Coming out Autistique
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Le dire, pas le dire, comment le dire ?
Modération (hazufel) : Déplacement dans le sujet dédié
Bonsoir à tou.te.s
Peut-être ce sujet a-t-il été déjà évoqué, alors excusez moi pour le doublon, et merci de me renvoyez aux précédentes discussions.
Cela fait peu de temps que le diagnostic a été formulé pour moi. Et j'ai fait ces démarches sans en parler à ma famille. Actuellement je digère, je revois toute ma vie avec cette information nouvelle et je comprends bien des choses. J'ai mis au courant mes quelques ami.e.s proches qui n'ont pas été surpris ( moi, ça m'a surprise qu'ils/elles soient si peu surpris.es, j'avais l'impression d'être l'as du camouflage ). Et maintenant arrive Noël et c'est un drôle de truc car comme je sais que je ne suis pas prête à en parler à ma famille, du coup je n'ai pas réussi à prendre le train pour aller passer le réveillon avec eux. Vraiment bloquée bloquée bloquée. Version officielle : J'ai mis ça sur le dos des grèves (elles ont le dos large).
Je serais curieuse de vos expériences de "coming out" (est-ce que ça se dit pour les neurodiverses ?) et vos conseils en la matière.
Autre chose, j'ai été suivie pendant une dizaine d'années par une psy qui m'a gentiment baladée avec une bonne vieille grille freudienne, et j'avoue qu'après ma première séance avec le psychiatre qui m'a accompagnée dans la démarche diagnostique, j'ai eu l'impulsion de lui envoyer une lettre rageuse. J'en ai parlé à mon psychiatre (que ça a bien amusé), qui m'encourage à lui dire "poliment", pour qu'elle se rende "compte de sa méconnaissance des TSA". Avez-vous fait cette expérience d'informer des ancien.ne.s soignant.e.s et si oui, comment ça s'est passé ?
MERCI D'AVANCE et BONNES FÊTES !
Bonsoir à tou.te.s
Peut-être ce sujet a-t-il été déjà évoqué, alors excusez moi pour le doublon, et merci de me renvoyez aux précédentes discussions.
Cela fait peu de temps que le diagnostic a été formulé pour moi. Et j'ai fait ces démarches sans en parler à ma famille. Actuellement je digère, je revois toute ma vie avec cette information nouvelle et je comprends bien des choses. J'ai mis au courant mes quelques ami.e.s proches qui n'ont pas été surpris ( moi, ça m'a surprise qu'ils/elles soient si peu surpris.es, j'avais l'impression d'être l'as du camouflage ). Et maintenant arrive Noël et c'est un drôle de truc car comme je sais que je ne suis pas prête à en parler à ma famille, du coup je n'ai pas réussi à prendre le train pour aller passer le réveillon avec eux. Vraiment bloquée bloquée bloquée. Version officielle : J'ai mis ça sur le dos des grèves (elles ont le dos large).
Je serais curieuse de vos expériences de "coming out" (est-ce que ça se dit pour les neurodiverses ?) et vos conseils en la matière.
Autre chose, j'ai été suivie pendant une dizaine d'années par une psy qui m'a gentiment baladée avec une bonne vieille grille freudienne, et j'avoue qu'après ma première séance avec le psychiatre qui m'a accompagnée dans la démarche diagnostique, j'ai eu l'impulsion de lui envoyer une lettre rageuse. J'en ai parlé à mon psychiatre (que ça a bien amusé), qui m'encourage à lui dire "poliment", pour qu'elle se rende "compte de sa méconnaissance des TSA". Avez-vous fait cette expérience d'informer des ancien.ne.s soignant.e.s et si oui, comment ça s'est passé ?
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TSA diagnostiqué en décembre 2019 / Asperger
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Re: Coming out Aspie
Bonjour Lepton,lepton a écrit : ↑dimanche 23 avril 2017 à 10:23 Je fais remonter ce fil, juste pour partager mon expérience.
J'ai exposé mon coming-out professionnel dans mon fil de présentation, et les suites ici.
Certains l'ont peut-être lu, mais j'aurais dû en parler dans l'espace TED pour que ce soit visible par un plus grand nombre.
A priori mon exposé a été très clairement compris par mes collègues. Je pense que le texte peut être assez facilement adapté au contexte professionnel et aux difficultés de chacun.
Voilà, si ça peut être utile...
Je me pose des questions sur les manières de présenter les choses (en famille, au travail) et en parcourant la discussion je tombe sur ce message de toi, qui m'intéresse beaucoup, mais quand je clique j'ai la réponse que je n'ai pas "accès" à ce contenu. Est-ce normal ? Merci d'avance et bonne journée
TSA diagnostiqué en décembre 2019 / Asperger
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Re: Le dire, pas le dire, comment le dire ?
