le jour,
moi je cherche la flamme qui viendra m'éclairer l'âme.

Du haut de ma monture sur des escaliers de brume
j'entends le cri des hommes qui ont perdu l'amour,
alors j'envie soudain ceux qui ont larme à l'oeil
et qui pleurent l'océan à se noyer dedans.
Celui qui m'a fait voulant faire de moi l'immortel,
invincible il a fait l'armure mais il a oublié le coeur,
puisqu'on a fait mon âme dans un acier linceul,
c'est de l'humain tout entier dont moi je porte le deuil.

Au hasard des cités, ami, parfois je rêve
de croiser sur la route une femme de coeur,
qui juste par amour partagerait son être,
mettre un peu de mortel à ma triste éternelle.

Je suis le cavalier sans tête [...]
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Message par evolution650HBn°2 »

Comme un sauvage (Bartone)

Quand j'en aurais marre de carresser tes boulevards
et tes saint lazarres..
de tes airs canaille et ta peau couleur de grisaille,
j'irai vivre tranquille sur une île,
sur une île.
Comme un sauvage dans mon canoé
ouais comme un sauvage sous les alizés,
poursuivre à la nage des poissons dorés
au bar de la plage, le vendredi soir,
y croiser Crusoé.

Quand j'en aurais ma claque
de ton haleine de cloaque,
de ta bouche de métro..
... politain-ain-ain,
de faire tête beche de la lèche à tes vitrines,
j'irai vivre tranquille sur une île,
sur une île.
Comme un sauvage dans mon canoé
ouais comme un sauvage sous les alizés,
draguer sur la plage de jolies vahinés
et sur le rivage
leur faire le coup du yukulélé.

Je ferai des soirées paillettes autour d'une noix de coco
avec deux trois bonobos,
jolie jet-set.
J'aurais pour tout réveil un palmier dressé vers le ciel
quand j'irai vivre tranquille sur une île,
sur une île.
Comme un sauvage dans mon canoé
ouais comme un sauvage sous les alizés,
vivre comme un sage toute ma vie en été
à l'abri des feuillages sans électricité.
Ouais, comme un sauvage,
ouais comme un sauvage,
faire un feu sur la plage et puis autour danser
en contemplant le large,
oh gardien, un naufrage,
tiens, c est un pétrolier.
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Gloomy Sunday (S. Gainsbourg)

Gloomy Sunday,
sombre dimanche,
les bras tout chargés de fleurs,
je suis entré dans notre chambre le coeur las.
car je savais déjà que tu ne reviendrais pas.
Et j'ai balancé des mots d'amour et de douleur,
je suis resté tout seul comme un con,
pauvre conne !
et j'ai pleuré tout bas
en écoutant gueuler la plainte des frimas.

Gloomy Sunday,
je crèverai un sunday où j'aurais trop souffert,
alors tu reviendras,
mais je serais parti !
des cierges brûleront comme un ardent espoir,
et pour toi, sans effort, mes yeux seront ouverts.
N'aie pas peur mon amour s'ils ne peuvent te voir,
ils te diront que je t'aimais plus que la vie.

Gloomy Sunday,
je crèverai un sunday où j'aurais trop souffert,
alors tu reviendras,
mais je serais parti.
[...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Aux enfants de la chance (S. Gainsbourg)

Aux enfants de la chance
qui n'ont jamais connu les transes
des shoot et du shit,
je dirais en substance ceci :
ne touchez pas à la poussière d'ange,
angel dust,
en shoot ou en shit.
Zéro héro, à l'infini, je dis
"dites leur et dis leur,
de casser la gueule aux dealers
qui dans l'ombre attendent leur heure,
l'horreur de minuit."

Aux enfants de la chance
qui n'ont jamais connu les transes
des shoot et du shit,
je dirais en substance ceci :
"ne commettez pas d'imprudence,
surtout n'ayez pas l'impudence de vous foutre en l'air avant l'heure dite
comme Samantha Edith,
et dites..
je dis "dites leur et dis leur
de casser la gueule aux dealers
qui dans l'ombre attendent leur heure,
l'horreur de minuit."

