- Obtenir le statut de travailleur handicapé
- Construire un projet professionnel
- Engager une démarche de recherche d’emploi dans le secteur privé
- Accéder à la fonction publique
- Construire un projet de formation professionnelle
- Élaborer un projet de création d’activité
- Trouver une place en Esat ou en entreprise adaptée
- Développer son employabilité
- Comment agir en cas de risque d’inaptitude au travail ?
- Risque d’inaptitude : faire le point sur ses droits
- Préserver son emploi dans le secteur privé
- Préserver son emploi dans la fonction publique
Ce guide est bien fait. Mais comme d’habitude, l’autisme est ignoré. Il n’est pas possible de le retrouver dans les différentes infos.
- les déficiences psychiques.
Elles recouvrent des pathologies très variées (névrose, psychose, etc.) dont seuls les psychiatres maîtrisent les définitions. On peut retenir que les personnes atteintes de difficultés d’ordre psychique souffrent d’un malaise qui peut se traduire, à certains moments, par des comportements déroutants pour les autres car éloignés des conduites convenues. Cette instabilité n’empêche en rien leur insertion professionnelle.
- la déficience intellectuelle (ou handicap mental).
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
On peut retenir que les personnes atteintes de difficultés d’ordre psychique souffrent d’un malaise qui peut se traduire, à certains moments, par des comportements déroutants pour les autres car éloignés des conduites convenues. Cette instabilité n’empêche en rien leur insertion professionnelle.[/quote]
"des comportements déroutants pour les autres car éloignés des conduites convenues": là ça correspond en plein à l'autisme aussi, non?
"Cette instabilité": instabilité? Vision bien normalisatrice de la différence... :lol:
"n’empêche en rien leur insertion professionnelle" ... mon oeil. Que l'on soit inséré ou pas encore, c'est quand même un sacré obstacle dans la vie professionnelle de tous les jours!
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
On peut dire que les rédacteurs n'ont pas pensé aux troubles du spectre autistique. Pour que çà soit pris en compte et correctement décrit, il y a du pain sur la planche.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
En tout les cas, ce guide balaie beaucoup de sujets et m'a l'air très intéressant.
Pour cette classification, la découpe en déficiences en fonction des "sens" (audition, vue) et du mental ("handicap"/"maladie") posera toujours problème tant qu'un "sens social" ne sera pas ajouté à la liste.
D'autant plus qu'un handicap de communication doit alors forcément être placé dans la case "déficient intellectuel", l'autre case (déficience psychique) étant à mon avis réservée aux "maladies".
Mais l'autre classification (en termes d'accessibilité) fait bien figurer "l'accessibilité à la communication" comme le point qui pose problème. C'est bien là l'essentiel...
La plupart des personnes autistes ne sont pas déficients intellectuels (le critère étant d'être en-dessous de 70 de QI). Le handicap psychique, ce n'est pas non plus adapté.
L'autisme comme handicap a été reconnu dans une loi. Mais ce n'est pas suffisant.
A vrai dire, le handicap "psychique" ne l'est peut-être que parce que les causes biologiques n'ont pas été trouvées.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Je ne suis pas vraiment au fait des critères légaux (?) en vigueur dans notre beau pays, et pour des raisons de quantité de ressources accessibles je suis plus au fait de ce qui se passe outre Atlantique (surtout par le biais de fora). Leur position me semble plus cohérente, même s'il est difficile de parler de cohérence pour la législation.
Il me semblait donc que le terme de déficience mentale ou intellectuelle (les termes doivent être intercheangeables) recouvrait par simplicité de langage les déficiences cognitives (ce terme pouvant inclure à mon sens les troubles du développement) et donc l'autisme. Ainsi l'association américaine qui traite du sujet s'appelle l'AAIDD (pour déficience intellectuelle et/ou du développement) et explicite spécifiquement sur cette page http://www.aaidd.org/content_104.cfm que déficience intellectuelle ne saurait être synonyme de retard mental.
Je n'incluerai pas l'autisme (sous quelque forme que ce soit) dans les handicaps psychiques qui dans mon interprétation ne sont pas innés mais développés (et éventuellement partiellement curables?). En fait le "handicap psychique" me pose problème car dans ma définition il utilise improprement le terme handicap (= affliction irréversible).
Je m'écarte un peu du sujet de base là, il me semble, mais j'aimerai bien avoir vos avis (au delà de celui de la Loi).
sauf que dans les handicaps psychises il y a les pervers narcissiques et les maniaco-dépressifs ce me semble...
et je suis pas sûr que ce soit si acquis que ça comme trouble...
j'ai l'impression que tout comme nous, on les a "fabriqué" comme ça ?
en tout cas, je pense qu'on est moins dangereux / pénible en vie d'entreprise... au moins on est toujours pareils à nous-même LOL
diagnostiqué autiste asperger en février 2014 auprès du CRA d'Amiens