Bonjour Iolite,
Le dire/pas le dire : tout dépend de "l'ouverture" d'esprit de votre/vos interlocuteurs, de leur curiosité intellectuelle et de leur degré de bienveillance et d'empathie...
Pour ma part, je ne peux pas dire cela à mes parents. Je suis fille unique, ils sont désormais âgés et à des années lumière de cela... Sachant qu'il y a une partie de "génétique", je les ferai culpabiliser, les accablerait, ce serait extrêmement douloureux pour eux et, pour moi. Beaucoup trop cruel, surtout avec notre histoire familiale, déjà bien lourde, sans cela... Ils ne comprendraient déjà pas que leur fille soit aller consulter un psychiatre, médecin dont la spécialité est très connotée négativement chez les personnes de leur génération...
Je l'ai dit à différentes personnes autour de moi, dont le niveau de relation avec moi est différent. J'ai eu des réactions multiples : une fermeture de porte totale, des interlocuteurs extrêmement gênés, mal à l'aise, qui sont plutôt bavards mais à qui j'ai "coupé la chique" et d'autres avec lesquels la relation se poursuit et qui, de ce fait, comprennent mieux mon comportement, mes réactions...
Quant au monde du travail, actuellement, je suis à la recherche d'un emploi. Ayant obtenu la RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), j'ai fait les démarches pour intégrer le dispositif de l'emploi accompagné. Cela permet d'être accompagné par un(e) job coach dont la mission consiste, entre autre, à faire de la sensibilisation dans le monde de l'entreprise, sur les spécificités engendrées par ce trouble. (Encore faut-il que l'entreprise et les personnes qui y travaillent soient réceptives à cette sensibilisation...)
Ensuite, ce n'est pas parce que vous le direz autour de vous que les personnes auxquelles vous l'aurez dit comprendront ce que vous vivez quotidiennement du fait de votre trouble : ce sont deux choses totalement différentes.
Bon courage
Le dire/pas le dire : tout dépend de "l'ouverture" d'esprit de votre/vos interlocuteurs, de leur curiosité intellectuelle et de leur degré de bienveillance et d'empathie...
Pour ma part, je ne peux pas dire cela à mes parents. Je suis fille unique, ils sont désormais âgés et à des années lumière de cela... Sachant qu'il y a une partie de "génétique", je les ferai culpabiliser, les accablerait, ce serait extrêmement douloureux pour eux et, pour moi. Beaucoup trop cruel, surtout avec notre histoire familiale, déjà bien lourde, sans cela... Ils ne comprendraient déjà pas que leur fille soit aller consulter un psychiatre, médecin dont la spécialité est très connotée négativement chez les personnes de leur génération...
Je l'ai dit à différentes personnes autour de moi, dont le niveau de relation avec moi est différent. J'ai eu des réactions multiples : une fermeture de porte totale, des interlocuteurs extrêmement gênés, mal à l'aise, qui sont plutôt bavards mais à qui j'ai "coupé la chique" et d'autres avec lesquels la relation se poursuit et qui, de ce fait, comprennent mieux mon comportement, mes réactions...
Quant au monde du travail, actuellement, je suis à la recherche d'un emploi. Ayant obtenu la RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), j'ai fait les démarches pour intégrer le dispositif de l'emploi accompagné. Cela permet d'être accompagné par un(e) job coach dont la mission consiste, entre autre, à faire de la sensibilisation dans le monde de l'entreprise, sur les spécificités engendrées par ce trouble. (Encore faut-il que l'entreprise et les personnes qui y travaillent soient réceptives à cette sensibilisation...)
Ensuite, ce n'est pas parce que vous le direz autour de vous que les personnes auxquelles vous l'aurez dit comprendront ce que vous vivez quotidiennement du fait de votre trouble : ce sont deux choses totalement différentes.
Bon courage
Iolite a écrit : ↑lundi 23 décembre 2019 à 20:56 Modération (hazufel) : Déplacement dans le sujet dédié
Bonsoir à tou.te.s
Peut-être ce sujet a-t-il été déjà évoqué, alors excusez moi pour le doublon, et merci de me renvoyez aux précédentes discussions.
