On parle souvent de l'oubli de l'être et je me demandais : pour vous qu'est-ce que l'être ? Est-ce que ça vous arrives d'y penser ? Vous interrogez-vous à son propos ? J'ai tendance à penser en m'appuyant sur Thomas d'Aquin que l'être c'est Dieu mais peut-être que j'ai mal compris mes lectures ? Peut-être n'ai-je pas lu ce qu'il fallait ?
Je me pose des questions dans mes nuits d'angoisses .
Oubli de l'être
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Oubli de l'être
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx
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Re: Oubli de l'être
Pour moi, l'être n'est pas du tout relié à Dieu, mais ma conception est variable, ou plutôt duelle.
Pardonne ma façon d'en parler, car je n'ai pas de formation philosophique (sinon 3 ans de prépa où je continuais philo) et pas de références philosophiques non plus.
- Version individualiste et terre-à-terre : l'être, c'est le "fond" en chacun, constitué par ses valeurs intériorisées, ses qualités et défauts, la trace de nos actes, le caractère ou la personnalité en quelque sorte, cette lumière vivante qui s'éteint à la mort, mais qui reste dans le souvenir des gens.
- Version spirituelle, inspirée de la spiritualité bouddhiste (la seule qui m'ait un tant soit peu attirée, même si je ne crois pas à tout le tra-la-la religieux autour, réincarnation etc...) : l'être, c'est le "noyau vide" en nous, qui nous permet dans certaines circonstances privilégiées, de nous "poser" et d'expérimenter la vacuité, le non-désir, l'immensité du silence, notamment par la méditation.
Pardonne ma façon d'en parler, car je n'ai pas de formation philosophique (sinon 3 ans de prépa où je continuais philo) et pas de références philosophiques non plus.
- Version individualiste et terre-à-terre : l'être, c'est le "fond" en chacun, constitué par ses valeurs intériorisées, ses qualités et défauts, la trace de nos actes, le caractère ou la personnalité en quelque sorte, cette lumière vivante qui s'éteint à la mort, mais qui reste dans le souvenir des gens.
- Version spirituelle, inspirée de la spiritualité bouddhiste (la seule qui m'ait un tant soit peu attirée, même si je ne crois pas à tout le tra-la-la religieux autour, réincarnation etc...) : l'être, c'est le "noyau vide" en nous, qui nous permet dans certaines circonstances privilégiées, de nous "poser" et d'expérimenter la vacuité, le non-désir, l'immensité du silence, notamment par la méditation.
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Re: Oubli de l'être
L'être (le nom) sur le site du Larousse ça peut correspondre à plusieurs choses :
Je ne connais pas la notion d'oubli de l'être, qu'entends-tu par là ?
Une personne est un être, un être n'est pas forcément une personne. "Être" peut se référer à des concepts...1. Tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature : Les êtres vivants.
SYNONYME :
créature
2. Personne, individu : La mort d'un être cher.
SYNONYMES :
humain - individu - mortel - personne
3. Nature profonde de quelqu'un : Il était bouleversé jusqu'au fond de l'être.
4. (Généralement avec une majuscule.) La réalité absolue.
5. Le fait d'être ; l'existence : L'être et le paraître.
Je ne connais pas la notion d'oubli de l'être, qu'entends-tu par là ?
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Re: Oubli de l'être
Merci beaucoup pour vos réponses. Je pense qu'il faut un long chemin pour comprendre l'être.
l'oubli de l'être vient d'Heidegger. On peut considérer ça par un oubli de ce qu'est l'être, tel qu'on peut le voir décrit dans le poème de parménide ou la physique d'Aristote. C'est l'avancée historique qui fait l'oubli de l'être.Deoxys a écrit : ↑vendredi 3 novembre 2023 à 11:15 L'être (le nom) sur le site du Larousse ça peut correspondre à plusieurs choses :Une personne est un être, un être n'est pas forcément une personne. "Être" peut se référer à des concepts...1. Tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature : Les êtres vivants.
SYNONYME :
créature
2. Personne, individu : La mort d'un être cher.
SYNONYMES :
humain - individu - mortel - personne
3. Nature profonde de quelqu'un : Il était bouleversé jusqu'au fond de l'être.
4. (Généralement avec une majuscule.) La réalité absolue.
5. Le fait d'être ; l'existence : L'être et le paraître.
Je ne connais pas la notion d'oubli de l'être, qu'entends-tu par là ?
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Re: Oubli de l'être
OK, merci ! J'ai essayé de creuser un peu mais je ne comprends pas trop ce que je lis dessus. Il faut dire que je n'ai presque plus touché à la philo depuis mon BAC et que j'étais souvent larguée pendant les cours...
A priori, je m'intéresse davantage à l'être comme "étant" du coup (si j'ai compris au moins ça de mes maigres recherches ) qu'à l'être "existentiel". Aux différents individus dans une même espèces, aux différentes espèces, à l'expérience subjective que font ces êtres de la vie...
