Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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grimes
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Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par grimes »

Saluation a vous

Je vous propose une idée que j’ai et d’y participer selon si vous trouvez que ça peut être une expérience intéressante ou amusante.

Je suppose que la plupart d’entre vous connaissent le concept de double empathie problème, initié par Damian milton, dont je crois la vulgarisation a été traduite par uen personne de cette association sur médiapart.
Depuis, de nombreuses études vont dans le sens de démontrer des préjugés et discriminations (cf je cite les effet sur la première impression et discriminations de noah sasson , ) envers des autistes, soit à l’école, avec des risques de harcèlement accrus.
Ou bien encore que ces derniers auraient moins d’attractivité et que des non autistes auraient moins le désir d’entrer en contact avec eux (bon , j'ai pâs les liens et ref en tête, ni à portée de clic, je peux chercher, mais je n'apprends rien à la plupart d'entre vous, et j'imagine, en plus il y a aussi, au delà d'études, les témoignages et vécus personnels auxquels chacun peut se relier, et certaines expériences comme celles de se voir subtilement( ou pas d'ailleurs), dénier des facultés d'esprit, me parait être plutôt communes pour des personnes autistes)

Si vous ne connaissez pas le principe de double empathie, il postule l’idée que les problèmes de compréhension interviennent lorsque des personnes ont des expériences et perceptions trop différentes , et ceci est étayé par le fait que dans certaines études réalisées, des non autistes ne comprenaient pas plus les autistes que ces dernier envers eux.

Ce concept à lui seul, n’est pas un remède clef ou seul explicatif des difficultés rencontrés par les personnes autistes en société, mais il peut expliquer une charge / ou double peine en quelque sorte qu’on pourrait imputer à ce qu’on considère comme la part construite du handicap / ou intéractionnel lié à une situation donnée.
Personnellement , je subis le préjugé de manque d’empathie comme une forme de violence morale, qui autorise les gens à mal me parler et considérer moins bien, et négliger mes besoins.Et, ce même dans des cadres de santé, ou lorsque je suis dans mon droit.

L’effort reste toujours à ma charge.ET j’ai fini , par la répétition de ces situations, à estimer que il y avait un problème qui pouvait rejoindre cette théorie de « double empathie’, ou du moins qu'elle peut permettre d'y penser autrement



Je vois très peu de personnes hors de mes groupes de discussion très spéciaux, et d’autres neurodivergents, faire ce chemin, ne serait-ce que en idée , de ce décentrer assez pour envisager que j’ai ou d’autres, en tant qu’autiste, plus qu’un cerveau qui peut voir les choses de façon particulièrement intéressant à étudier comme à travers un microcospe ou sujet d'études ahaa, mais ma propre vision des choses, des sentiments, de l’empathie même, en tant que personne aussi .
Souvent, je fais face à des personnes qui attendent que l’adaptation soit à sens unique, vers leur façon de poser la communiquer et s’exprimer par non verbal, et qui ignorent , ou ne considèrent pas que comment je m’exprime(avec mon expression non verbale comprise, qui n'est pas inexistante) est une communication valide, mais "des trucs autistes, a dire a des autistes, ou des pro".Pro, qui eux mêmes me redirigent sur des pro d'autisme lorsque je leur parle de trauma ou dépression, (car oui, j'existe, et le fait d'être envie fait traverser des choses de ce genre et d'autres, autiste ou non)car ils n'arrivent pas à suivrent ou comprendre mes propos, de par nos décalages de communication, qu'ils n'intègrent pas tout à fait et qu'ils ne comblent pas, malgré toute leur expertise et études mdrr .. c'est à dire que même à des gens travaillant dans la santé mentale, et au courant de l'autisme, que j'informe, je ne vois pas de tellement de bénéfices.

Je grossis un peu tout ceci !
À tout hasard, pour qui se poserait la question, aucun de mes amis n’est autiste, donc je ne suis pas dans cette dualité nt/non autistic/autiste bla .Mais j’observe que domine une vision unique de l’empathie sur un modèle d’expression « unique » et qui est tenace.

Des concepts comme la double empathie, et bien d’autres, que certains autistes vont réussir à vulgariser avec succès sur des grand média, ou réseau, hélas, ne me semblent encore et toujours que toucher à des publics de niches, ou personnes en partie concernées, et/ou curieuses intellectuellement.
Tout cela reste nécessaire, important, et utile, que de multiplier des sources de connaissances, comme de voix de personnes autistes, différentes sur ce sujets, sur d'autres.
C'est à mon avis comme cela qu'on arrivera peu à peu à casser des idées qui portent du tort.
Mais on en est encore à des pages google /moteur de recheche en tapant autisme du type:
"' est ce que les autistes ont de l'empathie'
Spoiler : 
(Coucou au passage la dernière étude de l"univ de renne 1 - des etudes sur qui grossisent leur conclusion en mode " les autistes comprennent les émotions des humains comme celles des reptiles ou des amphibien mdr " (une étude sur la compréhension des émotions animales, par les autiste et non autistes, basées sur des photos, qui voit développer des réflexions et questions que je trouve super intéressantes, mais avec des conclusions que je trouve énormes, se basant toujours sur un modèle de déficit sur l'autisme, et qui ba, se base enprotocole sur des photos/Q/A et "'ce quon imagine ")
)
VS
des articles qui disent que oui, renseignées, par des personnes concernées, et des chercheurs.On voit que au niveau public c'est pas bien clair la représentation qu'il s'en fait encore..

C'est des concepts qu'il faut simplifier, et ce n'est pas si simple aha , car les média pédagogiques, ont toujours emmerdé lé monde : c’est pas distrayant !Les conférences de 30 minutes, c’est dur à encaisser pour beaucoup.
Enfin, si vous me suivez : j’essaie de réflechir à un moyen efficace de vulgariser et diffuser largement ce concept ou d’autres.

Comme je l’ai dit, de ma vue il y a un problème avec la façon dont on pense l’empathie au sens large, dans des idées communes répandues, et d’ailleurs à plusieurs niveaux, mais elle est encore pensée, envers les autistes, comme en déficit exclusivement, mais plus largement, selon une seule façon de l’exprimer( même si la réflexion et l'expérience ne peut que faire réaliser que l’empathie est aussi un chemin à deux sens, qu’elle se construit aussi).
Il y aussi trop le biais de notre culture médicale Pscyhiatrique de localiser les problèmes en des individus spécialement.

Alors, j’essaie de réflechir, et je me dis une chose ; certainement que vulgariser au plus ce concept , ne serait-ce que pour poser des question (loin de moi l’idée de penser qu’il est parfait!je trouve qu’il est un outil intéressant de questionnement de nos rapports sociaux, et compréhension de l’autre, dont dans des groupes ou y a des enjeux différents selon les personnes) même dans nos milieux de « niches’, ne peut qu’aider.
Mais c’est ce qu’on fait depuis dix ans, avec cette idée, d'autres.....et tout cela est très long.
Le concept est quasiment inconnu et très peu sourcé en français !
Dans beaucoup d'espaces non spécialisés, quand j'en parle , personne ne comprend ce dont il est question... et pourtant des fois c'est des espaces hpi, neurodigervent, .. (bref, au passage, je n'ai pas l'habitude des forums, mais de discord, mais comme mes communciaté discord ont fermé récememnt, je ne me vois pas en rechercher de nouvelles, pour lors)

Je me dis que quelque chose qui pourrait marcher, c’est, d'en même temps, faire le chemin opposé.


