Recherches sur l'autisme
-
- Habitué
- Messages : 68
- Enregistré le : lundi 25 février 2013 à 18:06
Re: Recherches sur l'autisme
C'est intéressant. Je trouve que les troubles de l’intégration sensorielle, et les difficultés du cerveau à faire le tri entre stimuli importants ou non pertinents expliquent une grande partie des symptômes autistiques. Peut-être que les difficultés sociales seraient dues à cette difficulté à intégrer plusieurs stimuli en même temps, à les hiérarchiser, à ignorer certains pour se concentrer sur d’autres...qui sait. Il semble également que « la voie glutamatergique” dont parle cet article est la cible de tous les nouvelles molécules évoquées plus haut.
En ce qui concerne un nouveau diagnostic, mon fils a reçu le diagnostic de « trouble de l’intégration sensorielle » (« sensory integration deficit ») aux Etats-Unis. Je ne sais pas trop si cela figure sur le DSM, mais c’est un concept intéressant.
Et oui, c'est aussi un point fort. Mes garçons ont l'oreille absolue, et une sensibilité musicale et artistique merveilleuse.
En ce qui concerne un nouveau diagnostic, mon fils a reçu le diagnostic de « trouble de l’intégration sensorielle » (« sensory integration deficit ») aux Etats-Unis. Je ne sais pas trop si cela figure sur le DSM, mais c’est un concept intéressant.
Et oui, c'est aussi un point fort. Mes garçons ont l'oreille absolue, et une sensibilité musicale et artistique merveilleuse.
Maman de trois garçons 8 ans (TED non spécifié), 9 ans (NT) et 12 ans (Asperger/précoce)
-
- Prolifique
- Messages : 2508
- Enregistré le : vendredi 7 décembre 2012 à 22:15
Re: Recherches sur l'autisme
Tu poses une vraie question, Jean.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
-
- Intarissable
- Messages : 11097
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 11:05
- Localisation : Plougastel-Daoulas
Re: Recherches sur l'autisme
Mon fils aussi a "l'oreille absolue"...!
Il nous épate régulièrement en "imitant" des bruits du quotidien , tellement bien imités qu'il faut savoir que c'est LUI qui les fait.! (Par exemple: la tourterelle, le bruit de l'eau qui s'écoule de la baignoire...)
Il nous épate régulièrement en "imitant" des bruits du quotidien , tellement bien imités qu'il faut savoir que c'est LUI qui les fait.! (Par exemple: la tourterelle, le bruit de l'eau qui s'écoule de la baignoire...)
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
-
- Passionné
- Messages : 455
- Enregistré le : samedi 5 janvier 2013 à 15:53
- Localisation : 49
Re: Recherches sur l'autisme
Code : Tout sélectionner
Les recherches de la neuropsychologue Isabelle Soulières montrent que les enfants autistes sont souvent intellectuellement sous-estimés
Avec les enfants autistes, évaluer l'intelligence n'est pas un objectif simple à réaliser. Puisque plusieurs autistes de bas niveau ne communiquent pas verbalement, une majorité de tests ont dû être écartés. Le test retenu, celui des matrices progressives de Raven, a été élaboré spécialement pour des personnes issues de cultures différentes. Ce test consiste à trouver parmi les choix de réponses celle qui complète la suite de formes géométriques présentée. Le tout est entièrement logique et ne requiert aucune instruction.
Problème résolu? Loin de là. Plusieurs enfants autistes, pour des raisons qu'on ignore, ne sont pas en mesure de pointer un choix de réponse.
Je sais, Koala, pour moi, par moment, c'est ça ! Et je pense que pour certains, c'est continuel !koala a écrit :C'est intéressant. Je trouve que les troubles de l’intégration sensorielle, et les difficultés du cerveau à faire le tri entre stimuli importants ou non pertinents expliquent une grande partie des symptômes autistiques. Peut-être que les difficultés sociales seraient dues à cette difficulté à intégrer plusieurs stimuli en même temps, à les hiérarchiser, à ignorer certains pour se concentrer sur d’autres...qui sait.
