[Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Tugdual
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Re: l'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par Tugdual »

PsykoCouac a dernièrement traité le sujet :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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freeshost
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par freeshost »

Oui, en plus de la psychologie, la sociologie et l'anthropologie (etc.) peuvent être très utiles. :)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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Bubu
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par Bubu »

Salut les grosses.
Salut les gros.
(Vous voyez que je suis courtois, je fais passer les femmes avant les hommes (Je sens que je vais avoir les antiféministes sur le dos, bon). Un peu de galanterie, et de politesse ça ne fait pas de mal, bordel de merde !)
Un peu de sérieux merde !
On parle d'un sujet sensible.

Selon Eric Zemmar (le futur führer français) et ses fameuses statistiques, 5 violences conjugales sur 3 sont le fait de maghrébins. (Ou des bougnoules, comme on appelle ça dans notre jargon intellectuel, mais vous ne pouvez pas comprendre : ça nécessite un QI de 33 (QI des vers de terre pour info) au maximum car c'est proclamé haut et fort par de grands érudits qui se sont arrêtés au CP. Désolé)
Les autres victimes prétendues sont des féministes. (Enfin celles-là on s'en fout, on peut les oublier. Chez nous, c'est-à-dire les néo-nazis, on classe les femmes battues (car elles l'ont bien cherché) dans les pertes et profits. Comme on dit dans mon village de 500 habitants consanguins, on ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs). Bref.
Pour les autres, c'est le complot du Grand Rassemblement. (Excusez du peu) : Ils viennent avec leurs 5 femmes et leurs 12 enfants pour coloniser la France. Et c'est vrai ! La vache qui rit l'a prouvé !
Heureusement, on voit qu'Hitler a encore du crédit en France !

Quoi de plus hallucinant que de voir une personne qui a des origines juives être antisémite ? Là on frise le dédoublement de personnalité. :twisted: :hotcry:
Enfin à ce stade, on apprendrait que Eric Zemmar soit négationniste, ça ne m'étonnerait même pas. :hotcry:

(Important : évidemment c'est une parodie, je pense tout l'opposé de ce que j'ai dit, c'était juste pour m'amuser, et je ne comprendrais même pas que des propos aussi ignobles et stupides soient pris au sérieux)

C'est une inversion parodique de mes propres opinions, et seulement. Car je sais qu'il existe des personnes qui pourraient presque le dire en le pensant sérieusement.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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user6539
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par user6539 »

Rapport de la CIVISE (commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) sorti en Novembre 2023 :

https://www.ciivise.fr/wp-content/uploa ... E-1611.pdf

(Les 7.1 Mo du pdf ne passent pas ici, et la compression est déjà maximale)

Synthèse :

https://www.ciivise.fr/wp-content/uploa ... ese-VF.pdf


Recueil de la « littérature pour penser les violences sexuelles faites aux enfants » :

https://www.ciivise.fr/wp-content/uploa ... ressed.pdf


Conclusion :

Tel un éclat de lumière piégé dans un prisme obscur, les bonnes intentions demeurent en stase, aspirant à l'éclosion. Elles sont semblables à des gemmes luminescentes, enfouies dans le sol de l'inertie, attendant patiemment que les terres de la conscience s'éveillent et se renouvellent. Seulement alors, ces semences d'espoir pourront s'épanouir, libérant leur splendeur dans le jardin de l'action concrète.


————
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WakanaSakuna
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par WakanaSakuna »

Je viens de voir ce post et je ne m'attendais pas à cela.

En ce qui me concerne, même si j'ai eu une enfance particulièrement tranquille (pas heureuse malheureusement, je souffrait de la solitude) je n'ai pas été maltraité par ma famille.

J'ai de temps en temps eu des réprimandes comme la fessé ou des gifle mais cela reste anecdotique, en tout cela a dû m'arriver peut-être 5 fois durant toute ma vie. Je ne peux pas dire que j'ai été maltraité.

Seulement, je ne nie pas que certains TSA ont dû subir une maltraitante dans leur famille pour plein de raisons ce qui a conduit à des dérives. Que les choses soient bien claires, la plupart des enfants maltraités ne deviennent pas des tueurs ou des pédophiles, de même tous les psychopathes ne deviennent pas des tueurs ou des pédophiles.

