[Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

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piedsboueux
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Re: [Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

Message par piedsboueux »

mesures-champs-téléphonie.jpg
C'est encore compatible avec une bonne santé, à part quelques zones trop exposée, le collège et les locaux de l'urbanisme sont à plus de 2 volts/mètres.

Note: pour les communication en FM étroite ou BLU des talki-walkie ou radio portable, on parlait de champs en micro-volt/mètre, l'ordre de grandeur du suffisant était 100.000 à 1.000.000 fois moins en tension (au carré pour la puissance), 100 à 120dB de moins!

Dans les bas de l'île, on est quasi partout au dessus de 1.5 volts par mètre, souvent 3, la valeur de 1.5 à 3 semble "nominale"
0.6 est la valeur recommandé par les associations de défense de la santé un peu partout dans le monde, qui devrait être la valeur limite. En France on autorise 40 à 60 volts par mètre selon les fréquences sur le simple critère de risque de cuisson au micro-onde.

Chez moi, j'ai 0.01 dans la pièce principale (devant une grande fenêtre), 0.03 dehors
Quand je téléphone, l'appareil à 10cm de mon portable ne dépasse pas 0.6 volts par mètre l'appareil aussi près que ma tête l'est.
0.01 volts/mètres est pour mon portable 3 à 4 barres sur 5, on ne peut pas dire que c'est insuffisant.
Sans téléphone dans les bas (zone urbanisée autant que Le Japon zone périurbaine, densité de population légèrement supérieure au km carré de territoire), juste être là sans rien, c'est comme téléphoner en continu 24h/24 avec son portable.

En outre, le 3GHz de la 5G est une fréquence qui entre en conflit avec les circuits de perception auditive (c'est connu depuis avant les années 1960 par les opérateurs radars), cela pourrait augmenter le taux de population atteinte par des acouphènes.

Je croyais que les acouphènes et maux de tête provenaient de la chaleur... maintenant je doute (ça ne le fais que quand je séjourne dans ces zones).
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lepton
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Re: [Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

Message par lepton »

piedsboueux a écrit : mercredi 20 mars 2024 à 5:55Note: pour les communication en FM étroite ou BLU des talki-walkie ou radio portable, on parlait de champs en micro-volt/mètre,
Je pense que tu parles de la sensibilité à l'entrée du récepteur.

Pour calculer le champ électrique en V/m, c'est E = (1/d) * sqrt(30*P*G).
d = distance de l'émetteur, P = puissance, G = gain de l'antenne.

Si tu émets avec une radio portable de 2W en FM avec une antenne supposée omnidirectionnelle, ça donne 0,77 V/m à 10 m...
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piedsboueux
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Message par piedsboueux »

Oui, on évoquait souvent le seuil de l'acceptable à 0.25 micro-volts pour 10dB de signal sur bruit audio démodulé, les "récepteurs de course", descendaient parfois en dessous de 0.1 microvolts pour rendre intelligible une communication FM.

Émetteur de 2 milliwatts apparent à La Réunion, distance 200km, 145MHz, combien de volts/mètres sur le littoral de l'île Maurice?
1.2 micro-volts/mètre, et c'était "du téléphone", pas du juste à peine intelligible.

Le sensibilité des récepteurs de radio-amateurs est surprenante:
Avec 20 milliwatts en FM et une antenne boudin de 10cm donc une puissance apparente plutôt de l'ordre de 2 milliwatts, ça allait très bien pour bavarder avec un habitant de l'île Maurice, depuis La Réunion, une fois monté sur un pan de montagne qui donnait sur "les voisins" (200km quand même)
De même, toujours avec 20 miliwatts et chacun avec des antennes boudins (l'antenne de petite taille qu'on a sur les talki) donc une perte de 20dB par rapport à des antennes quart d'onde entre chaque, ça suffisait pour aller du Vercors au Beaujolais, en fait, avec ces talki-walki on disposait de 2 watts, 0.5 watts et 20 milliwatts qui souvent permettait de bavarder plus longtemps quand la liaison le permettait.

Des téléphones d'appartement sans fils portaient, avec peut être un seul milliwatts... sans le faire exprès à plusieurs dizaines de kilomètres, la difficulté étant plutôt de les départager tant il y en avait...
Avec 80 watts dans la bande des 14 et 21MHz et un fil en guise d'antenne, il était possible de joindre La Réunion depuis la "France" et c'est d'ailleurs comme ça que j'ai contacté la première personne qui m'a accueilli ici quand je m'y suis installé... quand on voit le temps que ça prend en avion à 900km/h se dire que si peu d'ondes dispersées partout ont fait ce voyage est assez fascinant.
De telles distances ont été couverte en télégraphie avec un seul watt... la ionosphère fait réflecteur mais quand même..

