Recherches sur l'autisme

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
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Jean
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

L'antidote à l'ADN 'empoisonné' peut traiter une forme létale de l'épilepsie

Une voie possible de traitement du syndrome de Dravet.

spectrumnews.org Traduction de "Antidote to ‘poison’ DNA may treat lethal form of epilepsy" par Nicholette Zeliadt / 18 octobre 2019
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... lepilepsie
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Message par Jean »

Regarder directement dans les yeux engage la région du cerveau social

De nouveaux moyens techniques permettent d'analyser le contact visuel, qui est différent en situation naturelle qu'en regardant une vidéo.

spectrumnews.org Traduction de : "Looking directly in the eyes engages region of the social brain" par Sarah DeWeerdt / 20 octobre 2019
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... eau-social
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Message par Jean »

Les jeux vidéo pourraient stimuler les aptitudes sociales chez les personnes autistes

L'entraînement semble réduire l'effort que les gens doivent consacrer aux tâches sociales.

spectrumnews.org Traduction de : "Computer games could boost social skills in people with autism" par Alla Katsnelson / 21 octobre 2019
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... autistes-0
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Message par Jean »

Explications : le lien entre l'épilepsie et l'autisme
L'épilepsie est très fréquente chez les personnes autistes. Notamment chez les femmes et les personnes avec déficience intellectuelle. Le point sur les données scientifiques.

spectrumnews.org Traduction de "The link between epilepsy and autism, explained" par Jessica Wright / 21 octobre 2019
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... t-lautisme
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Message par Jean »

Explications : le lien entre le syndrome de Rett et l'autisme

Le syndrome de Rett ne fait plus partie des troubles du spectre de l'autisme dans les classifications internationales. Points communs et différences.

spectrumnews.org Traduction de "Rett syndrome’s link to autism, explained" par Sarah DeWeerdt / 21 octobre 2019
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... t-lautisme
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

Le gène silencieux du syndrome d'Angelman montre la voie à suivre pour les thérapies de l'autisme

spectrumnews.org Traduction de "Angelman syndrome's silent gene points way forward for autism therapies"

par Stormy Chamberlain / 21 octobre 2019
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... e-lautisme
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Message par Jean »

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Dossier Université d'Automne de l'ARAPI 2019 - 11
C'est un compte-rendu personnel, parfois rectifié par les conférenciers. Ma façon de diffuser les informations que l'ARAPI permet de connaître.
Les compte-rendus de l'université d'automne de l'ARAPAI paraîtront dans son Bulletin Scientifique. Il faut s'y abonner.

7-8 octobre
Université d'automne de l'ARAPI : Qualité de vie, santé, autonomie - 1
L'Université d'Automne de l'ARAPI, qui regroupe depuis 36 ans professionnels et parents de personnes autistes, s'est déroulée du 7 au 11 octobre. Début de mon compte-rendu. Interventions notamment de Rutger Jan van der Gaag, Vincent Des Portes et Eric Courchesne.
Université ARAPI : Délégation Interministérielle Autisme 6
Delphine Corlay est intervenue au nom de la Délégation Interministérielle Autisme au début de l'Université d'Automne de l'ARAPI. Mon compte-rendu personnel.
Université ARAPI : Trajectoires de vie de l'enfance à l'adolescence 2
Suite du compte-rendu de l'Université d'Automne. Une intervention de Jean-Luc Martinot sur la cohorte IMAGEN, celle de Sandrine Le Sourn-Bissaoui sur les trajectoires de développement dans des unités autisme de maternelle et de Bertrand Monthubert sur le projet Aspie-Friendly à l'Université.

9 octobre

Université ARAPI : Autisme et troubles mentaux à l'âge adulte 3
Le Dr Hélène Vulser rend compte de la complexité du diagnostic de l'autisme chez les adultes, de la procédure suivie dans son service. Elle détaille les "comorbidités" psychiatriques.
Université ARAPI : adultes, familles, professionnels 9
Comportements sexuels défis . Qualité de vie des personnes autistes, de quoi parle-t-on ? - Qualité de vie des familles - Facterus de stress des professionnels face aux comportements-défis.
Université ARAPI : Table ronde des associations 8
Le point sur l'actualité traditionnel à l'Université d'Automne de l'ARAPI avec les représentantes des associations représentant les familles de personnes autistes.