Cela fait peu de temps que le diagnostic a été formulé pour moi. Et j'ai fait ces démarches sans en parler à ma famille. Actuellement je digère, je revois toute ma vie avec cette information nouvelle et je comprends bien des choses. J'ai mis au courant mes quelques ami.e.s proches qui n'ont pas été surpris ( moi, ça m'a surprise qu'ils/elles soient si peu surpris.es, j'avais l'impression d'être l'as du camouflage ). Et maintenant arrive Noël et c'est un drôle de truc car comme je sais que je ne suis pas prête à en parler à ma famille, du coup je n'ai pas réussi à prendre le train pour aller passer le réveillon avec eux. Vraiment bloquée bloquée bloquée. Version officielle : J'ai mis ça sur le dos des grèves (elles ont le dos large).
Je serais curieuse de vos expériences de "coming out" (est-ce que ça se dit pour les neurodiverses ?) et vos conseils en la matière.
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Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
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Re: Coming out Autistique
Aujourd hui était mon dernier jour a mon boulot. On a fait une verrée a la fois pour mon départ et pour le nouvel an. Dans la discussion, on est venu sur le ressenti de mon patron sur mon travail ces derniers temps et il m a annoncé qu il me sentait perdre prise. Il ma demandé où j en étais de ma démarche thérapeutique et je leur est annoncé qu on en était qu au stade du diagnostique, avec une forte suspicion de SA. Pour des raisons légal, j avait l obligation de lui annoncer que j entamait une démarche médicale, ne serait-ce que pour avoir congé pour les consultations.
Mon patron étant lui même handicapé (paralysie d un membre inférieur, polio ?), il a été positivement réceptif. Mais je l ai annoncé uniquement parce qu on a abordé le sujet et que je part, je me sentais donc pas mis en danger si j annonçais le diagnostique. Mon patron l a bien pris. Mais j étais pas rassuré quand à sa réaction. J ai juste considéré que le risque en valait la chandelle, et ca me faisait une première expérience qu en a l annonce du diagnostique.
Voili voilà
Mon patron étant lui même handicapé (paralysie d un membre inférieur, polio ?), il a été positivement réceptif. Mais je l ai annoncé uniquement parce qu on a abordé le sujet et que je part, je me sentais donc pas mis en danger si j annonçais le diagnostique. Mon patron l a bien pris. Mais j étais pas rassuré quand à sa réaction. J ai juste considéré que le risque en valait la chandelle, et ca me faisait une première expérience qu en a l annonce du diagnostique.
Voili voilà
IA helvétique téléchargée en 1982
HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger
viewtopic.php?f=5&t=13627
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Re: Coming out Autistique
Bonjour Margotton,margotton91 a écrit : ↑mardi 24 décembre 2019 à 12:01 Bonjour Iolite,
L
Ensuite, ce n'est pas parce que vous le direz autour de vous que les personnes auxquelles vous l'aurez dit comprendront ce que vous vivez quotidiennement du fait de votre trouble : ce sont deux choses totalement différentes.
Bon courage
Iolite a écrit : ↑lundi 23 décembre 2019 à 20:56 Modération (hazufel) : Déplacement dans le sujet dédié
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Peut-être ce sujet a-t-il été déjà évoqué, alors excusez moi pour le doublon, et merci de me renvoyez aux précédentes discussions.
Cela fait peu de temps que le diagnostic a été formulé pour moi. Et j'ai fait ces démarches sans en parler à ma famille. Actuellement je digère, je revois toute ma vie avec cette information nouvelle et je comprends bien des choses. J'ai mis au courant mes quelques ami.e.s proches qui n'ont pas été surpris ( moi, ça m'a surprise qu'ils/elles soient si peu surpris.es, j'avais l'impression d'être l'as du camouflage ). Et maintenant arrive Noël et c'est un drôle de truc car comme je sais que je ne suis pas prête à en parler à ma famille, du coup je n'ai pas réussi à prendre le train pour aller passer le réveillon avec eux. Vraiment bloquée bloquée bloquée. Version officielle : J'ai mis ça sur le dos des grèves (elles ont le dos large).
Je serais curieuse de vos expériences de "coming out" (est-ce que ça se dit pour les neurodiverses ?) et vos conseils en la matière.
Autre chose, j'ai été suivie pendant une dizaine d'années par une psy qui m'a gentiment baladée avec une bonne vieille grille freudienne, et j'avoue qu'après ma première séance avec le psychiatre qui m'a accompagnée dans la démarche diagnostique, j'ai eu l'impulsion de lui envoyer une lettre rageuse. J'en ai parlé à mon psychiatre (que ça a bien amusé), qui m'encourage à lui dire "poliment", pour qu'elle se rende "compte de sa méconnaissance des TSA". Avez-vous fait cette expérience d'informer des ancien.ne.s soignant.e.s et si oui, comment ça s'est passé ?