Au lieu d’amener le collectif à se pencher sur un concept localisé en une communauté spécifique, pour ne connaître que celle ci et ses besoins,...... lui donner ce concept (par exemple)pour penser des problèmes de vie et compréhension plus large et généraux, qui peuvent arriver dans des situations différentes (comme, les échanges, interculturelles, les problèmes de compréhension quand les expériences de vie sont très différentes, quand il y a des enjeux et positions de pouvoir différents etc).Au lieu d'essayer d'attirer l'attention globale/collectif sur un pan de communauté et ses besoins, (ça emmerde), essayer d'amener des cocnepts qui sont propre à cette communauté (autiste) vers du plus large pour apporter nos refelxion, et nos besoins, à la fois renverser et apporter aussi notre vision sur comment on pense certains fait de l'esprit, des émotions, de la relation.
En quelque sorte le rendre plus large dans un usage ‘populaire ‘ et non scientifique/pas forcément du plus précis, pour ensuite le ramener à son origine, et aux implications que cela a pour les autistes, et peu à peu enrichir le débat et réflexion public sur l’empathie, au-delà de sphère spécialisées ou ciblées, avec de nouvelles idées, pour la questionner, penser des experiences quotidiennes, ..d'abord amener l"idée pour que rtout le monde puisse se sentir concerné par son usage potentiel.
Et de fait, je pense que tout le monde peut l'être, pourquoi des idées qui aideraient à comprendre aussi leS experiences vcécues en tantq u'autistes ne pourraient d'ailleurs pas apporter à d'autres?bien qu'autrement.
C'est pour cela que je trouve le concept intéressant (dans une étape de reflexion, car sinon je ne sais pas si ca fait sens de parler de double, triple, empathie, mais on parle là d"'une déconnexion et rupture dans le processus de compréhension)

Si vous me suivez jusque là, et trouvez l  ‘idée plutot pas trop nulle, dites moi.

J’ai une petite idée, (enfin quelques unes simples, et d'autres, un peu plus farfelues ! mais dont je ne mesure la faisabilité) de comment essayer de répandre mieux son emploi.
Sachant que je suis la personne la moins populaire de la terre, que je réussis à me faire détester à peu prèss partout, que j’ai beaucoup de projection des gens quand je m’exprime, notamment à l’écrit, il est évident, que je n’ai pas de communauté supportive pour m’aider à réaliser cela.. donc déjà qu’en pensez vous ?
et quelles sont vos reflexion sur ce que je viens d’exposer ?

(je sais même pas si c'est compréhensible, à force de parler dans le vide, et se répéter, je fais de plsu en plsu de fautes, et j'ai du mal à mettre au propre et reexpliciter des idées qui me semblent évidentes, car ej les sais depuis longtemps)
Modifié en dernier par grimes le vendredi 5 mai 2023 à 16:54, modifié 3 fois.
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par grimes »

Je ne comprends pas si je dosi approuver qu'on approuve mon message, ou si je dois l'approuver moi même et si ne rien selectionner, fait que mon message ne serait pas approuvée aha Ouch j'ai test d'approuver je n'ai pas l'autorisation, je suppose ca s'affiche par bug donc.Bon du coup ce message sert a rien je le supp 'coucou moderation qui me voit editer et supprimer et me parler en monologue'"
Deso je me presente pas avant de parler de mes questions, je trouve ca trop compliqué de se presenter, balancer des idées que j'ai , ca va, reflechir a qui on est , oula, j'en ai pour encore un an .. j'ai rien a dire sur moi, je suis une personne, qui est autiste, parmi d'autres traits, et je sais pas pâs trop quoi dire, que choisir et comment le dire, que selectionner pour une narration de soi a toujours été un bug dans mon esprit.Surtout en ce moment
je suis une personne qui n'est pas en recherche diagnostic, qui vit avec l'autisme, et ses effets penalisants en société et qui par différentes circosntances,c ommencent à en plus en supporter certains cumulatifs, et s'interroge sur comment les questionner autrement, dont pour le grand public, pour que d'autres personnes n'aient plsu à vivre certaines situations, ou.. je sais pas..
Modifié en dernier par grimes le vendredi 5 mai 2023 à 12:29, modifié 2 fois.
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par Tugdual »

Bonjour Grimes,
grimes a écrit : vendredi 5 mai 2023 à 11:56 Je ne comprends pas si je dosi approuver qu'on approuve mon message, ou si je dois l'approuver moi même [...]
Les trois premiers messages doivent être approuvé par la modération (c'est une mesure anti-spam).


Accessoirement, penser à une petite présentation dans la section idoine...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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grimes
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par grimes »

ouch j'ai édité, je sais pas quoi dire pour des présentations.. je sais que c'est un acte communautaire, mais je trouve ça compliqué mentalement , car j'ai l'habitude de plutot me lier aux gens en parlant de ce que J"'ai en l'esprit directement .Je vais essayer, mais ca risque d'etre rigolo, si je dois la faire rapidement dans le contraste entre la longueur de ce dont je parle ici, et la presentation qui tient en 3 ligne (sihnon si on me laisse du temps, elle serait surement plsu developpée, bien sur)

-----


Enfin, j'aimerais savoir si les personnes lisant ce que j'ai écrit ici, le comprennent.
Et comment..si ont des questions/contradictions/réflexions à y apporter.
Et si ça les intéresse.
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par EnHans »

J’ai une petite idée, (enfin quelques unes simples, et d'autres, un peu plus farfelues ! mais dont je ne mesure la faisabilité) de comment essayer de répandre mieux son emploi.
Bonjour, pourrais tu exposer quelques unes de tes idées, ça me permettra peut être de mieux cerner ton projet/objectif. Et t'apporter un avis si possible.
Sachant que je suis la personne la moins populaire de la terre,
Ce n'est pas incompatible avec une grande valeur morale ou la qualité.
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par freeshost »

Aucun préjugé ne justifie le manque de respect envers quiconque. Les personnes, nous devons apprendre à vivre, penser et parler sans bouc émissaire.

Quant à nos besoins, on peut effectivement vouloir les pallier. Seulement, il s'agit de distinguer les différents besoins (les faux besoins notamment, les addictions, etc.), et de se rendre compte que, souvent, l'offre est plus petite que la demande : la demande ne justifie pas l'obligation d'offre - on ne peut avoir tout ce qu'on veut (principe de réalité, frustration, Didier Pleux), il est impossible de satisfaire à tous les besoins ("une croissance infinie (des besoins) dans un référentiel fini", vaut-il la peine de créer et vendre du rêve qui ne deviendra jamais réalité ?).

