D’accord avec ce qu’a dit Deoxys
J'avais aussi grands nombres de livres sur les chiens (et je les ai toujours), (à côté de ceux encore plus nombreux sur les chevaux
).
Quand on se promène aujourd'hui, mon fils aux oiseaux me demande toutes les races qu'on croise.
Il m'arrive de caler notamment lorsqu'il s'agit de croisements, ou de chiens que je n'ai jamais vus ni dans un livre, ni en vrai, ni sur un site que j'aurai consultés. Ce que je n'aime pas, donc dès rentrée, je cherche
Chaque race a des patrons moteurs (action qui ne réclame aucun apprentissage. Qui s'exprime naturellement chez le chien et qui n'est pas émotionnel) spécifiques mais ils doivent aussi être entraînés pour un résultat dirigé vers ce que souhaite l'humain.
Si les meilleurs limiers sont les chiens de
Saint Hubert, ils seront davantage utilisés en pistage plutôt qu’en détection de drogue ou enfouissement, où là les chiens de défense tels que les
malinois ou bergers allemands sont davantage utilisés parce qu’en plus d’un excellent flair, ils sont chiens de travail en symbiose avec leur partenaire humain qu’ils contenteront dans ce travail en tandem.
Ils sont aussi moins lourds s’il faut les porter / soulever, et sont en même temps chiens de défense, panoplie complète de ce qu’on attend de ces chiens qui sont tous très entraînés et en demandent de symbiose avec leur humain (trait bien moins marqué chez le chien de chasse qu'est le Saint Hubert).
L’entraînement dans cette symbiose est très important, et il y a même des chiens qui
ont su détecter le covid. Il s’agissait de chiens de secours des pompiers, des malinois donc.
De la même façon les Labrador sont aussi très entraînés au flair, et à des actions qui demandent une grande complicité avec son binôme humain, parce qu’ils sont très empathiques. On les retrouve comme chien d’assistance en très grande majorité, sont capables de
détecter des crises d’épilepsie, ou
les épisodes d'hypoglycémie dans le diabète. Le lien renforcé avec ce type de partenaire canin améliore sa performance.
Ces exercices de haut vol nécessitent une énorme complicité, un entraînement tout en éducation positive et des patrons moteurs adaptés aussi.
Il a même été possible d’en entraîner à des IRM fonctionnelles, pour analyser le fonctionnement de leur cerveau lors de différents stimuli :
Dans le cerveau des chiens - IRM fonctionnelle.
Il s’agissait de border collie ou de labrador qui ont une énorme capacité de symbiose avec leur partenaire humain. Ces expériences aident à montrer leurs capacités cognitives, en évitant les interprétations anthroponcentrés à connotation dominante.
Le berger australien est un chien de travail, type berger, qui rassemble surtout mais à trois ans, elle est encore jeune et les exercices que tu proposes Freeshost, elle peut les réussir, parce que ce sont des chiens qui aiment apprendre et s’amuser. Il faut continuer, elle y arrivera de mieux en mieux
Les exercices de recherche de croquettes ou friandises plus appetantes sont d’excellents
exercices cognitifs , qu’il est formidable à ajouter aux jeux à partager pour que le chien ne développe pas de
troubles du comportement (qui apparaissent souvent chez les bergers Australiens, chiens à la mode, mais dont la stimulation doit être très importante, de par ses patrons moteurs justement, et qui ne sont pas toujours satisfaits lorsqu'il est chien de compagnie) et surtout qu’une grande complicité grandisse dans le tandem chien / humain de référence.
A savoir que dans l’herbe il y a aussi beaucoup d’autres odeurs « parasites », ça n’aide pas
À noter que pour l’intelligence, comme l’a dit Deoxys, il s’agit surtout d’individus et que dans les pyramides de comparaison, est mise en avant, non pas la capacité cognitive, mais la capacité à obéir.
Il ne s’agit évidemment pas de la même chose et des éthologues tels que Frans de Waal font changer ces notions encore trop souvent ancrées. (voir
tous ses livres, à lire absolument )
Dans les croisements / sélections dont a parlé Deoxys, il faut être vigilant et ne pas céder aux modes.
Il est important de choisir un chien par rapport à son tempérament versus ce qu’on peut lui offrir au quotidien et ne jamais s’arrêter sur une caractéristique physique pour choisir un animal.
Si on souhaite aller vers les chiens les moins sélectionnés et donc ayant conservé au maximum leurs capacités innées on ira vers les
chiens primitifs, mais attention, grande mode aussi après Games Of Thrones qui a vu son lot de nordiques atterrir dans les refuges, ou encore les Shiba Inu qu’on prendrait pour un gentil mignon renard à promener en ville.
Ce sont des chiens à ne pas mettre entre toutes les mains. Leur intelligence n’est pas dans leur capacité à obéir mais surtout à décider ce qui leur convient
(pour avoir un malamute, je pense que tout prochain chien me paraîtra imbécile
, je n’ai jamais vu un chien aussi étonnant et communiquant dans son sens et non pas à l’écoute de son humain).