Mais lors d'une conférence que j'ai assisté quand j'avais 20 ans en juillet 2016, j'ai entendu le récit de témoignage de personnes TSA ayant subit de l'inceste, de la maltraitance et ce même sur internet, cela a été confirmé. Encore une fois c'est pas tout les TSA, je ne fais pas de généralité.

Toujours selon certains articles d'un certain site que je ne nommerai pas, j'ai entendu des témoignages de personnes aujourd'hui entre 50 et 70 ans qui ont subit des attouchements dans le but de détente de bébé pour se calmer, pour l'aider à dormir, bref je ne sais pas si ces théories des années 1960 à 1980 sont vraies ou pas, mais cela me dépasse qu'il y ait eu cela à cette époque d'après les témoignages. Et pourtant ces personnes-là n'étaient pas TSA. Donc imaginez si elles l'étaient cela aurait été un désastre je pense.

Bref, tout cela pour dire, que je n'ai pas vraiment d'avis sur la question de l'inceste, mais je pense que c'est quelque chose à dire avec parcimonie parce que c'est un sujet sensible et il ne faudrait pas choquer certains ici. J'espère avoir été utile dans ma participation et n'hésitez pas à me répondre pour me dire ce que vous en pensez.

Passez une bonne journée. Cordialement, Wakana Sakuna.
TSA (Syndrome d'Asperger) diagnostiqué en 2002, TDAH (Hyperactif) également diagnostiqué en 2002. Énurésie diagnostiqué en 2021.

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hazufel
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par hazufel »

C3PO a écrit : mardi 5 décembre 2023 à 1:56 Rapport de la CIVISE (commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) sorti en Novembre 2023 :

https://www.ciivise.fr/wp-content/uploa ... E-1611.pdf

(Les 7.1 Mo du pdf ne passent pas ici, et la compression est déjà maximale)

Synthèse :

https://www.ciivise.fr/wp-content/uploa ... ese-VF.pdf


Recueil de la « littérature pour penser les violences sexuelles faites aux enfants » :

https://www.ciivise.fr/wp-content/uploa ... ressed.pdf


Conclusion :

Tel un éclat de lumière piégé dans un prisme obscur, les bonnes intentions demeurent en stase, aspirant à l'éclosion. Elles sont semblables à des gemmes luminescentes, enfouies dans le sol de l'inertie, attendant patiemment que les terres de la conscience s'éveillent et se renouvellent. Seulement alors, ces semences d'espoir pourront s'épanouir, libérant leur splendeur dans le jardin de l'action concrète.


————
Merci à toi de les déposer là. Je les ai chargés et vais les lire dans la journée.
En espérant de toutes mes forces que le jardin des actions secrètes sera immense, fertile et toujours entretenu.
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user6539
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par user6539 »

hazufel a écrit : mardi 5 décembre 2023 à 7:00
Merci à toi de les déposer là. Je les ai chargés et vais les lire dans la journée.
En espérant de toutes mes forces que le jardin des actions secrètes sera immense, fertile et toujours entretenu.
J'ai achevé la rédaction d'un condensé synthétique élaboré à partir du rapport exhaustif de synthèse. :)

1. Genèse et Institutionnalisation de la CIIVISE :
En réponse à une prise de conscience sociétale croissante des atrocités que représentent les violences sexuelles infligées aux enfants, notamment l'inceste, la CIIVISE fut instituée en mars 2021. Cette initiative, inspirée par les travaux de la CIASE et catalysée par la publication de "La Familia Grande" de Camille Kouchner, avait pour mandat la collecte de témoignages de victimes, l'élaboration de préconisations politiques et l'offre d'un espace de reconnaissance et de solidarité pour les victimes

2. Engagement Solennel et Mandat Historique :
La commission s'est vue confier la responsabilité solennelle de tenir une promesse historique faite par le Président de la République : croire les victimes et rompre leur isolement. Cette mission impliquait un combat contre le déni profondément ancré et collectivement partagé autour de l'inceste et des violences sexuelles subies par les enfants.

