Parler de l'autisme au travail : vos expériences
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
J'en ai parlé dès le début dans mon cas, mais ça n'a pas trop aidé. On peut pas savoir à l'avance comment ça va se passer.
Je pense que si les personnes avec qui on va travailler sont toutes un minimum bienveillantes, ça peut vraiment aider d'en parler, mais si il y a les profils classiques du type ceux qui critiquent tout ce qui bouge, qui n'acceptent pas la différence, qui ont un grand nombre d'idées préconçues qu'ils ne remettent jamais en question... Il n'en faut pas beaucoup comme ça pour que ça se passe mal. On peut vite être encore plus ciblé que les autres par ces personnes là. Il faut aussi espérer que ça ne va pas être utilisé contre soi.
Cependant, c'est sûrement plus simple de demander des aménagements sur le poste. L'employeur peut être ouvert sans que l'équipe le soit.
Par rapport à la recherche d'emploi, je pense comme cela a été dit plus haut, que parler de l'autisme diminue les chances d'être contacté. La RQTH peut aider, mais il y a des recruteurs qui ne s'intéressent qu'à la RQTH
Je pense que si les personnes avec qui on va travailler sont toutes un minimum bienveillantes, ça peut vraiment aider d'en parler, mais si il y a les profils classiques du type ceux qui critiquent tout ce qui bouge, qui n'acceptent pas la différence, qui ont un grand nombre d'idées préconçues qu'ils ne remettent jamais en question... Il n'en faut pas beaucoup comme ça pour que ça se passe mal. On peut vite être encore plus ciblé que les autres par ces personnes là. Il faut aussi espérer que ça ne va pas être utilisé contre soi.
Cependant, c'est sûrement plus simple de demander des aménagements sur le poste. L'employeur peut être ouvert sans que l'équipe le soit.
Par rapport à la recherche d'emploi, je pense comme cela a été dit plus haut, que parler de l'autisme diminue les chances d'être contacté. La RQTH peut aider, mais il y a des recruteurs qui ne s'intéressent qu'à la RQTH
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
J'apporte une précision: je suis dans ma boite depuis plus de 10 ans, ce qui, je pense, permet de lever pas mal de barrière et d'à priori.
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TSA confirmé par un psychiatre - juillet 2020
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
J'ai parlé de mon autisme à mon précédent employeur. Il le savait dès l'entretien et a très bien accueilli les adaptations de poste demandées. Mais c'était une asso déjà sensibilisée à l'autisme de part leur activité.
Aujourd'hui, je recherche un emploi depuis juin dernier. Pour l'instant rien de concret. J'ai décidé d'afficher mon autisme sur mon profil Linkedin car j'ai un côté assez militant (contre la discrimination). Ça m'a valu d'être aidée par un influenceur. Je me dis que ça me coupe certainement d'opportunités mais d'un autre côté, je ne pense pas avoir envie de travailler au sein d'une entreprise non bienveillante.
Aujourd'hui, je recherche un emploi depuis juin dernier. Pour l'instant rien de concret. J'ai décidé d'afficher mon autisme sur mon profil Linkedin car j'ai un côté assez militant (contre la discrimination). Ça m'a valu d'être aidée par un influenceur. Je me dis que ça me coupe certainement d'opportunités mais d'un autre côté, je ne pense pas avoir envie de travailler au sein d'une entreprise non bienveillante.
Autiste - diag le 17/01/2019
Suivie par le dispositif d'aide à l'emploi depuis le 01/2020
Hypersensorielle, possible TDAH
-----------------------------------
"Si tu ne fais pas des efforts, ce n'sont pas les efforts qui vont te faire"
Suivie par le dispositif d'aide à l'emploi depuis le 01/2020
Hypersensorielle, possible TDAH
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
Si cela peut intéresser certains d'entre vous qui sont sur Paris-RP:
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Fils de 16 ans dont le diagnostic est confirmé.
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Re: Inquiétude pour mon enfant de 4 mois 1/2
Modération (Curiouser) : Déplacement de messages depuis l'espace "Parents"
Il est vrai que lorsque l'on m'a diagnostiqué mon TSA ma mère pendant un an a refusé de croire que j'avais un handicap et cela a été pénible pour mon père car lui voulait que j'ai un jour mon indépendance alors que ma mère voulait et veut toujours tout contrôler dans chaque aspect de ma vie.
Aujourd'hui, depuis quelques mois, ma sœur aussi a été diagnostiqué TSA mais plus modéré que moi. Elle est capable de communiquer, d'avoir un travail, de conduire et d'acheter des produits certes, mais elle est trop impulsive et réagi souvent au quart de tour, et ce depuis des années.
Et pareil ma mère préfère dire à ma sœur de ne pas parler de son TSA au travail alors que au contraire ce serait une bonne chose car cela permettrait à ma sœur de pouvoir aménager ses tâches de travail plus facilement comme c'est le cas actuellement pour moi.
