Désolée, je pars sur tout autre chose, mais je bloque à mort. Et j'ai le
seum, comme disent les jeunes.
J'étais dans ma lancée pour m'occuper des tâches ménagères, je venais de balayer assidument (avec rangement poussé), j'allais manger puis aller à la laverie dans la foulée. J'étais motivée pour me débarrasser enfin de toutes ces corvées !
...Sauf qu'un imprévu DE TAILLE est arrivé : dans un timing improbable (je commençais à fermer la porte de mon couloir qui donne directement sur la porte d'entrée)
j'ai vu — et entendu — ma poignée de porte d'entrée se baisser. À deux reprises. Heureusement, je ferme toujours à clé.
Alors d'un côté, je n'ai pas eu de pensées de "peur" (qu'on me veuille du mal, me cambriole...). C'est très clairement une personne tête en l'air ou pas très sobre qui s'est trompée d'appartement, je crois d'ailleurs que c'est celui du dessus car il s'est animé au même moment.
[J'ai déjà vécu une erreur semblable dans un autre appart', sauf qu'à l'époque on ne fermait pas à clé... ]
Par contre,
qu'est-ce que ça m'a perturbée, bordel. Et ça m'a coupée dans ma lancée pour sortir !
Je veux dire, je vais me forcer quand même, mais ça me tétanise. Pas de "peur" là encore, c'est juste... de la pertubation à l'état brut.
Et en plus il y a des gens dans le hall qui vont et viennent de l'appart' du dessus (ainsi que des bruits de meubles et de canalisations). Donc forcément, ça me bloque encore plus pour sortir car en temps normal, j'attends que la voie soit libre.
Donc voilà, j'ai le seum, parce que j'avais tout sous contrôle et qu'il a fallu que ça parte en cacahuète, et parce que je n'arrive pas à lâcher le morceau. Et parce que je vais être dans le mal pour la laverie — qui est déjà une punition en soi. Et parce que je n'arrive pas à m'adonner à mes loisirs pour me détendre (j'ai essayé, ça passe pas).
À la limite, si j'avais une peur irrationnelle, ce serait compréhensible que je bloque, mais là
même pas.
Bon, ça va aller, y'a plus qu'à attendre que ça redescende...