Est-ce que des doses plus élevées que celles recommandées augmenteraient les effets bénéfiques pour se protéger des virus des rhumes ou rhinites de l’hiver ?
Non. « "De nombreuses études se sont penchées sur la question, et aucune d’entre elles n’a pu démontrer clairement des effets bénéfiques significatifs de la vitamine C à haute dose sur la fréquence, la durée ou encore la sévérité des rhumes" », rapporte l'Inserm.
La vitamine C administrée en tant que traitement contre des infections sévères, n’a qu’un impact minime, comme l’a confirmé une récente revue de littérature, rapporte aussi l'Inserm.
Rappelons que la vitamine C étant hydrosoluble, elle s'accumule peu dans l'organisme et le surplus est évacué dans les urines contrairement à la vitamine D, par exemple, qui est liposoluble et peut s'accumuler.
[...]
« "Au lieu de recourir à une supplémentation, il vaut mieux consommer des fruits et légumes riches en vitamine C comme les agrumes et les poivrons pour couvrir ses besoins" », conseille l'Inserm.
Plusieurs fruits et légumes sont riches en vitamine C, notamment : agrumes tels qu'orange, pamplemousse et citron, kiwi, fraise, ananas, poivron rouge, brocoli, persil et autres herbes aromatiques…
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
HANNAH : J'ai un souvenir très précis de mon médecin généraliste me disant : "Vous êtes mentalement malade et vous devez accepter de l'aide pour aller mieux."
VOIX OFF : Hannah était une étudiante en psychologie de 20 ans en bonne santé, vivant chez elle avec sa famille, lorsqu'elle a commencé à ressentir les symptômes de la grippe.
HANNAH : Je suis allée voir mon médecin généraliste et on m'a dit que les virus disparaissaient généralement, qu'il fallait juste rentrer chez soi, se reposer et se ménager.
VOIX OFF : Son généraliste pensait qu'elle avait la fièvre glandulaire. Hannah se sentait très fatiguée, donc les symptômes correspondaient. Mais ensuite, elle a commencé à développer des changements dans sa personnalité. Peu de temps après, Hannah a perdu sa capacité à parler.
HANNAH : J'ai dû demander à ma mère de venir, de s'asseoir avec moi et de parler pour moi au médecin. J'écrivais en quelque sorte à ma mère ce qu'il fallait lui dire.
VOIX OFF : Hannah a été renvoyée chez elle avec des antidépresseurs et une orientation vers un psychologue. Ses symptômes se sont détériorés et elle a été rapidement admise dans un hôpital psychiatrique, où elle a reçu des médicaments antipsychotiques. Elle a été examinée par un psychiatre, qui a demandé un examen IRM. Au cours de cet examen, les médecins ont découvert un kyste au cerveau et l'ont envoyée aux urgences pour examen.
HANNAH : Quand je suis arrivée aux urgences, ils ont examiné le kyste et ont dit que j'étais probablement née avec, que cela n'avait probablement rien à voir avec les symptômes. Mais ce qu'ils ont remarqué, c'est que mon analyse de sang montrait que je combattais une sorte de virus.
VOIX OFF : D'autres tests ont suivi, et après trois semaines, les résultats sont revenus, et Hannah a finalement reçu son diagnostic : Encéphalite à récepteurs anti-NMDA.
HANNAH : C'est une forme auto-immune d'encéphalite, c'est-à-dire une inflammation du cerveau.
VOIX OFF : Selon le professeur Guy Leschziner, il n'est pas rare que l'on prenne ses symptômes physiques pour une maladie mentale.
GUY LESCHZINER : Il nous arrive de voir des individus présentant une psychose très sévère et des changements de comportement chez qui le diagnostic initial est une maladie psychotique comme la schizophrénie. Mais en fait, au fil des jours ou des semaines pendant leur séjour à l'hôpital, il devient évident que ce qui sous-tend leur état est l'une de ces maladies auto-immunes.
VOIX OFF : On sait depuis plus d'un siècle que les lésions de certaines parties du cerveau et des choses comme les tumeurs peuvent entraîner des changements de personnalité ou de comportement.
GUY LESCHZINER : Mais depuis une vingtaine d'années, nous commençons à reconnaître qu'il existe un certain nombre d'affections qui ont une base immunitaire, c'est-à-dire que le système immunitaire attaque le cerveau et provoque des changements dans le fonctionnement de ce dernier. Dans le cas d'Hannah, il a fallu plusieurs semaines pour que les médecins reconnaissent qu'il s'agissait d'une maladie auto-immune grave qui nécessitait un traitement avec des médicaments très lourds.
HANNAH : J'ai été transférée dans le service de neurologie. J'étais complètement muette et j'avais perdu la capacité de m'habiller, de me laver, de me nourrir. J'étais donc vraiment prisonnière de mon propre corps à ce stade.