Après, oui, il y a des personnes qui sont relativement égoïstes, qui ne changeront jamais, qui ne (se) sont pas préparées, habituées, à mettre à jour régulièrement leurs représentations du monde, de la réalité. Car elles croient que le sens de la vie est de rechercher une représentation définitive des choses. Or, les êtres vivants sont quand même changeants.

Alors oui, encouragement à développer nos altruismes et nos savoirs-faires, ainsi qu'une vision à la fois globale et précise du monde, même si cela demande un plus grand effort cognitif (vs l'avarice cognitive, La démocratie des crédules, Gérald Bronner), une plus grande charge mentale.

En plus, l'autisme est divers. On parle de spectre autistique car beaucoup de choses peuvent varier d'une personne autiste à l'autre, ce qui ne facilite pas la compréhension de l'autisme. On peut s'être habitué à aider une personne autiste ; la prochaine personne autiste sera un nouveau défi différent. La population autiste est, il me semble, moins homogène et moins conformiste.

Mais on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. Ou veux-tu gaver des oies et des canards ? :mrgreen:

La personne la moins populaire sur Terre ? Mais le but n'est pas d'établir un classement. Les superlatifs sont facilement utilisés pour fomenter des sophismes, de la victimisation, des amalgames, des mises en abîmes ou des pétitions de principe, des doubles standards, etc.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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grimes
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par grimes »

EnHans a écrit : vendredi 5 mai 2023 à 18:34
J’ai une petite idée, (enfin quelques unes simples, et d'autres, un peu plus farfelues ! mais dont je ne mesure la faisabilité) de comment essayer de répandre mieux son emploi.
Bonjour, pourrais tu exposer quelques unes de tes idées, ça me permettra peut être de mieux cerner ton projet/objectif. Et t'apporter un avis si possible.
Alors, je dirais que c’est plutôt d’abord aux personnes qui ont réussi à lire ce que j’ai écrit, d’exprimer si elles sont en accord ou pas avec sur les points de départ, déjà.

Par exemple, si des personnes trouvent la théorie « du problème de double empathie » inutile , ou surcoté ; y’a pas à continuer de parler dessus.
Je poste d’ailleurs ces liens pour rappel :
En vulgarisation, je trouve stephanie bettany pertinente →
(ponderful aussi, mais c’est des videos longues, et avec plus de développements)

Y’a d’assez bons sous titres fr, c’est digeste, et elle en parle sans adhésion inconditionnelle non plus, balayant divers points de vue et avec esprit critique.
Spoiler : 
(je suis vraiment en accord avec beaucoup de ce qu'elle dit, sauf que quand elle parle d'un retournement" blamant les neurotypiques".oui, en pensées, dans des commu' de niche, d'internet, je l'ai vu cet effet..et je m'en méfie aussi, mais, dans ma vie irl ? vraiment, non, je ne rencontre pas cet effet du tout, et je ne crois pas que cet effet existe en dehors de la culture de la neurodiversité d'internet, ou des association.. en gros)

Capture d’écran 2023-05-06 221554.jpg
Un lien de conf »plus compact, de Damian milton(c’est la source /auteur d’origine, donc je mets, sous titre en anglais, par contre-, y'a une autre video de lui sur youtube en sous titre fr, si vous cherhchez, mais je trouve que il synthètise mieux son propos, sur la video que j'ai posté + image de meilleur qualité)


Pour contextualiser sa réflexion, elle s’est croisée d’idées de plusieurs chercheurs, écrivains, dont autistes ; tel que même Jim Sinclair, qui est cité en intro du site Asperansa(c’est pour ça que j’dis, « ouais nos idées restent entre soi », vu la plombe que les jalons de ce concept posés, ici même sur ce site, qui œuvre depuis assez longtemps sur l’information/asso sur ce sujet, prennent à être pris en compte, et entendus, en + qu’on parle de quelque chose... de super ..ben évident.. au fond..)

Les critiques que l’on peut faire à cette théorie : c’est de diluer et annuler la question du handicap, en promouvant des modèles du handicap social, qui ne prennent pas en compte assez non plus les déficits et besoins plus importants d’autres autistes, dont non -verbaux et à retard intellectuel.
Ainsi, parfois, c’est mal compris et caricaturé en « les autistes s’entendent mieux avec les autistes » = « ils n’ont aucune difficultés ! Annulons tout supports ».Et là d’autres autistes renchérissent «  ouais non, je m’entends pas mieux avec d’autres autistes »..

Damian milton l’a dit lui même, à l’origine , il a formulé ainsi ce concept en partie en réaction à la théorie de l’esprit imputant les incompréhensions aux seuls déficits et particularités des autistes.

L’idée n’est pas , si j’ai bien compris que les autistes, d’ailleurs, « s’entendraient mieux », mais que y’aurait des facilités et difficultés et inconforts atténuées, dans les études faites, et témoignages en général d'autitses.Et que les difficultés s’observent aussi du coté des non autistes pour comprendre les personnes autistes.Qu’il s’agit d’une rupture de compréhension localisée dans l’intéraction .

Le « comment », « pourquoi », à ça, n’a pas pour lors de réponses et des recherches se poursuivent, mais des hypothèses émises et étayées par les dernières recherches et quand l’auteur en parlent aussi, me paraissent aller , au-delà du « style de communication et expérience différentes », plus dans le sens des rapports de pouvoir, de préjugés/discriminations possibles, d’un groupe sur un autre qui a le choix de ne pas aller vers l’autre, par exemple( pour contextualiser encore plus, le théoricien d’origine, lui même autiste, est aussi sociologue, et orienté à analyser les situations en terme de dynamique de groupe)que dans seulement l’un des deux protagonistes( je le paraphrase littéralement là ).
Voici d’ailleurs des liens intéressants de conférences (très)« compactes », récentes.

https://port.cloud.panopto.eu/Panopto/P ... 5b014ea30f
Certaines de celles ci sont dispo sur youtube, mais j’ai pas tout trié(certaines, sur cette plate forme vont décrire le protocole des études, leurs résultats, ou encore d’autres approches de recherches, tel que des recherches ou les participants sont aussi collaborateurs) .
(une initiative intéressante serait d’essayer de les traduire en le plus de langues possibles, je trouve)



J’ai fait un récapitulatif, car je me dis que c’est très bien connu d’une partie des personnes ici, et pas du tout d’une autre partie.
Et aussi, que on peut y trouver à dire déjà en soi.
Pour ma part je ne comprends pas ces conceptions comme une vision purement construite d’un handicap social, mais comme un axe de questionnement et recherche de ce qui contribue à faire la part du handicap social, qui peut aussi se devoir au contexte, l’intéraction, et ce sans pour autant contester qu’il yait un besoin de support communautaire.(c’est des points de division que j’ai déjà pu lire sur ces idées).
En résumé, il y a des divisions entre « modèle médical’/déficitaire, ou bien, neurodiversité, modèle du handicap social ; et certains d’entre vous les partagent peut être.