Du coup, pour répondre aux questions du topic : "Est-ce que ça vous arrives d'y penser ? Vous interrogez-vous à son propos ?"
Concernant cet "être"-là, oui, il m'arrive d'y penser, souvent. Il m'intéresse, même !
Maintenant, si j'essaie de réfléchir à "l'être" comme concept global... Je le vois comme ce qui détermine l'intégrité d'un individu, ce qui l'anime, sa façon d'appréhender la vie concrètement (ses sensations, ses sentiments, ses caractéristiques propres)... Comme un socle commun partagé par une partie des êtres vivants à des degrés plus ou moins avancés. Comme l'existence "active" allant au-delà de la simple notion d'être vivant brut (exemple : le règne végétal est bien composé d'êtres vivants mais ces êtres n'ont pas d'"être" propre jusqu'à preuve du contraire).
Dans ce sens-là aussi, on peut voir un oubli de "l'être" très ancré historiquement. Discriminations, exploitation... Auto-oubli de son propre être [au sens personnalité ici du coup] pour suivre des règles arbitraires...
Mais du coup ce n'est pas la même notion d'être que celle que tu évoques et que j'ai du mal à bien comprendre en lisant des textes dessus...
J'ai du mal avec la philo de toute façon, ça me semble abstrait...
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Re: Oubli de l'être
Oui, ça arrive souvent l'oubli de lettres, on regarde de moins en moins si il y'en a dans la boite, trop habitué qu'on est aux mails, après il a plu et l'encre a bavé.
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Re: Oubli de l'être
Il y a très longtemps j'écoutais un philosophe sur internet qui disait un truc du style "si vous n'arrivez pas à comprendre c'est bien vous êtes sur la bonne voie".Deoxys a écrit : ↑vendredi 3 novembre 2023 à 16:49OK, merci ! J'ai essayé de creuser un peu mais je ne comprends pas trop ce que je lis dessus. Il faut dire que je n'ai presque plus touché à la philo depuis mon BAC et que j'étais souvent larguée pendant les cours...
A priori, je m'intéresse davantage à l'être comme "étant" du coup (si j'ai compris au moins ça de mes maigres recherches ) qu'à l'être "existentiel". Aux différents individus dans une même espèces, aux différentes espèces, à l'expérience subjective que font ces êtres de la vie...
Du coup, pour répondre aux questions du topic : "Est-ce que ça vous arrives d'y penser ? Vous interrogez-vous à son propos ?"
Concernant cet "être"-là, oui, il m'arrive d'y penser, souvent. Il m'intéresse, même !
Maintenant, si j'essaie de réfléchir à "l'être" comme concept global... Je le vois comme ce qui détermine l'intégrité d'un individu, ce qui l'anime, sa façon d'appréhender la vie concrètement (ses sensations, ses sentiments, ses caractéristiques propres)... Comme un socle commun partagé par une partie des êtres vivants à des degrés plus ou moins avancés. Comme l'existence "active" allant au-delà de la simple notion d'être vivant brut (exemple : le règne végétal est bien composé d'êtres vivants mais ces êtres n'ont pas d'"être" propre jusqu'à preuve du contraire).
Dans ce sens-là aussi, on peut voir un oubli de "l'être" très ancré historiquement. Discriminations, exploitation... Auto-oubli de son propre être [au sens personnalité ici du coup] pour suivre des règles arbitraires...
Mais du coup ce n'est pas la même notion d'être que celle que tu évoques et que j'ai du mal à bien comprendre en lisant des textes dessus...
J'ai du mal avec la philo de toute façon, ça me semble abstrait...
On dit souvent qu'on parle de l'être dans la métaphysique d'Aristote mais selon une bonne traduction il parle de l'étant et non de l'être mais toutes les traductions ne le comprennent pas. Ensuite il y a eu le premier volume de la science de la logique de Hegel, mais il parle de l'être comme d'une notion pour débuté étant donné que c'est le premier volume et qu'il y en a trois.
Ensuite certes les existentialistes ont dû parler de l'être, notamment Heidegger mais il en parlait comme de quelque chose de profondément non-manifeste et comme quelque chose qu'on obtient en sortant de ses habitudes.
Je crois que ce qui défini le mieux tout cela serait une phrase d'Heidegger : c'est un suicide pour la philosophie de se rendre compréhensible .
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Re: Oubli de l'être
Je pense qu'une lettre puissante pourrait montrer l'estre pour parler en vieux français.piedsboueux a écrit : ↑vendredi 3 novembre 2023 à 16:59 Oui, ça arrive souvent l'oubli de lettres, on regarde de moins en moins si il y'en a dans la boite, trop habitué qu'on est aux mails, après il a plu et l'encre a bavé.
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Re: Oubli de l'être
C'est sans dire les oubli de letre dans les mot
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