Aux enfants de la chance
qui n'ont jamais connu les transes
des hoot et du shit,
je dirais en substance ceci :
"n'approchez pas de la magic mushrooms,
n'essayez surtout pas la free base
car c'est lui qui vous baise,
oui, c'est lui qui vous baise, à l'aise,
je dis "dites leur et dis l'heure
de casser la gueule aux dealers
qui dans l'ombre attendent leur heure
l'horreur [...]"
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Le cancre (L. Escudero)

Je vis tout seul au fond de la classe,
je dis "je vis", mais pas vraiment,
j'ai pas de cervelle,
j'ai que de la crasse,
faut se faire tout petit, petitement.
Et pendant que les purs,
les vrais intelligents,
vous savez, ceux qui sont toujours au premier rang,
pendant qu'ils vivent la vie des autres,
la vie des beaux auteurs,
la vie des doux apôtres,
moi, je vis la mienne,
et vive le naufrage,
moi je vis la mienne,
et vive le voyage.
Un bout de soleil tombé du ciel au creux de ma main,
et je voyage.
Un chant d'oiseaux qui s'est perdu parce que personne l'a entendu,
et je voyage.

Bouche fermée, les bras croisés, les yeux levés,
écoutez bien têtes incultes
le bon savoir, le vrai savoir, le seul savoir,
et vous serez de bons adultes.
Et mon frère le corbeau à l'autre bout du chant
chante pour lui tout seul la chanson du printemps.
Le professeur m'a dit que j'étais intelligent, mais pas comme il le faudrait,
c'est pas de la bonne intelligence.
Je suis ce qu'on ne doit pas faire, l'exemple à ne pas retenir,
qui rit quand il faudrait se taire,
et mon avenir ?
ils disent que j'ai pas d'avenir.
Et pendant que les autres font des sciences naturelles,
moi je pense à Margot, Margot qui est si belle,
qui ne sait rien du tout,
ni n'Iena ni d'Arcole,
mais qui a la peau douce, et douce la parole.
Qui se fout du génie, et vive le naufrage,
et qui aime la vie, et vive le voyage.
Un grand loup bleu danse dans ses yeux quand je le veux,
et je voyage,
puis il me mord au creux des reins,
c'était hier je m'en souviens, et je voyage.

Bouche fermée, les bras croisés, les yeux levés,
écoutez bien têtes incultes
le bon savoir, le seul savoir, le vrai savoir,
et vous serez de bons adultes.
Et mon frèr le corbeau à l'autre bout du champ
chante pour lui tout seul la chanson du printemps.

Apprendre à lire et à écrire, pour moi aussi c'est important,
mais après, pour lire quoi ? pour écrire quoi ?
Ce qui les arrange, les grands ?
le jour de ma naissance, je suis venu dans le tumulte,
sans doute pour m'avertir que je venais dans un monde occupé par les adultes,
ça serait bien l'école, si au lieu de parler d'hier,
on nous parlait un peu d'aujourd'hui, de demain.
Mais de quoi je me mêle moi, c est vrai que j'y connais rien.
Pourtant j'ai l'impression qu'j'apprendrais mieux ce qui me touche un peu,
ce que j'aime bien.
C'est peut êtr pour demain.
Qu'est-ce que ça serait chouette.
Vous avez entendu ? il faut que je parte, la cloche a sonné,
composition d'histoire,
j'aurais du réviser, et moi j'suis là à parler, je perds mon temps oui,
vous savez peut être, y a eu un coup d'état au Chili
on y assassine pour un non, pour un oui,
au Portugal y en a eu un aussi,
au petit matin c'était la fin de la nuit,
et il parait qu'en Espagne, on recommence à chanter dans les rues,
mais je ne suis sur de rien,
j'ai seulement entendu dire.
Bon faut que je parte, la cloche a sonné,
composition d'histoire.. et j'ai encore oublié,
et pourtant c'est facile, et puis c'est important,
mais je m'en rappelle jamais, la date de la bataille de Marignan,
mais je sais que c est facile, et j'ai encore oublié,
ah merde !
dimanche je vais encore être collé,
et pourtant c'est facile !
et puis c'est important,
la date de la bataille de Marignan,
c'est ça qui est important,
oui c'est ça qui est important !
[...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Apollo 21 (Florent Marchet)

21 juin 2045,
première journée de transit, on est encore sous le choc,
mélange de tristesse et de soulagement.
On évite de regarder le paysage,
sauf les enfants qui a travers le hublot découvre leur avenir.
Marie n'a jamais faim,
je cherche l'odeur de notre maison en reniflant les vêtements de la valise.
On est tous très silencieux.
On pense à nos amis, ceux qui sont rester, ceux qui attendent leur tour.

03 juillet 2045,
réveillé à 4h20, je cherche un truc à manger.
Plus rien de correct. Pas même du boeuf séché ou une connerie sucrée.
Impossible de trouver le sommeil.
Il y a la respiration régulière de Marie, son corps endormi, j'aime ça.
J'ai de la chance de l'avoir, que ferais je sans elle, sans les enfants ?
Je veux croire en nous.
Je traine près du Virgin Galactic Coffee et je regarde par le hublot ;
maintenant on ne distingue plus notre planète bleue, cette boule de con.

