[2008/11/22] Table ronde sur l'emploi
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Je viens de voir la photo que tu as mise en ligne Brigitte.!
Elle est formidable.!
J'aDOOOOre.!
On y voit de la joie sincère et c'est que du bonheur.!
Coucou Maxiof.!
Ca fait plaisir de te "voir" sur le forum.Contente de savoir que cette Table ronde t'ait plu, et ravie d'avoir fait ta connaissance.
Sue, j'espère que Loïc va bien et qu'il va trouver de quoi se motiver pour avoir le sourire.!Courage.!
A bientôt.!
Elle est formidable.!
J'aDOOOOre.!
On y voit de la joie sincère et c'est que du bonheur.!
Coucou Maxiof.!
Ca fait plaisir de te "voir" sur le forum.Contente de savoir que cette Table ronde t'ait plu, et ravie d'avoir fait ta connaissance.
Sue, j'espère que Loïc va bien et qu'il va trouver de quoi se motiver pour avoir le sourire.!Courage.!
A bientôt.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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DVD
Un DVD reproduisant les 3 heures et quelques de la table ronde sera bientôt disponible.
La FNAC, Virgin et Leclerc n'ont pas encore été contactés.
Asperansa a donc - pour l'instant - le monopole de la distribution.
Les personnes intéressées peuvent m'envoyer un message privé pour retenir une copie.
S'il y a la place sur le DVD, on pourra peut-être rajouter des trucs. Vos suggestions ?
La FNAC, Virgin et Leclerc n'ont pas encore été contactés.
Asperansa a donc - pour l'instant - le monopole de la distribution.
Les personnes intéressées peuvent m'envoyer un message privé pour retenir une copie.
S'il y a la place sur le DVD, on pourra peut-être rajouter des trucs. Vos suggestions ?
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Bonjour,
Je serai très intéressée par ce DVD.
Mais il serait p-e possible que les adultes aspies du forum nous y résument ce qu'ils ont écrit dans les différents posts : leur méthode de traduction du monde des NT et donc leur adaptation entre autre vis à vis du monde du travail.
Bon dimanche à tous
Anne-Marie
Je serai très intéressée par ce DVD.
Mais il serait p-e possible que les adultes aspies du forum nous y résument ce qu'ils ont écrit dans les différents posts : leur méthode de traduction du monde des NT et donc leur adaptation entre autre vis à vis du monde du travail.
Bon dimanche à tous
Anne-Marie
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Interventions du Chalet
Ci-dessous un résumé de l'intervention du Chalet à la Table ronde. Ce texte n'a pas été vérifié par les intervenantes.
Historique:
Dans le cadre des prestations d 'accompagnement du public en grande difficulté, la région Bretagne de l'AGEFIPHa financé à titre exceptionnel (durée de cinq ans) un dispositif de formation adaptation vers l'emploi de jeunes adultes autistes en partenariat avec l'association AIPSH (Association d'intégration des personnes en situation de handicap)reconnue dans ce domaine.
Mise en place du « dispositif » en 1999 pour une durée de cinq ans puis transfert de ce dispositif en 2005 sous forme d'extension de 15 places supplémentaires de l'ESAT (nouveau nom des CAT) AIPSH installé à Guidel.
L'origine de ce projet est d'accueillir des personnes exclues des prestations de droit commun, vulnérables, passées par des parcours chaotiques et traumatisants dans le milieu spécialisé, scolaire, ou de formation.
Cette expérience a permis de casser l'image de l'autisme et de sortir de représentations communes, telle la personne repliée sur elle-même, incapable de communiquer ou à l'inverse une personne surdouée.
Cela démontre que sans préparation, l'intégration sociale et professionnelle d 'adultes avec TED est difficile.
Organisme gestionnaire: ESAT AIPSH Start, Zone industrielle des 5 chemins à Guidel,
Directrice: Mme Fréoux
signature d'une convention de prestation de service avec le Zoo qui est notre partenaire principal.
Présentation de l'ESAT AIPSH Le Chalet:
Objectif prioritaire: mettre en valeur Ie capitaI d'intégration sociale et professionnels des travailleurs avec handicap (TH) pour réussir leur intégration.
Cette structure est implantée dans le parc zoologique de Pont-Scorff dans le Morbihan (56). Elle est un exemple d 'insertion professionnelle réussie en milieu ordinaire.
Population accueillie: mixte (3 femmes, 11 hommes), personnes présentant un Syndrome d'Asperger ou un Autisme de Haut Niveau.
