J’ai évoqué un problème connu en Chine, avec la prise d’organes de prisonniers pour les transplantations. Les revues scientifiques ne devraient pas accepter des publications non éthiques. Les équipes chinoises ont une expérience des transplantations et ce phénomène est connu des transplanteurs. C’est la première fois que je découvre un article fait à partir d’articles primaires de langue chinoise. La littérature chinoise est très abondante, mais totalement inexploitée dans notre monde occidental. Ce travail est signé par deux chercheurs d’Australie et d’Israël.
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La lecture est terrifiante avec l’explication des brigades qui viennent tirer une balle dans le cerveau du futur donneur, ou de chirurgiens donnant la mort. Des exemples de Taiwan dans la discussion. Et pourquoi ces auteurs publient ? Cette analyse s’arrête à 2015… qu’en est-il en 2022 ? Ce serait officiellement arrêté !
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Hum. Je dois avouer n'avoir encore jamais considéré la ressource humaine sous cet angle.
Donc, on peut les faire travailler gratuitement et leur enlever les bouts "facultatifs" (facultatifs d'après les besoins du donneur d'ordre). "Formidable".
En espérant avoir été utile et constructif. Reste ouvert à nouveaux éléments, pour mieux être, mieux faire.
Identifié HQI, après suspicions de TSA. Troubles anxio-dépressifs chroniques. TPOC?
C’est quoi Ramsay Santé ? C’est le premier fournisseur européen de services de santé complet : hospitalisation privé et soins primaires. Présent dans 5 pays, France, Suède, Norvège, Danemark et Italie, le groupe traite plus de 7 millions de patients par an dans ses 350 établissements. Ramsay Santé propose la quasi-totalité des soins médicaux et chirurgicaux et couvre trois secteurs : Médecine-Chirurgie-Obstétrique, soins de suite et de réadaptation et psychiatrie.
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Notre système de santé souffre de deux graves travers : l’hospitalocentrisme et la carence des soins primaires. Avec l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle en 58, les ordonnances Debré avaient conféré à l’hôpital une place centrale dans notre système de soins tandis que la médecine ambulatoire était atomisée autour d’ exercices isolés.
Cette configuration n’est pas adaptée à la transition épidémiologique. Aujourd’hui les maladies chroniques, le vieillissement des patients, les polypathologies dominent le paysage épidémiologique. L’absence de soins primaires à la mesure de l’enjeu entraine une utilisation inappropriée et excessive des structures hospitalières, plus coûteuses, et moins efficaces
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Dans la situation actuelle les patients sont abandonnés à leur sort d’errants par un système qui produit des soins mais sûrement pas du mieux-être pour ceux qui sont affectés par la maladie. Les autorités sanitaires en particulier l’HCAAM[1] bien conscients de cette dérive, ont cherché à améliorer la coordination des soins, à travers des structures comme les Maisons de santé, ou les Centres de santé.
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C’est dans ce contexte que Ramsay santé fait irruption sur « le marché » des soins primaires. Ça se passe dans la Drôme, le géant de la santé privé ouvre à Pierre Latte son premier Centre de santé dans un désert médical. L’offre de soins était catastrophique, cinq médecins pour 14 000 habitants et aucun de garde depuis des années.
Ce Centre de santé a trois spécificités. Il inaugure un nouveau mode de rémunération des soignants. L’Assurance maladie verse une somme globale calculée en fonction du nombre de patients et de leurs pathologies. Cette somme est redistribuée aux médecins et aux autres personnels de santé.
Il institue une distributions des tâches précise si bien que « Le médecin n’est plus un soliste mais un chef d’orchestre, explique François Demesmay, directeur innovation médicale chez Ramsay Santé. Il fait ce qu’il est le seul à pouvoir faire, et délègue le reste aux infirmières, aux psychologues, aux assistantes sociales… ».
