Les choses sont claires : la Nasa n’a pas l’intention de mener ou de financer une mission d’entretien pour Hubble. Ce n’est pas dans ses plans. L’agence n’a plus de vaisseau capable de rejoindre le télescope spatial. Sa navette spatiale a été retirée du service en juillet 2011. La seule chose concevable, ce sont des interventions à distance, de maintenance ou de correction.
Dès lors, pourquoi ne pas confier cette tâche à un tiers de confiance qui aurait cette compétence que n’a plus la Nasa ? C’est justement la réflexion de l’agence, avec une étude de six mois avec SpaceX, annoncée le 29 septembre. L’idée générale : évaluer s’il est possible de se servir d’un véhicule de l’entreprise américaine pour atteindre Hubble sans l’abîmer et, éventuellement, le manœuvrer.
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SpaceX est en fait très intéressé par un éventuel programme d’entretien sur Hubble, car cela serait l’occasion d’acquérir des compétences supplémentaires qui pourront lui resservir.
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Les principales problématiques incluent le rendez-vous spatial entre Hubble et le vaisseau (de SpaceX ou d’un autre), l’amarrage en douceur pour ne pas occasionner de dégâts et la capacité de pousser le télescope pour le placer sur une autre orbite, plus stable. Avec le temps, la trajectoire de Hubble se dégrade. Ce coup de « boost » prolongerait sa carrière de quelques années.
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Il n’est pas évoqué, pour le moment, l’idée de combiner une telle opération avec une maintenance humaine, c’est-à-dire des astronautes embarquant dans la capsule en vue de remplacer un composant sur Hubble, par exemple. Mais à moyen et long terme, on devine que les réflexions actuelles entre la Nasa et SpaceX, ou un autre, pourraient déboucher sur ce type d’intervention.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Peu après le crash, les astronomes avaient eu la surprise de découvrir que Dimorphos avait une queue de matière, comme les comètes. Un jour après l’impact de DART, Dimorphos semble être devenu un astéroïde actif, avec de l’éjection de matière. On peut notamment voir cette structure sur une image obtenue avec le télescope SOAR au Chili, diffusée le 3 octobre. La trainée de poussière qui émane de Dimorphos est estimée faire plus de 10 000 km. Pour rappel, Dimorphos lui-même ne mesure que 170 m de diamètre.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Depuis, Dmitri Rogozine a été remplacé et l'équipe à la tête de Roscosmos s'efforce de calmer les choses ; confirmation lors de la conférence de presse qui a suivi le décollage d'Anna Kikina : le directeur adjoint réaffirme l'engagement de son agence dans son partenariat avec la Nasa.
Autre exemple, la participation russe à l'ISS devait s'achever après 2024, avait déclaré Roscosmos cet été. Changement de discours cette semaine, avec la publication d'un communiqué dans lequel Roscosmos n'exclut désormais plus de poursuivre jusqu'en 2028, voire plus, en fonction de l'état de la station.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Le télescope spatial James Webb a beau être révolutionnaire, il n’est pas exempt de défauts. Ses instruments n’étaient pas encore complètement calibrés au moment de la mise à disposition des premières données, ce qui a conduit les scientifiques à quelques petites erreurs.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Une nouvelle fenêtre d’opportunité sera ouverte entre le 12 novembre et le 27 novembre, avec un objectif annoncé fixé au 14 novembre. Deux fenêtres de sauvegarde de deux heures seront également disponibles les 16 et 19 novembre.
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Si tout se passe comme prévu, la fusée SLS sera de retour sur la rampe de lancement dès le vendredi 4 novembre prochain.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
La caméra de 3 tonnes, qui fait la taille d’une grosse voiture, devrait être installée en 2024 sur l’Observatoire Vera Rubin, au sommet d’une montagne du Chili. Sa mission sera de cataloguer quelque 20 milliards de galaxies dans le ciel de l’hémisphère Sud au cours de la décennie suivante, dans le cadre d’un projet appelé Legacy Survey of Space and Time (LSST).
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En 2020, lors des premiers tests là-bas du « réseau de capteurs » devant former la future caméra, les images avaient une définition de 3,2 milliards de pixels.
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Ça donne une lentille de 1,57 mètre de diamètre, déjà reconnue comme la plus grosse du monde par le Livre des records Guinness.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Ces hypothétiques méthanogènes martiens auraient-ils pu, tout comme leurs homologues sur Terre, réchauffer le climat de leur planète ? Notre histoire devient ici moins optimiste. Une biosphère souterraine basée sur la méthanogénèse aurait profondément modifié l’atmosphère de Mars, consommant la grande majorité de son H2 et relâchant une quantité importante de CH4.