Jeudi 10 octobre
Université ARAPI : Les oubliés de la recherche 10
Présentation de différents syndromes génétiques se traduisant par une déficience intellectuelle et plus ou moins souvent de l'autisme. Le service HandiSanté à Niort.
Université ARAPI : Travail à l'âge adulte 5
Les entreprises Andros et Avencod embauchent des personnes autistes en milieu ordinaire. Pourquoi et comment ?
Université ARAPI : stratégies pour une meilleure qualité de vie 4
Intervention d'Isabelle Amado (Sainte-Anne) sur les techniques de remédiation cognitive et de thérapies psychosociales et de Diane Morin (Québec) sur le traitement des troubles du comportement avec la Maison Lily-Buttters.
Université ARAPI : Nouvelles technologies 7
Quatre interventions sur l'utilisation des nouvelles technologies - diverses - dans l'autisme, à l'Université d'Automne de l'ARAPI : du textile intelligent à l'eye tracking, du chatbot pour le repérage au smartphone etc.

Mes compte-rendus sont d'une ampleur variable, au gré de mes notes et de mes humeurs. Je n'ai pu faire le compte-rendu des 6 ateliers, faute du don d'ubiquité. Vous trouverez dans le Bulletin scientifique les communications affichées et les interventions conclusives de Patrick Gohet, adjoint au défenseur des droits, et de Bernadette Rogé.

Université d'automne de l'ARAPI blog MDP.pdf

Deuxième version : download/file.php?id=13871
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olivierfh
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Message par olivierfh »

WinstonWolfe a écrit : jeudi 24 octobre 2019 à 22:41Il y a beaucoup de théories en cours pour généraliser les connaissances sur le fonctionnement autistiques (la théorie bayésienne du cerveau, la "learning style theory", la théorie du monde intense, pour ne citer que les plus en vogue du moment).
Me demandant de quoi il s'agit exactement, j'ai trouvé dans Spectrum:
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
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Message par WinstonWolfe »

olivierfh a écrit : vendredi 25 octobre 2019 à 13:36 Me demandant de quoi il s'agit exactement
Pour résumer :
  • La théorie "predictive coding" s'appuie sur la théorie bayésienne du cerveau. Cette théorie modélise le fonctionnement du cerveau comme une suite de prédictions, qui, si elles se réalisent, permettent d'avoir anticipé un événement, et si elles ne se réalisent pas, permettent d'améliorer son image du monde qui permet ces prédictions. Tout ça se fait sur le mode des statistiques bayésienne, et chaque élément a un certain poids (la prédiction, l'écart entre la prédiction et la réalité, et la perception de la réalité). S'appuyant là dessus, une théorie a émergé pour expliquer l'autisme comme un dysfonctionnement de ce processus (soit en accordant un poids trop faible aux prédictions, soit en accordant un poids trop élevé aux écarts entre la prédiction et la réalité).
  • La théorie du monde intense s'appuie sur l'idée que l'autisme pourrait être dû à une connectivité trop bonne dans les parties du cerveau dédiées à la perception du monde. Ce modèle donne de bons résultats théoriques dans le cas des hypersensibilités, mais peine à expliquer les hyposensibilités. Il a été développé sur des modèles animaux, mais la recherche appliquée à l'être humain traîne un peu.
  • La "learning style theory" (je ne connais pas de traduction française consensuelle), la moins connue des trois, est une théorie récente de l'autisme. Elle suppose que le cerveau autiste construit sa connaissance du monde en accumulant des données, et se le représente (fait des prédictions) en allant piocher dans ces connaissances, à la façon d'un répertoire (mode "Look-Up Table", LUT) : soit la connaissance existe, et tout va bien, soit la connaissance est absente, et c'est le drame. Le cerveau non-autiste, lui, apprend le monde sur la base de données disparates, et construit sa représentation en comblant les trous par interpolation, c'est à dire en devinant plutôt qu'en s'appuyant sur une expérience existante (mode "Interpolation", INT). Dans ce mode de fonctionnement, il n'y a pas de drame par absence d'information, mais certaines données n'étant pas issues de l'expérience peuvent conduire à des erreurs, aussi. Cette théorie donne de très bons résultats, et colle à beaucoup d'observations. Mais elle n'explique que partiellement les phénomènes observés.
A noter, ce qui est intéressant, qu'aucune de ces théories n'est exclusive, les trois peuvent cohabiter ensemble. Ces trois théories sont beaucoup plus probantes que les théories précédentes (par exemple, la théorie du cerveau "extrêmement masculin", celle de la faible cohérence centrale, ou d'autres de cette époque, qui sont toutes plus ou moins tombées en désuétude).
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Message par hazufel »