------------------------



1)Moi ou je me situe vis à vis de cela ?



J’ai pensé les mêmes choses en moins bien,(comme beaucoup d’autistes?) avant même de savoir que c’était théorisé, donc, ça me parle forcément.

Je poste cette étude et cite cet extrait ; on s’interroge aujourd’hui sur les effets sur notre santé mentale de se voir imposés de la réeducation en nous renvoyant une image de déficience .

https://bpspsychub.onlinelibrary.wiley. ... bjdp.12350
« 
et article propose un lien entre la perception erronée des personnes autistes par la majorité neurotypique et le risque d'une mauvaise santé mentale et d'un manque de bien-être. Nous présentons un récit transactionnel du développement dans lequel les perceptions erronées (et le comportement qui en découle) de la majorité neurotypique influencent les perceptions et le comportement des personnes autistes de telle sorte qu'elles deviennent de plus en plus séparées, voire isolées, de la société ordinaire. Cela met en péril leur santé mentale et les empêche de développer pleinement leur potentiel[...]
Au moment de la rédaction de ce rapport, un lien entre la manière dont les personnes autistes sont perçues et l'état de leur santé mentale n'a pas encore été établi de manière empirique. Néanmoins, comme il y a des raisons de croire qu'un tel lien existe, on peut s'attendre à ce que les questions de santé mentale soient plus importantes dans l'autisme. Malheureusement, les résultats des recherches récentes sont tout à fait conformes aux attentes. Une majorité d'adultes autistes (jusqu'à 79 %) répondent aux critères d'un trouble psychiatrique (Lever & Guerts, 2016) et jusqu'à 72 % éprouvent des désirs suicidaires (Cassidy, Bradley, et al, 2014 ; Cassidy et al, 2018). »

Comme beaucoup de personnes autistes, j’ai observé combien les efforts étaient à ma seule charge et à quel point, lorsque je ne pouvais plus en faire, souvent, j’avais droit à de mauvais jugements.
J’ai aussi vu des gens se gargarisant de leur « extraordinaire sensibilité et facultés d’empathie » pensant tout comprendre, tout en se plantant complètement envers moi, et envers d’autres , en croyant jouer au devin de ce que pensent d’autres ; mais dans mon cas, parfois le concept d’autisme été manipulé pour justifier une forme de maltraitance .

Sans dire que je n’ai aucun handicap inhérent à ...euh mes propres neurones , je trouve insensé et suis en ferme désaccord, que l’on jauge l’empathie sur une faculté de « devin » basé sur des signes non verbaux, (qui n’ont rien d’exacte/ou sont pas semblable pour tous,) tandis que lorsque j’exprime mes émotions, mes vécus, ce semble simplement ignoré comme non « relevant/pertinent » et ainsi non assimilé comme une communication parfois (bref invisibilisé et mort sociale).Ouais, certains trouveront ça normal, c’est notre fardeau d’autiste, à devoir compenser.C’est violent de ouf mdr..

Dans mon experience personnelle, aussi, sans motif valable, j’ai régulièrement subi des préjugés typiques »personne hautaine/immature/gossemaledfuqué »/pedant/antipathie/tu aspasdeproblème car tu ne l exprime pas avec theatralisation tout en étant euh au bord du precipice moral et de santé.. ? etc » et ceci observé par des amis, d’autres gens (qui comme iels me comprennent ne cernent pas pourquoi.. )qui ont joué à un préjudice jusque dans le domaine de la santé (non psy, j'entends somatique/allopathique/rapport aux medecins, opération ou bien encore, l’acces à la solidarité).

Je parle donc d'impacts sur l'accès a des services importants, confinant parfois à une mise au ban communautaire, et qui a durablement détériorié, ma """""qualité de vie"""""""".
Je doute d'être un cas unique, quand je lis les études sur ces sujets, ou écoute des témoignages d'autres personne autistes.

Y’a d’ailleurs certaines personnes autistes qui estiment que une récurrente mésestimation de leur besoins, par non reconnaissance aussi de leur particularités, fait partie d’impact assez usants, sur le terme pour être considérés comme traumatisants ou plonger en épuisement, burnout. Bref contribuant à foutre en l’air leur équilibre.
(Bref, je dis un peu tout ça aussi pour exprimer la part de mon expérience à à la formation des mes idées et de ma position )

---

Donc je suis favorable au concept du problème de double empathie.

Et comme je l'ai dit, je ne pense que ce ne vient pas des "méchants non autistes vs des autistes"..

mais(au moins aussi) de certains façons de penser, dont par exemple de la façon d'envisager la compréhension et l'empathie dans les concepts courants, qui sont comme.. verouillées ?
Spoiler : 
elles verouillent la compréhesion ? si on a en face de soi qlqun qui part du principe que comprendre l'autre passe par tel liste de signes, gestes, et que tout ce qui en sort n'est pas une communication, que la personne en face ne peut qu'etre déficiente .. ben je vois deja ca comme un verrou.cette double peine, dont on ne sait d'a quoi elle tient, (des idées collectives, des incompatibilités de mode de communication, de contexte et discrimination s'en suivant dans l'asymétrie des relation)soi devant forcement s'adapter a sens unique assez souvent en tant qu'autiste..de nouveau je ne vois pas l'idée de double empathy comme une solution miracle.. .. et je ne respécifie que je ne vois pas ca incompatible avec des supports selon ses diffcultés, bien au contraire, car pour moi ce "verrou" est deja un frein pour avoir de réelles aides face à ses difficultés, dont avec des spécilialistes parfois
Je l’ai dit, et de toute façon, c’est inhérent à comment il s’est forgé : il n’est pas entièrement explicatif.Il n’est pas parfait.
Il me paraît un axe de question, étayé, légitime, et peu connu publiquement et / ou en france, dont en dehors des communautés autistes, neurodivergent.
C'est pour tout cela que j'axe La suite de mon propos, autour.




Moi ce que j’en pense, c’est que ce serait bien que cette idée devienne au moins visible.

C’est à dire, que cela entre dans les concepts auquel on peut se référer, au-delà de sphère de concernées parlant aux concernés et chercheurs.

A partir de là, déjà je ne sais pas si des gens sont plus ou moins en accord avec tout ceci ?
Ou pas ?
Spoiler : 
(J'ai essayé de reformuler mon propos plus clairement, mais non moins longuement)

Car ça part d’un autre postulat mien avec lesquel vous serez peut-être en désaccord  et qui ne repose sur rien que ce monceau de spéculations et de « pourquoi pas ? »:
que les concepts que l’on peut forger et rendre accessibles peuvent impacter (en quel proportion je sais pas!) à comment l’on pense nos conditions, (et en retour sur les comportements, conditions de vie, à un sens plus global, )surtout en une époque ou la réflexion, comme son contraire, se fait par internet très rapidement.