3. Mobilisation Sociale et Recueil de Témoignages :
La CIIVISE a suscité un mouvement social d'envergure avec la réception de près de 30 000 témoignages. Ces récits, à la fois personnels et universels, ont constitué un levier majeur de sensibilisation et de reconnaissance des violences sexuelles, révélant les 160 000 enfants victimes annuellement en France.

4. Structure et Méthodologie :
La CIIVISE, composée de 23 experts issus de divers domaines, a adopté une démarche collégiale et multidisciplinaire, disposant d'un budget de 13 millions d'euros pour ses opérations. Elle a organisé des sessions plénières, des groupes de travail, et diverses modalités de recueil de témoignages, incluant des plateformes numériques et des réunions publiques.

5. Répercussions des Violences Sexuelles :
Environ 160 000 enfants subissent des violences sexuelles chaque année en France. Ces victimes endossent des séquelles psychiques et physiques notables, incluant des comportements à risque, des états dépressifs et des altérations de la santé physique. Ces violences impactent également de manière significative la vie affective et sexuelle des victimes, augmentant le risque de subir d'autres violences ultérieurement.

6. Coût Sociétal et Recommandations Stratégiques :
Les violences sexuelles infligées aux enfants représentent un coût sociétal de 97 milliards d'euros annuels en France, un chiffre révélateur des conséquences à long terme sur la santé des victimes. Pour rompre avec le déni et protéger efficacement les enfants, la CIIVISE a formulé 82 recommandations ciblant la détection des victimes, le traitement judiciaire, la réparation incluant les soins, et la prévention.

Ce rapport met en exergue l'urgence d'agir contre les violences sexuelles faites aux enfants et souligne l'impératif de crédibiliser les témoignages des victimes, de briser le cercle du déni et de mettre en place des dispositifs de protection et de soutien robustes.
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par user6539 »

WakanaSakuna a écrit : mardi 5 décembre 2023 à 6:02 je pense que c'est quelque chose à dire avec parcimonie parce que c'est un sujet sensible et il ne faudrait pas choquer certains ici.
Les membres du forum, qui pourraient se trouver excessivement affectés par la teneur de la discussion, ne sont point contraints de s'immerger dans la lecture de ce sujet spécifique. Néanmoins, il demeure essentiel de briser le voile du déni enveloppant la douloureuse réalité des violences sexuelles infligées aux enfants.
Passez une bonne journée. Cordialement, Wakana Sakuna.
Bonne journée à toi également, Wakana Sakuna !
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hazufel
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par hazufel »

Article de Télérama sur la crise que traverse la Ciivise :
La ciivise se relevera-t-elle de la crise qu’elle traverse ? :-(
Chapeau :
Créée pour rendre justice aux enfants victimes de violences sexuelles, reconduite mais remaniée à sa tête, la Ciivise voit aujourd’hui la moitié de son collège d’experts démissionner. Trois ans de travail pour rien ?
Et l’interview d’Arnaud Galais, démissionnaire :
Interview Arnaud Galais
Dans sa conclusion :
Pensez-vous que le retour à un apaisement est possible ?
Non. Nous n’avons plus du tout confiance en Charlotte Caubel. Le comportement du ministère est inacceptable. Ils ont été détestables avec Édouard Durand. On peut ne pas être d’accord politiquement avec un homme, je l’entends. Mais ne pas nous répondre, ne rien nous dire, nous laisser dans de faux espoirs… On dirait une situation de harcèlement. Traiter ainsi des gens qui luttent contre les violences ? Où est-on ?
:-(
Spoiler : 
si quelqu’un est intéressé par le 2e article complet accessible aux abonnés, je peux lui envoyer
TSA
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par Tugdual »

Onze membres de la Ciivise démissionnent en signe de protestation :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par user6539 »

hazufel a écrit : dimanche 17 décembre 2023 à 11:05
:-(
Spoiler : 
si quelqu’un est intéressé par le 2e article complet accessible aux abonnés, je peux lui envoyer
Je souhaiterais vivement le lire…
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par Tugdual »

Inceste, climats incestuels et incestueux :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par user6539 »

Je te remercie. Ouvrages dispo sur mon fil perso, post #103.
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par user6539 »

Avec le développement du numérique, Internet est devenu le terrain de chasse privilégié des prédateurs. Dans cette enquête dans huit pays, Laetitia Ohnona s’infiltre au sein des forces policières qui luttent contre la pédocriminalité.
Film Documentaire Arte : Pédocriminels, la traque.