Cependant, moi je travaille en tant que comptable dans l'immobilier alors que ma sœur travaille dans la petite enfance en maternelle. Elle peut bien sûr masquer quel type de trouble elle a mais elle ne peut pas cacher le fait qu'elle en a un et elle a peur d'en parler car elle risque de perdre son travail alors que mon père et moi-même lui disons que si cela se produit, cela s'appelle une discrimination à l'embauche et au contraire chaque entreprise même publique doit avoir un quota de personnes en situation de handicap sinon elle paye une amende.
En fait ma sœur voit son TSA comme un défaut et un inconvénient alors que moi je vois mon TSA comme une force et une qualité. Elle devrait faire comme moi mais c'est compliqué. Mais je ne sais pas si c'est le cas de chacun d'entre vous ici. Dîtes moi en commentaires si c'est le cas ou pas.
Cordialement Wakana Sakuna.
Je voudrais revenir sur le point que vous aviez dit au sujet du diagnostic.Remicade44 a écrit : ↑jeudi 21 décembre 2023 à 1:14 En tout cas bravo! Vous avez réagit très tôt.
Bien plus vite que moi… enfin je suis autiste aussi donc pour moi mon enfant était normal…
De ce que j’ai entendu de moi petite : je ne pouvais être portée que par ma mère. Ds les bras des autres je pleurais, hurlais à tel point qu’elle devait me reprendre ds ses bras. Je ne répondais pas à mon prénom. Je mangeais peu. Je ne faisais pas de sieste. Par contre du coup je dormais bien la nuit.
Mon fils dormait quasi jamais la journée même avant son 1 an.
Sur son tapis d éveil il grognait qd il arrivait pas à attraper les jeux où a les atteindre.
Il bougeait énormément ses mains et ses pieds. Comme s’il trépignait d exitation à la vue de certains jouait stimulant.
De ce que je lis votre grande angoisse est de ne pas arriver à communiquer avec votre enfant. Vous y arriverez. Simplement s’il s avère qu’il a un tsa la communication sera différente mais elle sera bien là et tellement riche.
Votre mari doit être ds le déni. Juste avant le diag rock de mon fil , il était pareil , il ne voulait pas en entendre parler. Il disait que j exagérais , que je me trompais.
Surtout continuer le suivi avec la psychomotricienne c’est primordial pr son développement ! ( ou alors un ergo mais avant 7 ans c’est souvent les Psychomot) . Demandez lui de vous expliquer le but des séances. Comment elle fait pr le faire évoluer. Ce que vous pouvez faire à la maison.
N hésitez pas à lui proposer des massages. Observez son comportement à la pression douce et plus profonde.
Bon courage et revenez nous donner des nouvelles .
Bonnes fêtes de noel
Il est vrai que lorsque l'on m'a diagnostiqué mon TSA ma mère pendant un an a refusé de croire que j'avais un handicap et cela a été pénible pour mon père car lui voulait que j'ai un jour mon indépendance alors que ma mère voulait et veut toujours tout contrôler dans chaque aspect de ma vie.
Aujourd'hui, depuis quelques mois, ma sœur aussi a été diagnostiqué TSA mais plus modéré que moi. Elle est capable de communiquer, d'avoir un travail, de conduire et d'acheter des produits certes, mais elle est trop impulsive et réagi souvent au quart de tour, et ce depuis des années.
Et pareil ma mère préfère dire à ma sœur de ne pas parler de son TSA au travail alors que au contraire ce serait une bonne chose car cela permettrait à ma sœur de pouvoir aménager ses tâches de travail plus facilement comme c'est le cas actuellement pour moi.
Cependant, moi je travaille en tant que comptable dans l'immobilier alors que ma sœur travaille dans la petite enfance en maternelle. Elle peut bien sûr masquer quel type de trouble elle a mais elle ne peut pas cacher le fait qu'elle en a un et elle a peur d'en parler car elle risque de perdre son travail alors que mon père et moi-même lui disons que si cela se produit, cela s'appelle une discrimination à l'embauche et au contraire chaque entreprise même publique doit avoir un quota de personnes en situation de handicap sinon elle paye une amende.
En fait ma sœur voit son TSA comme un défaut et un inconvénient alors que moi je vois mon TSA comme une force et une qualité. Elle devrait faire comme moi mais c'est compliqué. Mais je ne sais pas si c'est le cas de chacun d'entre vous ici. Dîtes moi en commentaires si c'est le cas ou pas.
Cordialement Wakana Sakuna.
TSA (Syndrome d'Asperger) diagnostiqué en 2002, TDAH (Hyperactif) également diagnostiqué en 2002. Énurésie diagnostiqué en 2021.
Passionné par le Japon, l'aristocratie du XIXeme siècle et le style vestimentaire Old Money.
Passionné par le Japon, l'aristocratie du XIXeme siècle et le style vestimentaire Old Money.
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Re: Inquiétude pour mon enfant de 4 mois 1/2
Vous devriez ouvrir une autre conversation et au bon endroit pour plus de réponses.WakanaSakuna a écrit : ↑jeudi 21 décembre 2023 à 5:51Je voudrais revenir sur le point que vous aviez dit au sujet du diagnostic.Remicade44 a écrit : ↑jeudi 21 décembre 2023 à 1:14 En tout cas bravo! Vous avez réagit très tôt.