2 personnes ont leur permis de conduire.
3 personnes vivent en couple.
Hébergement : 9 en appartements, 2 en maison, 3 en FJT.
Fonctionnement:
Cet établissement fonctionne sur des principes pédagogiques et éducatifs, dans l'objectif de la prise en charge globale.
Ratio de 3 encadrants pour 15 TH, dont 1 poste de coordination avec les 2 professionnels du SAVS (service d'accompagnement à la vie sociale).
Réunions tous les 15 jours (ESAT et SAVS) et synthèses mensuelles avec tous les professionnels.
Encadrement: ~
à l'ESAT: 3 personnes à temps plein: une monitrice éducatrice et 2 moniteurs d 'ateliers.
Service d'accompagnement à la vie sociale: un éducateur à temps complet et une conseillère en éducation sociale et familiale à mi-temps.
Partenariat:
activités professionnelles proposées
animalerie (préparation de la nourriture, nettoyage des bâtiments des animaux)
confiserie: pop corn (fabrication et ensachage, vendu sur le site)
activités de soutien sur le temps de travail:
ateliers de compétences sociales en individuel ou en collectif,
entretiens professionnels.
Activités de second type
Service d'accompagnement à la vie sociale (SAVS):
l'accompagnement est variable de 2 à 4 heures par semaine et par personne en fonction des besoins.
Activités à valeur sociale: transports, ménage, gestion du quotidien, gestion administrative et budgétaire, santé, loisirs (structurés ou pas par le SAVS), coordination du réseau: lien avec les familles, temps d'écoute formalisé ou pas. Ce d'accompagnement est inclus dans le temps de travail.
Limites de la prise en charge :
- nécessité au préalable d'une RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé).
- absence d'un mode d'hébergement spécifique (type maison familiale)
- exigences du milieu ordinaire (adaptation rapide, polyvalence, manque mobilibité géographique)
- difficultés économiques des entreprises,
- maintien difficile d'un réseau pluridisciplinaire
- différence de perception des intervenants entre l'accompagnement social, professionnel et médical.
Historique:
Dans le cadre des prestations d 'accompagnement du public en grande difficulté, la région Bretagne de l'AGEFIPHa financé à titre exceptionnel (durée de cinq ans) un dispositif de formation adaptation vers l'emploi de jeunes adultes autistes en partenariat avec l'association AIPSH (Association d'intégration des personnes en situation de handicap)reconnue dans ce domaine.
Mise en place du « dispositif » en 1999 pour une durée de cinq ans puis transfert de ce dispositif en 2005 sous forme d'extension de 15 places supplémentaires de l'ESAT (nouveau nom des CAT) AIPSH installé à Guidel.
L'origine de ce projet est d'accueillir des personnes exclues des prestations de droit commun, vulnérables, passées par des parcours chaotiques et traumatisants dans le milieu spécialisé, scolaire, ou de formation.
Cette expérience a permis de casser l'image de l'autisme et de sortir de représentations communes, telle la personne repliée sur elle-même, incapable de communiquer ou à l'inverse une personne surdouée.
Cela démontre que sans préparation, l'intégration sociale et professionnelle d 'adultes avec TED est difficile.
Organisme gestionnaire: ESAT AIPSH Start, Zone industrielle des 5 chemins à Guidel,
Directrice: Mme Fréoux
signature d'une convention de prestation de service avec le Zoo qui est notre partenaire principal.
Présentation de l'ESAT AIPSH Le Chalet:
Objectif prioritaire: mettre en valeur Ie capitaI d'intégration sociale et professionnels des travailleurs avec handicap (TH) pour réussir leur intégration.
Cette structure est implantée dans le parc zoologique de Pont-Scorff dans le Morbihan (56). Elle est un exemple d 'insertion professionnelle réussie en milieu ordinaire.
Population accueillie: mixte (3 femmes, 11 hommes), personnes présentant un Syndrome d'Asperger ou un Autisme de Haut Niveau.
2 personnes ont leur permis de conduire.
3 personnes vivent en couple.
Hébergement : 9 en appartements, 2 en maison, 3 en FJT.
Fonctionnement:
Cet établissement fonctionne sur des principes pédagogiques et éducatifs, dans l'objectif de la prise en charge globale.
Ratio de 3 encadrants pour 15 TH, dont 1 poste de coordination avec les 2 professionnels du SAVS (service d'accompagnement à la vie sociale).