Mais si ça se trouve je me plante tout à fait et ça servirait pas à grand-chose, voire à rien.
puis ça ne s'impose pas comme ça, un usage de mot, c'est compliqué.Enfin on peut y aider à le suggeérer et rendre accessible..? imaginez on serait 50/10/500 à faire ça ? mdr etc


Seulement, je vois que ça avance pas vraiment vite du coté psy/chiatrie/neuro/recherche, voire que des fois , ça tourne carrément en rond pour voir des « chercheurs » juste re-éoncer des choses qui ont été dites par des autistes depuis des années.. et au final grace à qui la connaissance sur l’autisme a évolué ces dernières années?grace aux autistes.Et ce ne se limite pas qu’à l’autisme en plus.. mais aussi à d’autres condition psy(Enfin j’en reste là de la critique psy.)
Les évolutions arrivent lentement, à la fois avec la science, la psychiatrie à la traine l’information par des chercheurs , par des autistes, à la fois simplement, l’exposition et le fait de vivre de sorte inclusive .. c’est un tout.


(je poste dans un autre message la suite pour ne pas faire un texte trop lourd/ long)
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grimes
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par grimes »

2)Comment j’imagine cela ?

J’imagine ça , en utilisant ce concept en des situations ordinaires.

Les chercheurs qui étudient par ce concept cherchent à le vulgariser.
Spoiler : 
(alors ! en effet, ils ne pensaient pas à ce que je dis par "vulgarisation" aha, mais des info digestes et pédagogiques et éducatives.... mais je vous ai explicité ma vue, : tout aussi nécessaire que ce soit, beaucoup de gens s'en foutent mdrr je trouve donc intéressant d'essayer autre chose, pour voir !et j'viens de penser à une chose, l'auteur puisant ses reférences dans ce qu'il nomme un courant de socio dit de "connaissance situé", dont je comprends en gros que " les gens impliqués" a travers leurs experiences vivent/construisent aussi des savoirs" hors de l'acadamie, ce qui n'est pas pour autant une validation 100% dans ta subjectivité, mais là j'ai pas assez creusé [...] bref, penser a comment rendre audible son concept/ par "des contextes plus vécus, " "situés" dans le quotidien, ne semble pas complètement dénué de sens, bien que je fasse l'analogie un peu comme ça me plait ici ! )
Je sais plus si je me trompe, ou déforme, mais il me semble, que une des idées d’ailleurs de Damian Milton
Spoiler : 
ou noah sasson ou brett (pardon je ne sais plus, l’un d’eux)
, est que une amélioration de la compréhension entre les personnes autistes et non autistes viendrait de la familiarité ?
Spoiler : 
(concept, personne, je ne sais plus, je reprend le concept donc pour l’arranger à la sauce de ce que ma mémoire en a en retenu mdr j'ai bonne mémoire, donc, je dois pas trop déformer, mais faut que je farfouille 2 h de conf et livre pour verif, alors à la place j'écris du flou..)
Et simplicité pour parler de cette theorie .

D’ailleurs, je trouve le concept(problème de double empathie) très simple sur le fond.

Et comment le rendre plus familier ?
Peut-être ....en l’utilisant de sorte « familière » ?
Dans des situations plus « communes »à soi comme aux personnes non autistes ?
En l’employant dans ce qui est familier aux autres comme à soi, dans nos expériences quotidiennes ?

Le concept le permet, au final, car il se définit comme l’écart de compréhension entre des personnes avec des expériences ou cognitions trop différentes .
C’est large, et c’est normal après vu le background sociologique de l’auteur.
Ca peut permettre de faire des liens avec d’autres situations que les écarts de compréhension entre autistes et non autistes –

Mon idée serait d’essayer de (commencer par)« visibiliser »le concept en utilisant cette expression, dans des situations quotidiennes qui pourraient y être assez reliés pour y voir une pertinence à les questionner ainsi.

Et qui ne rencontre pas de problèmes de ruptures de compréhension en ce monde ?
Ca peut parler à pas mal de personnes je pense donc.
De faire exister une notion qui chamboule la notion monolithique de l’empathie et compréhension, et est lié aussi à l’autisme, en l’incluant dans des sujets plus courants.


Ce même si « mal » connue dans un premièr temps, ou même si « hors  contexte » d’un savoir / et des sources sérieuses.

Dans ma vue, ce serait déjà plus positif que le contraire , que l’idée soit même seulement« visible », « existante » dans l’espace public, des contextes plus quotidien, et plus « connue’.

Ca peut poser ces questions, qui peuvent vous inspirer un désaccord /des critiques, autre idées (etc):

imaginons que le concept devient un tout petit peu connu( je dis ça comme si c’était simple et déjà acquis mdr), mais pas forcément si bien.
Voire parfois, mal utilisé, pour tout, n'importe quoi, déformé .. est-ce que ce ne pourrait être une plus mauvaise chose  au contraire?

-Est-ce que ce pourrait être approprié pour dire tout et n’importe quoi, comme on le voit de certains termes psy, sur des réseaux ?

-Ou encore en mode « tout le monde est un peu autiste » ?

-Est-ce que ce ne noierait pas encore un peu plus le sens d’idées importantes, et ainsi , les intérêts des personnes autistes par delà ?

- est-ce que ce n'apporterait pas une confusion sur d'autres thèmes , ou on l'emploierait, dont ceux ou il y a des luttes(racisme/ inegalités de milieu social, luttes intersectionnelles etc si on en vient a parler dessus) ?

-(autres ..)( à completer par..)


---
Personnellement, je crois pas.

Car , même en imaginant un usage poubelle /buzz/mode , on pourrait ramener/l’utiliser cela vers l’autisme et une explication plus sourcée.

Aussi car bcp de la communication est approximatif, donc ce ne rendrait pas plus confus des échanges quotidiens, qui le sont deja mdr ?
Et que ce peut aussi faire l'inverse..
La plupart des idées "courantes" sont floues, l'empathie perçue populairement, pour débuter, ne correspond à aucune def scientifique d'à.... peu près jamais aha.Donc, imaginer qu'un concept qui questionne plutot la compréhension, serait usé de manière plus imprécise.. na ca me parait pas nocif.

De plus, je crois qu’avec ce concept, on est sur quelque chose qui peut même dépasser l’autisme, dans des questions imaginables : de nouveau, je crois comprendre que les inégalités dans des groupes/les enjeux de pouvoir/priviléges, sont une des pistes possibles(pas la seule, je suppose) de ce phénomène(ce sera intéressant quand les études sur la double empathie seront réalisée avec des enfants, j'crois , et des populations plus diversifiés, pour situer de cela)

Il ne me semble pas impossible(mais bon là c'est juste une intuition ou qlqchose que je brode, je me suis pas assez renseigner dessus pour dire de sorte éclairée) que le concept serve à des études même extensives à l’autisme, et découvre d'autres situations ou il y aurait une disjonction spécifique de la compréhension (et il doit bien sur continuer d’être exploré dans l’autisme, car dans des études faites les participants ne permettaient pas d’être représentatifs)
Spoiler : 
* là dessus je manque de sources et ref étayés, dans le sens que je sais que pour certaines études sur le problèmes de la double empathie, il y a eu des test/protocoles utilisés lors d’études sur [des cultures différences, ou langues], pour voir comment l’information se distribue, ainsi, je ne sais pas le degré de parenté du concept de « problème de double empathie », avec d’autres concept existants pour penser des déséquilibres de compréhension comportant un aspect culturel, lorsque dans l’autisme, on cherche encore à quoi ce peut se devoir)
vous pouvez voir que je spécule de ouf mdrr car tout mon raisonnement s’appuie sur 1)le fait de rendre visible quelque chose/une idée, et déjà, il faut le faire ! 2)le fait aussi de penser qu'elle peut effectivement être utile, et avoir cet impact, aucune certitude à cela..3)le fait de penser que tant de choses évolueraient par des idées ..
Ainsi de ma vue , une visibilité ‘bête «  ou « détournée » (des lors qu'une idée existe et passe par les pensées des autres de sorte plus étendue ?)serait même mieux que rien(bon, je parle pas non plus d’en faire un même aha!).

