Phrases et attitudes agaçantes

[philigram]

Le titre : homme !
Ma femme le dit constamment après des réunions de boulot. Elle dit un truc que personne ne relève,p mais puis étrangement ce même truc dit par son collègue est repris comme une bonne idée ...
Çe n'est ps les diplomes car elle a les mêmes que les autres, pas l'âge car elle a de l'expérience.

Un jour au comissariat, ma femme parlait, mais le flic notait que ce que je disais et me posait des questions, pas à elle, qui tentait de répondre avant de s'agacer.
Elle pense que c'est le fait qu'elle soit une femme qui pose le problème de la crédibilité.

[Tugdual]

Je connais aussi, le titre qui fait qu'on ne nous écoute pas je dirais que c'est "bizarre".
Pas forcément être bizarre au moment où on le dit et dans la façon de parler, plutôt une impression laissée par le non verbal (mouvements, intonation, habits etc.) qu'on n'est pas à prendre au sérieux alors même qu'on ne dit jamais n'importe quoi et qu'on s'est donné du mal pour trouver la bonne réponse et la formuler de façon claire: mais non encore une fois c'est l'apparence qui compte et pas le contenu!

Je pense que c'est ça, peut-être aussi le volume
sonore : ne parlerait-on pas trop faiblement ?

J'ai passé beaucoup de temps vers 20 ans à caler
ce volume sonore, et malgré des améliorations,
je crois ne pas être vraiment au point en groupe ...

En tout cas, j'ai aussi connu souvent cette expérience,
de faire une remarque passant totalement inaperçue,
alors que, reprise par quelqu'un d'autre dans les minutes
suivantes, elle devient subitement digne d'intérêt ...

Peut-être que les gens en groupe ont naturellement
tendance à n'écouter que les deux ou trois personnes
qui parlent le plus fort, et à ignorer les autres ...

[Manichéenne]

Je pense qu'il y a plusieurs facteurs. Parler trop faiblement en est un. Mais aussi l'opinion que les gens ont de nous qui affecte la manière dont sont perçues nos propositions.

J'ai déjà été dans ce cas de faire une proposition en groupe, qui a été refusée. Deux minutes plus tard, une autre fille fait la même. Enthousiasme général... Je fais remarquer que je l'avais déjà suggéré. "Non, c'est pas vrai", puis un ami à moi à côté "si, elle l'avait dit...".
Globalement, même quand les gens m'entendent, mes propositions sont souvent vues comme négatives, ils n'ont pas envie de me donner raison, pas envie de m'écouter.
C'est particulièrement frustrant quand mes frères et sœur se mettent à parler au milieu d'une de mes phrases comme si je n'existais pas. Ca avait choqué mon conjoint. Ou quand mon frère me coupe la parole, que je reprends ce que je disais, et que ma mère m'engueule parce que je suis malpolie de ne pas lui répondre.
C'est comme si je n'étais pas assez présente dans la voix, la gestuelle et l'intérêt que les gens me portent pour qu'il puisse accorder de l'importance à mes mots et mes idées.

[Pupuce]

...............

[MrsJack]

Je trouve qu'olivierfh a bien résumé la chose :

Je connais aussi, le titre qui fait qu'on ne nous écoute pas je dirais que c'est "bizarre".
Pas forcément être bizarre au moment où on le dit et dans la façon de parler, plutôt une impression laissée par le non verbal (mouvements, intonation, habits etc.) qu'on n'est pas à prendre au sérieux alors même qu'on ne dit jamais n'importe quoi et qu'on s'est donné du mal pour trouver la bonne réponse et la formuler de façon claire: mais non encore une fois c'est l'apparence qui compte et pas le contenu!

Dans le cadre familial ça peut être différent. Mes parents ne m'écoutent toujours pas mais parce que pour eux j'ai encore 8 ans... Or la vérité c'est que j'en ai 30 et eux 60, donc ils gatouillent, ils s'affaiblissent et parfois j'ai l'impression quand je me balade avec eux que je suis garde malade. Ils commencent a s'en rendre compte et ça les perturbent car jusqu'à très récemment ils ne me consultaient jamais pour prendre une décision, ce qui les a conduit à prendre des décisions idiotes car ils ne profitent pas de ma propre expérience de la vie et du monde.

A côté de ça j'ai beaucoup progressé dans le cadre professionnel et le privé (avec les amis). Quand j'étais plus jeune il m'est arrivé les mêmes histoires que vous.

