Certes, mais la part Genetique dans cet article me
Semble quand même énorme.
Recherches sur l'autisme
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Re: Recherches sur l'autisme
Parent d’une jeune fille TSA diagnostiquée en avril 2024
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Re: Recherches sur l'autisme
Oui, mais l'efficacité de la méthode semble prouver cette prépondérance de la part génétique. Après, qui sait si d'autres types de TSA (qui seraient alors plus liés à des facteurs environnementaux ou épigénétiques, comme, simples hypothèses, l'exposition à des substances toxiques ou à un stress prénatal, la modification précoce du microbiote intestinal par des antibiotiques...) ne passent pas à travers les mailles de leur filet ?
Me concernant, pour ce que ça vaut, le facteur génétique semble présent (à mes yeux, il est maintenant évident que ma mère et mon grand-père maternel présent(ai)ent des TSA, avec des symptômes de plus en plus apparents au fil des générations).
Pas encore "officiellement" diagnostiqué. Hésite encore à entreprendre cette démarche.
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Re: Recherches sur l'autisme
Bon eh bien on va dire que le père d’Albertine « devra » se faire dépister alors.
Après l’explication génétique me va bien « idéologiquement ». Juste que j’aimerais être « certaine » pour ne pas prendre mes désirs pour des réalités.
Après l’explication génétique me va bien « idéologiquement ». Juste que j’aimerais être « certaine » pour ne pas prendre mes désirs pour des réalités.
Parent d’une jeune fille TSA diagnostiquée en avril 2024
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Re: Recherches sur l'autisme
De l’amour au traitement de l’autisme :
Extrait :
Extrait :
Les voies de la recherche et de la découverte sont impénétrables… De l’amitié à l’amour et de l’amour à l’autisme, 35 ans de recherches sur l’ocytocine viennent d’aboutir à un nouveau candidat-médicament. Le pharmacochimiste Marcel Hibert, qui a participé à cette découverte, nous raconte cette formidable aventure.
[...]
Les pharmacologues ont alors remarqué que le blocage du récepteur de l’ocytocine chez le rongeur nouveau-né inhibait tout contact avec son groupe. Cette observation a engendré une multitude d’études chez l’animal et chez l’homme, montrant que ce neurotransmetteur pouvait améliorer très significativement la communication et les interactions sociales. Ces résultats ont contribué à valider le récepteur de l’ocytocine comme cible thérapeutique pour un potentiel traitement des symptômes primaires des troubles du spectre autistique qui altèrent, voire rendent impossible la communication avec autrui. Hélas, l’ocytocine ne pouvait pas être développée en tant que médicament car la molécule est trop grosse pour être absorbée de manière acceptable dans l’organisme et particulièrement dans le cerveau, elle est très instable dans le corps et disparait de la circulation en moins de cinq minutes. Par ailleurs, elle ne peut pas être brevetée et donc garantir un retour sur investissement pour son développement clinique. Le défi était donc de concevoir une petite molécule non-peptique, biodisponible et brevetable qui active spécifiquement le récepteur de l’ocytocine.
[...]
Ce n’est que très récemment que nous avons identifié un composé répondant aux critères attendus. Ce produit, le LIT-002, est plus puissant que l’ocytocine elle-même, in vitro et in vivo. À des concentrations extrêmement faibles, il améliore l’interaction sociale dans deux modèles animaux d’autisme. La molécule et ses analogues ont été brevetés56, et les brevets ont été licenciés par le CNRS et l’Université de Strasbourg pour créer une start-up, Occentis7. Société spécialisée dans le développement de médicaments pour le traitement des maladies neuropsychiatriques et neurocomportementales, elle vise à répondre aux besoins dans des domaines thérapeutiques tels que l'autisme, la dépendance à l'alcool et aux opioïdes, la douleur neuropathique… C’est elle qui prendra en charge les étapes suivantes du développement préclinique et clinique8, ce qui nécessitera comme toujours de 6 à 10 ans avant de pouvoir proposer un médicament aux patients qui le souhaitent.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).