Les ordinateurs quantiques pourraient surpasser les ordinateurs classiques dans de nombreuses tâches, mais si et seulement si les erreurs, qui font inévitablement partie des tâches de calcul, restent isolées plutôt que généralisées. La correction des erreurs est l'un des principaux défis à relever pour réaliser les promesses et le potentiel de l'informatique quantique. Dans le cadre d'expériences menées à l'université du Wisconsin à Madison, l'équipe de Chris Wilen a caractérisé un dispositif d'essai quantique et a constaté que les fluctuations de la charge électrique de plusieurs bits quantiques (ou qubits) peuvent être fortement corrélées, et non complètement aléatoires et indépendantes. Les chercheurs ont découvert que lorsqu'un événement perturbateur se produit, tel qu'un dépôt d'énergie provenant de l'extérieur du système (comme l'absorption de rayons cosmique), il peut affecter simultanément tous les qubits situés à proximité de l'événement, ce qui entraîne des erreurs corrélées pouvant toucher l'ensemble du système.
Selon les chercheurs, le problème de la correction des erreurs dans les qubits a été vue jusqu'à aujourd'hui de manière trop optimiste, en faisant l'hypothèse que les erreurs ne sont pas corrélées.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Les rayons cosmiques n'ont pas d'influence sur mes ordinateurs quantiques basés sur des cornichons sauteurs sauce aigre douce.
Les cornichons sauteurs représentent les qbits, la sauce aigre douce sert de stabilisant. Et pour isoler les qbits entre eux, j'utilise de la mayonnaise bien de chez nous. Aux œufs frais évidemment.
Et ça marche ! Et en plus après usage on peut les manger, mes ordinateurs quantiques !
Ce ne sont que des amateurs, va !
C'est un complot !
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
En effet, il n’est pas facile de démontrer que les ordinateurs quantiques sont avantageux par rapport aux ordinateurs que nous utilisons actuellement. On envisage deux voies : gagner plusieurs ordres de grandeur en efficacité sur l’ordinateur classique au prix de grands centres de calcul quantique, ou simplement calculer plus vite avec des ordinateurs petits qui verront le jour plus tôt.
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Cette question est celle de l’« optimalité des algorithmes ». Pour l’instant, on ne connaît aucun problème pour lequel on a à la fois un algorithme quantique plus rapide que le meilleur algorithme classique connu, et une preuve que ledit algorithme classique est effectivement optimal dans le monde classique.
Certains problèmes informatiques sont dits « difficiles mais sans preuve d’optimalité » : alors qu’ils sont utilisés par de nombreux programmes informatiques et que des centaines de chercheurs et ingénieurs travaillent dessus depuis des décennies, on ne trouve pas de meilleur algorithme.
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Les ordinateurs quantiques sont sensibles aux moindres perturbations des champs électromagnétiques.
Pour éviter les erreurs de calcul, des qubits « sans erreur », appelés aussi « qubits logiques » sont réalisés à l’aide de « codes correcteurs quantiques ».
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Dans le cas de l’ordinateur quantique, on estime qu’il faut entre 5 et 48 qubits physiques pour un qubit logique – c’est-à-dire que les 1600 qubits logiques qui seraient nécessaires pour démontrer une suprématie quantique avec les problèmes de classe seront réalisés par un ordinateur de 78 000 qubits physiques.
Or, le record actuel est de 127 qubits pour l’ordinateur Eagle construit par IBM. Le nombre est tellement faible que l’on préfère parler de « preuve de concept » : un ordinateur quantique fonctionnel devrait avoir plus de 10 000 qubits.
Dans le scénario le plus optimiste, celui d’un doublement du nombre de qubits tous les ans, les premiers calculs quantiques du problème de classe qui se comparent aux calculs classiques seront possibles au plus tôt dans dix ans.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Alors je pense que cela va vous bouleversifier.
J'ai encore créé un autre calculateur quantique, basé cette fois sur la soupe à l'oignon et des champignons cosmiques fortement hallucinogènes.
Merci de ne pas m'applaudir.
Et c'est bon !
En tout cas, je vous trouve bien vulgaire de parler ouvertement de bites, et de cul-bites...
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
L'informatique quantique existe déjà. Il y a des cartes qui permettent de générer des nombres aléatoires.
Pas pseudo-aléatoires, mais réellement aléatoires.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Ce n'est pas de l'informatique quantique (c'est à dire un ordinateur capable d'exécuter des programmes), mais un outillage quantique, à l'usage par exemple des applications de chiffrement.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Ce n'est bien-sûr pas un ordinateur quantique, ce générateur de nombres aléatoires, mais c'est de l'informatique quantique quand-même.
Et le prix est quantique aussi.
Donc si vous êtes un pèlerin comme moi, vous vous contenterez du pseudo aléatoire.
En débogage, j'initialise la suite par zéro. La graine (seed). Comme ça, j'ai toujours la même suite de nombres.
En fonctionnement normal, j'initialise la suite par la durée en millisecondes depuis le 1er janvier 1970.