J'ai déjà été dans ce cas de faire une proposition en groupe, qui a été refusé. Deux minutes plus tard, une autre fille fait la même. Enthousiasme général... Je fais remarquer que je l'avais déjà suggéré. "Non, c'est pas vrai", puis un ami à moi à côté "si, elle l'avait dit...".

Ça me parle tellement...

Maintenant ça va mieux. Avec du recul, j'en ai déduis (peut être à tort mais ça rejoint plus ou moins vos propres impressions donc je ne dois pas être loin de la vérité) que j'avais amélioré les points suivants : plus extravertie et plus joviale, donc plus sympathique ce qui entraine une oreille attentive, gagné le respect d'une partie de mes pairs par l'expérience et les témoignages francs de cette expérience, changé d'amis pour des gens qui ne me trouvent pas bizarre car eux même sont considérés comme "bizarres' par les autres, enfin dans certains contextes affirmer er assumer clairement mes opinions ce qui me donne de la force aux yeux des autres.

Malheureusement il y a encore des situations où je sens qu'on ne m'écoute pas ou, quand on m'écoute, je sens le malaise généré par un décalage... On ne me prend pas souvent pour une conne je crois, mais plutôt pour une personne étrange.

Sinon j'avais temarqué le même phénomène avec mon ami aspie quand on s'est rencontré.
J'ai toujours été très attentive à ce qu'il disait car je le trouve logique et raisonnable, avec une certaine sagesse aussi. Mais dans le groupe où on était, peu de gens écoutait ses propositions. Je trouvais ça dommage et même parfois ça m'agaçait profondément : pourquoi les autres ne voyaient pas (n'entendaient pas) ce que je voyais en lui ?
Une fois ou deux ça m'est arrivé de reprendre ses idées et de les soumettre à l'avis commun et, miracle, si je répétais ce qu'il disait cette fois on en tenait compte !

C'est quand même fou.

Au delà du phénomène "je n'écoute pas ce que dit Truc car il est bizarre", il y a une deuxième habitude qui consiste à suivre comme un mouton l'avis collectif : Truc dit quelque chose, on va attendre de voir si quelqu'un de "normal" approuve et seulement ensuite on va dire "ok".

[Pupuce]

..................

[MrsJack]

Souvent il doit y avoir la peur d'être jugé je pense (dans d'autres cas oui les gens sont juste décérébrés, penser c'est fatiguant, se reposer sur les autres c'est mieux).
M'enfin je trouve ça très con aussi, c'est comme ça que des projets absurdes se mettent en place, juste parce que personne n'a osé ouvrir la bouche et dire "c'est une bêtise".

[Pupuce]

............

[Laura Ingalls]

Je connais aussi, le titre qui fait qu'on ne nous écoute pas je dirais que c'est "bizarre".
Pas forcément être bizarre au moment où on le dit et dans la façon de parler, plutôt une impression laissée par le non verbal (mouvements, intonation, habits etc.) qu'on n'est pas à prendre au sérieux alors même qu'on ne dit jamais n'importe quoi et qu'on s'est donné du mal pour trouver la bonne réponse et la formuler de façon claire: mais non encore une fois c'est l'apparence qui compte et pas le contenu!

ouais, mais là, c'est limite discriminer parce qu'on est bizarre. Si une chose est juste, ça ne peut peut pas dépendre de qui le dit. ça ne peut pas être juste dans la bouche de l'un et faux dans la bouche de l'autre. Parce qu'à ce moment là, même si tu dis que 3x5=15, ça pourrait être faux parce que ça vient de ta bouche? Genre:
-personne1: 3x5=15
-personne 2: non, pas du tout, tu te goures! (ça fait combien alors??)
-personne 3: 3x5=15
-personne 2: ah oui, tu as raison!

?? nan mais bon...si c'est l'un, ça fait 15, mais si c'est l'autre, ça ne fait pas 15? C'est absurde. Pour moi c'est clairement le contenu qui devrait compter! Pas qui le dit, bizarre, pas bizarre...
En plus, est-ce qu'on peut ne pas être bizarre? Je ne suis pas sûre, même pas du tout! Alors doit faire quoi?

J'ai déjà été dans ce cas de faire une proposition en groupe, qui a été refusé. Deux minutes plus tard, une autre fille fait la même. Enthousiasme général... Je fais remarquer que je l'avais déjà suggéré. "Non, c'est pas vrai", puis un ami à moi à côté "si, elle l'avait dit...".

Ça me parle tellement...

moi aussi!! J'ai vécu ce genre de choses. bien souvent quand t'essayes de dire quelque chose, c'est encore toi la conne!