Réunions tous les 15 jours (ESAT et SAVS) et synthèses mensuelles avec tous les professionnels.
Encadrement: ~
à l'ESAT: 3 personnes à temps plein: une monitrice éducatrice et 2 moniteurs d 'ateliers.
Service d'accompagnement à la vie sociale: un éducateur à temps complet et une conseillère en éducation sociale et familiale à mi-temps.
Partenariat:
- Un médecin psychiatre qui intervient une fois par trimestre auprès des TH et pour un travail avec l'équipe.
Une psychologue libérale
Foyer de Jeunes Travailleurs
les organismes de tutelles
l' Aide Sociale à l'Enfance
le CHS Charcot
le Zoo
le Chocolatier
les CCAS
Lorient Habitat
les médecins généralistes
les centres de formation (Greta, Grafic, Atlas...)
Mission locale, ANPE .
autres parcs animaliers ..
réseau de transports collectifs
activités professionnelles proposées
animalerie (préparation de la nourriture, nettoyage des bâtiments des animaux)
confiserie: pop corn (fabrication et ensachage, vendu sur le site)
activités de soutien sur le temps de travail:
ateliers de compétences sociales en individuel ou en collectif,
entretiens professionnels.
Activités de second type
Service d'accompagnement à la vie sociale (SAVS):
l'accompagnement est variable de 2 à 4 heures par semaine et par personne en fonction des besoins.
Activités à valeur sociale: transports, ménage, gestion du quotidien, gestion administrative et budgétaire, santé, loisirs (structurés ou pas par le SAVS), coordination du réseau: lien avec les familles, temps d'écoute formalisé ou pas. Ce d'accompagnement est inclus dans le temps de travail.
Limites de la prise en charge :
- nécessité au préalable d'une RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé).
- absence d'un mode d'hébergement spécifique (type maison familiale)
- exigences du milieu ordinaire (adaptation rapide, polyvalence, manque mobilibité géographique)
- difficultés économiques des entreprises,
- maintien difficile d'un réseau pluridisciplinaire
- différence de perception des intervenants entre l'accompagnement social, professionnel et médical.
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maison
Il faut que je réécoute l'enregistrement pour mieux voir de quoi il s'agit. La famille d'accueil peut effectivement être une solution.
La solution est aussi de demander l'info aux intervenantes.
La solution est aussi de demander l'info aux intervenantes.
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C'est vrai ça Jean.!!!!!
Tu nous as habitué à TOUT savoir.!!!
Alors maintenant tu ES la référence et c'est à toi qu'on s'adresse pour avoir les infos.!!
Tu nous as habitué à TOUT savoir.!!!
Alors maintenant tu ES la référence et c'est à toi qu'on s'adresse pour avoir les infos.!!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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La nouvelle bataille de l'autisme
14/12/2008
Quand on parle d'autisme, on pense d'abord aux enfants. Mais ils grandissent, ces enfants, et arrive le jour où ils veulent entrer sur le marché du travail. Pas toujours facile. Pourtant, bien dirigés, les autistes peuvent se révéler des collaborateurs à la fois fiables et performants.
Brigitte Harrisson a passé sa vie en guerre. Jeune, elle est cataloguée «surdouée et bizarre». À 30 ans, elle a un emploi et, soudain, elle s'effondre. Diagnostic: troubles envahissants du développement. Les efforts titanesques qu'elle avait maintenus pendant des années pour se tailler une place dans le marché du travail et pour entretenir, souvent par imitation, des contacts sociaux, l'avaient littéralement épuisée. Elle s'est reprise et livre maintenant une nouvelle bataille: démontrer aux entreprises que les autistes peuvent être d'excellents employés.
«On a souvent l'impression qu'il n'y a que des enfants qui ont des troubles envahissants du développement. Mais ces enfants deviennent des adultes!» dit-elle. Des adultes qui veulent travailler, qui ont souvent fait des études et possèdent d'indéniables compétences, parfois bien supérieures à la normale. Souvent, hélas, ils sont incapables de décrocher un emploi parce qu'ils font mauvaise impression en entrevue. Entre les employeurs et ces employés potentiels qui ne se comprennent pas, il y a un mur. Un mur que Brigitte Harrisson s'emploie, depuis près de cinq ans, à démolir. Mme Harrisson est, en quelque sorte, devenue la traductrice des autistes.
