Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait autiste
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Littérature sur le sujet Délinquants et autistes, un "vieux" sujet sur le forum d'Asperansa.
Avec notamment la traduction d'un article de Michelle Dawson : Are autistic people natural born criminals?
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Pour contrôler les autistes ou même seulement les aspies, il faudrait voir à les identifier et je ne suis pas sûr que ça marcherait, pas plus aux U.S.A. qu'ici. Surtout s'ils recherchent sur Facebook.
(sauf bien sûr pour ceux qui se sont grillés sur les forums et les blogs).
Je préfère encore qu'ils choisissent les jeux vidéos comme bouc émissaire, tout simplement parce que l'industrie en question a largement de quoi se défendre. Et puis, il parait que le tueur était un fan d'un jeu réaliste de combat de sabres dans la Chine médiéval, tout à fait le genre de truc qui apprend à tirer...
Un communiqué d'AutismEurope peut être téléchargé sur leur site, pour l'instant en Anglais mais en général la traduction arrive vite.
(sauf bien sûr pour ceux qui se sont grillés sur les forums et les blogs).
Je préfère encore qu'ils choisissent les jeux vidéos comme bouc émissaire, tout simplement parce que l'industrie en question a largement de quoi se défendre. Et puis, il parait que le tueur était un fan d'un jeu réaliste de combat de sabres dans la Chine médiéval, tout à fait le genre de truc qui apprend à tirer...
Un communiqué d'AutismEurope peut être téléchargé sur leur site, pour l'instant en Anglais mais en général la traduction arrive vite.
Ca fera un contact de plus pour les journalistes qui n'en auraient pas.Caution over linking autism with school massacre in United States
Numerous media reports have claimed that, Adam Lanza, the young man who killed 20 children 6 adults at an elementary school in the United States on Friday, had Asperger syndrome.
While claims that Lanza had Asperger syndrome (an autism spectrum disorder) remain unverified at this point in time, Autism-Europe urges the wider community to be cautious about making links between autism and violent crime. (...)
Autism-Europe’s Director, Aurélie Baranger: “We urge the international community, including journalists and other individuals, to avoid making incorrect assumptions or judgements about people with autism,”
(...)
“When writing media reports, we urge journalists in particular to take appropriate care to avoid further stigmatising people who have autism,” she continues.(...)
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Bon, va falloir que je le dise explicitement, nom de d'là, it was a joke... Cf : signature deBenoît
Manquerait plus que ça, qu'on repère les autistes.
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Ce qui est indéniable, c'est que ça ne laisse pas indifférent et que ça fait couler beaucoup d'encre.....Je me réjouis en général quand on parle du SA....Mais là, j'aurais vraiment préféré m'en passer....
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Dans Ouest-France d'aujourd'hui, une interview de Julien Marcel, coauteur de "Tueurs de masse".Extrait :
Le début :
Voir, de la même personne, un chat du 11/09/2012 sur le site de "20 minutes".Ces tueurs souffrent-ils de troubles psychiatriques ?
On parle de tueurs fous, de schizophrènes ... Or, ces auteurs n'ont jamais été diagnostiqués ni suivis comme malades. Ceux qui ont survécu et qui ont été jugés ont été reconnus responsables de leurs actes. Comme Andrers Breivik, qui a tué 77 personnes, en 2011, en Norvège.
Le début :
Selon un récent article publié dans un journal allemand, ne pas être inscrit sur Facebook pourrait un jour devenir suspect aux yeux de la population. James Holmes, Mohammed Merah et Anders Breivik n'étaient pas sur Facebook... Qu'en pensez-vous?
Il y a encore des millions de personnes qui n’utilisent pas Facebook, et heureusement ceux ne sont pas tous des tueurs de masse en puissance! Par contre, il est vrai que les tueurs de masse connaissent souvent une absence de liens sociaux. La plupart d’entre eux, de façon cumulative ou non, sont en rupture avec leur famille, connaissent de grandes difficultés à construire une vie de couple, ont peu d’amis, sont peu impliqués dans la vie de leur quartier ou de leur ville, ont connu ou connaissent une situation d'échec scolaire et sont en situation précaire sur le volet de l’emploi.