« En 2022, quelque 88 millions d’images pédocriminelles circulaient dans le monde et, chaque seconde, au moins deux images de viols d’enfant sont échangées sur Internet. Partout où enfants et ados passent du temps (jeux vidéo en ligne, réseaux sociaux), des prédateurs sexuels sont, eux aussi, connectés.

Depuis les confinements liés à la pandémie, les tentatives de grooming (ou sollicitation sexuelle de mineurs en ligne) ont explosé. Parallèlement, une pratique ne cesse de s'étendre : le viol d’enfants à distance, soit la commande d’agressions sexuelles à l’autre bout du monde, auxquelles on peut assister en direct. Face à l’ampleur de cette vaste scène de crime, les forces de police s’organisent.

Lorsque Ayleen, 14 ans, envoie des photos dénudées à Jan P., 29 ans, via l’application Snapchat, elle n'imagine pas que les mondes numérique et réel s'interpénètrent. La menaçant de diffuser ces clichés si elle n’accepte pas de le rencontrer, l’homme tente de la violer puis la tue, avant d’abandonner son corps dans le lac de Teufelssee en Hesse.

Après « Elle l’a bien cherché », plongée dans le parcours du combattant infligé aux victimes de viols pour obtenir justice, Laetitia Ohnona poursuit son enquête sur les violences sexistes et sexuelles. Dans huit pays, elle s’infiltre au cœur des services de police combattant quotidiennement ce fléau, lesquels ouvrent pour la première fois leur porte à des caméras.

Du traçage des contenus à la traque des pédocriminels, notamment aux Philippines où sévit un important trafic, son investigation pendant quatre ans l’emmène jusqu’à la Commission européenne, où un nouveau règlement est en cours, concernant l’espace dérégulé qu’est Internet : ne faudrait-il pas contraindre les plates-formes à assumer leurs responsabilités, quitte à renoncer au chiffrement de certaines messageries ?

Aux côtés d’Ylva Johansson, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, du National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), une organisation qui lutte contre les abus d’enfants, ou encore le Centre canadien de protection de l’enfance, ce documentaire délivre un indispensable message de prévention et s’interroge sur les moyens à mettre en œuvre pour assurer la sécurité des enfants. »

À titre purement personnel : Il serait vivement recommandé que chaque parent, tuteur légal ou toute autre personne en charge de la surveillance et de l'éducation des jeunes prenne le temps de visionner ce documentaire. Ce visionnage est essentiel pour saisir pleinement l'ampleur et la complexité de la problématique de la pédocriminalité sur Internet.

Il convient de noter que ce contenu pourrait heurter la sensibilité de certaines personnes.
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hazufel
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Re: [Index Psy] L'inceste et la maltraitance en chiffre

Message par hazufel »

C3PO a écrit :À titre purement personnel : Il serait vivement recommandé que chaque parent, tuteur légal ou toute autre personne en charge de la surveillance et de l'éducation des jeunes prenne le temps de visionner ce documentaire. Ce visionnage est essentiel pour saisir pleinement l'ampleur et la complexité de la problématique de la pédocriminalité sur Internet.
Merci pour le lien vers ce documentaire, qui me paraît également très important à connaître.
Dans les programmes scolaires existe une sensibilisation aux dangers d’internet mais je n’ai que la vision des cours du cned qui ont été largement enrichis pour mes fils par d’autres documents, y compris infernet sur Blast.
Le programme numérique et cybersécurité officiel est relativement assez pauvre sur le sujet précis malheureusement et je ne sais pas ce qu’en font les profs en classe, selon le temps et les priorités :-/