C'est absolument effarant les puissances qui sont utilisés par le wi-fi ou même les téléphone GSM par rapport à la distance de liaison (100 milliwatts, en radio-amateur, permet facilement de faire plus de 100km).
car il est plus facile de faire des émetteurs puissants que des récepteurs sensibles, et les modulation numérique ont besoin de bien plus de bande passante, du coup, de puissance pure pour passer un spectre ainsi étalé sur le bruit de fond.
Si tu émets avec une radio portable de 2W en FM avec une antenne supposée omnidirectionnelle, ça donne 0,77 V/m à 10 m..
Incroyable... que dans la rue, le champs des antenne relais pour les téléphone dépasse cette valeur d'un émetteur déjà "puissant' seulement distant de quelques mètres, et tout le temps,

Quand avec cette gamme de puissance on utilisait une radio "de voiture" (entre 5 et 20 watts) on avait de façon fiable une liaison radio avec un relais par département (Par exemple à Lyon on passait par le relais de Chamrousse, le relais du Mont Revard, et un relais au Mont Mézenc accessible, du coup, plus que la Région Rhône alpes...)... ces relais fonctionnaient même avec le talki-walki à la main dans les rues.
Ce qui gênait la liaison c'était le relief, les obstacles, ou la courbure de la terre.
Il y avait un relais sur l'aiguille du midi aussi.
Les SHF (1200MHz) passaient mieux que les VHF-UHF par rebond sur façades en ville, les radio-amateurs avaient réussi à faire que leur radio de voiture ne coupent pas... dans le tunnel de Fourvière à Lyon, sans utiliser de fils et guide d'onde installés dans les tunnels comme disposaient les poulets sur 464.750 MHz (les relais radio des poulets étaient fascinants de couverture, on pouvait d'absolument partout, même depuis une cage d'ascenseur fermée... ou de n'importe quelle cave, émettre de temps en temps des bruits de poules sur leur radio, ça marchait toujours).
Note: c'était pas bien malin de leur part de dicter ainsi en FM sans cryptage aucun tous les codes d'accès des portes d'allées où ils intervenaient, de sorte qu'il n'y avait qu'à les noter pour cambrioler après en temps voulu...

À Lyon, avec une antenne yagi 4 élements (6dB de gain) et 2 watts, émis d'une colline, sans passer par les relais je m'étais fait reprocher par les suisses de "monopoliser le canal d'appel local sur tout le bassin genevois"...


Bref: si on s'était contenté de JUSTE le TÉLÉPHONE (portable) et de la TÉLÉ-PHONIE, avec des messages SMS. Même en numérique, on aurait à peu près eu besoin d'un million de fois moins d'énergie dispensées en ondes...

On aurait été pleinement satisfaits de champs radio-électrique du réseau-mobile se chiffrant en millivolts/mètre... il n'y aurait probablement pas de problème d'électrosensibilité.
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Message par lepton »

piedsboueux a écrit : mercredi 20 mars 2024 à 12:42 Des téléphones d'appartement sans fils portaient, avec peut être un seul milliwatts... sans le faire exprès à plusieurs dizaines de kilomètres, la difficulté étant plutôt de les départager tant il y en avait...
Je me souviens, ils étaient autour des 26 MHz à l'époque. Maintenant c'est crypté, heureusement...

Je me souviens avoir fait un QSO en CW depuis la Normandie avec un polonais, qui émettait avec 20 mW. Ce devait être sur la bande des 30 m.
piedsboueux a écrit : mercredi 20 mars 2024 à 12:42 À Lyon, avec une antenne yagi 4 élements (6dB de gain) et 2 watts, émis d'une colline, sans passer par les relais je m'étais fait reprocher par les suisses de "monopoliser le canal d'appel local sur tout le bassin genevois"...
Il y avait peut-être eu un phénomène d'inversion de température ? Ca peut faire porter les VHF très loin.