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
C'est un journal allemand sérieux qui a écrit ça ? Un journal grand public ou économique ?
Pour mémoire, Facebook tire ses profits économiques de son audience, et malgré cela ils "avouent" que près de 10% de leurs utilisateurs sont des "faux". Il faudrait trouver les statistiques sur les utilisateurs actifs, ceux crées à l'insu de leur plein gré (quand facebook "analyse" un carnet d'adresse, il peut créer des profils), ceux qui sont des pages wikipedia, etc...
Pour mémoire, Facebook tire ses profits économiques de son audience, et malgré cela ils "avouent" que près de 10% de leurs utilisateurs sont des "faux". Il faudrait trouver les statistiques sur les utilisateurs actifs, ceux crées à l'insu de leur plein gré (quand facebook "analyse" un carnet d'adresse, il peut créer des profils), ceux qui sont des pages wikipedia, etc...
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Bonjour,
Dans Ouest France aussi :
http://www.ouest-france.fr/actu/interna ... 8_actu.Htm
USA. La tuerie n'ébranle pas le lobby pro-armes
Or, c'est un minimum de ce que l'on peut espérer de ces événements. C'est ce que l'Australie a fait après des actes similaires d'un jeune Asperger.
Argument :
Kaki
Dans Ouest France aussi :
http://www.ouest-france.fr/actu/interna ... 8_actu.Htm
USA. La tuerie n'ébranle pas le lobby pro-armes
Or, c'est un minimum de ce que l'on peut espérer de ces événements. C'est ce que l'Australie a fait après des actes similaires d'un jeune Asperger.
Argument :
A priori, NRA ne sait pas ce qu'est un "fou". Ils croient les reconnaître à l’œil nu ? Ou bien ils veulent les euthanasier ? Savent-il aussi qu'en général il y a beaucoup plus de risques dans sa propre famille ?« Si davantage de personnes saines possédaient une arme, les fous tireraient moins. » National Rifle Association (NRA)
Kaki
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
J'ai entendu qu'Obama souhaitait interdire les armes de guerres....Ca serait déjà un début....
Murielle,
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Ceci dit, ce n'est pas parce qu'il le souhaite qu'il y arrivera....
Pourtant, en Australie ils étaient pareils qu'aux USA et ils ont interdit les armes à feu...Depuis 60% de meurtres par armes à feu en moins.! C'est pas une paille.!
Pourtant, en Australie ils étaient pareils qu'aux USA et ils ont interdit les armes à feu...Depuis 60% de meurtres par armes à feu en moins.! C'est pas une paille.!
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Autisme, empathie et violence: non le syndrome d'Asperger n'explique pas la tuerie de Newtown
On ne sait pas encore si Adam Lanza était atteint du syndrome d'Asperger. Ce que l'on sait en revanche, c'est que les enfants atteints sont parfaitement capables de ressentir de l'empathie.
Dès le lendemain de la tuerie, certains journalistes ont lié l'autisme à la tragédie du Connecticut, en mentionnant en particulier le syndrome d'Asperger –dit aussi «autisme de haut niveau»– dont l'auteur de la fusillade, Adam Lanza, aurait été porteur.
En parlant d'autisme, nos puits de science ont été nombreux à mettre le facteur «empathie» en avant, et j'aimerais pour ma part mettre certaines choses au clair.
La capacité d'empathie prend deux formes. La première relève de la faculté à reconnaître les émotions que ressent une autre personne sur la base d'indices sociaux: de légères variations dans le timbre de la voix ou d'autres éléments de communication non-verbale.