Mais ce que tu décris, Manichéenne, est plus général et me parle bien également. Que ma parole dans un groupe(familial ou autre, mais ça peut commencer au sein de la famille si les parents ne sont pas vigilants en terme de distribution de parole) ne soit que très peu prise en considération, l'impression de ne pas avoir d'importance. Après on se demande pourquoi on ne développe pas d'estime de soi (ça + me concernant, une colère sourde)

oui, complètement! les gens qui ne considèrent pas tes propos, je ne connais que trop bien.

Je pense qu'il y a plusieurs facteurs. Parler trop faiblement en est un. Mais aussi l'opinion que les gens ont de nous qui affecte la manière dont sont perçues nos propositions.

J'ai déjà été dans ce cas de faire une proposition en groupe, qui a été refusée. Deux minutes plus tard, une autre fille fait la même. Enthousiasme général... Je fais remarquer que je l'avais déjà suggéré. "Non, c'est pas vrai", puis un ami à moi à côté "si, elle l'avait dit...".
Globalement, même quand les gens m'entendent, mes propositions sont souvent vues comme négatives, ils n'ont pas envie de me donner raison, pas envie de m'écouter.
C'est particulièrement frustrant quand mes frères et sœur se mettent à parler au milieu d'une de mes phrases comme si je n'existais pas. Ca avait choqué mon conjoint. Ou quand mon frère me coupe la parole, que je reprends ce que je disais, et que ma mère m'engueule parce que je suis malpolie de ne pas lui répondre.
C'est comme si je n'étais pas assez présente dans la voix, la gestuelle et l'intérêt que les gens me portent pour qu'il puisse accorder de l'importance à mes mots et mes idées.

il te coupe la parole et c'est toi qui est malpolie?
En fait, j'ai l'impression que les gens cherchent n'importe-quelle raison pour rejeter la faute sur l'autre, sur le bizarre de service!

[Laura Ingalls]

Le titre : homme !
Ma femme le dit constamment après des réunions de boulot. Elle dit un truc que personne ne relève,p mais puis étrangement ce même truc dit par son collègue est repris comme une bonne idée ...
Çe n'est ps les diplomes car elle a les mêmes que les autres, pas l'âge car elle a de l'expérience.

Un jour au comissariat, ma femme parlait, mais le flic notait que ce que je disais et me posait des questions, pas à elle, qui tentait de répondre avant de s'agacer.
Elle pense que c'est le fait qu'elle soit une femme qui pose le problème de la crédibilité.

c'est clairement sexiste, ça!

[evolution650HBn°2]

Apparemment, lorsqu'il y a des démarcheurs téléphoniques pour faire des sondages, le terme qu'ils emploient pour parler de l'homme est "le chef de ménage".


Attitude agaçante au téléphone :
Quand quelqu'un téléphone (la phrase pourrait s'arrêter là) et qu'il répète indirectement ce qu'on dit pour que la personne à côté puisse savoir ce qui est dit.
Exemple :
- Mon frigo est cassé.
- Ha, ton frigo est cassé.
- Oui, j'ai percé un tuyau en voulant le dégivrer.
- Tu as percé le tuyau en voulant le dégivrer.

C'est extrêmement pénible.

[Manichéenne]

Apparemment, lorsqu'il y a des démarcheurs téléphoniques pour faire des sondages, le terme qu'ils emploient pour parler de l'homme est "le chef de ménage".

Mes parents racontent que quand j'étais enfant, un démarcheur avait frappé à la porte et demandé à parler "au chef de famille". J'ai répondu qu'il n'y avait pas de chef, chez nous c'était une coopérative.

D'ailleurs la notion de chef de famille a été remplacée par celle d'autorité parentale, il n'y a plus de supériorité administrative d'un conjoint sur l'autre.

[Laura Ingalls]

purée, ils disent encore ça?? on est pas en 1950!

[evolution650HBn°2]

En tout cas, ils le disaient encore l'année dernière (c'est ma chef qui en avait parlé, ça l'avait choquée).

[Laura Ingalls]

D'ailleurs la notion de chef de famille a été remplacée par celle d'autorité parentale, il n'y a plus de supériorité administrative d'un conjoint sur l'autre.

je viens d'aller voir l'article, effectivement, ça n'existe plus! Par contre y a un truc qui me turlupine

Après avoir remplacé le titre « Chef de famille » par celui de « Personne de référence », tout en gardant la prédominance masculine

heu...c'est quoi la différence? Est-ce que le 1er=la seule personne de référence c'est l'homme et le 2ème=les 2 sont personnes de référence mais l'homme plus que la femme? Pis c'est tjs inégal!