En Java c'est facile, cette donnée est fournie directement.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Un groupe de chercheurs chinois vient de publier un article affirmant qu'ils peuvent - bien qu'ils ne l'auraient pas encore fait - casser le RSA 2048 bits. Les chercheurs ont combiné les techniques classiques de factorisation par réduction de treillis avec un algorithme d'optimisation approximative quantique, le quantum approximate optimization algorithm (QAOA). De l’avis de certains spécialistes, cela signifie qu'ils n'ont eu besoin que d'un ordinateur quantique de 372 qbits, ce qui serait bien en deçà de ce qui est possible aujourd'hui.
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Discussion sur les travaux du groupe de recherche chinois
Selon Bruce Schneier, responsable de l'architecture de sécurité chez Inrupt, l'un des problèmes de l'algorithme du groupe de chercheurs chinois est qu'il reposerait sur un article récent de Peter Schnorr sur la factorisation. « Il s'agit d'un article controversé ; et malgré l'affirmation « ceci détruit le système de chiffrement RSA » dans le résumé, il ne fait rien de tel. L'algorithme de Schnorr fonctionne bien avec de petits modules - du même ordre que ceux testés par le groupe chinois »
Pour Bruce Schneier, il faudrait un gros ordinateur quantique, de l'ordre de millions de qbits, pour factoriser quoi que ce soit qui ressemble aux tailles de clés que nous utilisons aujourd'hui. Ce qui, selon lui, ne dispose pas le groupe de chercheurs chinois. Ils auraient pu factoriser des nombres de 48 bits à l'aide d'un ordinateur quantique de 10 qbits. « Honnêtement, la majeure partie de l'article me dépasse, qu'il s'agisse des mathématiques de réduction du treillis ou de la physique quantique. Et il y a la question lancinante de savoir pourquoi le gouvernement chinois n'a pas classifié cette recherche », écrit Bruce Schneier dans un billet de blog publié le 3 janvier sur son blog Schneier on Security.
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Dans des propos attribués à Roger Grimes, CPA, CISSP, CEH, MCSE, CISA, CISM, CNE, auteur de 13 livres et de plus de 1 100 articles de magazines sur la sécurité informatique, spécialisé dans la sécurité des hôtes et la prévention des attaques de pirates et de logiciels malveillants, Bruce Schneier, le maître de conférences écrit :
« Apparemment, ce qui s'est passé, c'est qu'un autre type qui avait précédemment annoncé qu'il était capable de casser les chiffrements asymétriques traditionnel en utilisant des ordinateurs classiques... mais les examinateurs ont trouvé une faille dans son algorithme et ce dernier a dû retirer son article. Mais cette équipe chinoise s'est rendu compte que l'étape qui empêchait tout pouvait être résolue par de petits ordinateurs quantiques. Ils ont donc fait des essais et ça a marché. »
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Alors que pour certains spécialistes, l'industrie de l'informatique quantique serait une fumisterie, le fabricant mondial d'ordinateurs et de puces Fujitsu a annoncé le 23 janvier qu'une nouvelle étude réalisée sur son simulateur quantique de 39 qubits suggère qu'il restera difficile pour les ordinateurs quantiques de craquer la cryptographie RSA dans les années à venir. Cette annonce est un prélude à la présentation officielle des résultats de l'étude par Fujitsu lors du Symposium 2023 sur la cryptographie et la sécurité de l'information (SCIS 2023) qui se tient cette semaine à Kitakyushu, au Japon.
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En travaillant avec une version de l'algorithme de Shor, les chercheurs de Fujitsu ont indiqué qu'un ordinateur quantique tolérant aux pannes d'une taille d'environ 10 000 qubits et 2,23 trillions de portes quantiques serait nécessaire pour craquer le RSA, ce qui dépasse largement les ordinateurs quantiques les plus avancés du monde actuel. Les chercheurs ont également estimé qu'il serait nécessaire de mener des calculs quantiques tolérants aux pannes pendant environ 104 jours pour réussir à craquer l'ASR.
L'algorithme de Shor a sérieusement remis en question la sécurité des informations basée sur les systèmes de chiffrement à clé publique. Cependant, pour casser le schéma RSA-2048 largement utilisé, il faudrait des millions de qubits physiques, ce qui est bien au-delà des capacités techniques actuelles. Les chercheurs chinois présentent un algorithme quantique universel pour la factorisation des nombres entiers en combinant la méthode classique du treillis et la méthode de l'équation.
« Nos recherches démontrent que l'informatique quantique ne constitue pas une menace immédiate pour les méthodes cryptographiques existantes. Toutefois, nous ne pouvons pas non plus nous reposer sur nos lauriers. Le monde doit commencer à se préparer dès maintenant à la possibilité qu'un jour, les ordinateurs quantiques puissent transformer fondamentalement notre façon de penser la sécurité », a déclaré Tetsuya Izu, directeur principal de la recherche sur les données et la sécurité chez Fujitsu.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).