Les psychopathes, par exemple, semblent parfaitement capables de déchiffrer les émotions d'autrui, de mettre cette empathie cognitive en pratique et même d'en tirer profit. A l'inverse, face aux non-autistes, ce genre de reconnaissance est en général bien plus ardu pour les personnes autistiques. Après tout, les autistes se distinguent principalement par une difficulté à naviguer dans ce type de territoire et à comprendre la signification d'un langage non-verbal qui ne leur est pas familier.
La reconnaissance de l'émotion
Mais il convient aussi de remarquer que les non-autistes ont aussi, souvent, beaucoup de mal à déchiffrer la communication non-verbale des autistes. Ces derniers peuvent aussi avoir des difficultés à se mettre –automatiquement, situationnellement– dans la peau d'une autre personne et d'en inférer ses émotions, mais encore une fois, c'est quelque-chose qui est aussi très difficile pour les non-autistes face à des autistes. Par contre, l'autisme n'empêche pas de comprendre un message émotionnel clair.
L'autre forme d'empathie est liée à la reconnaissance de l'émotion, que le message soit verbal ou non-verbal, intuitif ou non. Dans cette forme d'empathie, vous êtes non seulement capable d'intellectualiser l'émotion de quelqu'un d'autre, mais vous pouvez aussi l’intérioriser et la ressentir –c'est ce qu'on appelle l'empathie émotionnelle. Et c'est ici que les autistes se distinguent des psychopathes: ces derniers sont apparemment incapables d'empathie émotionnelle. Dans le cas des autistes, qu'importent leurs lacunes en termes de reconnaissance et de compréhension abstraites, ils les rattrapent sur le plan des émotions partagées.
Ce que j'ai directement vécu, c'est qu'une fois qu'un autiste comprend l'émotion d'une autre personne, cela se fait sans construction sociale –son ressenti est plein, entier, direct. Et l'expression de cette émotion peut, sans aucun doute, se faire bien plus intensément. Des recherches montrent que si l'empathie cognitive n'est pas très bonne chez les Asperger, leur empathie émotionnelle ne diffère pas des non-Asperger –l'inverse étant vrai des enfants manifestant des troubles des conduites.
Mon fils de 11 ans a été diagnostiqué Asperger –un trouble qui, grâce aux changements du DSM-V, sera désormais simplement considéré comme de l'«autisme». C'est un géant turbulent de 11 ans, qui adore chahuter avec ses frères, mais son esprit ne pourrait être plus tendre.
Ses yeux pleins de larmes
S'il trouve une araignée dans la maison, il l'enveloppera gentiment dans un mouchoir en papier et ira la mettre dehors, encore vivante. Il ne supporte pas que les gens cassent des fruits à coque, des noix de pécan par exemple, car vu qu'il se sent lui aussi enfermé dans une sorte de coquille, il a mal pour elles. Et il connaît si parfaitement ma communication non-verbale qu'il reconnaîtra la moindre fluctuation de mon humeur et y réagira plus vite que personne d'autre dans la maison, y compris mon mari.
Il sait ce qui s'est passé le 14 décembre dans le Connecticut. Quand il a appris la nouvelle de la tuerie, sa première réaction a été de tourner sa chaise et de balancer sa tête en arrière. Il est resté dans cette position, calme et silencieux, pendant de longues minutes. Quand il s'est à nouveau retourné, et alors qu'il s'agit d'un enfant qui pleure très, très rarement, ses yeux étaient pleins de larmes.
Puis sa préoccupation la plus urgente a été d'arrêter la leçon que nous étions en train de travailler (nous le scolarisons à la maison) et d'aller chercher son frère à l'école, notre benjamin, actuellement en CP. Il fallait aller le récupérer maintenant... tout de suite. Une fois dans la voiture pour aller retrouver son frère que j'avais terriblement besoin d'entendre et de serrer dans mes bras, il a dit à voix haute ce que j'avais déjà décidé intérieurement:
«Il ne faut pas lui dire ce qui s'est passé. Ce n'est pas quelque-chose qu'il a besoin de savoir, ça va trop l'angoisser et l'effrayer.»