Elle-même autiste - à un faible degré, cependant - elle a conçu un modèle qui permet au grand public de comprendre comment fonctionnent les gens atteints de troubles envahissants du développement (TED). «Depuis 30 ans, les connaissances sur les autistes nous arrivaient d'un peu partout. Brigitte a été la première qui nous a expliqué comment ça se passe de l'intérieur», dit Lise St-Charles, qui travaille avec elle dans l'entreprise qu'elles ont fondée toutes les deux, Concept ConsulTED.
«Elle est une sorte de pierre de Rosette pour les autistes», dit le Dr Laurent Mottron, grand spécialiste des TED, qui fait allusion à la fameuse tablette qui a permis à Champollion de comprendre le sens des hiéroglyphes égyptiens.
Dans les conférences que Mme Harrisson donne partout au Québec depuis cinq ans, elle explique une partie des comportements qui rendent les autistes étranges aux yeux des «neurotypiques», comme Brigitte Harrisson appelle les gens comme vous et moi, qui ne se retrouvent pas dans le spectre des TED.
Un exemple simple: la poignée de main. Y a-t-il une chose plus banale que de serrer la main de quelqu'un, en le regardant droit dans les yeux et en lui disant bonjour? Pour un autiste, c'est là un défi considérable.
«Les sens, chez les neurotypiques, sont comme une équipe de hockey. Ils fonctionnent ensemble. Les TED ont des sens qui sont une équipe d'élite, mais qui ne font pas de passes. Les liens ne se font pas», explique-t-elle. Or, en donnant votre poignée de main, vous faites trois choses en même temps: toucher la main, regarder l'autre et lui parler. «Disons que, pour les autistes, ça n'est pas l'idée du siècle.»
«Si la personne que vous voulez engager vous demande si elle doit utiliser un stylo rouge ou un stylo bleu pour écrire, vous allez penser qu'elle est à côté de la plaque. Mais pour elle, c'est aussi important que ses heures de travail. Ou son salaire, duquel elle se fiche d'ailleurs éperdument», dit le Dr Mottron.
Expliquez tout ça à un employeur et, tout de suite, il verra la personne un peu étrange qu'il a reçue en entrevue de façon différente. Expliquez ensuite à cet employeur que son nouvel employé est épuisé à 13h parce qu'il travaille dans un milieu bruyant ou éclairé au néon, ce qui sollicite exagérément ses sens. Le problème pourra alors se régler rapidement.
«Ce sont des employés d'une précision et d'une fiabilité incroyables. Les employeurs qui y ont goûté disent que ce sont des employés exceptionnels, qui ont vraiment une religion du travail», dit Laurent Mottron. Les employés TED n'auront jamais le moindre retard. Et souvent, ils ont une productivité hors du commun.
Autistes, mais pas déficients
Longtemps on a cru que les autistes souffraient aussi de déficience intellectuelle. Ce qui, ont découvert les chercheurs, est en bonne partie faux. Moins d'un autiste sur cinq a une déficience intellectuelle. La grande majorité a donc une intelligence parfaitement normale, voire supérieure dans certains secteurs. Mais les préjugés sont tenaces. Résultat: moins de 10% des autistes adultes réussissent à décrocher un emploi. «Et ils trouvent rarement un emploi à la hauteur de leur intelligence», ajoute le Dr Mottron.
Martin Prévost gère l'un des rares programmes d'aide à l'emploi pour les adultes TED au Québec. Depuis trois ans, il a placé une cinquantaine de clients dans toutes sortes de milieux de travail. Manoeuvre, préparateur de commandes, traducteur, conseiller en voyage, concepteur web.
Cependant, M. Prévost a dû adapter les programmes de recherche d'emploi à l'intention des handicapés à la clientèle TED, puisque les autistes ont de la difficulté non seulement à trouver un emploi, mais aussi à le garder. Action-emploi envoie donc des accompagnants au travail avec les clients pendant un certain temps, afin de concevoir des outils concrets pour que le nouvel employé comprenne bien ce qu'on attend de lui.
Par exemple, ce thermomètre pour l'humeur, qui permet à la personne TED, qui a de la difficulté à exprimer ses émotions, de montrer concrètement à ses collègues s'il est de bonne humeur aujourd'hui. Ou alors ce tableau effaçable où le patron écrit chaque jour les trois tâches prioritaires de la journée, en les numérotant et en écrivant le temps qui devrait être passé à exécuter chacune des tâches.