Jacline
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
-
- Habitué
- Messages : 68
- Enregistré le : lundi 25 février 2013 à 18:06
Re: Recherches sur l'autisme
Et peut être aussi expliquer la fatigue? Mon plus petit est par moment, tout simplement, épuisé mentalement...sans que les médecins n'aient jamais pu l'expliquer...
Maman de trois garçons 8 ans (TED non spécifié), 9 ans (NT) et 12 ans (Asperger/précoce)
-
- Passionné
- Messages : 455
- Enregistré le : samedi 5 janvier 2013 à 15:53
- Localisation : 49
Re: Recherches sur l'autisme
Oui, et la fatigue augmentant la difficulté de tri. Ça devient un cercle vicieux...
Jacline
Jacline
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
-
- Prolifique
- Messages : 767
- Enregistré le : jeudi 6 mars 2008 à 15:20
Re: Recherches sur l'autisme
le cercle adoptait des formes saugrenues et inattendues
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'ignorance (le défaut de pointage est un des symptômes classiques d'un autisme). Mais en l'absence de langage et de pointage, le test ne peut être fait.Jacline a écrit :Il semble qu'Isabelle Soulières ne sache pas que "pointer" est un précurseur de la parole.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
Le top 10 des progrès de la recherche 2012 selon Autism Speaks
publié par la Fondation Autisme, Agir et Vivre
Autism Speaks, association de 1er plan aux USA dans le soutien à la recherche sur l’Autisme, publie chaque année son top 10 des recherches ayant fait le plus avancé la connaissance et les perspectives de traitement. Le document est en anglais, mais nous vous indiquons ci dessous une liste simplifiée en français :
Document PDF - 28 pages (anglais)
publié par la Fondation Autisme, Agir et Vivre
Autism Speaks, association de 1er plan aux USA dans le soutien à la recherche sur l’Autisme, publie chaque année son top 10 des recherches ayant fait le plus avancé la connaissance et les perspectives de traitement. Le document est en anglais, mais nous vous indiquons ci dessous une liste simplifiée en français :
- - La révision par le CDC (Institut National de Veille Sanitaire aux USA) du taux de prévalence à 1 enfant sur 88. Le directeur du CDC n’hésite plus à prononcer le terme d’épidémie pour évoquer ce boom incroyable de la prévalence des troubles du spectre autistique.
- Des études rassurantes sur l’impact du passage au DSM 5, dont certains pensaient qu’il restreindrait trop fortement les critères d’autisme. D’après des tests effectués sur le terrain, la modification des critères de diagnostic ne modifierait pas la prévalence.
- Le rôle des polluants environnementaux mis en évidence à travers plusieurs études et qui ouvrent enfin la voie à une meilleure compréhension de l’augmentation incompréhensible de l’autisme dans les pays occidentaux.
- Plus de 100 altérations génétiques identifiées, le plus souvent « De Novo » (non présentes chez les parents) concernées dans l’autisme. Ce qui montre aussi la complexité des relations épigénétiques (lien gène et environnement).
- Un lien prouvé entre déficits immunitaires et autisme, suite à des études menées en laboratoire et impliquant des virus courants,
- Des marqueurs biologiques (par IRM et mesure de la « matière blanche ») très précoces pour détecter le plus tôt possibles les premiers signes du développement d’un trouble du spectre autistique,
- L’étude qui démontre que le Earlt Start Denver Model (combinaison d’ABA et d’interactions par le jeu) est particulièrement efficace pour modifier précocement la trajectoire des enfants avec TSA.
- La « formation des pairs » (des personnes proches des sujets atteints de TSA, parents, amis, élèves et étudiants) démontrée comme particulièrement efficace pour réussir le pari de l’inclusion des personnes atteintes d’autisme.
- Les résultats encourageants de l’Arbaclofen, testé pour réduire certains symptômes dans le syndrome du X Fragile, et qui pourrait aider plus largement d’autres formes d’autisme avec retard mental associé.
- La mise en évidence du rôle essentiel des services de transition de l’adolescence à l’âge adulte, pour éviter de terribles situations sociales et personnelles.