La radio est un domaine passionnant... :)
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Re: [Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

Message par piedsboueux »

Pour la suisse, non, pas besoin d'inversion de température, ça tapait sur les falaises de montagnes visibles et retombait dans les vallées, on pouvait envahir la suisse depuis Lyon en temps voulu..
J'avais une laision régulière aussi depuis les environs de Belley avec un radio amateur de Dijon, en BLU sur 145MHz, phénomène intéressant, je le captait plein nord et il y avait un écart de fréquence de quelques kiloherzts: en fait, nous communiquions par rebond sur carlingue d'avion de ligne en approche de Genève (encore la Suisse) et le décalage était du à la vitesse de l'avion, toujours en approche pour moi, et à peine un avion trop bas, s'en présentait un autre dans le "faisceau" de sorte que nous pouvions bavarder.
C'est ce décalage de fréquence qui nous a appris qu'on rebondissait sur les avions.
C'est assez fascinant qu'un simple "gros" objet métallique à 60km suffise pour que le peu d'ondes qui rebondissent dessus fasse la distance du Jura jusqu'à Dijon...
Pour les téléphones, il y avait aussi dans le 42MHz, et dans 136MHz, ça pas bien malin car dans la fréquence de retour de la météo par satellite en orbite basse...
Tout le monde savait que il y avait eu 120 morts quand on a bombardé l'abri de sadam hussein... c'était marqué sur le radio-télétype, et après, je ne sais pas pourquoi, les journaux disaient qu'on ne connaissait pas le nombre de morts.
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Re: [Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

Message par lepton »

piedsboueux a écrit : mercredi 20 mars 2024 à 18:02 J'avais une laision régulière aussi depuis les environs de Belley avec un radio amateur de Dijon, en BLU sur 145MHz, phénomène intéressant, je le captait plein nord et il y avait un écart de fréquence de quelques kiloherzts: en fait, nous communiquions par rebond sur carlingue d'avion de ligne en approche de Genève (encore la Suisse) et le décalage était du à la vitesse de l'avion, toujours en approche pour moi, et à peine un avion trop bas, s'en présentait un autre dans le "faisceau" de sorte que nous pouvions bavarder.
Ah, c'est intéressant, ce phénomène...

Je ne sais pas si tu en as entendu parler, mais certains pensent pouvoir localiser le MH370 grâce au WSPR.
Ca a l'air assez spéculatif. On verra...
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edit :
Spoiler : 
Je pars, bomme continuation.
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Message par Tugdual »

Huile d’olive, lessive, gel douche :
Extrait :
Censées contribuer à la réduction des emballages, les recharges de produits sont de plus en plus présentes en rayon. Pourtant, leur autre promesse d’un prix plus bas au kilo ou au litre n’est pas toujours respectée.

[...]

Une solution à la fois économique et écologique donc. Le terme éco-recharge pour qualifier ce nouvel emballage ne serait donc pas usurpé…

Mais est-ce le cas dans tous les rayons ? Depuis qu’elles se sont fait une place dans les étals des supermarchés, beaucoup de consommateurs ont pu constater quelques absurdités. En novembre 2023, le journaliste spécialiste de la grande distribution épinglait par exemple les marques de gel douche Le Petit Marseillais et Sanex. Dans un magasin Intermarché, la première proposait son savon « Feuille d’olivier » en bouteille de plastique durci à 2,64 € les 250 ml, contre 2,92 € l’écorecharge de la même quantité. Mais la seconde fait pire : 3,24 € la bouteille de 475 ml contre 4,30 € son écorecharge de 500 ml. Ce qui fait un prix au litre de 6,82 € pour la première et 8,60 € l’autre.

[...]

ans un Carrefour Market de Rennes, nous tombons par exemple sur un bidon de lessive au savon noir Briochin, vendu 9,45 € et promettant 50 lavages. Sa recharge en plastique souple est bien vendue moins cher, à 7,85 €, mais sa contenance est moindre puisqu’elle ne garantit que 37 machines ! Soit 0,21 € la lessive, contre 0,19 € avec le bidon. De la shrinkflation en bonne et due forme...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Microplastiques :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Message par Tugdual »

Pourquoi les haies :
Extrait :
Pourtant, ce regain d’intérêt pour la haie n’a pas permis d’entraver son érosion si l’on en croit l’évolution pointée par le dernier rapport du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER). Loin de s’arrêter, l’érosion du bocage s’est accélérée sur la période la plus récente, avec une perte estimée à 23 500 km/an entre 2017 et 2021.

Plusieurs raisons peuvent être avancées pour expliquer cette apparente contradiction.