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Et merci pour ton message que je viens de relire. Au moment où j'ai écrit le diagnostic était tout frais, il l'est toujours mais j'ai quand même pris un petit peu de recul. En particulier sur les conséquences de l'avoir dit à quelques proches.
Et je fais les mêmes constats que celles et ceux qui ont participé à cette discussion : ces personnes m'ont dit que cela ne changeait rien, qu'elles avaient toujours perçu mes particularités, donc plutôt un accueil bienveillant, mais dans le concret elles ne m'ont jamais demandé ce que mon TSA induisait et comment je fonctionne. Curiosité zéro. J'ai l'impression qu'elles continuent de me plaquer leur grille de fonctionnement ou leurs fantasmes sur mon fonctionnement, avec une petite inflexion misérabiliste du genre "pauvre petite Iolite, elle est autiste". Une légère condescendance qui me transforme gentiment en fardeau, mais surtout me hérisse le poil. Je trouve ça gluant, super gluant. Errrrrrrrrrrrrrrrkkkkkkkkkkkkk, comme quand un fantôme entre en contact avec un humain dans Ghostbusters. Dégueulasse.
Bref, je suis très très mitigée sur ces réactions et je suis dans une phase "je ne le dis plus à personne, qu'ils/ elles aillent se faire …".
Mes parents sont comme les tiens Margotton, très âgés et cela ne m'a pas traversé l'esprit de leur dire. Donc ça va très bien avec ma nouvelle politique de totale rétention, je vais rester très vague au boulot à mon retour, même si pour moi ça reste très difficile de ne pas être transparente et limpide (j'aurai aussi pu choisir "eau claire" comme pseudo ). Transparence qui m'a apporté pourtant bien des emmerdements.
Un bon samedi à tous, sans trace de gluant je vous le souhaite.
TSA diagnostiqué en décembre 2019 / Asperger
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Re: Coming out Autistique
En ce moment, c'est la question qui me trotte dans la tête : je le dis ? Je ne le dis pas ? Si j'en parle, jusqu'où je dois aller pour que ce soit "productif" et non pas simplement des intrusions dans ma vie privée ?
Autour de moi, j'ai seulement deux amies qui sont au courant. L'une parce que nous communiquons tous les jours par Whatsapp, de même que lorsqu'elle a été hospitalisée 6 mois et que je lui demandais des compte-rendu quotidiens, elle a tout suivi depuis le début (dépression, psy, questionnement...). Il était impossible de ne pas lui dire. Ca ne me serait jamais venu à l'idée de lui taire, d'ailleurs. Et l'autre dont je suis moins proche mais qui a aussi subi une dépression sévère, donc qui était très en demande de nouvelles de ce côté là. La première n'a pas été surprise, mais comme elle a tout suivi depuis le début c'était plutôt logique... la seconde, si. Je lui ai dit sur l'impulsion du moment, elle était chez moi (d'habitue personne ne vient chez moi) et je pense que j'étais fatiguée. Et elle sait écouter. Bref, c'est venu dans la conversation. Je n'ai pas eu beaucoup de questions mais je me suis dit que c'était peut être aussi une façon de ne pas vouloir être trop indiscrètes. La première est tout à fait du genre à faire des recherches de son côté...
Après ces "révélations" j'ai eu un peu peur. je n'ai pas pensé à leur dire de n'en parler à personne. Je suppose que d'autres personnes sont au courant, potentiellement. Parfois ça m'angoisse un peu mais le plus souvent j'oublie...(la première vivant à 500 km de chez moi et la seconde carrément dans un autre pays, je sais que nous avons peu de connaissances communes).
Après ça mes révélations se sont arrêtées.
Le plus étrange c'est ma famille très proches : parents, frères et sœurs. Je ne leur ai jamais dit explicitement. Mes parents sont venus avec moi au diagnostic mais ils ne m'ont jamais posé la question du résultat. J'ignore vraiment pourquoi. je ne pense pas que ce soit par désintérêt. Résultat, je n'ai jamais réussi à le formuler à vois haute (je ne sais pas pourquoi non plus... les grandes révélations ce n'est pas mon truc). Je pense qu'ils ont des soupçons, déjà la psychiatre les avait prévenu que de son côté ça ne faisait pas de doute. Puis j'ai reçu du courrier de la MDPH chez eux. bref, il y a des indices mais je ne sais pas qui sait quoi... et plus le temps passe plus j'ai du mal à imaginer comment faire une mise au point.