«Tout ce qui est sous-entendu, il faut le définir. Parfois, les gens ont de la difficulté à comprendre les proverbes, les expressions. «Tu mérites une bonne tape dans le dos», ça va être interprété au pied de la lettre. La personne va penser qu'on veut la frapper!» raconte M. Prévost.
Malheureusement, des services comme ceux qu'offre Action-emploi sont extrêmement rares à l'échelle du Québec. Jo-Ann Lauzon, porte-parole de la Fédération québécoise des troubles envahissants du développement, résume le problème en quelques mots: «Les adultes TED sont un peu beaucoup laissés pour compte au Québec.»
En chiffres
20%
Moins d'un autiste sur cinq a une déficience intellectuelle.
10%
Moins de 10% des autistes adultes réussissent à décrocher un emploi.
16 000
Selon le taux officiel de prévalence, il y aurait au moins 16 000 personnes atteintes de TED au Québec.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... utisme.php
Quand on parle d'autisme, on pense d'abord aux enfants. Mais ils grandissent, ces enfants, et arrive le jour où ils veulent entrer sur le marché du travail. Pas toujours facile. Pourtant, bien dirigés, les autistes peuvent se révéler des collaborateurs à la fois fiables et performants.
Brigitte Harrisson a passé sa vie en guerre. Jeune, elle est cataloguée «surdouée et bizarre». À 30 ans, elle a un emploi et, soudain, elle s'effondre. Diagnostic: troubles envahissants du développement. Les efforts titanesques qu'elle avait maintenus pendant des années pour se tailler une place dans le marché du travail et pour entretenir, souvent par imitation, des contacts sociaux, l'avaient littéralement épuisée. Elle s'est reprise et livre maintenant une nouvelle bataille: démontrer aux entreprises que les autistes peuvent être d'excellents employés.
«On a souvent l'impression qu'il n'y a que des enfants qui ont des troubles envahissants du développement. Mais ces enfants deviennent des adultes!» dit-elle. Des adultes qui veulent travailler, qui ont souvent fait des études et possèdent d'indéniables compétences, parfois bien supérieures à la normale. Souvent, hélas, ils sont incapables de décrocher un emploi parce qu'ils font mauvaise impression en entrevue. Entre les employeurs et ces employés potentiels qui ne se comprennent pas, il y a un mur. Un mur que Brigitte Harrisson s'emploie, depuis près de cinq ans, à démolir. Mme Harrisson est, en quelque sorte, devenue la traductrice des autistes.
Elle-même autiste - à un faible degré, cependant - elle a conçu un modèle qui permet au grand public de comprendre comment fonctionnent les gens atteints de troubles envahissants du développement (TED). «Depuis 30 ans, les connaissances sur les autistes nous arrivaient d'un peu partout. Brigitte a été la première qui nous a expliqué comment ça se passe de l'intérieur», dit Lise St-Charles, qui travaille avec elle dans l'entreprise qu'elles ont fondée toutes les deux, Concept ConsulTED.
«Elle est une sorte de pierre de Rosette pour les autistes», dit le Dr Laurent Mottron, grand spécialiste des TED, qui fait allusion à la fameuse tablette qui a permis à Champollion de comprendre le sens des hiéroglyphes égyptiens.
Dans les conférences que Mme Harrisson donne partout au Québec depuis cinq ans, elle explique une partie des comportements qui rendent les autistes étranges aux yeux des «neurotypiques», comme Brigitte Harrisson appelle les gens comme vous et moi, qui ne se retrouvent pas dans le spectre des TED.
Un exemple simple: la poignée de main. Y a-t-il une chose plus banale que de serrer la main de quelqu'un, en le regardant droit dans les yeux et en lui disant bonjour? Pour un autiste, c'est là un défi considérable.
«Les sens, chez les neurotypiques, sont comme une équipe de hockey. Ils fonctionnent ensemble. Les TED ont des sens qui sont une équipe d'élite, mais qui ne font pas de passes. Les liens ne se font pas», explique-t-elle. Or, en donnant votre poignée de main, vous faites trois choses en même temps: toucher la main, regarder l'autre et lui parler. «Disons que, pour les autistes, ça n'est pas l'idée du siècle.»
«Si la personne que vous voulez engager vous demande si elle doit utiliser un stylo rouge ou un stylo bleu pour écrire, vous allez penser qu'elle est à côté de la plaque. Mais pour elle, c'est aussi important que ses heures de travail. Ou son salaire, duquel elle se fiche d'ailleurs éperdument», dit le Dr Mottron.
