Crises, meltdown/shutdown...

[ikh]

Ouch, je connais ça.
Et le dilemne d'à la fois vouloir / avoir besoin d'être ailleurs, et ne pas avoir la force de se lever et de rentrer chez soi.
Le coup de la boucle phonologique qui bloque à la sortie, aussi.

Gaffe à toi, c'est à mon avis un signe d'alerte. Même si le lendemain tout semble aller.
Heureusement que tu es en TT. J'espère que tu vas pouvoir récupérer.

[Curiouser]

Copie carbone aux propos de Fift...
C'est un signal à ne pas négliger, en effet.

Prends soin de toi, ikh, et courage.

[freeshost]

Ouais, parfois, faut réduire la voilure pour prévenir le syndrome d'épuisement et autres maux souvent associés (dépression, désestime de soi, culpabilité, etc.).

Le sommeil est primordial et ne se négocie pas. J'ai dormi douze heures.

Pour la fête de Noël, ce soir, je reste juste trois heures avec huitante personnes. J'ai prétexté autres fêtes et cours demain.

[daphnée]

Petite question, lors des meltown, est-ce que vous sautez des repas et si oui, pouvez-vous détailler pour quelle autre raison que : pas la force de cuisiner , retard de vaisselle , ...

Y'a-t-il une espece de besoin de " couper avec l'exterieur y compris les aliments ?".

J'ai pas les mots...

[Elemental]

Alors lors des meltdowns, non ; mes meltdowns sont explosifs mais assez brefs (rarement plus de quelques minutes).

Lors des shutdowns (qui peuvent suivre un meltdown, et généralement durent beaucoup plus longtemps), oui c'est possible. La raison est généralement que pas envie de manger, tout simplement. Je n'y pense donc souvent même pas. Cela peut aussi arriver que j'y pense mais que cela me donne la nausée.

Cependant, si je suis en famille, j'essaie de me forcer (m'asseoir à la table et manger même un peu), même si je ne suis pas d'agréable compagnie , mais ça n'est pas toujours possible.

[Flower]

Le meltdown chez moi est généralement suivi d'une grosse fatigue qui peut me couper l'appétit. Mais elle n'empêchera pas mon ventre de gronder, donc souvent je vais finir par manger des conneries (de type chocolat, biscuits) ou quelque chose de simple (pain + charcuterie p. ex.).
Il faut dire que je supporte très mal la faim et ça peut même contribuer à un meltdown !
D'ailleurs j'ai souvent du mal à faire la cuisine en fait, notamment si je suis fatiguée et/ou si j'ai trop faim. Donc oui, après un meltdown ce n'est pas même pas la peine que j'essaie de cuisiner quelque chose. Éventuellement j'arrive à mettre une pizza au four...

[Fift]

Petite question, lors des meltown, est-ce que vous sautez des repas et si oui, pouvez-vous détailler pour quelle autre raison que : pas la force de cuisiner , retard de vaisselle , ...

Ca m'est arrivé, oui. Juste pas la force de manger, et même pas l'envie. Une fois, ça a duré 2 jours pendant lesquels le seul truc qui passait, c'était une boule de glace.
Comme si le corps s'était mis à faire un reset complet.

[point_virgule]

je peux ne plus manger pendant 1 semaine. Ca ne passe pas

[daphnée]

Ok merci les amis vous me confirmez ce que je pensais, je me reconnais mot pour mot dans beaucoup de vos phrases et la quasi-totalité du texte de flower

Merci

[ikh]

Grosse crise de rage hier.
En temps habituel, je parviens relativement bien à me protéger des frustrations professionnelles en prenant de la distance. Là, au bout d'un moment à essayer de bâtir un château de cartes par jour de furvent, craquage. Le capot de l'ordi claque et je pars lire un bouquin pour aviser. « Ça au moins, ça marche » me dis-je.
Las ... Que non point. Qui a oublié de mettre le marque ta page à la précédente fermeture ? Alors une fureur jusque-là sourde sourde et le tsunami de pulsions berserkiennes déferle, incontrôlable. C'est à l'aide du premier object contondant à portée que je m'en prends au livre pour l'abimer et m'abimer.
Une fraction d'éternité plus tard, les émotions sont retombées. Je range le bordel et reprends le taf sans perf, sous perf de praf.

[freeshost]

C'est le signe de mettre le corps (dont l'esprit) au repos, de se départir d'autant de vecteurs (forces) qui agissent sur nous que possible. [Restent celles tranquilles comme la gravité et la force de soutien. ]

[Ostara]

J'ai pas fais un meltdown hier mais un shutdown,je suis allée a un repas de travail avec mon mari,j'ai dis allez pour une fois,ben plus de jus de plus en plus de mal a parler,c'est fatiguant d'essayer de suivre des conversations moi ça me prend cent pour cent de mon énergie et toute mon énergie aspirée par la musique forte,a tel point que j'ai du sortir,je dissociais trop et je me trouvais de plus en plus en difficultés,

Finalement on a décidé de rentrer mon mari a dit "stop elle est fatiguée elle a besoin de repos "sauvé par le gong merci mon mari