Re: Selon vous Musk est-il vraiment autiste ?
Posté : dimanche 26 janvier 2025 à 0:51
Le terme trouble du spectre autistique est pertinent étant donné l'absence de limites nettes entre autisme de bas/moyen/haut niveau. Un spectre, comme un arc en ciel, ou chaque individu ayant des TSA compilent plusieurs différentes couleurs dans une intensité et largeur différentes.
Le nazisme n'est pas une idéologie, et je sais que c'est pourtant ce qu'on lit facilement partout. C'est une doctrine d'un racisme biologique, d'une hiérarchie des races, dont le parti national socialiste allemand, surnomé Nazi par l'opposition de l'époque, s'est emparé comme base à son idéologie politique.
Le communisme est une idéologie, pas le nazisme. Une idéologie organise des idées, les éléments d'un système de rapports entre différents socles, entités, institutions qui constituent une société. Une doctrine, notamment politique, découle d'une idéologie. Le nazisme est une doctrine d'État, un fascisme exclusivement allemand contre l'idéologie démocratique qui intègre le racisme biologique dans un contexte historique où l'antisémitisme était endémique, structurel.
Après je sais qu'il n'y a pas consensus sur l'acception du nazisme.
Je vous lis les un-es et les autres et je persiste à penser Musk comme un psychopathe incompatible avec un profil autistique, non pas pour forcément psychiatriser le débat, sans autre angle de vue, pas du tout. C'est juste que c'est ma perception d'un type d'extrême droite au comportement antisocial avéré.
Si le nazisme et l'autisme ne peuvent être opposés parce que n'appartenant pas au même domaine, c'est vrai, il y a une réalité d'incompatibilité entre des spécificités cognitives hors normes d'un groupe minoritaire et une doctrine qui prône la pureté d'une race comme norme.
Les autistes ne peuvent pas être considérés comme pur au sens que l'entend le nazisme. L'eugénisme, le concept de race pure et la norme d'une élite biologique supérieure sont fondamentalement opposés à des individus dont les schémas cognitifs diffèrent de cette norme, et en particulier, mais pas seulement, leur incapacité d'aisance dans le groupe, voire à participer à l'organisme, au groupe. Ce qui n'exclut pas une sensibilité au rejet et le plaisir à partager avec d'autres semblables, ça n'a rien à voir.
Un individu mu par la nécessité de se ressourcer en dehors du groupe, voire d'éviter le groupe et la proximité physique dans l'organisation même de son quotidien, parce que son cerveau au niveau synaptique est dépourvu des circuits de récompenses lors des interactions sociales, et parce que son corps perçoit une violence, voire une agression lors de rapprochement physique, m'apparait tout à fait incompatible avec une doctrine portée par des groupes para-militaires, organisés en diaspora et dont l'histoire est traversée par un système d'oppression collective, d'assassinat, d'extermination, de génocide des minorités dont il fait lui-même partie.
Les nazis se revendiquent d'une racine, d'un mythe, s'identifient et se ressourcent à travers lui. Je ne dis pas qu'un autiste ne peut pas s'intéresser au nazisme, et être d'accord avec l'idée d'une race supérieure. Je dis qu'un autiste ne peut pas *être un nazi*.
Autre chose qui me conforte dans ma théorie, ce sont les particularités empathiques des TSA, leur facilité à interpréter de manière intuitive les émotions d'un animal, plus spontané et expressif, et donc plus transparent qu'un-e humain-e dont les émotions sont à l'inverse plus subtiles, ou feintes, pour se conformer aux conventions sociales, voire contradictoires, et portées par des enjeux de séduction, de compétition, de pouvoir, d'intérêt personnel, bref bien plus complexes à comprendre que celles des animaux. Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont des études récentes aux universités de Lausanne, Genève et Bordeaux, si ma mémoire est bonne.
D'autre part, la violence dans l'autisme typique, de nombreuses études le démontrent, n'est jamais adressée, elle est anti-objectale. Ses formes sont auto-centrées, auto-mutilations, auto-agressives, voire silencieuses. On parle de suicide psychique quant au retrait autistique, d’une position autosensuelle et antirelationnelle radicale. Même dans le cas de comportements explosifs. Les attaques agressives sont soient défensives, soient concommitantes à un autre trouble, mais pas relatives à l'autisme. En gros, bien que ce soit excessivement rare, un autiste peut tuer, mais pas parce qu'il est autiste mais présente un autre trouble prédominant.
Musk est violent, d'une violence adressée, il est accro au risque et indifférent à la douleur, la sienne comme celle des autres. Il consomme des drogues dures parce qu'il est idiot et dépourvu de toute créativité. C'est un narcissique pathologique qui est constamment dans l'abus de pouvoir. La pression qu'il exerce par exemple sur les employé-es de Neuralink pour obtenir rapidement des résultats a provoqué la mort de 1500 animaux, une maltraitance animale dont se plaignent plusieurs de ses partenaires universitaires qui ont évoqué des souffrances atroces.