En voici de l'empathie et de la capacité à se mettre dans la peau d'autrui, à appréhender différents points de vue...
La violence sociale, planifiée, n'est pas un trait caractéristique de l'autisme. De fait, les personnes autistiques ont bien plus de risques de s'en prendre à eux-mêmes que de diriger leur violence vers autrui.
Au moment où j'écris ces lignes, personne ne sait ce qui a poussé le tueur du Connecticut à abattre, à bout portant, 20 enfants et 7 adultes, bien que des hypothèses évidentes fassent état de rage, de haine, d'un énorme sentiment de frustration envers l'humanité et d'un quelconque événement déclencheur. Mais s'il s'avère qu'il souffrait d'un trouble du spectre autistique, j'aimerais rappeler à tout le monde que l'autisme n'est pas un facteur explicatif de ses actes. Et que des personnes autistiques, à l'instar de mon fils, sont parfaitement capables de ressentir de l'empathie pour ceux qui sont devenus ses victimes.
Emily Willingham - Biologiste qui écrit sur la science et blogue sur The Biology Files et Double X Science.
Traduit par Peggy Sastre
http://www.slate.fr/story/66261/syndrom ... sme-tuerie
Première publication sur le blog d'Emily Willingham : http://www.emilywillinghamphd.com/2012/ ... ne-of.html
On ne sait pas encore si Adam Lanza était atteint du syndrome d'Asperger. Ce que l'on sait en revanche, c'est que les enfants atteints sont parfaitement capables de ressentir de l'empathie.
Dès le lendemain de la tuerie, certains journalistes ont lié l'autisme à la tragédie du Connecticut, en mentionnant en particulier le syndrome d'Asperger –dit aussi «autisme de haut niveau»– dont l'auteur de la fusillade, Adam Lanza, aurait été porteur.
En parlant d'autisme, nos puits de science ont été nombreux à mettre le facteur «empathie» en avant, et j'aimerais pour ma part mettre certaines choses au clair.
La capacité d'empathie prend deux formes. La première relève de la faculté à reconnaître les émotions que ressent une autre personne sur la base d'indices sociaux: de légères variations dans le timbre de la voix ou d'autres éléments de communication non-verbale.
Les psychopathes, par exemple, semblent parfaitement capables de déchiffrer les émotions d'autrui, de mettre cette empathie cognitive en pratique et même d'en tirer profit. A l'inverse, face aux non-autistes, ce genre de reconnaissance est en général bien plus ardu pour les personnes autistiques. Après tout, les autistes se distinguent principalement par une difficulté à naviguer dans ce type de territoire et à comprendre la signification d'un langage non-verbal qui ne leur est pas familier.
La reconnaissance de l'émotion
Mais il convient aussi de remarquer que les non-autistes ont aussi, souvent, beaucoup de mal à déchiffrer la communication non-verbale des autistes. Ces derniers peuvent aussi avoir des difficultés à se mettre –automatiquement, situationnellement– dans la peau d'une autre personne et d'en inférer ses émotions, mais encore une fois, c'est quelque-chose qui est aussi très difficile pour les non-autistes face à des autistes. Par contre, l'autisme n'empêche pas de comprendre un message émotionnel clair.
L'autre forme d'empathie est liée à la reconnaissance de l'émotion, que le message soit verbal ou non-verbal, intuitif ou non. Dans cette forme d'empathie, vous êtes non seulement capable d'intellectualiser l'émotion de quelqu'un d'autre, mais vous pouvez aussi l’intérioriser et la ressentir –c'est ce qu'on appelle l'empathie émotionnelle. Et c'est ici que les autistes se distinguent des psychopathes: ces derniers sont apparemment incapables d'empathie émotionnelle. Dans le cas des autistes, qu'importent leurs lacunes en termes de reconnaissance et de compréhension abstraites, ils les rattrapent sur le plan des émotions partagées.