Mon problème en ce moment, c'est l'aspect professionnel. Étant donné que je suis fonctionnaire stagiaire, mon affectation future est liée au nombre de points que je vais obtenir. La RQTH va me donner des points d'avance par rapport à mes collègues stagiaires. Cela a forcément un impact sur ma façon d'envisager mon avenir... Pour le moment, j'avance prudemment. Je bafouille quelques mots sur la dépression pour justifier certains aménagements dont je vais disposer, ou certaines choses que je suis en train de demander. C'est compliqué. Je déteste mentir car je finis toujours par me trahir. Pour le moment, ce ne sont pas des mensonges, juste une vérité partielle... il est vrai que tout est aussi lié à la dépression mais si ce n'est pas la seule raison.
La hiérarchie n'est pas au courant. Sur ce point, je n'ai jamais eu de doute. Je ne veux pas leur donner cet argument qu'ils pourraient retourner contre moi (ça a déjà été compliqué avec la dépression l'an dernier. Tout les collègue, et mon psy, s m'avaient pourtant dit de ne pas entrer dans les détails.. mais je ne comprenais pas pourquoi. Après tout, je n'avais rien fait de mal et cela expliquait mes difficultés.) Donc ils ne sauront rien, ou presque.
Mais je n'aime pas faire de la rétention d'informations.. par exemple, l'an prochain si tout se passe bien j'aurai beaucoup de points "bonus". Ce qui signifie que j'aurai une priorité sur certains postes et je demanderai des postes qui attirent sûrement d'autres personnes. Ces gens, ainsi que mes futurs collègues, ne savent pas que j'aurai cette bonification et pourquoi. Par contre, ils connaissent le "cheminement" normal qui est que un titulaire en première année ne peut pas avoir de poste fixe, surtout dans les endroits où je demande car il n'a pas assez de points. Ils sauront donc qu'il y a anguille sous roche. Et cela créera sûrement des ragots, des on dit... En ce moment, je me plait plutôt bien dans l'école dans laquelle je suis. J'apprécie le niveau où je travaille et je sais que la titulaire du poste part en retraite l'an prochain. Donc je pourrais demander à avoir cette classe. Mais je sais aussi qu'il y a déjà des candidates sur les rangs (des personnes venues faire des remplacements ou des stages). Ces personnes attendent depuis plusieurs années d'avoir suffisamment de points pour avoir une chance dans cette école. Et les collègues ont très envie qu'elles reviennent. Si je demande je vais "leur passer devant" et j'appréhende la réaction des collègues qui trouveront sûrement cela injuste.
Ce genre de choses sont très dures à gérer pour moi, parce que je ne comprends pas bien les réactions. J'ai sans cesse l'impression d'être en tort...
Autour de moi, j'ai seulement deux amies qui sont au courant. L'une parce que nous communiquons tous les jours par Whatsapp, de même que lorsqu'elle a été hospitalisée 6 mois et que je lui demandais des compte-rendu quotidiens, elle a tout suivi depuis le début (dépression, psy, questionnement...). Il était impossible de ne pas lui dire. Ca ne me serait jamais venu à l'idée de lui taire, d'ailleurs. Et l'autre dont je suis moins proche mais qui a aussi subi une dépression sévère, donc qui était très en demande de nouvelles de ce côté là. La première n'a pas été surprise, mais comme elle a tout suivi depuis le début c'était plutôt logique... la seconde, si. Je lui ai dit sur l'impulsion du moment, elle était chez moi (d'habitue personne ne vient chez moi) et je pense que j'étais fatiguée. Et elle sait écouter. Bref, c'est venu dans la conversation. Je n'ai pas eu beaucoup de questions mais je me suis dit que c'était peut être aussi une façon de ne pas vouloir être trop indiscrètes. La première est tout à fait du genre à faire des recherches de son côté...
Après ces "révélations" j'ai eu un peu peur. je n'ai pas pensé à leur dire de n'en parler à personne. Je suppose que d'autres personnes sont au courant, potentiellement. Parfois ça m'angoisse un peu mais le plus souvent j'oublie...(la première vivant à 500 km de chez moi et la seconde carrément dans un autre pays, je sais que nous avons peu de connaissances communes).
Après ça mes révélations se sont arrêtées.
Le plus étrange c'est ma famille très proches : parents, frères et sœurs. Je ne leur ai jamais dit explicitement. Mes parents sont venus avec moi au diagnostic mais ils ne m'ont jamais posé la question du résultat. J'ignore vraiment pourquoi. je ne pense pas que ce soit par désintérêt. Résultat, je n'ai jamais réussi à le formuler à vois haute (je ne sais pas pourquoi non plus... les grandes révélations ce n'est pas mon truc). Je pense qu'ils ont des soupçons, déjà la psychiatre les avait prévenu que de son côté ça ne faisait pas de doute. Puis j'ai reçu du courrier de la MDPH chez eux. bref, il y a des indices mais je ne sais pas qui sait quoi... et plus le temps passe plus j'ai du mal à imaginer comment faire une mise au point.
