Conduisez-vous ?

[lulamae]

Par contre, je ne sais pas ce qu'il en est pour ceux qui ont le permis (j'ai pas lu tout le fil), mais perso, je me gare toujours au même endroit. J'ai localisé un coin parfait, facile d'accès, calme, spacieux (pour manœuvrer) et où il y a des places à foison, du coup ça fait des années que j'utilise cet endroit, même si parfois ça peut être assez loin d'où je dois me rendre. Je préfère ça que de risquer à tourner en centre-ville pour trouver une place, tenter un créneau hasardeux, etc... qui peuvent très vite faire monter mon stress et donc me faire paniquer. Donc non merci. Et puis, la marche, c'est bon pour la santé, non ? (même si ça a aussi ses inconvénients...)

Déjà, tu t'es plutôt bien débrouillé pour le permis.

Pour me garer, je dirais que c'est progressif, notamment quand j'arrive nouvellement dans une grande ville. Je te donne l'exemple de Nantes, où je vis depuis 3 ans (à 30 mn du centre en voiture) :
- 2 ans à éviter de prendre la voiture pour aller n'importe où dans le centre (tram uniquement, donc 1 h de déplacements, avec une envie fréquente de mordre les gens autour de moi + mes filles qui détestent les transports en commun) ;
- un an à aller à des RV en périphérie, lentement ; puis à aller à certains endroits repérables à Nantes, sans passer par le "centre ville" ; puis à aller de l'un de ces points à un autre, et enfin à me garer à des endroits faciles et repérés : parkings payants, places dans des rues où je sais qu'il n'y a pas grand-monde (je déteste faire un créneau avec une voiture qui attend derrière).

J'ai aussi un problème dans une agglomération : repérer comment les axes sont reliés. C'est comme si je décomposais la ville en petits bouts fragmentés, que je ne relie pas les uns aux autres, et je mets au bas mot au moins deux ans à acquérir une vue d'ensemble.
Parfois, j'ai une illumination : "ah, mais le cabinet de ma psy est à 5 mn du CHU en fait..." Alors, j'ai commencé à y aller à pied, en me garant au CHU, mais ça me prenait 20 mn... Puis j'ai repéré à fond visuellement, et je me suis lancée en voiture (c'était super facile en fait !). Et enfin, j'ai pu rebondir jusque dans l'organisation, et aller jusqu'à prendre RV chez ma psy les jours où j'emmène ma fille au CHU.
Wouah... Quelle efficacité !! Trois ans pour ça !

[AlexKain]

je me levais à 6h pour regarder le grand prix du Japon.

boéé ça va ! Les matchs de nba, c'est à 2-3 h ! Je ne le fais plus... avec les enfants, ce serait assez irresponsable...

Bah à l'époque, avec le rythme scolaire et vu que je suis pas du tout du matin, ça ma paraissait horrible de devoir faire ça. Même mes sœurs s'en étonnaient, juste pour un sport. Bon par moment aussi, je les enregistrais en VHS, et voilà. C'était plus tranquille pour les voir à l'horaire voulu.

Avec mon rythme post scolarité, qui est devenu un rythme complétement nocturne, bah 6h en fait ça me permet de mater le GP avant d'aller me coucher. C'est pas mal. 2h/3h ça serait parfait pour moi. Mais je mate pas la NBA.

Déjà, tu t'es plutôt bien débrouillé pour le permis.

Merci.

Wouah... Quelle efficacité !! Trois ans pour ça !

Ah ouais, compliqué.
Les transports en commun c'est sûr que c'est la grosse galère... Je pense que je m'y étais plus ou moins habitué, car j'habite à la campagne, donc même pour aller au collège ou au lycée, c'était transport en car obligatoire. Là, encore, c'était relativement calme comparé à du bus ou tram.
Mais ça m'a permis de mieux les vivre je pense. Même si, du temps où j'étais à l'IUT j'ai fait 2/3 crises de paniques dans les bus bondés. Je sentais que tout se refermait sur moi, les odeurs, la chaleur, les conversations, c'était pas facile à gérer.
Le problème étant que j'étais obligé de prendre les bus assez tôt car ensuite je rentrais en covoiturage avec un voisin... Donc il allait pas m'attendre indéfiniment. J'aurais eu le choix, j'aurais attendu 20 à 30 minutes au moins 3 ou 4 bus afin d'être plus au calme.