WinstonWolfe a écrit : vendredi 25 octobre 2019 à 15:02
La "learning style theory" (je ne connais pas de traduction française consensuelle), la moins connue des trois, est une théorie récente de l'autisme. Elle suppose que le cerveau autiste construit sa connaissance du monde en accumulant des données, et se le représente (fait des prédictions) en allant piocher dans ces connaissances, à la façon d'un répertoire (mode "Look-Up Table", LUT) : soit la connaissance existe, et tout va bien, soit la connaissance est absente, et c'est le drame. Le cerveau non-autiste, lui, apprend le monde sur la base de données disparates, et construit sa représentation en comblant les trous par interpolation, c'est à dire en devinant plutôt qu'en s'appuyant sur une expérience existante (mode "Interpolation", INT). Dans ce mode de fonctionnement, il n'y a pas de drame par absence d'information, mais certaines données n'étant pas issues de l'expérience peuvent conduire à des erreurs, aussi. Cette théorie donne de très bons résultats, et colle à beaucoup d'observations. Mais elle n'explique que partiellement les phénomènes observés.

A noter, ce qui est intéressant, qu'aucune de ces théories n'est exclusive, les trois peuvent cohabiter ensemble. Ces trois théories sont beaucoup plus probantes que les théories précédentes (par exemple, la théorie du cerveau "extrêmement masculin", celle de la faible cohérence centrale, ou d'autres de cette époque, qui sont toutes plus ou moins tombées en désuétude).
Je trouve que celle-ci (Learning style theory), se rapproche quand même des difficultés de cohérence centrale, dans le sens où les accumulations de détails sont inhérentes au fonctionnement autistique et que la vision globale n'est pas possible, notamment à cause des "défauts" que les personnes non autistes ne considèrent pas tels que, mais arrivent, eux à lisser en ensemble. Ce qui revient, je trouve à ce que tu expliques du learning style theory :innocent: Ou alors j'ai rien compris.
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Message par WinstonWolfe »

hazufel a écrit : vendredi 25 octobre 2019 à 15:35 Ce qui revient, je trouve à ce que tu expliques du learning style theory
Il y a des parentés, mais l'échec de la théorie de la cohérence centrale, c'est surtout de ne pas avoir expliqué un fonctionnement. On disait "il existe une cohérence centrale, et chez les autistes, elle marche mal", mais rien n'avait été pointé dans le fonctionnement ou les raisons pour lesquelles cette "cohérence centrale" pourrait fonctionner plus ou moins bien. L'intérêt de la "learning style theory" c'est d'aller un cran plus loin dans la compréhension du fonctionnement cognitif associé (j'ai décrit la théorie de façon très générale, les articles liés à cette théorie vont évidemment beaucoup plus loin). Je pense que le cran d'après sera à aller chercher du côté bayésien du cerveau, et là, on touche vraiment aux briques de bases du fonctionnement cérébral.
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Message par hazufel »

Je suis d'accord quand tu dis que le déficit de cohérence centrale est très insuffisamment expliqué.
Il m'a fallu pas mal de livres pour comprendre ce qui était lié plus exactement à cette notion, et je le comprends comme ce que tu expliques.
Tout est tellement intriqué et parfois insuffisamment défini que c'est parfois assez compliqué de savoir ce qui vient de quoi et comment on peut tenter de parvenir à ce que ça devienne moins handicapant. :crazy:
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Message par olivierfh »

L'article à la base de la théorie "learning-style" (théorie du style d'apprentissage) est apparemment celui-ci: L'article Musser 2018 Spectrum que je citais ci-dessus résume l'idée ainsi:
Inspired by machine learning, they suggested that the autism brain is biased toward rote memorization, and away from finding regularities or patterns. “We can think about the difficulties of training people with [autism] as a mismatch between the learning style and the tasks,” Qian says.
Modifié en dernier par olivierfh le vendredi 25 octobre 2019 à 16:03, modifié 1 fois.
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par WinstonWolfe »

hazufel a écrit : vendredi 25 octobre 2019 à 15:51 Tout est tellement intriqué et parfois insuffisamment défini que c'est parfois assez compliqué de savoir ce qui vient de quoi et comment on peut tenter de parvenir à ce que ça devienne moins handicapant.
C'est vrai, mais je trouve que les développements récents de la recherche permettent de mieux pointer des différences fondamentales de fonctionnement, et de mieux comprendre notre écart avec les non-autistes. La théorie "predictive coding" est pour moi la plus féconde dans ce sens. De là à trouver des solutions, il y a encore une grosse étape à franchir.
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Re: Recherches sur l'autisme