Ce que j'ai directement vécu, c'est qu'une fois qu'un autiste comprend l'émotion d'une autre personne, cela se fait sans construction sociale –son ressenti est plein, entier, direct. Et l'expression de cette émotion peut, sans aucun doute, se faire bien plus intensément. Des recherches montrent que si l'empathie cognitive n'est pas très bonne chez les Asperger, leur empathie émotionnelle ne diffère pas des non-Asperger –l'inverse étant vrai des enfants manifestant des troubles des conduites.
Mon fils de 11 ans a été diagnostiqué Asperger –un trouble qui, grâce aux changements du DSM-V, sera désormais simplement considéré comme de l'«autisme». C'est un géant turbulent de 11 ans, qui adore chahuter avec ses frères, mais son esprit ne pourrait être plus tendre.
Ses yeux pleins de larmes
S'il trouve une araignée dans la maison, il l'enveloppera gentiment dans un mouchoir en papier et ira la mettre dehors, encore vivante. Il ne supporte pas que les gens cassent des fruits à coque, des noix de pécan par exemple, car vu qu'il se sent lui aussi enfermé dans une sorte de coquille, il a mal pour elles. Et il connaît si parfaitement ma communication non-verbale qu'il reconnaîtra la moindre fluctuation de mon humeur et y réagira plus vite que personne d'autre dans la maison, y compris mon mari.
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En voici de l'empathie et de la capacité à se mettre dans la peau d'autrui, à appréhender différents points de vue...
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Au moment où j'écris ces lignes, personne ne sait ce qui a poussé le tueur du Connecticut à abattre, à bout portant, 20 enfants et 7 adultes, bien que des hypothèses évidentes fassent état de rage, de haine, d'un énorme sentiment de frustration envers l'humanité et d'un quelconque événement déclencheur. Mais s'il s'avère qu'il souffrait d'un trouble du spectre autistique, j'aimerais rappeler à tout le monde que l'autisme n'est pas un facteur explicatif de ses actes. Et que des personnes autistiques, à l'instar de mon fils, sont parfaitement capables de ressentir de l'empathie pour ceux qui sont devenus ses victimes.
Emily Willingham - Biologiste qui écrit sur la science et blogue sur The Biology Files et Double X Science.
Traduit par Peggy Sastre
http://www.slate.fr/story/66261/syndrom ... sme-tuerie
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Ce témoignage me touche beaucoup, vraiment, et à tous niveaux. Et je retrouve ma fille dans cette descritpion, et je me retrouve moi aussi, quand j'étais petite.Jean a écrit :Autisme, empathie et violence: non le syndrome d'Asperger n'explique pas la tuerie de Newtown
On ne sait pas encore si Adam Lanza était atteint du syndrome d'Asperger. Ce que l'on sait en revanche, c'est que les enfants atteints sont parfaitement capables de ressentir de l'empathie.
La capacité d'empathie prend deux formes. La première relève de la faculté à reconnaître les émotions que ressent une autre personne sur la base d'indices sociaux: de légères variations dans le timbre de la voix ou d'autres éléments de communication non-verbale.
Après tout, les autistes se distinguent principalement par une difficulté à naviguer dans ce type de territoire et à comprendre la signification d'un langage non-verbal qui ne leur est pas familier.
La reconnaissance de l'émotion
Mais il convient aussi de remarquer que les non-autistes ont aussi, souvent, beaucoup de mal à déchiffrer la communication non-verbale des autistes. Ces derniers peuvent aussi avoir des difficultés à se mettre –automatiquement, situationnellement– dans la peau d'une autre personne et d'en inférer ses émotions, mais encore une fois, c'est quelque-chose qui est aussi très difficile pour les non-autistes face à des autistes. Par contre, l'autisme n'empêche pas de comprendre un message émotionnel clair.