Or, comme nous l’avons vu, le H2 est dans le contexte de l’atmosphère précoce de Mars un gaz à effet de serre plus puissant que le CH4, des effets de serre respectifs inversés par rapport à ceux observés dans l’atmosphère terrestre actuelle ou que l’on aurait observés dans l’atmosphère terrestre précoce. Alors que l’apparition de la méthanogénèse sur terre a participé à établir un climat favorable consolidant ainsi l’habitabilité terrestre, une vie méthanogène martienne aurait, en consommant la majorité du H2 atmosphérique de Mars, brutalement refroidi le climat de plusieurs dizaines de degrés et participé à l’expansion de la couverture de glace. Dans les régions encore libres de glace en surface, nos micro-organismes auraient par ailleurs probablement eu à s’enfoncer bien plus profondément dans la croûte afin de trouver des températures viables, s’éloignant ainsi de leur source atmosphérique d’énergie. Mars serait donc devenue sous l’action de la vie bien moins accueillante qu’elle ne l’était initialement.
L’autodestruction, un lieu commun de la vie dans l’univers
Dans les années 70, James Lovelock et Lynn Margulis développent l’hypothèse Gaïa : l’habitabilité de la Terre est maintenue par une autorégulation harmonieuse et mutuelle de la biosphère terrestre et de la planète Terre. Nous, l’espèce humaine, étions dans ce cadre une fâcheuse exception. Ce concept à conduit à l’émergence de l’idée « goulot d’étranglement Gaïen » : ce ne sont peut-être pas les conditions nécessaires à la vie qui manquent dans l’univers mais la capacité de la vie, une fois apparue, à maintenir sur le temps long l’habitabilité de son environnement planétaire. Ce que suggère notre étude est encore plus pessimiste. Comme le montre l’exemple de la méthanogénèse sur Mars, la vie – même très simple – peut dans certaines conditions activement compromettre l’habitabilité de son environnement planétaire. Est-il alors possible que cette tendance à l’autodestruction limite l’abondance de la vie dans l’univers
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
En 2020, le 2e plus grand radiotélescope au monde avec une antenne de 305 m de large (seulement dépassé en 2016 par le FAST chinois) s’était effondré
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Depuis de nombreux scientifiques espéraient que la National Science Foundation (NSF) finirait par construire un nouveau télescope pour le remplacer.
Mais la NSF a décidé que le chantier de réparation était trop difficile. Elle s’est basée sur les recommandations d’une enquête sur la conception et l’entretien de la structure. Le rapport sorti en juillet 2022 a révélé plusieurs facteurs qui ont contribué à l’effondrement d’Arecibo : la conception du système de câbles supportant la parabole et la plateforme suspendue d’instruments de 900 kg, l’entretien différé et les dommages causés par les ouragans et les tremblements de terre successifs.
Finalement, l’agence a annoncé qu’elle établirait un centre éducatif pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM) sur le site.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
On appelle palimpseste le type de parchemin sur lequel ils ont découvert cela: c’est, littéralement, un texte ancien caché en dessous d’un texte plus récent. Au Moyen âge, la rareté des parchemins avait pour conséquence que des moines effaçaient le contenu d’un parchemin ancien pour pouvoir y écrire leur propre texte. Une technologie moderne appelée imagerie multispectrale permet en théorie de voir en partie le texte effacé.
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Le parchemin en question provenait du Monastère Sainte-Catherine, dans la péninsule du Sinaï. Une grande partie de ses 146 « feuilles » (ou folios) se trouvent aujourd’hui au Musée de la Bible de Washington, et elles contiennent le Codex Climaci Rescriptus, une série de textes syriaques écrits au 10e ou au 11e siècle.
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Au final, écrivent les trois auteurs d’un article publié le 18 octobre dans le Journal for the History of Astronomy, neuf des folios ont révélé du contenu relié à l’astronomie, incluant un poème, et surtout, les coordonnées des étoiles de la constellation Corona Borealis. Bien qu’on ne puisse pas avoir la certitude que l’auteur était bel et bien Hipparque, la façon dont les données sont présentées renvoie à ce qu’on connaît de son catalogue, et la position des étoiles dans le ciel renvoie au 2e siècle avant notre ère, soit le moment où il a vécu.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).