Il est juridiquement légitimé par l’article 51 de la loi de financement de la Sécurité sociale qui permet de tester des innovations dans le système de santé. S’il démontre son efficacité d’ici à cinq ans, il pourra exister de droit dans le système de santé.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Pour mettre un nouveau médicament sur le marché, il faut démontrer qu'il est plus efficace qu'un placebo. Oui. Mais plus efficace "pour quoi faire" ? Le critère de jugement est essentiel. Et d'autre part, il ne suffit pas de le comparer à un médicament factice (un placebo). Il faudrait savoir s'il est plus ou moins efficace que le meilleur traitement connu : le "traitement de référence". Et comparer leurs effets indésirables.
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Les agences du médicament (US, européenne, française) devraient être plus exigeantes avec les industriels qui veulent commercialiser de nouveaux traitements. Elles ne devraient pas se contenter de critères d'évaluation faciles à étudier mais un peu théoriques, et exiger des résultats qui comptent vraiment pour les personnes. Et des comparaisons solides.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Vous vous lavez chaque jour (du moins on l’espère), mais cela n’empêche pas votre peau d’héberger une flore microbienne dense et diversifiée désignée aujourd’hui sous le nom de microbiote cutané.
On compte pas moins de 1 000 à 1 million de microorganismes par cm² de peau. Principalement situés en surface de la peau, sur l’épiderme, ils colonisent aussi, sans que l’on ait à s’en inquiéter, l’intérieur des glandes sudoripares et des glandes sébacées ainsi que la gaine des poils.
On considère ainsi qu’un quart du microbiote cutané est localisé à l’intérieur de la peau, ce qui expliquerait en grande partie pourquoi cette dernière est rapidement recolonisée malgré les lavages intempestifs ou les pulvérisations de déodorants ou de parfum.
Qui sont les « microbes » de la peau ?
Ce microbiote est composé en grande majorité de bactéries, mais on trouve aussi une importante population de virus, de champignons microscopiques, de levures, d’archées (anciennement « archébactéries ») et même des acariens. Les proportions de ces différents microorganismes varient selon les zones de la peau, zones grasses telles que le front, zones sèches comme l’avant-bras ou zones humides comme les plis du coude ou de l’aine. Le microbiote cutané des pieds est un cas à part.
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Un rôle de premier plan dans notre bonne santé
Comme l’ont montrées des études réalisées dans des cas pathologiques et chez des populations urbaines, rurales ainsi que chez individus éloignés de la société industrielle, une peau saine c’est d’abord une peau avec un microbiote cutané diversifié.
En effet, il constitue la première barrière vivante entre notre organisme et l’environnement. Sa diversité est associée à une large colonisation de la peau, ce qui laisse peu de place à d’autres germes potentiellement pathogènes pour s’implanter : un rôle fondamental de notre microbiote cutané est donc de nous protéger contre les agents pathogènes transmis par l’environnement.
Et ce rôle n’est pas uniquement passif. De nombreuses bactéries cutanées dites commensales (associées universellement à la peau saine) sont aussi capables de produire des molécules, souvent des peptides (sorte de « mini protéine »), qui ont des activités bactéricides contre des germes indésirables.
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Un collaborateur incontournable de notre système immunitaire
Une seconde fonction majeure du microbiote cutané est de contribuer au bon développement ainsi qu’à la maturation de notre système immunitaire.
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Les liens étroits existant entre le système immunitaire et le microbiote cutané sont également à l’origine de son implication dans le mécanisme de réparation et de régénération de la peau.
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Efficace aussi contre les UV et les polluants
De par sa localisation à la surface de la peau, le microbiote cutané est en première ligne face aux agressions extérieures et environnementales : UVs, polluants atmosphériques… Des agressions qu’il gère grâce à l’activité métabolique intense de ses bactéries, qui leur confère une capacité d’adaptation considérable. Et en se protégeant, elles protègent indirectement notre épiderme.
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Le microbiote cutané est donc un partenaire essentiel dans la préservation de l’équilibre de notre peau. Toutefois, tous les germes cutanés sans exception peuvent aussi avoir des effets négatifs. Les effets positifs de cette flore microbienne qui a colonisé notre épiderme résultent d’un dialogue permanent entre les espèces qui le composent et nos propres cellules. Alors, plutôt que de chercher à « améliorer » une association qui a fait ses preuves, l’objectif principal devrait être d’en préserver l’équilibre dynamique.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).