Document PDF - 28 pages (anglais)
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Occasionnel
- Messages : 25
- Enregistré le : dimanche 27 janvier 2013 à 22:08
Re: Recherches sur l'autisme
http://www.medicalnewstoday.com/releases/258986.php
Deux réseaux neuronaux seraient en compétition permanente, un premier qui serait un réseau spécifiquement dédié à l'attention à une tâche particulière, et un deuxième qui serait un "mode par défaut". Les deux réseaux prenant l'avantage l'un sur l'autre selon qu'on est attentif à sa tâche ou distrait.
Chez l'autiste le "mode par défaut" ne perdrait jamais sa vigueur, et ainsi nuirait aux capacités d'attention.
C'est du moins ce que j'en comprends avec mon anglais scolaire.
Deux réseaux neuronaux seraient en compétition permanente, un premier qui serait un réseau spécifiquement dédié à l'attention à une tâche particulière, et un deuxième qui serait un "mode par défaut". Les deux réseaux prenant l'avantage l'un sur l'autre selon qu'on est attentif à sa tâche ou distrait.
Chez l'autiste le "mode par défaut" ne perdrait jamais sa vigueur, et ainsi nuirait aux capacités d'attention.
C'est du moins ce que j'en comprends avec mon anglais scolaire.
-
- Modérateur
- Messages : 41279
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Recherches sur l'autisme
Ça a l'air intéressant ...
Je me suis amusé à traduire, (au départ plus pour tester
le module de traduction de Google), donc sous réserve ...
Je me suis amusé à traduire, (au départ plus pour tester
le module de traduction de Google), donc sous réserve ...
Notes de corrections :http://www.medicalnewstoday.com/releases/258986.php a écrit : Des chercheurs de l'Université de Floride montrent la bataille du cerveau pour l'attention
Nous avons tous été là: Vous êtes au travail profondément immergé
dans un projet quand tout à coup vous commencez à penser à vos plans week-end.
Cela arrive parce que dans les coulisses, des parties de votre cerveau se battent pour le contrôle.
Maintenant, les chercheurs de Université de Floride et leurs collègues utilisent
une nouvelle technique qui leur permet d'examiner quelle partie du cerveau bataille
pour avoir le contrôle quand une personne essaie de se concentrer sur une tâche.
S'attaquer à ces fluctuations de l'attention peut aider les scientifiques
à mieux comprendre de nombreux troubles neurologiques comme l'autisme,
la dépression et les troubles cognitifs légers.
Mingzhou Ding, Ph.D., un professeur dans l'ingénierie biomédicale,
et Xiaotong Wen, Ph.D., chercheur assistant d'ingénierie biomédicale,
à la fois de l'Université de Floride; Yijun Liu, de l'Institut McKnight
du Cerveau de l'Université de la Floride et l'Université de Pékin, Pékin,
et Li Yao de Beijing Normal University, rendent compte des résultats
de leurs recherches dans le numéro actuel The Journal of Neuroscience.
Les scientifiques savent que différents réseaux dans le cerveau ont des fonctions distinctes.
Ding, Wen et ses collègues ont utilisé une technique d'imagerie cérébrale appelée imagerie
par résonance magnétique fonctionnelle et des méthodes biostatistiques pour examiner
les interactions entre un ensemble de zones qu'ils appellent le réseau de contrôle des tâches
et une autre série de zones connues comme le réseau du mode par défaut.
Le réseau de contrôle des tâches régule l'attention à l'environnement,
contrôlant la concentration sur une tâche, comme faire ses devoirs,
ou écouter les signaux émotionnels lors d'une conversation.
Le réseau du mode par défaut est pensé pour réguler l'auto-réflexion et l'émotion,
et devient souvent actif quand une personne semble faire rien d'autre.
«Nous savions que l' activité du réseau du mode par défaut diminue lorsqu'une tâche
est en cours, mais nous ne savions pas pourquoi, ni comment», a déclaré Ding,
professeur en ingénierie biomédicale dans le département J. Crayton Pruitt d'engénierie biomédicale.