La première relève d’une législation peu contraignante, peu incitative et complexe qui s’est mise en place très lentement et dont l’application sur le terrain est très inégale. Elle ne permet toujours pas de compenser de façon équitable les efforts de ceux et celles qui choisissent de maintenir leur haie ou d’en replanter.

La seconde s’explique par le décalage entre les raisons utilitaires pour lesquelles les haies ont été plantées, et celles pour lesquelles elles devraient aujourd’hui être préservées et/ou plantées, qui relèvent principalement du registre environnemental et patrimonial. Ce glissement dans les fonctions et usages de la haie n’est pas clairement assumé dans les politiques publiques actuelles, ce qui entretient une certaine confusion dans les objectifs poursuivis.

Enfin, la troisième relève de la contradiction entre le statut juridique de la haie, qui la place dans le cadre d’une gestion privée par un binôme exploitant agricole/propriétaire, et son statut social, qui l’identifie comme bien commun dont les multiples fonctions bénéficient à tous (biodiversité, mitigation des effets du changement climatique, régulation hydrologique, aménités paysagères, etc.).
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Le Rassemblement national prône une écologie superficielle :
Extrait :
Dès la fin du XIXe siècle, on voit l’apparition d’une écologie conservatrice, qui entend préserver l’environnement au sens large, avec un côté rousseauiste : la nature est conçue comme vierge de toute action de l’homme. En Europe, elle trouve surtout ses racines en Allemagne, qui va passer, entre 1860 et 1880, d’un pays quasi médiéval fait de principautés, d’États et de villes libres, à un pays unifié autour de la Prusse qui s’est massivement industrialisé. Elle devient alors la 2e puissance économique du vieux continent, derrière le Royaume-Uni. Mais cette modernisation n’est pas sans violence pour les populations.

Dans les milieux ultranationalistes allemands de l’époque comme le mouvement völkisch – toujours difficile à traduire, mais qui sous-tend raciste, populiste et ethnonationaliste –, il y a donc un rejet de la modernité et la défense d’une Allemagne plus archaïque, voire païenne. Ce mouvement sera le premier en Europe à insister sur la nécessité de protéger l’eau, l’air, etc. Des préoccupations environnementales plutôt qu’écologiques, certes, en lien avec une conception romantique du monde.

Le nazisme est d’ailleurs un parti völkisch. À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, des filiations vont se faire avec plusieurs personnalités radicales des extrêmes droites européennes, notamment en France.

[...]

Dans les années 1960, on a vu l’explosion d’un discours écologiste de gauche plutôt libertaire, qui vient coexister avec les autres courants qu’on a évoqués plus haut. Là où l’écologie identitaire va vouloir défendre la nation – voire la race, pour les mouvements (néo) nazis –, l’écologie de gauche va défendre les minorités issues de l’immigration et les minorités sexuelles et de genre.

Mais attention : l’écologie identitaire aussi entend défendre certaines minorités, ce sont les minorités ethnorégionalistes. En France, ces mouvements régionaux, comme en Bretagne, peuvent avoir des affinités fortes avec l’extrême droite. L’idée, notamment défendue par la mouvance identitaire Terre et Peuple, est que chaque nation a une ethnie et qu’il faudrait défendre cet ethnorégionaliste. Au-delà de cette différence majeure, il peut toutefois exister des thématiques communes entre l’écologie de gauche et l’écologie identitaire.

[...]

On en arrive à la deuxième partie de votre question : ce qu’il « resterait de l’écologie » dans le programme du RN, c’est le localisme. Or, ce terme n’est pas synonyme d’écologie : ce n’est pas parce qu’on produit quelque chose localement que ce sera forcément mieux, même si on limite ainsi l’impact climatique lié aux transports. Le localisme, c’est aussi faire l’éloge de la production « chez nous » plutôt que « chez eux », cela renvoie au nationalisme.

Depuis les années 2000, les identitaires ont d’ailleurs beaucoup investi certaines AMAP (Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne), pas toujours de façon explicite. Au fond, le problème est la polysémie derrière le mot « local ». L’écologie défendue par le RN reste très superficielle. Au-delà de la défense du local et des paysages, aucune campagne du FN ou du RN n’a jamais défendu les zones humides (marais par exemple) pour protéger la biodiversité…
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« Et si la nature n'existait pas ? », par Les EthnoChroniques :
Spoiler : ▮▶ : 
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Re: [Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

Message par Tugdual »

Événements météorologiques extrêmes :
Extrait :
En règle générale, les météorologues et les climatologues ont recours à une période de 30 ans pour décrire le climat, période qui est mise à jour tous les dix ans. La période climatique la plus récente s’étend donc de 1991 à 2020. L’écart observé d’une période de 30 ans à l’autre constitue un témoignage direct du changement climatique.