L'autre forme d'empathie est liée à la reconnaissance de l'émotion, que le message soit verbal ou non-verbal, intuitif ou non. Dans cette forme d'empathie, vous êtes non seulement capable d'intellectualiser l'émotion de quelqu'un d'autre, mais vous pouvez aussi l’intérioriser et la ressentir –c'est ce qu'on appelle l'empathie émotionnelle. Et c'est ici que les autistes se distinguent des psychopathes: ces derniers sont apparemment incapables d'empathie émotionnelle. Dans le cas des autistes, qu'importent leurs lacunes en termes de reconnaissance et de compréhension abstraites, ils les rattrapent sur le plan des émotions partagées.
Ce que j'ai directement vécu, c'est qu'une fois qu'un autiste comprend l'émotion d'une autre personne, cela se fait sans construction sociale –son ressenti est plein, entier, direct. Et l'expression de cette émotion peut, sans aucun doute, se faire bien plus intensément. Des recherches montrent que si l'empathie cognitive n'est pas très bonne chez les Asperger, leur empathie émotionnelle ne diffère pas des non-Asperger –l'inverse étant vrai des enfants manifestant des troubles des conduites.
Mon fils de 11 ans a été diagnostiqué Asperger –un trouble qui, grâce aux changements du DSM-V, sera désormais simplement considéré comme de l'«autisme». C'est un géant turbulent de 11 ans, qui adore chahuter avec ses frères, mais son esprit ne pourrait être plus tendre.
Ses yeux pleins de larmes
S'il trouve une araignée dans la maison, il l'enveloppera gentiment dans un mouchoir en papier et ira la mettre dehors, encore vivante. Il ne supporte pas que les gens cassent des fruits à coque, des noix de pécan par exemple, car vu qu'il se sent lui aussi enfermé dans une sorte de coquille, il a mal pour elles. Et il connaît si parfaitement ma communication non-verbale qu'il reconnaîtra la moindre fluctuation de mon humeur et y réagira plus vite que personne d'autre dans la maison, y compris mon mari.
Il sait ce qui s'est passé le 14 décembre dans le Connecticut. Quand il a appris la nouvelle de la tuerie, sa première réaction a été de tourner sa chaise et de balancer sa tête en arrière. Il est resté dans cette position, calme et silencieux, pendant de longues minutes. Quand il s'est à nouveau retourné, et alors qu'il s'agit d'un enfant qui pleure très, très rarement, ses yeux étaient pleins de larmes.
Puis sa préoccupation la plus urgente a été d'arrêter la leçon que nous étions en train de travailler (nous le scolarisons à la maison) et d'aller chercher son frère à l'école, notre benjamin, actuellement en CP. Il fallait aller le récupérer maintenant... tout de suite. Une fois dans la voiture pour aller retrouver son frère que j'avais terriblement besoin d'entendre et de serrer dans mes bras, il a dit à voix haute ce que j'avais déjà décidé intérieurement:
«Il ne faut pas lui dire ce qui s'est passé. Ce n'est pas quelque-chose qu'il a besoin de savoir, ça va trop l'angoisser et l'effrayer.»
En voici de l'empathie et de la capacité à se mettre dans la peau d'autrui, à appréhender différents points de vue...
La violence sociale, planifiée, n'est pas un trait caractéristique de l'autisme. De fait, les personnes autistiques ont bien plus de risques de s'en prendre à eux-mêmes que de diriger leur violence vers autrui.
Au moment où j'écris ces lignes, personne ne sait ce qui a poussé le tueur du Connecticut à abattre, à bout portant, 20 enfants et 7 adultes, bien que des hypothèses évidentes fassent état de rage, de haine, d'un énorme sentiment de frustration envers l'humanité et d'un quelconque événement déclencheur. Mais s'il s'avère qu'il souffrait d'un trouble du spectre autistique, j'aimerais rappeler à tout le monde que l'autisme n'est pas un facteur explicatif de ses actes. Et que des personnes autistiques, à l'instar de mon fils, sont parfaitement capables de ressentir de l'empathie pour ceux qui sont devenus ses victimes.
