Flower a écrit :FinementCiselé, je crois que ce n'est pas à toi qu'on prête ce raccourci, mais à ceux qui essaient d'expliquer les actes de Cantat par un éventuel autisme.

Ouai enfin quand tu te tape :
Sauf que là, t'es en train d'inventer une définition et d’interpréter comme ça t'arrange.
"Réponse émotionnelle inadaptée" ne signifie pas "réponse violente". La tu interprète de manière douteuse.
Quand à l'autre phrase, là non-plus la violence n'apparaît nulle-part. A moins que tu puisse souligner les mots dont il est question (bon courage), c'est de la pure invention, tu fais dire ce qui n'est pas dit.
Et là tu es carrément malhonnête.
ça ressemble à un sophisme de l'homme de paille ou un truc du genre: déformer pour que ça soit plus facile à mettre en défaut.
Excuse moi, mais :
-Laura tu fait montre d'une inconscience et d'une ignorance crasse, je te conseil d'aller te renseigner auprès de psychiatres.
-J'expose des faits, bruts, justement loin d'affects.
-Tu ne cherche même pas toi même à comprendre le fond du raisonnement.
C'est difficile de comprendre qu'une réponse émotionnelle inadaptée ça passe et c'est une redite, de l'effondrement en passant par le replis sur soit ou l'explosion ? Ignorer, ou faire un appel à l'ignorance en prétextant que c'est "indigne" c'est faire montre d'une dangerosité certaine envers les personnes concernées par le spectre. Je vais prendre MON exemple si t'arrive pas a comprendre : j'ai des accès de violence si je suis frustré, et que le mobile de cette frustration n'est pas atténué. C'est pas seulement se qui t'arrange mais un tout, tu peux pas faire d'exception.
Alors dans un sens, ne pas accepter le raccourci pour la comparaison, c'est bien, mais dans l'autre sens, accepter qu'une réponse émotionnelle inadaptée, ça soit pas seulement de la dépression (qui est certes une comorbidité), ça serait très franchement aider non seulement les accompagnants, mais aussi les autistes non diagnostiqués, et je pense au parents d'enfants violent qui foutent leur progéniture sous camisole chimique sous prétexte de "psychose infantile" suite à une explosion colérique et ça, y'a des statistiques assez énormes et des témoignages accablants.
Je t'invite à aller revoir certains extraits de vidéo concernant les centres en Belgique, où on parle d'une "diminution de la violence de l'enfant", de revoir l'origine du packing, entre autres. Qui sont pas des arguments de l'homme de paille puisque justement, on estime dans ces approches que l'individu n'est pas violent, mais juste qu'il n'a pas conscience des limites de son corps. (OLOL SERIOUSLY ?!)
Donc pour en revenir et je crois que ça te ferais du bien de le comprendre, c'est pas de la psychiatrie de comptoir là. On parle de personnes comme Baron-Cohen avec l'article "An assessment of violence in a young man with Asperger's syndrome." ou d'autres papiers comme " Sexual crimes committed by adolescents with Asperger’s disorder: Problems of management by the viewpoint of probation officers at a family court. " et oui, se sont des abstract (résumés) et il faut payer (normal, se sont des papiers de Docteurs-chercheurs et d'experts) pour les voirs. Et même Lorna Wing a son époque parlait de la violence possible des autistes et plus précisément aspergers dans "Asperger's syndrome: a clinical account." en 1981.
Tu peux encore aller chercher niveau littérature le papier de Mawson, D. C., Grounds, A., & Tantam, D. : "Violence and Asperger Syndrome: A case study."
Sur une étude de 2010 concernant les TDAH en prison, sur des prisonniers en longue peine, en Suede (rappel on est a 1% de prévalence pour l'autisme et les TSA,
https://bmcpsychiatry.biomedcentral.com ... 44X-10-112) je crois que les réponses se passent de commentaire : 1/4 des personnes dans cette prison sont sur le spectre, 25% de prévalence au lieu de 1% dans la population générale. Alors certes, les psychopaties autres représentent 1/3 des détenus, mais quand même, 25%.
https://www.meadowscenter.org/files/dcj ... aviour.pdf
All participants had behavioural difficulties of one form or another. 13 (88%) were described as being verbally aggressive, 12 (75%) physically aggressive, 11 (69%) destructive, 11 (69%) as displaying sexually inappropriate behaviour, 6 (38%) as engaging in substance abuse and 6 (38%) were over-active.
Le papier il te dit quand même clairement que les chiffres sont incertains parce que l'échantillon est certes faible et ne montre pas une prévalence d'actes délictuels supérieure à la population générale dans la population autiste MAIS :
Alternatively, it is possible that the present study significantly underestimated the numbers in the group concerned. The research focused on adults, and it might be hypothesised that adults are perhaps less likely to receive a diagnosis than children or adolescents. Both autism and Asperger syndrome will also be unfamiliar concepts to many working within the criminal justice system; the present results may therefore be simply a function of a lack of detection and identification. Another possibility is that people with Asperger syndrome within the criminal justice system are simply being misdiagnosed, psychosis being the most likely alternative label. Further factors that may lead to an under-estimation of prevalence include societal reluctance to link specific disorders with criminality and an increasing unwillingness within the UK to pursue prosecution unless there is a high probability of conviction (Berney 2004).
Aspie "cru 2014".