Mais cette façon de représenter le climat ne tient plus la route lorsque le climat lui-même évolue rapidement. Les températures moyennes mondiales ont augmenté d’environ 0,2 °C par décennie au cours des 30 dernières années, ce qui signifie que le climat mondial de 1991 était environ 0,6 °C plus froid que celui de 2020 (en tenant compte des autres fluctuations annuelles), et d’autant plus froid qu’aujourd’hui.

[...]

Si le climat consiste en une gamme d’événements météorologiques possibles, ce changement rapide a deux implications.
  • Tout d’abord, cela signifie que tous les événements météorologiques observés pendant une période climatique de 30 ans ne se sont pas produits dans le même contexte climatique global. [...]
  • Deuxièmement, l’évolution rapide du climat signifie que nous n’avons pas nécessairement encore rencontré tous les phénomènes météorologiques extrêmes que la chaleur actuellement stockée par l’atmosphère et les océans peut produire. [...]
Mais dans le climat actuel en évolution rapide, nous ne disposons que de quelques années, ce qui n’est pas suffisant pour découvrir tout ce dont ce climat changeant est capable.

[...]

Lorsque les prévisions d’ensemble des météorologues britanniques ont vu apparaître 40 °C pour la première fois, avant la canicule de juillet 2022, elles ont en réalité révélé le type de conditions météorologiques extrêmes qui étaient désormais possibles dans le climat actuel.

Même si cette prévision ne s’était pas concrétisée, sa seule apparition dans les modèles montre que l’impensable est désormais possible.

[...]

Plus tard au cours de l’été 2022, après le premier enregistrement d’une température de 40 °C, certaines prévisions météo d’ensemble pour le Royaume-Uni ont montré une situation dans laquelle 40 °C pourraient être atteints pendant plusieurs jours de suite. Cette situation aurait constitué une menace sans précédent pour la santé publique et les infrastructures du Royaume-Uni. Contrairement au précédent, cet événement ne s’est pas produit et a été rapidement oublié, mais il n’aurait pas dû l’être.
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Message par Tugdual »

Ces pavillons de complaisance :
Extrait :
Si les mesures mises en œuvre au sein des pays de l’OCDE se sont avérées efficaces pour réduire les émissions, c’est en créant une incitation à moderniser les navires pour les rendre moins polluants.

[...]

Ces mesures, toutefois, ne s’appliquent qu’aux navires battant pavillon national ou opérant dans les zones relevant de la juridiction des États les ayant prises. Aussi, pour faire l’économie des augmentations de coût induites par de telles mesures, les armateurs peuvent préférer éviter les zones réglementées et les propriétaires choisir d’immatriculer leur navire dans des pavillons « indulgents ».

[...]

Et ils ne s’en privent pas : 77 % de la flotte des pays de l’OCDE est immatriculée dans des pavillons de complaisance. Les propriétaires, d’une nationalité différente, y enregistrent leur navire dans le but de bénéficier d’avantages fiscaux ou commerciaux ou de réglementations en matière de droit du travail et d’environnement peu contraignantes.

Des pays comme l’Allemagne, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Corée du Sud, le Japon et la Grèce immatriculent ainsi entre 50 % et 90 % de leur flotte sous ces pavillons. Le reste est enregistré à domicile ou dans des ports asiatiques, tels que Hong Kong et Singapour, dont les pratiques ne permettent pas de les qualifier de pavillons de complaisance. Cette tendance à l’immatriculation sous pavillons de complaisance s’est accélérée depuis les années 1970.

[...]

L’opacité de l’enregistrement des navires amoindrit les efforts de l’OMI et de certains États pour réduire la pollution dans le transport maritime. Et ce alors que l’empreinte environnementale du secteur ne se résume pas aux émissions de gaz polluants : les navires immatriculés sous pavillons de complaisance présentent également une propension à la surpêche illégale, aux marées noires et à d’autres activités qui accélèrent la dégradation des côtes et des océans.
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Re: [Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

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Faiseur de nuages, d'années sans été, de pluies acides :
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