Emily Willingham - Biologiste qui écrit sur la science et blogue sur The Biology Files et Double X Science.
Traduit par Peggy Sastre
http://www.slate.fr/story/66261/syndrom ... sme-tuerie
Première publication sur le blog d'Emily Willingham : http://www.emilywillinghamphd.com/2012/ ... ne-of.html
Merci pour ce texte.
Merci.
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Oui, Jean, Nonie, c'est un témoignage fort émouvant.
Et ça n'est pas parce que ces personnes ne montrent pas leurs émotions qu'elles n'en ont pas !
Kaki
Et ça n'est pas parce que ces personnes ne montrent pas leurs émotions qu'elles n'en ont pas !
Kaki
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Absolument! A chacun SA façon d'appréhender les choses, et ce n'est pas parce qu'une personne montrera le plus de chagrin ou de joie que ça veut dire que c'est la personne qui a le plus de sentiment.!
Murielle,
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Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Très bon texte avec la description des différentes formes d'empathie, très proche de la réalité quotidienne.
Liane, maman de trois enfants géniaux dont un ado avec "un petit plus"
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Re: Fusillade Ecole Sandy Hook : le jeune tireur serait aut
Quand il n'y en a plus, il y en a encore (le 17 décembre 2012) :
Si j'ai bien compris :
Le frère du tueur présumé aurait dit qu’Adam Lanza souffrait d’une forme d’autisme : déjà on est pas certain que le frère du tueur ai dit qu'Adam «souffrait d'une forme d'autisme », que cette « forme d'autisme » n'est pas définie car elle n'a pas été diagnostiquée (sinon ça serait certain), et on ne sait pas quelle forme d'autisme. Bref, une hypothèse saupoudrée de « on-dit ».
Cliniquement, cet élément est intéressant : grâce à l'hypothèse de départ – qu'Adam avait peut être une forme d'autisme selon les dires de son frère – des cliniciens (au sens large) vont pouvoir s'emparer de cet « élément » qui suscite un intérêt particulier (pour qui ? Pourquoi?).
Cette forme de maladie mentale : l'hypothétique forme d'autisme du tueur présumé par les possibles dires de son frère, et qui suscite un intérêt particulier de la part des cliniciens, est une forme de maladie mentale. Donc cette forme de maladie mentale est hypothétique elle aussi.
pourrait être : l'hypothèse est donc hypothétiquement hypothétique.
l'explication de ces particularités : quelles sont ces particularités ? - une hypothétique forme d'autisme du tueur présumé par les possibles dires de son frère, et qui suscite un intérêt particulier de la part des cliniciens, qui est considérée comme une hypothétique forme de maladie mentale, et qui pourrait peut être expliquer par une hypothétique forme d'autisme du tueur présumé par les possibles dires de son frère, et qui suscite un intérêt particulier de la part des cliniciens, qui est considérée comme une hypothétique forme de maladie mentale ?
Mais il faut préciser que la plupart des malades mentaux, des autistes et même des malades atteints du syndrome d’Asperger, ne sont pas violents : déjà il ne faut pas confondre les malades mentaux, les autistes et les malades atteints du syndrome d'Asperger. Puisqu'Adam Lanza souffrait d'après les possibles dires de son frère d'une « forme d'autisme » cela voudrait dire qu'il n'était probablement pas un malade mentale, ni un aspie , mais en même temps cette « forme d'autisme » est considérée comme une forme de maladie mentale. Autrement dit, Adam Lanza était un autiste et pas un asperger, il n'avait pas de maladie mentale mais en avait une, et « ces particularités » n'expliquent rien du tout (du moins dans cet article).