Le nazisme n'est pas une idéologie, et je sais que c'est pourtant ce qu'on lit facilement partout. C'est une doctrine d'un racisme biologique, d'une hiérarchie des races, dont le parti national socialiste allemand, surnomé Nazi par l'opposition de l'époque, s'est emparé comme base à son idéologie politique.
Le communisme est une idéologie, pas le nazisme. Une idéologie organise des idées, les éléments d'un système de rapports entre différents socles, entités, institutions qui constituent une société. Une doctrine, notamment politique, découle d'une idéologie. Le nazisme est une doctrine d'État, un fascisme exclusivement allemand contre l'idéologie démocratique qui intègre le racisme biologique dans un contexte historique où l'antisémitisme était endémique, structurel.
Après je sais qu'il n'y a pas consensus sur l'acception du nazisme.
Je vous lis les un-es et les autres et je persiste à penser Musk comme un psychopathe incompatible avec un profil autistique, non pas pour forcément psychiatriser le débat, sans autre angle de vue, pas du tout. C'est juste que c'est ma perception d'un type d'extrême droite au comportement antisocial avéré.
Si le nazisme et l'autisme ne peuvent être opposés parce que n'appartenant pas au même domaine, c'est vrai, il y a une réalité d'incompatibilité entre des spécificités cognitives hors normes d'un groupe minoritaire et une doctrine qui prône la pureté d'une race comme norme.
Les autistes ne peuvent pas être considérés comme pur au sens que l'entend le nazisme. L'eugénisme, le concept de race pure et la norme d'une élite biologique supérieure sont fondamentalement opposés à des individus dont les schémas cognitifs diffèrent de cette norme, et en particulier, mais pas seulement, leur incapacité d'aisance dans le groupe, voire à participer à l'organisme, au groupe. Ce qui n'exclut pas une sensibilité au rejet et le plaisir à partager avec d'autres semblables, ça n'a rien à voir.
Un individu mu par la nécessité de se ressourcer en dehors du groupe, voire d'éviter le groupe et la proximité physique dans l'organisation même de son quotidien, parce que son cerveau au niveau synaptique est dépourvu des circuits de récompenses lors des interactions sociales, et parce que son corps perçoit une violence, voire une agression lors de rapprochement physique, m'apparait tout à fait incompatible avec une doctrine portée par des groupes para-militaires, organisés en diaspora et dont l'histoire est traversée par un système d'oppression collective, d'assassinat, d'extermination, de génocide des minorités dont il fait lui-même partie.
Les nazis se revendiquent d'une racine, d'un mythe, s'identifient et se ressourcent à travers lui. Je ne dis pas qu'un autiste ne peut pas s'intéresser au nazisme, et être d'accord avec l'idée d'une race supérieure. Je dis qu'un autiste ne peut pas *être un nazi*.
Autre chose qui me conforte dans ma théorie, ce sont les particularités empathiques des TSA, leur facilité à interpréter de manière intuitive les émotions d'un animal, plus spontané et expressif, et donc plus transparent qu'un-e humain-e dont les émotions sont à l'inverse plus subtiles, ou feintes, pour se conformer aux conventions sociales, voire contradictoires, et portées par des enjeux de séduction, de compétition, de pouvoir, d'intérêt personnel, bref bien plus complexes à comprendre que celles des animaux. Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont des études récentes aux universités de Lausanne, Genève et Bordeaux, si ma mémoire est bonne.
D'autre part, la violence dans l'autisme typique, de nombreuses études le démontrent, n'est jamais adressée, elle est anti-objectale. Ses formes sont auto-centrées, auto-mutilations, auto-agressives, voire silencieuses. On parle de suicide psychique quant au retrait autistique, d’une position autosensuelle et antirelationnelle radicale. Même dans le cas de comportements explosifs. Les attaques agressives sont soient défensives, soient concommitantes à un autre trouble, mais pas relatives à l'autisme. En gros, bien que ce soit excessivement rare, un autiste peut tuer, mais pas parce qu'il est autiste mais présente un autre trouble prédominant.
Musk est violent, d'une violence adressée, il est accro au risque et indifférent à la douleur, la sienne comme celle des autres. Il consomme des drogues dures parce qu'il est idiot et dépourvu de toute créativité. C'est un narcissique pathologique qui est constamment dans l'abus de pouvoir. La pression qu'il exerce par exemple sur les employé-es de Neuralink pour obtenir rapidement des résultats a provoqué la mort de 1500 animaux, une maltraitance animale dont se plaignent plusieurs de ses partenaires universitaires qui ont évoqué des souffrances atroces.