VOIX OFF : Hannah a suivi un traitement d'immunothérapie et a subi 13 échanges de plasma - un processus consistant à filtrer le sang avant de le réinjecter dans son corps. Bien que le traitement n'ait pas fonctionné au début, et que les médecins aient dit à ses parents qu'il ne lui restait probablement plus beaucoup de temps à vivre, Hannah s'est réveillée au bout de deux semaines.
Hannah, dis "papa".
HANNAH : Papa.
VOIX OFF : Au cours des semaines suivantes, elle a réappris à parler et à marcher. Elle dit que c'était comme réapprendre à vivre.
HANNAH : Je regarde la personne que j'étais avant d'avoir l'encéphalite, et je ne la connais pas vraiment. Je n'arrive pas à me connecter avec cette personne.
VOIX OFF : Cinq ans plus tard, Hannah s'est en grande partie rétablie, mais elle est toujours sous traitement d'immunothérapie, ce qui la rend plus vulnérable aux infections et pourrait avoir un impact sur sa fertilité.
HANNAH : J'aimerais que les médecins généralistes en sachent plus sur l'encéphalite, car ils sont le premier point de contact pour beaucoup de patients. J'aimerais que mon médecin en sache plus sur l'encéphalite, pour pouvoir m'orienter vers la bonne filière. Si je devais penser à toutes les personnes qui ont eu une encéphalite et qui sont mortes dans des hôpitaux psychiatriques ou des maisons de soins, je ne pourrais pas dormir la nuit.
VOIX OFF : Dans le cas d'Hannah, une maladie physique, l'encéphalite, a été confondue avec une maladie mentale. Mais parfois c'est l'inverse.
GUY LESCHZINER : Nous savons que le lien entre le corps et l'esprit va dans les deux sens. Les problèmes physiques peuvent entraîner des symptômes psychiatriques, mais aussi les problèmes psychologiques peuvent contribuer à la maladie physique.
VOIX OFF : Le professeur Leschziner dit qu'il voit des patients qui présentent des symptômes tels que des crises, des paralysies et des engourdissements sans cause physique évidente. Certains sont finalement diagnostiqués comme souffrant d'un trouble neurologique fonctionnel, ou FND, qui est un problème dans la façon dont le cerveau reçoit et envoie des informations au reste du corps.
GUY LESCHZINER : Nous ne comprenons pas entièrement les causes de ces troubles. Il semble que n'importe qui puisse être vulnérable aux modifications du logiciel qui définit le fonctionnement de notre système nerveux. Nous savons qu'il existe certains facteurs de risque. Donc le stress, l'anxiété, la dépression, les traumatismes psychologiques antérieurs en particulier. Mais en fin de compte, tout le monde peut développer ces troubles neurologiques fonctionnels.
VOIX OFF : Dans le monde, des centaines de milliers de personnes développent un FND chaque année. Des maladies comme le FND et les expériences de personnes comme Hannah ont conduit certains médecins à penser que nous devons cesser de considérer la santé mentale et la santé physique comme distinctes.
GUY LESCHZINER : Je pense que nous devons cesser de définir les maladies ou les troubles comme relevant du corps et de l'esprit. Nous savons qu'en réalité, dans presque tous les cas, il y a des contributions des deux. Même dans les maladies que l'on pense avoir une base purement physique, nous savons que la façon dont les gens interprètent leurs symptômes est importante pour définir leur qualité de vie et la gravité qu'ils perçoivent de leurs symptômes. Comprendre cela, s'assurer que tout le monde a accès à des traitements physiques et psychologiques est donc de la plus haute importance pour pratiquement toutes les maladies prises en charge par nos systèmes de santé, et c'est important pour tout le monde.
Les traités de neuroanatomie vont devoir désormais remettre une couche au chapitre consacré aux méninges, ces membranes qui enveloppent la totalité du système nerveux central. Après la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère, il faut désormais compter avec une quatrième membrane méningée, baptisée SLYM, pour subarachnoid lymphatic-like membrane (membrane sous-arachnoïdienne de type lymphatique).
Des biologistes de l’université de Copenhague et de l’université de Rochester (État de New York) rapportent, dans le numéro de la revue Science daté du 6 janvier 2023, avoir identifié, chez la souris et chez l’homme, l’existence d’une très fine membrane recouvrant le cerveau. Il existe donc quatre méninges, et non trois comme on l’a toujours appris. Cette méninge nouvellement identifiée est composée d’une couche continue de cellules aplaties mêlées à un réseau peu dense de fibres de collagène.
L’épaisseur de cette méninge nouvellement identifiée est extrêmement faible, de l’ordre de 14,2 ± 0,5 micromètres, donc plus fine que celle de la dure-mère (21,8 ± 1,3 micromètres). Jusqu’à présent, cette membrane quasiment invisible, car composée d’une couche d’une ou de quelques cellules, n’avait pas été décrite par les neuroanatomistes, ni même observée à l’imagerie du cerveau.