Après pour les centre-villes, ouais c'est parfois horrible... En plus je trouve que c'est souvent mal fichu, puis plein de petites rues, c'est vite le bordel. Donc j'évite au maximum. J'ai dû aller à Rouen une fois, c'était très intense... J'avais regardé sur Google Maps/Street View pour bien analyser le trajet, repérer un lieu pour me garer pas trop loin d'où je devais me rendre, mais facile d'accès, le jour j je pars avec le GPS, sauf que travaux en ville qui me fait passer par d'autres chemins, impossible d'aller au point voulu, plein de sens unique, je tourne en rond, je panique, je m'énerve, je me demande pourquoi je me suis fourré dans cette galère, par chance, je trouve une place dans un espèce de "rue parking", je m'y précipite. J'ai dû reste 20 minutes dans la voiture, comme tétanisé, à écouter un MP3 d'hypnose/relaxation, pour me remettre de tout ça. J'aurais jamais pu quitter la voiture sans ça.

Sinon à part ça, j'ai un assez bon sens de l'orientation. Mais j'aime bien aussi partir d'un endroit que je connais pour me rendre à un nouveau. (comme là la nouvelle psychiatre que je vais voir)

[ArthurDnt]

Alors moi cela était de l'énergie de l'énergie et du temps gaspillé, je ne dit pas ça sur un ton négatif mais disons que je l'ai repassé 5 fois.
Le stress était du en premier à l'inspecteur, et donc sur les 5 eu, et bien cela allait "d'exécrable" à "ça passe". Je sais qu'ils sont là pour juger si nous sommes aptes à conduire NT ou TSA mais maintenant que je vie au centre ville, cela ne me sert plus a rien. Les fois ou je les ai loupé et bien, le premier était exécrable avec moi, limite il m'a déstabilisé et j'ai perdu toute confiance et concentration pendant l'examen, parce que la manière dont il me reprenait sur mes erreurs c'était limite pas adapté. La deuxième fois lol je me souvient plus très bien. La troisième fois IDEM. La quatrième fois alors je l'avais passé dans un nouveau centre d'examen que ne connaissaient pas trop les moniteurs, le moniteur qui était avec moi pensait que ça allait passé parce que c'était quand même un circuit calme mais par le fait que c'était calme j'ai fait pas mal d'erreur éliminatoire parce que j'ai baissé de vigilance en oubliant beaucoup de chose et la cinquième fois, l'inspecteur était cool mais cela c'est joué de peu. Donc j'avais dit que je faisait un break mais comme je n'ai pas envie de repasser à être assit dans une salle à m'entraîner ainsi que d'utiliser mon temps libre à conduire. Puis rien que de constater le non respect de la circulation des autres, ça me donne pas envie et cela m'agace un peu comme des conducteurs qui passent quand le feu pour les piétons est toujours vert. Je peux vous dire qu'au Japon, en me renseignant, c'est les piétons passent TOUS au feu pour piétons vert, et ils NE passent pas quand il est rouge. Ils sont très à cheval sur le code de la route, sinon ils se prennent un manche, et je pense que ça doit couter très chère.
Voilà tout.

[Line1990]

Alors pour moi, ben...

J'ai eu mon code en mai 2015, j'ai commencé les leçons de conduite en juin 2016, et là, j'ai été confronté à une peur panique de la conduite.
J'ai fait 40 heures de conduite avec l'auto école, ensuite j'ai fait un peu de conduite supervisée avec mon père.
La conduite supervisée, c'était assez ambivalent, sur les grandes routes ça allait, j'arrivais à passer les virages, etc, les ronds points ça allait à peu près.
Par contre les voies d'insertion sur les autoroutes je voulais même pas essayer tant cela m'angoissait et je paniquais très souvent en ville surtout lorsqu'il fallait me garer ou faire des manœuvres à vitesse réduite.
J'ai arrêté la conduite en mars 2017.

Aujourd'hui j'aimerais retenter mais surtout j'aimerais avoir moins peur parce que je sais que si je n'arrive pas à réfréner cette peur, je n'arriverai pas à conduire.

[lulamae]

J'ai l'impression que souvent on a envie de conduire surtout parce que ça permet une autonomie, mais on est quand même conditionné par la société à penser voiture, dans un monde où il n'est pas évident du tout que la voiture soit un mode de déplacement à conserver.
Un sujet sur les transports en commun :
viewtopic.php?f=8&t=6633

L'avenir serait que les alternatives à la voiture ou la mutualisation de celles qui existent déjà permettent de se déplacer aussi facilement (et pas plus coûteusement) que le véhicule individuel...