Message par hazufel »

WinstonWolfe a écrit : vendredi 25 octobre 2019 à 15:02 La théorie "predictive coding" s'appuie sur la théorie bayésienne du cerveau. Cette théorie modélise le fonctionnement du cerveau comme une suite de prédictions, qui, si elles se réalisent, permettent d'avoir anticipé un événement, et si elles ne se réalisent pas, permettent d'améliorer son image du monde qui permet ces prédictions. Tout ça se fait sur le mode des statistiques bayésienne, et chaque élément a un certain poids (la prédiction, l'écart entre la prédiction et la réalité, et la perception de la réalité). S'appuyant là dessus, une théorie a émergé pour expliquer l'autisme comme un dysfonctionnement de ce processus (soit en accordant un poids trop faible aux prédictions, soit en accordant un poids trop élevé aux écarts entre la prédiction et la réalité).
J'ai trouvé ce document, pas récent, mais qui rappelle plusieurs choses sur cette prise de décision. (Partie 3)

Extrait :

Autisme et prise de décision bayésienne Récemment, Pellicano & Burr (2012) ont tenté d’appliquer les modèles bayésiens de prise de décision à l’autisme, pour expliquer les spécificités rencontrées dans cette pathologie. Leur approche était centrée sur la prise de décision perceptive mais pourrait s’appliquer au niveau cognitif. La théorie du cerveau probabiliste, initiée par Helmhotz (1926) dans le domaine de la perception visuelle, et généralisée au fonctionnement cérébral par Friston (2010), postule que le cerveau essaie en permanence d'estimer les probabilités d'apparition des événements de son environnement afin de construire un modèle du monde qui l'entoure. L'expérience sensorielle est influencée à la fois par l'information sensorielle et par la connaissance préalable du monde (a priori). Pellicano et al. proposent que les a priori des personnes autistes seraient moins forts que ceux des sujets neurotypiques, ce qui voudrait dire qu’ils accorderaient moins de poids que les neurotypiques à leurs expériences passées (cette différence n’est pas imputée à un défaut de mémoire épisodique : la mise en mémoire des événements serait identique, c’est la façon d’en tenir compte qui différerait chez les personnes autistes). Une hypothèse alternative serait qu’elles aient des a priori comparables à ceux des sujets neurotypiques, mais qu’elles accordent plus de poids à l’observation présente (Brock, 2012). Dans les deux cas (a priori plus faibles ou bien poids accordé à l’observation présente plus important), cela se traduirait par une perception plus précise, mais moins généralisable, du monde. Si l’on reprend les cinq étapes de la prise de décision définies par Rangel, cette hypothèse proposerait que la représentation de la situation dans sa globalité (la première étape) serait modifiée dans l’autisme, même s’il n’est pas exclu que les autres étapes soient elles-aussi affectées. L’hypothèse d’une difficulté à généraliser à partir d’exemples concrets est également avancée dans la théorie de Qian et al. (2011), présentée dans la partie 1.6.2., postulant un style d’apprentissage différent. L’apprentissage de style « table de correspondance » emmagasine chaque exemple avec précision, mais ignore la tendance générale, tandis que l’apprentissage par interpolation extrait des règles sous-jacentes à partir des expériences. Le premier décrirait mieux le comportement des personnes autistes, et le second celui des personnes neurotypiques. Les personnes autistes traiteraient donc chaque événement avec plus de précision, mais auraient plus de mal à identifier des règles générales. Ces hypothèses très récentes demeurent qualitatives, mais elles suggèrent que certaines composantes de la prise de décision sont altérées dans l’autisme. Dans le futur, elles invitent à des études mêlant approche bayésienne et neuroimagerie pour mieux comprendre quelles sont ces composantes et quantifier leurs altérations.

Quand je lis la définition de la théorie bayésienne du cerveau et ce document, j'y vois une part des fonctions exécutives (activation), le manque d'appui du contexte souvent présent dans l'autisme, et la cohérence centrale comme déjà évoqué, mais l'approche me semble intéressante en effet. Après, on sait que ça ne fonctionne pas bien, mais on ne sait pas faire autrement :? et il y a peu de remédiation possible, il me semble. :crazy:
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