Mon problème en ce moment, c'est l'aspect professionnel. Étant donné que je suis fonctionnaire stagiaire, mon affectation future est liée au nombre de points que je vais obtenir. La RQTH va me donner des points d'avance par rapport à mes collègues stagiaires. Cela a forcément un impact sur ma façon d'envisager mon avenir... Pour le moment, j'avance prudemment. Je bafouille quelques mots sur la dépression pour justifier certains aménagements dont je vais disposer, ou certaines choses que je suis en train de demander. C'est compliqué. Je déteste mentir car je finis toujours par me trahir. Pour le moment, ce ne sont pas des mensonges, juste une vérité partielle... il est vrai que tout est aussi lié à la dépression mais si ce n'est pas la seule raison.
La hiérarchie n'est pas au courant. Sur ce point, je n'ai jamais eu de doute. Je ne veux pas leur donner cet argument qu'ils pourraient retourner contre moi (ça a déjà été compliqué avec la dépression l'an dernier. Tout les collègue, et mon psy, s m'avaient pourtant dit de ne pas entrer dans les détails.. mais je ne comprenais pas pourquoi. Après tout, je n'avais rien fait de mal et cela expliquait mes difficultés.) Donc ils ne sauront rien, ou presque.
Mais je n'aime pas faire de la rétention d'informations.. par exemple, l'an prochain si tout se passe bien j'aurai beaucoup de points "bonus". Ce qui signifie que j'aurai une priorité sur certains postes et je demanderai des postes qui attirent sûrement d'autres personnes. Ces gens, ainsi que mes futurs collègues, ne savent pas que j'aurai cette bonification et pourquoi. Par contre, ils connaissent le "cheminement" normal qui est que un titulaire en première année ne peut pas avoir de poste fixe, surtout dans les endroits où je demande car il n'a pas assez de points. Ils sauront donc qu'il y a anguille sous roche. Et cela créera sûrement des ragots, des on dit... En ce moment, je me plait plutôt bien dans l'école dans laquelle je suis. J'apprécie le niveau où je travaille et je sais que la titulaire du poste part en retraite l'an prochain. Donc je pourrais demander à avoir cette classe. Mais je sais aussi qu'il y a déjà des candidates sur les rangs (des personnes venues faire des remplacements ou des stages). Ces personnes attendent depuis plusieurs années d'avoir suffisamment de points pour avoir une chance dans cette école. Et les collègues ont très envie qu'elles reviennent. Si je demande je vais "leur passer devant" et j'appréhende la réaction des collègues qui trouveront sûrement cela injuste.
Ce genre de choses sont très dures à gérer pour moi, parce que je ne comprends pas bien les réactions. J'ai sans cesse l'impression d'être en tort...
Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Vous dites que cest si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre." Anhouil
TSA depuis octobre 2019 - QI hétérogène
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Re: Coming out Autistique
Il ne peut justement pas y avoir de passe-droit injuste puisque le système attribue les points précisément selon les différents cas. Les autres verront seulement que tu as eu plus de points, et tu n'es obligée de dire à personne pourquoi. Il n'y a pas à avoir honte ou à s'excuser de suivre les règles qui servent à compenser le handicap.Antigone a écrit : ↑samedi 11 janvier 2020 à 19:03Ces personnes attendent depuis plusieurs années d'avoir suffisamment de points pour avoir une chance dans cette école. Et les collègues ont très envie qu'elles reviennent. Si je demande je vais "leur passer devant" et j'appréhende la réaction des collègues qui trouveront sûrement cela injuste.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: Coming out Autistique
Sur le papier je suis d'accord, mais pour fréquenter les salles des maîtres depuis deux ans, je sais que ce ne sera pas interprété comme ça... d'autant plus que mon handicap ne se voit pas. Ils se demanderont pourquoi j'ai le droit à passe-droit alors que je n'en ai (apparemment) pas besoin. Ils n'iront pas chercher plus loin.. surtout qu'ils seront déçu de ne pas avoir leur "amie" dans l"équipe. Je ne fais pas partie des gens qu'on choisit d'avoir dans l'équipe (c'était déjà comme ça à l'école). Je suis tolérée mais c'est tout. Je sais que ça devrait me passer au dessus mais c'est toujours un peu compliqué. La course aux points pour éviter les établissements difficiles, ou certains niveaux, lieux, met une ambiance nauséabonde...olivierfh a écrit :Il ne peut justement pas y avoir de passe-droit injuste puisque le système attribue les points précisément selon les différents cas. Les autres verront seulement que tu as eu plus de points, et tu n'es obligée de dire à personne pourquoi. Il n'y a pas à avoir honte ou à s'excuser de suivre les règles qui servent à compenser le handicap.
Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Vous dites que cest si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre." Anhouil
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Re: Coming out Autistique
Bonjour,Antigone a écrit : ↑samedi 11 janvier 2020 à 20:59Sur le papier je suis d'accord, mais pour fréquenter les salles des maîtres depuis deux ans, je sais que ce ne sera pas interprété comme ça... d'autant plus que mon handicap ne se voit pas. Ils se demanderont pourquoi j'ai le droit à passe-droit alors que je n'en ai (apparemment) pas besoin. Ils n'iront pas chercher plus loin.. surtout qu'ils seront déçu de ne pas avoir leur "amie" dans l"équipe. Je ne fais pas partie des gens qu'on choisit d'avoir dans l'équipe (c'était déjà comme ça à l'école). Je suis tolérée mais c'est tout. Je sais que ça devrait me passer au dessus mais c'est toujours un peu compliqué. La course aux points pour éviter les établissements difficiles, ou certains niveaux, lieux, met une ambiance nauséabonde...olivierfh a écrit :Il ne peut justement pas y avoir de passe-droit injuste puisque le système attribue les points précisément selon les différents cas. Les autres verront seulement que tu as eu plus de points, et tu n'es obligée de dire à personne pourquoi. Il n'y a pas à avoir honte ou à s'excuser de suivre les règles qui servent à compenser le handicap.
Je pense comprendre ce que tu exprimes, je réagirais probablement de la même façon. Mais la remarque d'olivierfh me semble très juste. Que tes collègues interprètent à leur sauce, tu ne peux de toute façon rien y faire. Est-il envisageable de couper court à la discussion, en répliquant par exemple « eh bien oui j'ai un handicap/une condition médicale particulière, mais je n'en dirai pas plus car c'est personnel et le calcul des points n'est pas de mon ressort » ? Formulation à adapter en fonction de l'interlocuteur...
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"Vous vous voyez comme un Asperger et vous pensez comme un Asperger, donc c'est très bien"
Fille 16 ans HPI + TSA, suspicion TDAH, 3 sauts de classe.
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Re: Coming out Autistique
@AntigoneGlaciell a écrit : ↑samedi 11 janvier 2020 à 22:00 Est-il envisageable de couper court à la discussion, en répliquant par exemple « eh bien oui j'ai un handicap/une condition médicale particulière, mais je n'en dirai pas plus car c'est personnel et le calcul des points n'est pas de mon ressort » ? Formulation à adapter en fonction de l'interlocuteur...
Je pense comme Glaciell : il ne faut tout simplement pas se justifier ou couper court si des questions impertinentes sont posées (peut-être préparer quelques phrases bien senties). Dans la fonction publique (dont je fais aussi partie), il y a des dispositions et dispositifs pour améliorer notre situation et il n'y a aucune raison de t'en excuser. Ces aménagements sont profondément justes, car ils permettent de compenser (un peu) des difficultés réelles (même si elles sont invisibles). Le terme de "passe-droit" ne devrait même pas venir sur le tapis, c'est celui de droit tout court qui est de rigueur. Je te souhaite de tout cœur d'être nommée sur un poste qui te convienne.
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Re: Coming out Autistique
Pour l'instant nous n'y sommes pas encore, mais il est sûr que je ne vais pas renoncer à la possibilité d'un emploi où je me sente bien pour ça. Mais c''est vrai que "ayant déjà beaucoup de mal à avoir des relations normales avec les collègues, je crains un peu leurs réactions. Si elles ne me parlent pas, je m'en remettrais. De toutes façons les relations sociales ne me manquent pas. Par contre je n'aime pas être au coeur des discussions et de l'attention. Je ne voudrais pas qu'ils passent leur temps à m'épier en essayent de deviner ce qui "cloche" chez moi..; Enfin il me reste encore 6 bons mois avant ça. Essayons de rester dans le moment et ne pas s'inquiéter pour ça pour le moment.Je pense comme Glaciell : il ne faut tout simplement pas se justifier ou couper court si des questions impertinentes sont posées (peut-être préparer quelques phrases bien senties).
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réactions lors de l'annonce au travail
Modération (Lepton) : Fusion des sujets.
Bonjour à toutes et à tous,
Je m'interroge beaucoup sur le fait de prévenir la médecine de mon travail de mon diagnostic. J'aurais donc beaucoup apprécié avoir votre avis sur l'annonce et pour ceux qui ont passé le pas, la réaction de leurs collègues et de leurs supérieurs et quels sont, s'il y en a eu, les aménagements qui ont été proposés.