Des associations appellent à la mobilisation pour le règlement européen contre la pédocriminalité en ligne, espérons que ce soit consolidé par les instances ensuite :-/
Parce que lorsqu’on voit ça, on peut en douter :-(
  • L'article de Télérama, concernant le documentaire d'Arte :
    Ici
    Dans l’édifiant “Pédocriminels, la traque”, la documentariste se confronte au fléau de la pédocriminalité en ligne. Elle dénonce, entre autres, le caractère systémique du phénomène. Et le déni intenable qui l’entoure.
    Spoiler : article : 
    C'est un film qui exhorte à ne plus détourner les yeux d’un phénomène de masse, complexe et dérangeant. Spécialiste des violences sexuelles, la documentariste Laetitia Ohnona a enquêté dans huit pays afin de cerner l’effroyable réalité de la pédocriminalité sur Internet, examiner les moyens déployés pour la combattre et donner un écho à l’histoire des innombrables victimes. Éprouvant, Pédocriminels, la traque, diffusé sur Arte, brise un silence intenable, et renvoie individus et institutions à leurs responsabilités. La réalisatrice revient sur les enjeux de ce film engagé, à voir et à montrer d’urgence.

    Comment avez-vous pris conscience de l’étendue de ce fléau ?

    Cela remonte à quatre ans. Alors que je travaillais sur mon film précédent, Cours criminelles [qui suit un procès pour inceste, ndlr], j’ai assisté à un colloque sur la cyberpédocriminalité qui m’a permis de rencontrer Véronique Béchu, la cheffe du pôle stratégique de l’Office mineurs (Ofmin) du ministère de l’Intérieur. Elle a diffusé une carte des téléchargements en temps réel de contenus pédocriminels en France. Voir cette multitude de points rouges apparaître sur l’écran m’a laissée sans voix. Je pressentais l’ampleur du phénomène, mais c’est alors devenu criant d’urgence.

    Vous suivez le travail des services de police spécialisés en France et aux États-Unis, quel a été leur accueil ?
    Obtenir des autorisations n’a pas été simple. À chaque fois, j’ai été passée sur le gril. Mais tous ont finalement exprimé leur gratitude : enfin quelqu’un s’intéressait au sujet. Ces policiers affrontent au quotidien une réalité que peu de gens sont prêts à regarder en face. J’ai moi-même fait cette expérience avec mon entourage : au bout d’un moment, je sentais que je fatiguais mes interlocuteurs, ils ne voulaient plus m’écouter, comme s’ils me disaient : « Stop, c’est trop ce que tu nous racontes. »

    Ce déni correspond à celui qui subsiste sur l’inceste.

    Vous commencez d’ailleurs le film en parlant de déni…
    Tout comme la cyberpédocriminalité n’est qu’une extension de celle qui sévit dans le monde réel, essentiellement dans les familles, ce déni correspond à celui qui subsiste sur l’inceste. Un Français sur dix en est victime, mais au-delà de la statistique, prend-on vraiment la mesure du problème ? Sur la pédocriminalité en ligne, le rejet est d’autant plus fort qu’elle nous oblige à nous poser la question de notre rapport à Internet et de ce que nous laissons nos enfants y faire. Notre monde a fabriqué un terrain de chasse et une boîte à outils d’excellence pour les pédocriminels, qui ne se contentent plus de violer, mais qui s’organisent, partagent leur matériel.

    Dans quel état d’esprit sont les policiers chargés de cette traque ?

    Comment vivent-ils le fait de vider l’océan à la petite cuillère ? Je leur ai posé la question et tous ont eu la même réponse : leurs services manquent de moyens et d’effectifs mais tant que leurs enquêtes permettront de sauver un enfant ou d’arrêter un prédateur, ils ne lâcheront rien. Les institutions commencent seulement à s’intéresser à leur santé mentale. Europol et Interpol développent des techniques de visionnage de ces contenus pour limiter leur impact sur le cerveau. Et, surtout, ces enquêteurs discutent beaucoup entre eux. Ce film est aussi un hommage à leur travail.