Expliquez tout ça à un employeur et, tout de suite, il verra la personne un peu étrange qu'il a reçue en entrevue de façon différente. Expliquez ensuite à cet employeur que son nouvel employé est épuisé à 13h parce qu'il travaille dans un milieu bruyant ou éclairé au néon, ce qui sollicite exagérément ses sens. Le problème pourra alors se régler rapidement.
«Ce sont des employés d'une précision et d'une fiabilité incroyables. Les employeurs qui y ont goûté disent que ce sont des employés exceptionnels, qui ont vraiment une religion du travail», dit Laurent Mottron. Les employés TED n'auront jamais le moindre retard. Et souvent, ils ont une productivité hors du commun.
Autistes, mais pas déficients
Longtemps on a cru que les autistes souffraient aussi de déficience intellectuelle. Ce qui, ont découvert les chercheurs, est en bonne partie faux. Moins d'un autiste sur cinq a une déficience intellectuelle. La grande majorité a donc une intelligence parfaitement normale, voire supérieure dans certains secteurs. Mais les préjugés sont tenaces. Résultat: moins de 10% des autistes adultes réussissent à décrocher un emploi. «Et ils trouvent rarement un emploi à la hauteur de leur intelligence», ajoute le Dr Mottron.
Martin Prévost gère l'un des rares programmes d'aide à l'emploi pour les adultes TED au Québec. Depuis trois ans, il a placé une cinquantaine de clients dans toutes sortes de milieux de travail. Manoeuvre, préparateur de commandes, traducteur, conseiller en voyage, concepteur web.
Cependant, M. Prévost a dû adapter les programmes de recherche d'emploi à l'intention des handicapés à la clientèle TED, puisque les autistes ont de la difficulté non seulement à trouver un emploi, mais aussi à le garder. Action-emploi envoie donc des accompagnants au travail avec les clients pendant un certain temps, afin de concevoir des outils concrets pour que le nouvel employé comprenne bien ce qu'on attend de lui.
Par exemple, ce thermomètre pour l'humeur, qui permet à la personne TED, qui a de la difficulté à exprimer ses émotions, de montrer concrètement à ses collègues s'il est de bonne humeur aujourd'hui. Ou alors ce tableau effaçable où le patron écrit chaque jour les trois tâches prioritaires de la journée, en les numérotant et en écrivant le temps qui devrait être passé à exécuter chacune des tâches.
«Tout ce qui est sous-entendu, il faut le définir. Parfois, les gens ont de la difficulté à comprendre les proverbes, les expressions. «Tu mérites une bonne tape dans le dos», ça va être interprété au pied de la lettre. La personne va penser qu'on veut la frapper!» raconte M. Prévost.
Malheureusement, des services comme ceux qu'offre Action-emploi sont extrêmement rares à l'échelle du Québec. Jo-Ann Lauzon, porte-parole de la Fédération québécoise des troubles envahissants du développement, résume le problème en quelques mots: «Les adultes TED sont un peu beaucoup laissés pour compte au Québec.»
En chiffres
20%
Moins d'un autiste sur cinq a une déficience intellectuelle.
10%
Moins de 10% des autistes adultes réussissent à décrocher un emploi.
16 000
Selon le taux officiel de prévalence, il y aurait au moins 16 000 personnes atteintes de TED au Québec.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... utisme.php
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Xavier ou la bosse des maths
Xavier ou la bosse des maths
Xavier Charland se souvient parfaitement de la date et de l'heure. Le 9 janvier dernier, à 18h, le jeune homme, qui souffre de troubles envahissants du développement, a gagné 100 000$ à l'émission Le Banquier. Mais il a aussi remporté là-bas un prix d'une valeur inestimable: la chance de décrocher un emploi.
La grande firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton a en effet offert au jeune étudiant en comptabilité un stage de six mois.
«Jamais je n'aurais pensé que je travaillerais dans un 22e étage», dit-il en riant. Et comment ça s'est passé? «Très bien. Les cinq huitièmes de la première journée ont été consacrés à m'installer», dit-il. Vous le voyez, Xavier Charland a une petite obsession pour les chiffres. Donnez-lui une date qui remonte à 25 ans, et il vous dira, après avoir calculé mentalement pendant quatre ou cinq secondes, quel jour cette date tombait. Comment fait-il? «C'est une formule assez complexe.» Il peut, sans peine, faire des multiplications de nombres à quatre chiffres dans sa tête.
