Je suis assez de ton avis.la Bête a écrit : ↑mercredi 11 février 2015 à 20:01 Parfois une passion ou une motivation (un jeu, un sujet d'intérêt, un objectif précis) vient à point le jour où il faut, et vaut mieux que tous les efforts extirpés à contre-cœur. Le jour où quelque chose vous y poussera, où la volonté viendra de vous, vous aurez déjà plus de chances de parvenir à "aimer ça" (ou du moins à équilibrer la balance effort/bénéfice).
Ça a été le cas pour mon frère (bien qu'il ne soit pas diagnostiqué, je le précise par honnêteté).
Et si ça ne vient pas, que votre vie vous convient et que vous vous sentez bien là où vous en êtes, si vous estimez que ça peut continuer de fonctionner ainsi à l'avenir, le psy n'aura pas le dernier mot.
Je donne mon avis de non diagnostiquée ça vaut ce que ça vaut lol...
Pour ma part dans une épreuve ( difficultés relationnelles avec certaines personnes, fragilité dans le cadre de ce conflit), une psychologue m'a conseillé de " ne surtout pas m'isoler"... J'etais jeune maman ( un bebe tout petit). J'ai mis du temps à suivre son conseil car mes seuls contacts avec l'exterieur ces mois-là ( après ce conseil de la psy) étaient:
- mon bebe
- parler à des médecins / psys/ assistantes sociales ( c'est deja beaucoup!)
- des tres bonnes amies par telephone ou ma famille
Faut dire que c'etait suite au confinement et que j'etais dans une nouvelle region ! pas facile
Au bout de quelques années je me suis fait deux amies : une maman de l'école de ma fille récemment ( avec qui on a tout de suite accroché : coup de foudre amical !!), et une amie très introvertie que j'ai rencontré à l'hopital lorsque j'ai fais une depression ( dans cette periode là).
Les autres connaissances de ma zone géographique que j'apprécie, parfois beaucoup, me proposent de se voir, de mieux se connaître etc, mais on n'a pas tissé de réelles amitiés. On se croise...
Quand à mes ami(e)s qui sont loin géographiquement, j'ai du mal à " entretenir le lien". Et malheureusement on s'éloigne aussi en terme d'amitié. Sauf avec une amie HPI ( on reste très très proches malgré la distance...). Faut dire qu'on a beaucoup de points commun et de sympathie l'une pour l'autre. Ce sont des hasards de la vie qui nous ont rapproché ( quand j'habitais dans sa region, on se croisait souvent, puis j'ai déménagé ... mais par la suite on s'est annoncé nos grossesses le même jour!). Pleins de sujets de discussion, comme avec une de mes soeurs, on peut parler interminablement.
Ceci dit parmis mes traits autistiques je n'ai pas de difficultés si grandes au niveau de la sociabilité, c'est léger, disons.
Parfois la confiance en soi, ça aide aussi, je trouve. On a cet élan vers les autres, cette assurance quand on parle.
Personnellement après avoir pris conscience que j'étais surement autiste j'ai eu un besoin d'isolement assez fort, avec le temps j'ai retrouvé ce goût de l'amitié. Pourtant, souvent, je n'ai pas le même engouement que les autres ( pour se voir, etc); voire les discussions m'envahissent en même temps qu'elles sont agréables...
Alors bon courage à ceux qui ont envie de s'isoler ( j'espère que vous n'en souffrez pas) et à ceux qui ne savent pas comment créer un lien.