    Vous y soulignez l’immense responsabilité des multinationales du Web…

    Dans ce combat, le frein n’est pas technologique. Il est politique et financier. Il existe des algorithmes capables de détecter et de bloquer les images pédocriminelles. Ces entreprises ne sont pas passives : Google a désactivé 630 000 comptes d’utilisateurs en 2022. Google et Meta sont à l’origine de 95 % des signalements envoyés au NCMEC [National Center for Missing & Exploited Children, organisation américaine au cœur du système d’alerte international, ndlr]. Mais ils pourraient faire mieux, comme stopper ces contenus avant même leur publication. La Commission européenne veut désormais obliger les entreprises du numérique à scanner les communications chiffrées pour y détecter les contenus pédocriminels, mais elle se heurte aux défenseurs de la vie privée. Si, en avril 2026, ce règlement n’est pas voté, on deviendra aveugle : des milliers d’enfants victimes passeront sous les radars.

    Selon vous, pourquoi l’argument de la protection de la vie privée ne tient-il pas ?

    C’est une hypocrisie. Le professeur de sciences informatiques Hany Farid soulève l’incohérence des utilisateurs : nos téléphones permettent de nous tracer de A à Z, de savoir ce qu’on achète, où on se déplace… Lui aussi fait l’analogie avec la vie hors ligne : à l’aéroport, personne ne s’offusque de faire fouiller ses bagages. Face à la menace terroriste, la nécessité de la surveillance fait consensus, mais quand il s’agit de la protection des enfants, ça résiste. On en revient à la question du déni…

    Le film résonne comme un appel à renforcer la prévention…

    La prévention auprès des enfants n’est pas assez généralisée, ni vraiment appropriée. Il ne s’agit plus de leur apprendre à se méfier des inconnus. Sur les réseaux sociaux, un prédateur peut devenir leur meilleur ami. Quand il voit qu’un gamin est connecté depuis quinze heures à un jeu en ligne, il se dit qu’il peut l’atteindre, le manipuler. En fait, les pédocriminels lancent quotidiennement un grand filet. Puis, ils se concentrent sur quelques-uns. Jérôme Bonet, l’ex-directeur central de la police judiciaire, explique que personne ne laisserait son enfant sans surveillance dans le bac à sable avec quinze adultes autour de lui. Et c’est pourtant ce qui se passe sur Internet. Cette réalité est dure à affronter, mais je ne comprends pas que l’on préfère fermer les yeux. C’est ce qui me motive en tant que documentariste.

    Pédocriminels, la traque, sur Arte.
    • En complément, sur les mêmes dangers :
      Sources - Arte TV - Pédocriminalité, les failles d'Instagram
      Cette enquête inédite de Maëva Poulet et Valentin Petit révèle comment des prédateurs sexuels opèrent sur le réseau social du groupe Meta et comment l'algorithme de la plateforme peut même favoriser les activités pédocriminelles.

      Ce nouveau numéro du magazine d'investigation en open source montre comment, des commentaires délictueux à la vente d'images illégales, des formes de pédocriminalité prospèrent sur le réseau social du groupe Meta. Comment ces contenus prolifèrent-ils sur Instagram ? Comment l’algorithme les recommande-t-il même parfois ? Sur le réseau social grand public du groupe Meta, où de nombreux parents publient des photos et vidéos familiales, Maëva Poulet et Valentin Petit ont en effet découvert des comptes utilisant des images d’enfants volées, sur lesquels des utilisateurs expriment leurs "fantasmes sexuels" dans des commentaires obscènes. Plus inquiétant encore, leur enquête met en évidence des profils Instagram dédiés à la vente d’images pédocriminelles. Tous renvoient vers des groupes Telegram où des dossiers contenant des centaines d’images d’enfants victimes d’abus sexuels s’échangent pour quelques dizaines d’euros. Sous une fausse identité numérique, les journalistes de Sources ont alors pu constater que l’algorithme d’Instagram leur suggérait au bout de quelques semaines de suivre des comptes suspects et les orientait quasi exclusivement sur des vidéos et des photos d’enfants. En s'appuyant sur une analyse minutieuse de milliers de comptes Instagram et sur le témoignage d'experts, dont celui d'Arturo Béjar, ancien ingénieur du groupe Meta, ce nouveau numéro de Sources expose sans ambiguïtés les failles criantes de la plate-forme en la matière.
      • L'article de Télérama qui y réfère :