Cette découverte s’ajoute à celle qui, en 2012, a mis en évidence un système de circulation intracérébrale du liquide céphalorachidien, baptisé « système glymphatique », terme forgé à partir de « glie » (cellules gliales) et « lymphatique ».
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Keith Diaz de l'Université de Columbia et ses collègues ont testé, chez 11 personnes dans la quarantaine, cinq pauses différentes : une minute de marche après chaque 30 minutes de position assise, une minute après 60 minutes, cinq minutes toutes les 30 minutes, cinq minutes toutes les 60 minutes et aucune marche.
Les participants étaient assis sur une chaise ergonomique pendant huit heures à travailler sur un ordinateur portable, à lire ou à utiliser leur téléphone, ne se levant que pour leur pause de marche sur tapis roulant ou pour aller aux toilettes.
La quantité optimale de mouvement était de cinq minutes toutes les 30 minutes. C'est la seule quantité qui a permis de réduire de manière significative la glycémie et la pression artérielle. Cette quantité « "a eu un effet spectaculaire sur la façon dont les participants réagissaient aux repas copieux, réduisant les pics de glycémie de 58 % par rapport à la position assise toute la journée" ».
Faire une pause d'une minute toutes les 30 minutes pour marcher a également eu des effets bénéfiques modestes sur la glycémie tout au long de la journée, tandis que marcher toutes les 60 minutes (une minute ou cinq minutes) n'a eu aucun effet bénéfique.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
« "Les pharmacies affichent en grand leurs pubs pour les médicaments en vente libre contre le rhume." »
L’interdiction de publicité pour les médicaments contenant de la pseudoéphédrine (un vasoconstricteur) en 2018 « "a incité les labos à mettre en avant leurs antirhumes contenant des antihistaminiques, une classe habituellement donnée dans les allergies" », rapporte UFC-Que Choisir.
« "C’est le cas des gammes Fervex et Humex, où on trouve des produits avec de la phéniramine ou de la chlorphénamine." »
« "Leur utilisation dans le rhume a de quoi étonner. Les essais les ayant évalués seuls dans cette indication montrent une petite action les deux premiers jours sur l’intensité des symptômes, mais aucun les jours suivants, et ils n’ont fait aucune différence avec un placebo sur l’écoulement nasal, la sensation de nez bouché et les éternuements" », rapporte l'association. La combinaison avec le paracétamol (acétaminophène) « "semble un peu plus convaincante, il est donc probable que l’effet vienne… du paracétamol. Autant le prendre seul en cas de fièvre ou de maux de tête !" »
[...]
Non seulement les antihistaminiques de 1re génération que sont la phéniramine et la chlorphénamine sont « peu, voire pas efficaces », ils exposent aussi à « "des effets indésirables importants, surtout chez les personnes âgées" ».
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
C'est pourtant à cause de ce genre de médicaments que les USA sont dans un état de dépendance avancée voire morbide Ces médicaments devraient être vraiment notifiés comme très spécifiques, et il devrait être indiqué en plus alarmant de ne jamais partager un médicament prescrit uniquement sous ordonnance...
Tugdual a écrit : ↑vendredi 27 janvier 2023 à 20:35
Médicaments antirhume :
Extrait :
« "Les pharmacies affichent en grand leurs pubs pour les médicaments en vente libre contre le rhume." »
L’interdiction de publicité pour les médicaments contenant de la pseudoéphédrine (un vasoconstricteur) en 2018 « "a incité les labos à mettre en avant leurs antirhumes contenant des antihistaminiques, une classe habituellement donnée dans les allergies" », rapporte UFC-Que Choisir.
« "C’est le cas des gammes Fervex et Humex, où on trouve des produits avec de la phéniramine ou de la chlorphénamine." »
« "Leur utilisation dans le rhume a de quoi étonner. Les essais les ayant évalués seuls dans cette indication montrent une petite action les deux premiers jours sur l’intensité des symptômes, mais aucun les jours suivants, et ils n’ont fait aucune différence avec un placebo sur l’écoulement nasal, la sensation de nez bouché et les éternuements" », rapporte l'association. La combinaison avec le paracétamol (acétaminophène) « "semble un peu plus convaincante, il est donc probable que l’effet vienne… du paracétamol. Autant le prendre seul en cas de fièvre ou de maux de tête !" »
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Non seulement les antihistaminiques de 1re génération que sont la phéniramine et la chlorphénamine sont « peu, voire pas efficaces », ils exposent aussi à « "des effets indésirables importants, surtout chez les personnes âgées" ».
C'est vraiment complétement aberrant de mettre une molécule qui n'a d'effet que lorsqu'on est allergique et/ou avec pathologie immunitaire qui fait dégranuler les mastocytes qui viendront tout bombarder en histamine (entre autres médiateurs chimiques)...
Je n'arrive pas à comprendre comment ça a été conçu et autorisé...
Ces médicaments devraient être vraiment notifiés comme très spécifiques, et il devrait être indiqué en plus alarmant de ne jamais partager un médicament prescrit uniquement sous ordonnance...