À 2 ans, il connaissait tous ses chiffres. À 3 ans, il faisait des racines carrées avec ses petites autos. À 12 ans, le diagnostic est tombé: autiste «de haut niveau». Six ans plus tard, Xavier étudie en comptabilité au cégep. Et vous devinez qu'il est parfaitement à sa place dans ce programme d'études.
Bernard Grandmont, associé de Raymond Chabot, a accepté qu'on offre un stage à Xavier. «On nous a informés à l'émission qu'il y avait un candidat autiste, que sa grande force, c'était les chiffres. Et qu'il rêvait de travailler dans ce domaine-là.» Malgré quelques appréhensions, M. Grandmont donne le feu vert au projet. Et il s'en félicite encore aujourd'hui. «Nous avons été agréablement surpris. Ça a été une expérience emballante «, dit-il. Xavier devait faire de l'entrée de données pour la préparation d'états financiers. «Quand on a ouvert les logiciels pour les états financiers, je l'ai vu sourire. Il était dans son élément, c'était évident.»
Avant que Xavier n'arrive chez Raymond Chabot, ses futurs patrons ont rencontré ses parents. Ils étaient un peu circonspects. «On avait un million de questions. Et leur réponse a été: traitez-le comme tout le monde.» C'est ce qu'ils ont fait. Et ils ont découvert un jeune stagiaire toujours enthousiaste, à la ponctualité de montre suisse. Son travail a été impeccable.
Pourtant, Xavier avait passé, depuis un an, plusieurs entrevues. Aucune firme comptable ne l'avait embauché. «Tout ce qu'on peut avoir de vision négative par rapport aux autistes, dans un milieu de travail, ça peut être d'immenses qualités. Mon frère n'arrivera jamais en retard. Jamais il ne va se faire déranger par un potin. Il ne mentira jamais. Il a une passion pour les chiffres. Mais ça ne paraît pas en entrevue», déplore sa soeur Sarah, qui fait son doctorat en psychologie.
Les TED, c'est quoi?
Les troubles envahissants du développement (TED), qui incluent l'autisme, le syndrome d'Asperger et le syndrome de Rett, ne constituent pas une maladie mentale. Il s'agit plutôt d'un désordre d'origine neurobiochimique, qui se déclare dans les premières années de la vie. Les messages que les sens transmettent au cerveau sont mal interprétés. Dès leur plus jeune âge, les enfants atteints de TED ont donc des troubles graves de langage et de socialisation. Le mauvais fonctionnement des sens entraîne des comportements étranges et parfois répétitifs. Mais, dans 80% des cas, l'intelligence de ces enfants est normale et peut même être supérieure à la moyenne. C'est le cas notamment des autistes de haut niveau et des gens atteints du syndrome d'Asperger, qui ont des capacités cognitives parfois exceptionnelles. Il est difficile de dire avec précision combien de gens au Québec souffrent de TED mais, selon le taux officiel de prévalence, il y aurait au moins 16 000 personnes TED dans la province.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... -maths.php
Xavier Charland se souvient parfaitement de la date et de l'heure. Le 9 janvier dernier, à 18h, le jeune homme, qui souffre de troubles envahissants du développement, a gagné 100 000$ à l'émission Le Banquier. Mais il a aussi remporté là-bas un prix d'une valeur inestimable: la chance de décrocher un emploi.
La grande firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton a en effet offert au jeune étudiant en comptabilité un stage de six mois.
«Jamais je n'aurais pensé que je travaillerais dans un 22e étage», dit-il en riant. Et comment ça s'est passé? «Très bien. Les cinq huitièmes de la première journée ont été consacrés à m'installer», dit-il. Vous le voyez, Xavier Charland a une petite obsession pour les chiffres. Donnez-lui une date qui remonte à 25 ans, et il vous dira, après avoir calculé mentalement pendant quatre ou cinq secondes, quel jour cette date tombait. Comment fait-il? «C'est une formule assez complexe.» Il peut, sans peine, faire des multiplications de nombres à quatre chiffres dans sa tête.
À 2 ans, il connaissait tous ses chiffres. À 3 ans, il faisait des racines carrées avec ses petites autos. À 12 ans, le diagnostic est tombé: autiste «de haut niveau». Six ans plus tard, Xavier étudie en comptabilité au cégep. Et vous devinez qu'il est parfaitement à sa place dans ce programme d'études.