        “Sources”, sur Arte.tv : comment Instagram laisse faire les réseaux pédocriminels
        Spoiler : lien youtube : 
        Visible sur
        Des réseaux de ventes d’images pédopornographiques pullulent sur le réseau de partage de photos. Explications du rédacteur en chef du magazine d’investigation d’Arte, qui dénonce les défaillances de la plateforme.
        Spoiler : article : 
        En 2023, aux États-Unis, des fonds de pension et d’investissement attaquaient Meta pour avoir « fermé les yeux » sur la pédocriminalité qui gangrène ses plateformes Instagram et Facebook. Cette action en justice interpelle l’équipe de Sources, magazine numérique d’investigation dont le nouvel épisode intitulé « Pédocriminalité, les failles d’Instagram » est disponible sur Arte.tv. Lorsqu’ils commencent leur enquête en ligne, les journalistes n’imaginent pas l’ampleur de la situation. Alors qu’ils remontent le fil de comptes agrégeant des photos et des vidéos d’enfants subtilisées sur Instagram, ils débusquent un vaste réseau pédocriminel extrêmement bien organisé et qui agit au grand jour, sans réaction appropriée de la plateforme. Retour sur les dessous de cette septième enquête glaçante avec le rédacteur en chef Sylvain Pak.
        Un vaste réseau à ciel ouvert

        « Les utilisateurs lambda ne sont pas confrontés directement à ces contenus. Mais lorsqu’on les cherche, ils sont très faciles à trouver. L’offre est abondante : nous avons identifié plus de mille comptes qui renvoient vers de la vente d’images et de vidéos pédopornographiques. Ces comptes ne sont pas cachés et utilisent des codes récurrents qui permettent de les identifier facilement. Nous n’avons eu aucun mal à trouver les utilisateurs qui se procuraient ce type de contenus tant ils laissent des traces. Ce qui prouve que les efforts de modération des plateformes ne sont pas craints comme ils le devraient. »

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        Pédopornographie, comment de vraies personnes vérifient les contenus signalés en ligne
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        Après une demande de retrait sur le Net, chaque image ou vidéo est évaluée par une poignée d’agents de l’Arcom (ex-CSA). Plongée au cœur d’une mission insoutenable.

        Imaginez vider l’océan à la petite cuillère, et vérifier très scrupuleusement le contenu de chaque cuillerée. C’est à peu près la tâche qui incombe à l’Arcom (ex-CSA), et en particulier à Laurence Pécaut-Rivolier, membre du collège de l’autorité de régulation et conseillère à la Cour de cassation. Chaque fois que Pharos (la Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements) envoie à un hébergeur de site internet une demande de retrait, de blocage ou de déréférencement d’un contenu web signalé pour pédopornographie ou apologie du terrorisme, elle doit vérifier le bien-fondé de ce retrait.

        Concrètement, chaque semaine, Laurence Pécaut-Rivolier et son équipe (douze agents de l’Arcom) visionnent, en une séance de quatre heures, cinq mille contenus. Des vidéos, des photos, des commentaires, des textes… Certains mettant en scène et sexualisant des enfants, d’autres glorifiant des attentats ou diffusant des images de meurtres. Une vérification, faite par des humains donc, de chair et d’émotions, quasiment en flux réel. « La plupart du temps, un seul regard suffit, surtout en ce qui concerne les contenus pédopornographiques. Malheureusement, distinguer clairement l’âge de la personne n’est pas le problème », explique Laurence Pécaut-Rivolier, en sous-entendant que les vidéos et les photos qui lui parviennent montrent des enfants très jeunes et ne laissent pas de place au doute. Des images « difficilement descriptibles » et des contenus souvent récurrents, remis en ligne et repartagés des milliers de fois.