Car de toute façon elle permettrait ensuite de parler dessus en mieux, en reprenant la parole, et d’être écoutés plus largement qu’en des bulles circulaires de réseaux et d’algorithmes, ou, en général, c’est surtout les autistes(ou la famille, des personnes en recherche, qui après s’en désintéressent post diagnostic pour une bonne partie ? des psy/étudiants) qui écoutent du contenu sur l’autisme
Spoiler : 
( moi même j’ai pensé à faire un mini film d’animation simpifié sur cette idées et d’autres, mais je sais pas faire de contenu artistique facilement quand c’est « utilitaire », et je pense sincèrement que le public réceptif à un contenu « didactique » est pas franchement celui avec qui on interagit au quotidien, et que ce sont des contenus important oui, mais j’ai cet effet bulle en gros, que c’est de toute façon des gens « ouverts d’esprits » qui vous pourriraient pas la vie qui vont regarder ces choses dessus.Et que limite un influenceur en parlerait en mal c’aurait plus d’impact par contre mdr).

Car de toute façon les concepts tournent, peuvent , même employés stupidement à un temps, puis contribuer a une pensée générale, par rebond, réaction, approfondissement, et amener à en créer de nouveaux ainsi ...
Mais si ça se trouve j’ai tout faux !J’ai aucune certitude du tout, ni légitimité/ »autorité « c’est juste .. exactement ce dont cela a l’air , une idée, des spéculations, des pourquoi pas..
Toutefois je ne crois pas que ce puisse porter tort? Au pire, pas du tout résonner même plus "visible".Et si oui, servir à rien.
C’est pour ça que j’en parle comme de  « quelque chose à tester », à qui ça tente bien.



----

3)Comment je visualiserai une visibilisation de cette idée.. ?





Par son usage, donc.Mais pas que pour informer sur l’autisme.
L’employer comme une expression courante ou presque, qui nous viendrait sur des situations de la vie courante, avec son entourage .
Le faire exister en dehors d’un usage d’expertise/de cours/ de pédagogie sur l’autisme.



Un usage plus banale, qui n’existe pas encore.
Donc d’inventer/bricoler.
S'agit bien d'utiliser la même idée.Mais on pourrait aussi le voir comme en créer une autre, par la pratique .

Ce qui d’habitude arrive spontanément, au cours des échanges.

D’employer par exemple ‘problème de/double empathie’ au quotidien dans certaines situations ordinaires, sur des situations qui peuvent avoir un rapport/liens métaphoriques, et voir un intérêt assez proche à voir un tel parallèle être fait.
Parfois d’en faire un usage pas nécessairement toujours très renseigné, ou développé, ni en mode "professeur"(faut pas non plus non faire afk les gens, comme avec mes textes mdrrr)
Spoiler : 
(oui cet aspect est dur si vous ne savez pas vous satisfaire de propos imprecis aha, peut-être auriez vous l'impression de dire un truc faux aussi ? jsp pour vous, mais pour moi, je le vois comme une notion que j'intègre , qui touche à certaines réalités vécues, donc l'employer tel que je dis.. est cohérent pour moi, je vous l'explique donc pour moi.Quant à vous, peut-être vous n'y verriez aucune cohérence, mais une tronquerie, et j'avoue, y'a un peu "d'astuce" quand meme hehe.C'est forcément quelque chose que je vois d'un regard différent, ayant évolué dans des milieux de transidentités, ou on créer des mots, dont on a besoin pour dire nos vecus + même les autistes vont être moins regardant à employer des mots "innové"/improvisé par influence passif au cours d'un echngae, alors en introduire plus activement ne me semble pas différent ou si?)
Par exemple, en se contentant, de dire l’expression, et laisser les gens avec ça : un contexte, une expression, leurs situation.
Pour y réflechir, s’interroger, chercher, ou non.Ou qu'ils se l’approprient.Y projètent leur vécus.Cherchent dessus après ou pas, et l'emploient de sorte déformée.Mais ça créerait toujours une discussion + générale , de ma vue..(ensuite)
Et permettrait de le faire entendre/exister déjà.
Un usage.
Je reviens sur l »idée de familiarité, peut-être..

Si certaines personnes dans leur vie l’employaient au quotidien pour parler non pas [que]d’autisme, mais aussi de situations reliées à leurs problèmes de compréhension, ce qui concerne tout le monde, de ma vue, on peut élargir et étoffer des façons de penser le processus de compréhension de l’autre, inviter à être modéré dans ce qu’on croit deviner des autres. D'interroger la compréhension de l'autre et son processus au delà de cadre/Cas/spécificité mais aussi au coeur de qui est commun.Et je vois ça bénéfique pour les autistes( même si ça ne devait pas toujours les mentionner ).
Spoiler : 
(Ce que j'en espérerais/imaginerais, c'est que ainsi, les personnes avec des particularités seraient moins percues comme des "cas" en marge", moins perçues comme "'autres" si un cocnept se generalise pour faire repenser qu'on est tous parfois en position d'être "cet autre pour l'autre", que ce fait partie de l'ABDC de la compréhension, et non d'un truc jargoneux complexe.. et si la remise en question de l'empathie mode *type theorie d'esprit/devin*, est plus global, j'imagine que ce pourrait au delà etre une bonne chose aussi)
Je vais essayer de fournir des exemples .

Mais je pense que , mon seul esprit ne peut pas en fournir énormément, car cela s’avise en fonction des situations.
Et comme ça dépend des situations que chacun vivrait, je peux pas tout développer.Mais je ne sais pas si j’ai reussi à plus expliciter l’idée de plus ancrer ce concept dans du vécu , dont pas que autistique.. pour en faire un concept existant, connu, pour penser des expériences .. d'autres gens aussi.