Bernard Grandmont, associé de Raymond Chabot, a accepté qu'on offre un stage à Xavier. «On nous a informés à l'émission qu'il y avait un candidat autiste, que sa grande force, c'était les chiffres. Et qu'il rêvait de travailler dans ce domaine-là.» Malgré quelques appréhensions, M. Grandmont donne le feu vert au projet. Et il s'en félicite encore aujourd'hui. «Nous avons été agréablement surpris. Ça a été une expérience emballante «, dit-il. Xavier devait faire de l'entrée de données pour la préparation d'états financiers. «Quand on a ouvert les logiciels pour les états financiers, je l'ai vu sourire. Il était dans son élément, c'était évident.»
Avant que Xavier n'arrive chez Raymond Chabot, ses futurs patrons ont rencontré ses parents. Ils étaient un peu circonspects. «On avait un million de questions. Et leur réponse a été: traitez-le comme tout le monde.» C'est ce qu'ils ont fait. Et ils ont découvert un jeune stagiaire toujours enthousiaste, à la ponctualité de montre suisse. Son travail a été impeccable.
Pourtant, Xavier avait passé, depuis un an, plusieurs entrevues. Aucune firme comptable ne l'avait embauché. «Tout ce qu'on peut avoir de vision négative par rapport aux autistes, dans un milieu de travail, ça peut être d'immenses qualités. Mon frère n'arrivera jamais en retard. Jamais il ne va se faire déranger par un potin. Il ne mentira jamais. Il a une passion pour les chiffres. Mais ça ne paraît pas en entrevue», déplore sa soeur Sarah, qui fait son doctorat en psychologie.
Les TED, c'est quoi?
Les troubles envahissants du développement (TED), qui incluent l'autisme, le syndrome d'Asperger et le syndrome de Rett, ne constituent pas une maladie mentale. Il s'agit plutôt d'un désordre d'origine neurobiochimique, qui se déclare dans les premières années de la vie. Les messages que les sens transmettent au cerveau sont mal interprétés. Dès leur plus jeune âge, les enfants atteints de TED ont donc des troubles graves de langage et de socialisation. Le mauvais fonctionnement des sens entraîne des comportements étranges et parfois répétitifs. Mais, dans 80% des cas, l'intelligence de ces enfants est normale et peut même être supérieure à la moyenne. C'est le cas notamment des autistes de haut niveau et des gens atteints du syndrome d'Asperger, qui ont des capacités cognitives parfois exceptionnelles. Il est difficile de dire avec précision combien de gens au Québec souffrent de TED mais, selon le taux officiel de prévalence, il y aurait au moins 16 000 personnes TED dans la province.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... -maths.php
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C'est super ce qu'elle dit Brigitte Harrisson.
C'est exactement ça. On survit par mimétisme. Et ça fatigue pas mal.
Ce qui fatigue, ce n'est pas le travail en soi, mais tout les à-côtés (néon, bruits, contact avec autrui, etc ...).
Au niveau productivité, je repense à ce que disait la personne qui travaillait avec Josef (voir le post de Brigitte).
Si on ne dit pas à l'Asperger que c'est pour dans 3 semaines, le boulot est fait en 3 jours (voire moins).
Au boulot, on a tous pris la décision de n'allumer qu'un bouton sur deux, ce qui divise par deux les néons allumés. Et c'est pas plus mal.
C'est exactement ça. On survit par mimétisme. Et ça fatigue pas mal.
Ce qui fatigue, ce n'est pas le travail en soi, mais tout les à-côtés (néon, bruits, contact avec autrui, etc ...).
Au niveau productivité, je repense à ce que disait la personne qui travaillait avec Josef (voir le post de Brigitte).
Si on ne dit pas à l'Asperger que c'est pour dans 3 semaines, le boulot est fait en 3 jours (voire moins).
Au boulot, on a tous pris la décision de n'allumer qu'un bouton sur deux, ce qui divise par deux les néons allumés. Et c'est pas plus mal.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Oui, Merci Jean pour ces deux messages que j'ai trouvé passionnants et enrichissants.!
Les astuces et les "trouvailles" pour "décoder" les autistes de Brigitte Harrisson sont-elles rassemblées quelque part? (un bouquin?)
Bonne journée
Les astuces et les "trouvailles" pour "décoder" les autistes de Brigitte Harrisson sont-elles rassemblées quelque part? (un bouquin?)
Bonne journée
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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