        Le rôle de la « personnalité qualifiée », en cas d’irrecevabilité de la demande de retrait du contenu, donc si celui-ci ne présente un caractère ni pédocriminel ni terroriste, est de faire une recommandation de remise en ligne du contenu litigieux, auprès de Pharos. Dans un rapport publié ce mardi 18 avril, on apprend qu’en 2022, sur 82 754 demandes de retrait examinées par Laurence-Pécault-Rivolier (82 % de contenus à caractère pédopornographique), seules trois ont fait l’objet d’une recommandation de remise en ligne. Soit 0,0036 %. Depuis 2014, les recommandations annuelles n’excèdent jamais le nombre de dix, et uniquement pour des contenus terroristes, où le caractère apologétique est difficile à qualifier. Jamais pour de la pédopornographie.

        Alors pourquoi s’infliger une telle vérification ? Quelle est l’utilité de celle-ci, qu’on imagine aisément douloureuse, si elle concerne si peu de cas ? « On fait partie d’un système démocratique. Il fonctionne uniquement parce qu’il y a cette vérification, qui est la garantie de la liberté d’expression », répond la membre de l’Arcom. La France est le seul pays européen à disposer d’un tel système. L’équipe (des agents volontaires, qui tournent chaque semaine pour ne pas être trop exposés) dispose d’un suivi psychologique. « Nous n’avons pas le droit de parler de ce que nous avons vu. Les contenus sont confidentiels, et d’une extrême violence. Les images restent en tête. » Pour autant, Laurence Pécaut-Rivolier affirme ne pas avoir eu de difficultés à trouver des volontaires au sein de l’Arcom : « Ils voient cela comme une mission de service public. »

        En 2022, l’examen d’un contenu, bien particulier, a posé des questions à l’équipe de l’Arcom. Il s’agissait de dessins provenant de Petit Paul, une bande dessinée signée Bastien Vivès. En décembre dernier, juste avant le Festival d’Angoulême qui devait le célébrer au travers d’une exposition, l’auteur avait fait polémique pour ses ouvrages jugés pédopornographiques. Des cases de sa BD, probablement diffusées sur les réseaux sociaux, ont alors été signalées à Pharos. Elles ont dû passer sous l’œil aguerri de Laurence Pécaut-Rivolier. « Les images constituaient bien, pour nous, un caractère pédopornographique. Mais dans la mesure où elles circulaient également hors ligne, en vente libre dans les libraires, elles existaient aussi ailleurs. Nous étions un peu dépassés. Nous avons donc fait un signalement auprès du procureur de la République. » Curieux rebond, néanmoins intéressant, pour cette affaire.

        Laurence Pécaut-Rivolier rappelle que les plateformes et les hébergeurs disposent de systèmes de détection, en amont, de contenus litigieux et illégaux. Pharos ne traite donc que les signalements faits à partir de ce qui est passé entre les mailles de ces premiers filets. Le web, comme le dark web, regorge d’horreurs pédocriminelles ou faisant l’apologie du terrorisme. L’impression d’un puits sans fond.

        « Pour les besoins de l’enquête, nous avons créé un faux compte qui a rapidement été identifié comme amateur de jeunes enfants par l’algorithme d’Instagram. Il nous assaillait de contenus qui mettaient en scène des enfants et, par extension, de suggestions de comptes servant de rabatteurs vers Telegram, la messagerie cryptée où ont lieu les ventes de contenus pédopornographiques. Instagram a montré qu’il était capable d’identifier ces profils en nous les proposant. Mais l’algorithme, au lieu de nous bannir, nous aidait à continuer ! »

        « Nous avons systématiquement signalé les comptes qui compilent des photos d’enfants qui dansent, se dandinent ou simplement jouent, sous lesquels les commentaires ne laissent aucun doute sur les personnes à qui s’adressent ces pages. Ces comptes sont malins, ils n’utilisent pas d’images problématiques, elles sont pour la plupart postées par les enfants eux-mêmes ou les familles. Souvent, lorsque nous les signalions, la première modération estimait qu’elles étaient anodines, malgré un sentiment de malaise saisissant devant des appellations parfois très explicites, comme « bikini for kids » ou « hot boys ». Un second signalement était nécessaire pour que le compte soit supprimé. En attendant, il restait en ligne et continuait de vendre son contenu pédopornographique pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Bannir les individus qui en sont à l’origine ne devrait pas être compliqué, mais cela ne semble pas une priorité pour le groupe Meta. »
TSA