Ou ? :

Dans la vie quotidienne, irl, mais aussi sur internet, sur des forums, sur discord, reddit, sur des stream, des media..sur des chatbot, des ia, mdr un peu partout (aha) :



comment ? :

au détour de conversations, de situations('en français, car l'expression y est invisible, mais aussi au delà si vous parlez d'autres la,gues) :
- quand une personne parle de problèmes de compréhension, qu’il y a des incompréhensions, différences cognitives, d’expériences, de vécus .
c’est large, ca peut englober :
quelqu’un qui parle de situation socioéconomique très différentes, et ne réalise pas certaines réalités..
- des différences culturelles,
- religieuses
-de statuts hierarchique
-différences générationnelles(pour le coup les perspectives sont parfois si lointaines, et l'asymétrie des pouvoirs, besoins, en société est aussi là .. )
-l'L'adultomorphisme (fait de projetern sur des enfants des états psychologiques dont il ne sont pas encore capable d'avoir développé)
-le seul fait d’etre lgbt, trans, ou non, aux incompréhensions femmes homme,(mdr j'y vais large) ou ..
- d'autres , d'autres situations, ou et comment, et si des personnes ont compris ou je veux en venir et que ça les inspire, ca m"intéresserait d'avoir leurs autres idées !
-d'autre handi, 'isme'.. mais l'ideal j"trouve c'est de cibler le 'commun', le 'normal' dans les rupture de communication

et , par exemple;
dire "c'est de la double empathie ça!" , "c'est typique un problème de double empathie", " c'est.. explication *simple*" pas sur l'autisme, mais le coté écart de comprehension. ( puis sur l'autisme si la conversation s'y prête, et que la personne est intéressée) Je parle pas de trafiquer l"idée ainis, plus ded la rendre large, contextualisé à des situations ou y a des analogies.

Vraiment j'essaie de "dire des exemples plus concrets pour la forme", mais ce serait selon ce qui fait les echanges de chacun.
Et surement que les contextes sont importants pour que cela soit adapté, percutant, et je me doute, c'est une difficultés des personnes autistes de les distinguer.




On peut sur sujet, si des personnes sont intéressés, essayer de penser à des exemples et situation types pour avoir des repères ? Si des personnes motivées , sinon je m'arrete là pour les exemples





bref y ‘a énormement de situations ou les personnes que ce soit par des facteurs acquis ou innés, se basent sur elles mêmes pour comprendre d’autres , et ou il n’y aucune compreéhension reciproque, evidemment tout humain fait ça parfois, dont les autistes ! )
Spoiler : 
Je me dis qu’en introduisant cette idée par petite touches, pour penser aussi ces experiences communes a d’autres situations que l’autisme, met déjà un peu en question certains vue figées sur‘l’empathie consistant à pluguer des pensées qu’on a sur ce qu’on pense que pense l’autre, meme quand nos interprétations sont basées sur nous et qu’on occulte les particularités de vécus d’autrui pour en faire des cas « insolites » alors que faire abstraction de l'avis d'autrui plus qu'a deviner ses "idées" et se fixer dessus ce raccourci comme conclusion pour présumer de sa compréhension, c'est plutot l'inverse d'une attitude empathique, du moins dans le conclure et rester sur nos idées, ce sans l'autre, lui demander son avis etc et enfin que nous avons, humainement des vues et approches différentes et que celles des autistes faut partie aussi de l'empathie en terme de diversité » ouch sorry, j’ai dérivé, mdr
Donc en un sens ce à quoi je pense en pratique est très simple.. et complexe car ce reviendrait à se mettre à essayer d’introduire un mot pas forcement de sorte hyper naturelle.


Y’a aussi d’autres choses qui sont les algorithmes.Et jouer des réseaux sociaux, mais ..autrement ?


Je travaille pas dedans et je sais pas comment tout de cela fonctionne, comment on peut s’en servir.

Parceque à ce jours, ces choses sont encore plus devenues des prisons qui nous redistribuent vraiment que nos propres sphères/gouts/niches, et ce qu’on veut entendre
Spoiler : 
.(Par curiosité, j’ai regardé tiktok, et outre que j’ai trouvé que ca réinventait l’internet d’avant adblock et un internet à se manger des pub faites a partir de la vie privée de gens avec des videos nulles en forme de mêmes, j’ai été un peu scié.e de voir que les autistes ont trouvé une communauté sur tik tok, oui, oui ! mais en gros à part montrer leur tete, avec des hastag style « neurospicy » , dire " bah je suis là" chuis autiste" mdr et juste montrer sa tete 30 sec en mode "fuµck' faire du contenu + identitaire, qui tourne vers d’autres autistes, je vois pas ce que ça véhicule.En vrai, je me dis que c’est une exposition, une existence, et que c’est aussi une bonne chose : prendre de la place . Peut-etre, j’y connais pas trop après
Mais en gros je sais pas comment ca pourrait se faire, mais tourner les algorithmes , les réseaux , à son avantage pour cette idée de rendre visible une idée.

Ce sont des outils qui permettent de faire des buzz, de reunir un grand public.. mais comme je le vois, il s’agirait moins que une personne autiste fasse un cours sur la double empathie(et d'autres sujets ), que un streamer (de jeu, de film, ou autres)mentionne le thème, comme un une expression normale à employer, au détour d’une conversation en live sur d'autres sujets, ou avec des gens avec qui il parle.
Donc là dessus je m’y connais pas assez pour developper, mais une autre piste serait d’utiliser /retourner /detourner et casser l’effet niche des algo, et des idées aussi.. en mentionnant ce terme dans des sphères d’intérêt, ou on ne s’attend pas à le trouver.
Spoiler : 
[truc farfelu ( je me suis censured, car je parle trop librement des mes pensées, et j'ai l'effet apres d'aller trop dans qlchose de pv et me sens pas à l'aise après coup, + je pense que j'en ai dit assez pour que vous puissiez vous faire une idée aussi + mais aussi que j'ai besoin d'être à l'aise avant d'exprimer des choses plus 'farfelues' .)]


je vais pas tout dev' car je sais pas meme si j'ai l'intêret des gens en ecrivant ici mdrr (et que moi quand je parle trop dans le vide, je me décourage et fous plus rien, or, j'aimerais personellement, ou avoir des reflexions autres dessus à minima.. ou /et tester ca, et j'invite qui ça inspire a tester avec moi ! )


Mais en gros l’idée c’est d’utiliser le mot
aussi,
en dehors d’un contexte spécialisées
de sorte plus familière
sans forcement tout expliquer
irl et sur internet
d’utiliser peut etre des outils de réseaux, d’algorithmes existant aussi en ce sens dans cette idée
Ma suggestion sur tout ceci, je sais pas si elle est pertinente ou à coté de la plaque, mais elle est ""open source""" mdrr, donc j'ai pas une liste infinie ou predefinies, d'exemple, mdr, mais l'idée c'est d'en trouver soi, dans le quotidien aussi, dans vos gouts, intérets,reflexions, et avec les outils qu'on a qui permettent des diffusions et, differents impacts


et tout ceci je ne sais pas si ça serait vraiment utile !
Mais si d'autres ont envie de tester, ou/et trouvent mon raisonnement pertinent, je leur propose cette experience ?