Merci
Bonjour à toutes et à tous,
Je m'interroge beaucoup sur le fait de prévenir la médecine de mon travail de mon diagnostic. J'aurais donc beaucoup apprécié avoir votre avis sur l'annonce et pour ceux qui ont passé le pas, la réaction de leurs collègues et de leurs supérieurs et quels sont, s'il y en a eu, les aménagements qui ont été proposés.
Merci
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Re: réactions lors de l'annonce au travail
C'est à double-tranchant. J'ai prévenu ma médecine du travail afin d'obtenir un aménagement de mon poste de travail alors que j'étais pré-diag par ma psy. Ma psy demandait des jours en télétravail pour que je sois au calme ou une pièce à moi. Ma responsable a mal pris que j'aille voir la médecine du travail et a refusé le télétravail sans raison valable. J'ai dû me mettre en arrêt maladie parce que je ne pouvais plus support le bruit et les odeurs de l'openspace. Même le métro était devenu insupportable. Au final, la médecine du travail a fait pression auprès de la RH qui a "réussi" à trouver un local. Il n'était pas vraiment adapté mais c'était moins pire. En revanche, ma responsable m'a fait la misère en demandant au service informatique de positionner mon écran dos à la porte. Du coup, comme j'ai des écouteurs avec du bruit blanc, je sursautais toujours quand quelqu'un rentrait.abc123 a écrit : ↑mercredi 22 janvier 2020 à 9:11 Modération (Lepton) : Fusion des sujets.
Bonjour à toutes et à tous,
Je m'interroge beaucoup sur le fait de prévenir la médecine de mon travail de mon diagnostic. J'aurais donc beaucoup apprécié avoir votre avis sur l'annonce et pour ceux qui ont passé le pas, la réaction de leurs collègues et de leurs supérieurs et quels sont, s'il y en a eu, les aménagements qui ont été proposés.
Merci
Maintenant que je suis au chômage et suivie par l'organisme d'aide à l'emploi de la MDPH, ces derniers me conseillent de jour franc jeu dès le départ en indiquant ma RQTH sur mon CV pour obtenir, dès le début, un aménagement de mon poste de travail. Ce qui permet d'écrémer les sociétés qui ne seraient de toute façon pas prêtes à faire un effort.
Autiste - diag le 17/01/2019
Suivie par le dispositif d'aide à l'emploi depuis le 01/2020
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"Si tu ne fais pas des efforts, ce n'sont pas les efforts qui vont te faire"
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Re: Coming out Autistique
Moi j'ai parlé à la médecine du travail qui n'ignore rien de ma "situation". Je n'ai pas eu de doute sur le fait de leur en parler, j'ai besoin de leur appui pour obtenir des aménagements / points bonus. (Je suis fonctionnaire). Cela n'a eu aucune conséquence, ni négatives ni positives (pour le moment mais les commissions n'auront lieu qu'en mars/avril). Le médecin du travail est tenu au secret médical, il ne dira rien à ma hiérarchie. Il va simplement confirmer que ma demande est justifiée et que les aménagements sont appropriés. Ils n'auront aucun détail. Les collègues non plus si tu ne leur en parle pas... certains aménagements sont invisibles ou impossible à lier avec le handicap, donc ça ne sera pas leur problème.Bonjour à toutes et à tous,
Je m'interroge beaucoup sur le fait de prévenir la médecine de mon travail de mon diagnostic. J'aurais donc beaucoup apprécié avoir votre avis sur l'annonce et pour ceux qui ont passé le pas, la réaction de leurs collègues et de leurs supérieurs et quels sont, s'il y en a eu, les aménagements qui ont été proposés.
Merci
Personnellement, je ne regrette pas de l'avoir fait parce que même si au final ça n'aboutit pas, j'aurai tout mis en oeuvre pour que ça marche et rien ne pourra être reproché.
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Re: Coming out Autistique
Merci beaucoup pour ce retour. Je suis également fonctionnaire mais je n'ai pas de points. Est-il possible de savoir quels sont les aménagements que tu as demandés ?
J'ai peur des répercussions d'une annonce, comme par exemple, la mise au placard et je me sens coupable de demander des aménagements car j'ai l'impression que tout le monde souhaiterait avoir les mêmes (télétravail pour avoir moins de transport, moins de réunions ou encore privilégier les sites les plus proches de mon domicile). J'ai peur que cela engendre encore plus d'animosité que mon comportement parfois pas très social.
TSA et HQI