«Nous avons aussi voulu savoir ce qui est le moteur de cette baisse d'activité ».
"Pendant longtemps, les questions que nous posions ne trouvaient pas de réponses."
Dans le passé, les chercheurs ne pouvaient pas distinguer les directions des interactions
entre les régions du cerveau, et représentait en un seul nombre la moyenne des interactions de va-et-vient.
Ding et ses collègues ont utilisé une nouvelle technique pour démêler les interactions dans chaque direction
pour montrer comment les différentes régions du cerveau interagissent les unes avec les autres.
Dans leur étude, les chercheurs ont utilisé l'IRMf pour étudier le cerveau des personnes exécutant une tâche
réclamant de la concentration. Les scientifiques peuvent observer l'activité dans certaines zones du cerveau
au moment même où une personne effectue une tâche donnée. Ils peuvent voir quelles parties du cerveau
sont actives ou non et font la corrélation avec le fait que la personne réussi ou non sa tâche.
Ils ont ensuite appliqué la technique de causalité de Granger pour examiner les données vues dans le IRMf.
Du nom de l'économiste Clive Granger lauréat du prix Nobel, cette technique permet aux scientifiques d'examiner
comment une variable affecte une autre variable, dans ce cas, comment une région du cerveau influe sur l'autre.
«Les gens ont émis l'hypothèse de fonctions différentes pour les signaux qui vont dans des directions différentes»,
a déclaré Ding. «Nous montrons que lorsque le réseau de contrôle de tâche inhibe (supprime?)
le réseau du mode par défaut, la personne travaille mieux et plus rapidement.
Plus le réseau du mode par défaut est inhibé, plus la personne est performante."
Toutefois, lorsque le réseau du mode par défaut n'est pas suffisamment inhibé, il envoie des signaux
au réseau de contrôle des tâches qui distraient effectivement la personne, ce qui provoque
une baisse de sa performance. Ainsi, alors que le réseau de contrôle des tâches inhibe le réseau
du mode par défaut, le réseau du mode par défaut interfère également avec le réseau de contrôle des tâches.
"Votre cerveau est un jeu de bascule en constant va et vient»,
même en essayant de se concentrer sur une tâche, déclare Ding.
La technique de causalité de Granger peut aider les chercheurs à en apprendre
davantage sur le fonctionnement des troubles neurologiques.
Les chercheurs ont constaté que le réseau du mode par défaut reste inchangé
chez les personnes avec autisme, qu'elles soient en train d'exécuter une tâche
ou en train d'interagir avec l'environnement, ce qui pourrait expliquer les symptômes
tels que la difficulté à lire les signaux sociaux ou le fait d'être facilement dépassés
par la stimulation sensorielle. Les scientifiques ont fait des constatations similaires
avec la dépression et les troubles cognitifs légers. Cependant, jusqu'à présent,
personne n'a été en mesure de repérer quelles zones du cerveau peuvent réguler
le réseau du mode par défaut et lesquelles pourraient interférer avec cette régulation.
«Maintenant, nous sommes en mesure de répondre à ces questions», a déclaré Ding.
Jean le 14/04/2013 a écrit :...je traduirais "Named for Nobel Prize-winning economist Clive Granger, this technique" par :
"Du nom de l'économiste Clive Granger lauréat du prix Nobel, cette technique"
Modifié en dernier par Tugdual le mardi 16 avril 2013 à 9:14, modifié 3 fois.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
Alors;, résultat du test ? Beaucoup de modifs à faire ?
A la place de "Nomminé (?) pour le prix Nobel économiste Clive Granger, cette technique", je traduirais "Named for Nobel Prize-winning economist Clive Granger, this technique" par :
A la place de "Nomminé (?) pour le prix Nobel économiste Clive Granger, cette technique", je traduirais "Named for Nobel Prize-winning economist Clive Granger, this technique" par :
- "Du nom de l'économiste Clive Granger lauréat du prix Nobel, cette technique"
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 41279
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Recherches sur l'autisme
Ben je suis agréablement surpris, même s'il reste des modifications à faire.Jean a écrit :Alors;, résultat du test ? Beaucoup de modifs à faire ?