------------------------------
(bon faudrait, si ce sujet trouve un echo ici, penser à un meilleur titre, mon titre est nul, et personne qui serait intéressé parce que j'y dis, voudrait y cliquer je crois, mais j'ai pas trop d'idées pour lors )
* je fais bcp de reflexions hors contextes et privées, et j'ai essayé de les mettre en spoilers pour garder le texte globale centré sur le sujet.
a vous de me dire, si vous avez des inspirations, des questions, reflexions, critiques(ce qui ne veut pas dire cassage non plus aha, exposer un truc pas "bien fini"/abouti et le voir casser purement est demoralisant, et dissuassif, meme de ce qui peut etre constructif dedans qlchose qu'on pense etc et aussi, des façons de penser attentistes en mode "ahh c'est bien idéaliste et perché, rien ne peut etre fait a part attendre que tous les scientifiques de la terre, aient deja analysé le fait du vivant, puis que y ait des études sur les chercheurs étudiant le vivant, puis la mort, avant de commencer eventuellement à lancer l'expérience "vie"', ah ba mince c'est trop tard elle est lancé" depuis un bout de temps....., je préfere pas lire ça, merci! par contre si ce que jdis vous semble bidon ou contestable, sur le fond, forme, raisonnement, là c'est autre chose, et je l'accepte..)
----
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Modifié en dernier par grimes le lundi 8 mai 2023 à 10:30, modifié 27 fois.
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EnHans
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par EnHans »

Bonjour grimes, je suis fatigué, je mets ce fil en favori et je le lirai dans la semaine.
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par Maman ouistiti »

Bonjour Grimes,
En te lisant je sens que tu as dû souffrir du jugement des autres et que tu aimerais trouver comment changer la mentalité des non autistes. C'est vrai que c'est dur de faire des efforts à longueur de journées pour s'adapter, sans que les autres ne s'aperçoivent de l'énergie que cela demande. Alors c'est d'autant plus injuste d'entendre en retour que l'on n'est pas assez à l'écoute des autres.
Combien de fois j'ai entendu dire d'un autiste qu'il était dans sa bulle ! Et bien, moi, j'affirme que tout le monde vit dans sa propre bulle. "Chacun voit midi à sa porte" comme on dit. Le concept de double empathie est difficile à saisir. Mais on parle d'ethnocentrisme pour parler les malentendus causés par les différences culturelles (Par exemple en Afrique, lors d'un enterrement, la communauté chante et danse sur des rythmes joyeux. C'est un moment très festif. Les Européens qui découvrent ça pensent que les proches du défunt n'ont pas chagrin, parce qu'ils rit au lieu de pleurer). On parle aussi d'adultomorphisme quand les adultes attribuent aux enfants des pensées ou des sentiments qu'ils ne sont pas encore en âge d'avoir. (Par exemple, c'est une erreur de croire qu'un bébé puisse être rancunier ou qu'il puisse essayer de manipuler ses parents. Le bébé vit dans l'instant présent. Son cerveau n'est pas assez mature pour anticiper les réactions des autres.)
Modifié en dernier par Maman ouistiti le dimanche 7 mai 2023 à 18:33, modifié 1 fois.
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Lilas
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par Lilas »

Bonjour et bienvenue Maman ouistiti,

Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Spoiler : Pour modifier la signature : 
  • cliquer (en haut à droite) sur ton pseudo ;
  • dans le menu qui apparaît, cliquer sur "Panneau de l'utilisateur" ;
  • cliquer sur l'onglet "Profil" ;
  • cliquer (à gauche) sur "Modifier la signature" ;
  • préciser ton statut dans la zone d'édition
    (exemples : suspicion de TSA, TSA diagnostiqué, parent...) ;
  • cliquer (en bas) sur "Envoyer".
Une petite présentation dans la section dédiée serait aussi appréciée.
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)

Mes romans :
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grimes
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par grimes »

Maman ouistiti a écrit : dimanche 7 mai 2023 à 18:21 Bonjour Grimes,
En te lisant je sens que tu as dû souffrir du jugement des autres et que tu aimerais trouver comment changer la mentalité des non autistes. C'est vrai que c'est dur de faire des efforts à longueur de journées pour s'adapter, sans que les autres ne s'aperçoivent de l'énergie que cela demande. Alors c'est d'autant plus injuste d'entendre en retour que l'on n'est pas assez à l'écoute des autres.
Combien de fois j'ai entendu dire d'un autiste qu'il était dans sa bulle ! Et bien, moi, j'affirme que tout le monde vit dans sa propre bulle. "Chacun voit midi à sa porte" comme on dit. Le concept de double empathie est difficile à saisir. Mais on parle d'ethnocentrisme pour parler les malentendus causés par les différences culturelles (Par exemple en Afrique, lors d'un enterrement, la communauté chante et danse sur des rythmes joyeux. C'est un moment très festif. Les Européens qui découvrent ça pensent que les proches du défunt n'ont pas chagrin, parce qu'ils rit au lieu de pleurer). On parle aussi d'adultomorphisme quand les adultes attribuent aux enfants des pensées ou des sentiments qu'ils ne sont pas encore en âge d'avoir. (Par exemple, c'est une erreur de croire qu'un bébé puisse être rancunier ou qu'il puisse essayer de manipuler ses parents. Le bébé vit dans l'instant présent. Son cerveau n'est pas assez mature pour anticiper les réactions des autres.)
Je ne connaissais pas ce que je viens de mettre en gras.(je vais rechercher , aha)
Je ne suis pas d'accord, l'idée de double empathie n'est pas vraiment compliqué en elle même de ma vue (après si técoute Dmian milton, il te sort 36 mille ref de socio, là ui, ca devient complexe mdr).C'est le fait de pointer une non compréhension dans un sens non autiste->autiste qui peut le rendre complexe à faire entendre(et c'est pour ça que je me demande si la poser en un autre sens /renverser le chemin, sans que y'ait, cet effort cognitif ou d'attention /décentrement à faire pour les non autistes, pourrait être utile)
Alors que on peut y voir de nombreux parallèles et liens pour le familiariser, dont avec des exemples que tu cites.
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par Maman ouistiti »

C' est difficile à comprendre pour les gens typiques, qui n'ont pas été confrontés à des formes de discrimination. Ils n'ont pas fait l'expérience du problème. C'est comme si j'essayais d'expliquer à un aveugle le phénomène des illusions d'optique.
Je suis HPI et j'ai un TDA mais pas de TSA.
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par Maman ouistiti »

L'empathie c'est la capacité à comprendre l'émotion de l'autre même si on ne l'a partage pas. Par exemple, j'ai de l'empathie pour les enfants victimes de guerre même si j'ai toujours eu le privilège de vivre dans un pays en paix. Je peux le comprendre sans le vivre. Mais il y a des limites à mon empathie c'est justement humain
Je suis HPI et j'ai un TDA mais pas de TSA.
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freeshost
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Re: Comment rendre accessible des concepts importants dans la compréhension entre autistes et non autistes ?

Message par freeshost »

Bienvenue ! Maman ouistiti !

Pour en savoir plus le spectre autistique, il est possible de dévorer ici. :P

Je partage aussi diverses ressources . :P
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)