En conclusion, selon cet article et en dehors du cliché traditionnel de autisme = maladie, les autistes sont considérés comme des malades mentaux sans maladie mentale (vive la physique quantique et le chat de Schrödinger), les aspergers ne sont pas des malades mentaux, non ils sont juste malades (grippe, varicelle, bûche de noël avariée ???). Heureusement tout ce petit monde n'est pas violent, alors pourquoi faire un rapprochement avec la tuerie si cet "élément intéressant" n'est pas probant ?
Sans trop m'avancer je pense qu'il y a dans ce contenu un manque flagrant d'information au sujet de l'autisme (encore des amalgames).Dans Le Plus, Nouvels Obs (par Roland Coutanceau (psychiatre et criminologue) a écrit :Le frère du tueur présumé aurait dit qu’Adam Lanza souffrait d’une forme d’autisme. Cliniquement, cet élément est intéressant en ce que cette forme de maladie mentale pourrait être l’explication de ces particularités. Mais il faut préciser que la plupart des malades mentaux, des autistes et même des malades atteints du syndrome d’Asperger, ne sont pas violents.
http://leplus.nouvelobs.com/contributio ... ntaux.html
Si j'ai bien compris :
Le frère du tueur présumé aurait dit qu’Adam Lanza souffrait d’une forme d’autisme : déjà on est pas certain que le frère du tueur ai dit qu'Adam «souffrait d'une forme d'autisme », que cette « forme d'autisme » n'est pas définie car elle n'a pas été diagnostiquée (sinon ça serait certain), et on ne sait pas quelle forme d'autisme. Bref, une hypothèse saupoudrée de « on-dit ».
Cliniquement, cet élément est intéressant : grâce à l'hypothèse de départ – qu'Adam avait peut être une forme d'autisme selon les dires de son frère – des cliniciens (au sens large) vont pouvoir s'emparer de cet « élément » qui suscite un intérêt particulier (pour qui ? Pourquoi?).
Cette forme de maladie mentale : l'hypothétique forme d'autisme du tueur présumé par les possibles dires de son frère, et qui suscite un intérêt particulier de la part des cliniciens, est une forme de maladie mentale. Donc cette forme de maladie mentale est hypothétique elle aussi.
pourrait être : l'hypothèse est donc hypothétiquement hypothétique.
l'explication de ces particularités : quelles sont ces particularités ? - une hypothétique forme d'autisme du tueur présumé par les possibles dires de son frère, et qui suscite un intérêt particulier de la part des cliniciens, qui est considérée comme une hypothétique forme de maladie mentale, et qui pourrait peut être expliquer par une hypothétique forme d'autisme du tueur présumé par les possibles dires de son frère, et qui suscite un intérêt particulier de la part des cliniciens, qui est considérée comme une hypothétique forme de maladie mentale ?
Mais il faut préciser que la plupart des malades mentaux, des autistes et même des malades atteints du syndrome d’Asperger, ne sont pas violents : déjà il ne faut pas confondre les malades mentaux, les autistes et les malades atteints du syndrome d'Asperger. Puisqu'Adam Lanza souffrait d'après les possibles dires de son frère d'une « forme d'autisme » cela voudrait dire qu'il n'était probablement pas un malade mentale, ni un aspie , mais en même temps cette « forme d'autisme » est considérée comme une forme de maladie mentale. Autrement dit, Adam Lanza était un autiste et pas un asperger, il n'avait pas de maladie mentale mais en avait une, et « ces particularités » n'expliquent rien du tout (du moins dans cet article).
En conclusion, selon cet article et en dehors du cliché traditionnel de autisme = maladie, les autistes sont considérés comme des malades mentaux sans maladie mentale (vive la physique quantique et le chat de Schrödinger), les aspergers ne sont pas des malades mentaux, non ils sont juste malades (grippe, varicelle, bûche de noël avariée ???). Heureusement tout ce petit monde n'est pas violent, alors pourquoi faire un rapprochement avec la tuerie si cet "élément intéressant" n'est pas probant ?
NT avec faille narcissique.