03 octobre 2045,
tous les mardis nous aidons les responsables du potager. J'aime bien, ça me vide la tête.
Marie s'ooccupe des laitues, des tomates, des carottes,
tout ce qui peut pousser en hauteur et dans la flotte.
Ca fait plusieurs jours qu'elle s'est murée dans le silence.
Avec les enfants on nourrit les poissons, c'est une occupation comme une autre.
Mon fils me dit qu'il voudrait retourner dans le Berry, que l'école lui manque,
chaque mot de lui est un canif planté dans le ventre.
Dans 6 mois nous devrions rejoindre la première station en orbite, et ma fille fêtera ses 2 ans.
Hier, elle a fait ses premiers pas.

19 janvier 2046,
depuis que nous sommes là nous sommes envahis par les cafards,
les gars de la Virgin Galactic disent que c'est rien, qu'ils vont s'en occuper.
N'empêche qu'ils semblent plus préoccuper par leurs histoires de moteur à xamin, de gaz fénon ou je nsais quoi.
Ils disent de pas oublier les deux heures de gym quotidienne, que c'est important pour notre masse osseuse.
Moi j'supporte plus la musique qu'ils mettent là bas,
certains jours j'm'en fous d'ma masse osseuse.
J'ignore combien de temps pourra tenir la biosphère,
et si nous resterons à l'abri des rayons cosmiques, en même temps j'y connais rien,
j'ai peur,
mais heureusement j'y pense pas souvent.

03 septembre 2046,
l'air semble moins respirable qu'auparavant,
Marie devient folle, elle dit qu'on a fait le mauvais choix, qu'on est en train de tuer nos enfants,
j'ai du mal à la rassurer.
La photosynthèse semble insuffisante,
on nous rabâche qu'il faut redoubler de vigilance quant à l'hygiène, à la poussière,
il n'y a déjà plus de soda a bord du vaisseau,
les enfants se plaignent de boire chaque jour cette eau maltée dégueulasse.
Hier au Virgin Galactic Coffee, un type a fait une attaque, c'est le premier décès ici.

07 avril 2048,
le calme semble être revenu,
le niveau d'oxygène est maintenant acceptable.
Hier avec Marie et les enfants, nous nous sommes rendus devant les grilles de la forêt tropicale où il y avait une distribution de gingembre,
nous avons rencontrer des amis d'amis restés sur Terre.
Marie en avait les larmes aux yeux, mais ça nous a tous fait du bien je crois.
J'me demande souvent comment les autres s'en sortent, je veux dire ceux qui sont restés,
j'espère qu'ils sont en vie, qu'ils ont pu quitter la Terre.

14 décembre 2049,
le voyage durera toute une vie, voire deux, trois vies,
ils disent qu'on peut pas encore savoir,
qu'il faut compter sur la dilatation du temps, moi j'y comprends rien,
j'accepte volontiers les cachetons qu'ils nous filent pour tenir,
nous tiendrons, oui, nous tiendrons.
Dans mes rêve les plus fous, j'entends la musique de Tabachnik et des volets qui claquent,
je vois mes enfants courir le long des falaises rouges et blanches
écrasant sur leur passage des fougères phosphorescentes.
Leurs visages sont radieux,
caressés par un vent spatial,
et la douce lumière d'Alpha Centauri.
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par freeshost »

Le monde est stone :

J'ai la tête qui éclate
J'voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir.

Stone,
Le monde est stone.
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit.

J'sais pas si c'est la Terre
Qui tourne à l'envers
Ou bien si c'est moi
Qui m'fait du cinéma
Qui m'fait mon cinéma...

Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit.

Stone,
Le monde est stone.

J'ai plus envie d'me battre.
J'ai plus envie d'courir
Comme tous ces automates
Qui bâtissent des empires
Que le vent peut détruire
Comme des châteaux de cartes.

Stone,
Le monde est stone.

Laissez-moi me débattre.
Venez pas m'secourir.
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher d'souffrir.

J'ai la tête qui éclate
J'voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir.

Laissez-moi me débattre.
Venez pas m'secourir.
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher d'souffrir.

J'ai la tête qui éclate
J'voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir.