Je suis tout aussi surpris par certaines traductions pointues
que google arrive à faire que d'autres simplistes qui échouent.
Ceci dit, il me semble que leur moteur est avant tout statistique ...
Ah oui, c'est beaucoup plus cohérent !Jean a écrit :...je traduirais "Named for Nobel Prize-winning economist Clive Granger, this technique" par :
"Du nom de l'économiste Clive Granger lauréat du prix Nobel, cette technique"
Cette phrase me paraissait bancale aussi.
Je corrige dans la foulée ..
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Habitué
- Messages : 68
- Enregistré le : lundi 25 février 2013 à 18:06
Re: Recherches sur l'autisme
Il semble que presque toutes ces etudes convergent vers un probleme des fonctions inhibitrices des neurones...
Maman de trois garçons 8 ans (TED non spécifié), 9 ans (NT) et 12 ans (Asperger/précoce)
-
- Modérateur
- Messages : 41279
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Recherches sur l'autisme
L'autisme n'est pas cité dans cet article ci-dessous,
mais il est pourtant directement concerné.
Quelques extraits (points clés) :
Question pour Jean : pour ce genre d'article, vu sa provenance (lemonde.fr),
a-t-on le droit, ou bien peut-on se permettre (tant que personne ne se plaint)
d'en faire un copier/coller ?
Là j'ai hésité ...
mais il est pourtant directement concerné.
Quelques extraits (points clés) :
L'article complet : Passeur de sciences - blog.lemonde.frpasseurdesciences.blog.lemonde.fr a écrit : Doutes sur la fiabilité des neurosciences
C'est une des interrogations les plus angoissantes pour les chercheurs :
le phénomène que je mets en évidence est-il bien réel, d'autres équipes le retrouveront-elles
ou bien n'est-ce qu'une illusion provoquée par mon protocole expérimental ?
...
Il a ainsi été démontré que de nombreuses études biomédicales, si ce n'est la plupart d'entre elles,
étaient... fausses dans le sens où elles décrivaient des effets qui n'existaient probablement pas
et que l'on n'arrivait pas à reproduire. Le même constat a été fait en génétique et en psychologie.
Aujourd'hui, c'est au tour des neurosciences de se retrouver sur la sellette suite à une étude
américano-britannique publiée le 10 avril par Nature Reviews Neuroscience.
...
L'origine du mal est connue. Il s'agit de la fameuse pression mise sur les scientifiques,
la loi du "Publie ou péris" ("Publish or perish" dans la version anglo-saxonne),
puisque l'évaluation des chercheurs et les budgets décrochés par leurs laboratoires
dépendent notamment du nombre d'articles publiés.
...
Un autre facteur concourt au manque de fiabilité dans certains domaines : le biais de publication.
Les revues préfèrent les découvertes, les résultats "sexy" et nouveaux, aux expériences
qui n'ont rien mis en évidence (ce qui est aussi un résultat...) et aux articles dont les auteurs
ont simplement voulu vérifier les mesures de leurs collègues, activité peu flamboyante
mais indispensable à la bonne marche de la science.
...
Si les auteurs de l'étude publiée par Nature Reviews se sont intéressés aux neurosciences,
c'est parce que la discipline est envahie par des études s'appuyant sur de petits échantillons.
...
Le résultat est assez édifiant ou attristant selon le point de vue selon lequel on se place.
...
En étant courantes, ces négligences méthodologiques font peser un doute légitime
sur la fiabilité des neurosciences, qui ne le méritent évidemment pas.
...
A l'heure où des sommes colossales sont investies dans les neurosciences,
...
il est bon de renforcer la crédibilité de la discipline en rappelant certaines bases...
Question pour Jean : pour ce genre d'article, vu sa provenance (lemonde.fr),
a-t-on le droit, ou bien peut-on se permettre (tant que personne ne se plaint)
d'en faire un copier/coller ?
Là j'ai hésité ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).