Et me laissez
Mourir...
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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Lilette
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par Lilette »

Grand Corps Malade et Richard Bohringer - Course Contre la Honte

Eh Tonton, est-ce que t´as regardé dehors? Sur l´avenir de nos enfants il pleut de plus en plus fort
Quand je pense à eux pourtant, j´aimerais chanter un autre thème
Mais je suis plus trop serein, je fais pas confiance au système
Ce système fait des enfants mais il les laisse sur le chemin
Et il oublie que s´il existe, c´est pour gérer des êtres humains
On avance tous tête baissée sans se soucier du plan final
Ce système entasse des gosses et il les regarde crever la dalle Tonton on est du bon côté mais ce qu´on voit, on ne peut le nier J´ai grandi au milieu de ceux que le système a oubliés
On vit sur le même sol mais les fins de mois n´ont pas le même parfum
Et chaque année monte un peu plus la rumeur des crève-la-faim
Le système a décidé qu´y avait pas de place pour tout le monde Tonton, t´as entendu les cris dehors, c´est bien notre futur qui gronde
Le système s´est retourné contre l´homme, perdu dans ses ambitions
L´égalité est en travaux et y´a beaucoup trop de déviations

Eh Tonton... On va faire comment? Dis-moi Tonton, on va faire comment?
Est-ce que les hommes ont voulu ça, est-ce qu´ils maîtrisent leur rôle
Ou est-ce que la machine s´est emballée et qu´on a perdu le contrôle
Est-ce qu´y a encore quelqu´un quelque part qui décide de quelque chose
Ou est-ce qu´on est tous pieds et poings liés en attendant que tout explose
Difficile de me rassurer Tonton, je te rappelle au passage
Que l´homme descend bel et bien du singe pas du sage
Et c´est bien l´homme qui regarde mourir la moitié de ses frères
Qui arrache les derniers arbres et qui pourrit l´atmosphère
Y´a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l´échiquier
L´avenir n´a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquiers
C´est les marchés qui nous gouvernent, mais ces tous ces chiffres sont irréels
On est dirigé par des graphiques, c´est de la branlette à grande échelle

Eh Tonton, on va faire comment, tu peux me dire? Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l´air qu´on respire
C´est une route sans issue, c´est ce qu´aujourd´hui, tout nous démontre
On va tout droit vers la défaite dans cette course contre la honte

Eh Tonton... On va faire comment? Dis-moi tonton, on va faire comment?
Entre le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur diner
Est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés
Dans le viseur de la souffrance, y´a de plus en plus de cibles
Pour l´avenir, pour les enfants, essayons de ne pas rester insensibles


Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
On va rien lâcher, on va aimer regarder derrière pour rien oublier, ni les yeux bleus ni les regards noirs
On perdra rien, peut-être bien un peu, mais ce qu´il y a devant, c´est si grand
Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
T´as bien le temps d´avoir le chagrin éternel
S´ils veulent pas le reconstruire le nouveau monde, on se mettra au boulot
Il faudra de l´utopie et du courage
Faudra remettre les pendules à l´heure, leur dire qu´on a pas le même tic tac, que nous, il est plutôt du côté du coeur
Fini le compte à rebours du vide, du rien dedans
Ma gueule d´amour, mon petit pote d´azur il est des jours où je ne peux rien faire pour toi
Les conneries je les ai faites, et c´est un chagrin qui s´efface pas
Faut pas manquer beaucoup pour plus être le héros, faut pas beaucoup
Je t´jure petit frère, faut freiner à temps
Va falloir chanter l´amour, encore plus fort
Y´aura des révolutions qu´on voudra pas, et d´autres qui prennent leur temps, pourtant c´est urgent
Où est la banque?
Il faut que je mette une bombe, une bombe désodorante, une bombe désodorante pour les mauvaises odeurs du fric qui déborde
Pas de place pour les gentils, pour les paumés de la vie
Chez ces gens-là, on aime pas, on compte

Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
P´tit frère, putain, on va le reconstruire ce monde
Pour ça, Tonton, faut lui tendre la main
Tonton, il peut rien faire si t´y crois pas
Alors faudra se regarder, se découvrir, jamais se quitter
On va rien lâcher
On va rester groupé
Y´a les frères, les cousines, les cousins, y a les petits de la voisines, y´a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien, des allumés qui s´enflamment pour faire les malins
Y´a la mamie qui peut pas les aider, qu´a rien appris dans les livres, mais qui sait tout de la vie
À force de ne plus croire en rien, c´est la vie qui désespère
Faut aimer pour être aimé
Faut donner pour recevoir
Viens vers la lumière, p´tit frère
Ta vie c´est comme du gruyère, mais personne te le dis que tu as une belle âme
Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
On va rien lâcher
On va aimer regarder derrière pour rien oublier
TSA.