Bien plus vite que moi… enfin je suis autiste aussi donc pour moi mon enfant était normal…
De ce que j’ai entendu de moi petite : je ne pouvais être portée que par ma mère. Ds les bras des autres je pleurais, hurlais à tel point qu’elle devait me reprendre ds ses bras. Je ne répondais pas à mon prénom. Je mangeais peu. Je ne faisais pas de sieste. Par contre du coup je dormais bien la nuit.
Mon fils dormait quasi jamais la journée même avant son 1 an.
Sur son tapis d éveil il grognait qd il arrivait pas à attraper les jeux où a les atteindre.
Il bougeait énormément ses mains et ses pieds. Comme s’il trépignait d exitation à la vue de certains jouait stimulant.
De ce que je lis votre grande angoisse est de ne pas arriver à communiquer avec votre enfant. Vous y arriverez. Simplement s’il s avère qu’il a un tsa la communication sera différente mais elle sera bien là et tellement riche.
Votre mari doit être ds le déni. Juste avant le diag rock de mon fil , il était pareil , il ne voulait pas en entendre parler. Il disait que j exagérais , que je me trompais.
Surtout continuer le suivi avec la psychomotricienne c’est primordial pr son développement ! ( ou alors un ergo mais avant 7 ans c’est souvent les Psychomot) . Demandez lui de vous expliquer le but des séances. Comment elle fait pr le faire évoluer. Ce que vous pouvez faire à la maison.
N hésitez pas à lui proposer des massages. Observez son comportement à la pression douce et plus profonde.
Bon courage et revenez nous donner des nouvelles .
Bonnes fêtes de noel
Il est vrai que lorsque l'on m'a diagnostiqué mon TSA ma mère pendant un an a refusé de croire que j'avais un handicap et cela a été pénible pour mon père car lui voulait que j'ai un jour mon indépendance alors que ma mère voulait et veut toujours tout contrôler dans chaque aspect de ma vie.
Aujourd'hui, depuis quelques mois, ma sœur aussi a été diagnostiqué TSA mais plus modéré que moi. Elle est capable de communiquer, d'avoir un travail, de conduire et d'acheter des produits certes, mais elle est trop impulsive et réagi souvent au quart de tour, et ce depuis des années.
Et pareil ma mère préfère dire à ma sœur de ne pas parler de son TSA au travail alors que au contraire ce serait une bonne chose car cela permettrait à ma sœur de pouvoir aménager ses tâches de travail plus facilement comme c'est le cas actuellement pour moi.
Cependant, moi je travaille en tant que comptable dans l'immobilier alors que ma sœur travaille dans la petite enfance en maternelle. Elle peut bien sûr masquer quel type de trouble elle a mais elle ne peut pas cacher le fait qu'elle en a un et elle a peur d'en parler car elle risque de perdre son travail alors que mon père et moi-même lui disons que si cela se produit, cela s'appelle une discrimination à l'embauche et au contraire chaque entreprise même publique doit avoir un quota de personnes en situation de handicap sinon elle paye une amende.
En fait ma sœur voit son TSA comme un défaut et un inconvénient alors que moi je vois mon TSA comme une force et une qualité. Elle devrait faire comme moi mais c'est compliqué. Mais je ne sais pas si c'est le cas de chacun d'entre vous ici. Dîtes moi en commentaires si c'est le cas ou pas.
Cordialement Wakana Sakuna.
Concernant votre sœur, l'important est qu'elle fasse vraiment attention à sa santé en priorité et à ne pas trop nier et masquer son TSA. Car cela risque de la conduire à plus ou moins long terme à des problèmes associés (anxiété, dépression, fatigue chronique), et alors, elle risque de ne plus pouvoir travailler du tout. Elle peut parler de ses particularités au travail ou demander des aménagements - porter un casque, se mettre à travailler à temps partiel - sans pour autant leur dire qu'elle est autiste si elle pense être discriminée pour cela (car oui, il y a plus de chances qu'elle le soit que l'inverse).
Vous dites "elle devrait faire comme moi". Sauf que chaque autiste est différent et vit les choses de façon différente, vous ne pouvez donc pas dire ça. Ce qui vous convient à vous serait peut-être un fardeau pour elle.
Mon fils ainé diagnostiqué en 2021 TSA+HP+dysgraphique, à 12 ans.
Moi, diagnostiquée en 2022 TSA, à 46 ans.
Moi, diagnostiquée en 2022 TSA, à 46 ans.
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
Modération (Curiouser) : Déplacement des messages depuis l'espace "Parents"
Je te recommande par ailleurs de lire les autres messages de ce sujet, de nombreux témoignages et réflexions y sont intéressants.
Ta soeur a été diagnostiquée assez récemment, au final, et si elle ne se sent pas à l'aise avec son diagnostic, il ne vaut peut-être mieux pas la pousser à parler de ce diagnostic avec lequel elle a encore du mal (de façon compréhensible). Bon courage à elle dans tous les cas !
Je dirais que, malheureusement, selon les environnements de travail, ainsi que les personnes que l'on y croise (collègues et supérieurs hiérarchiques), révéler son TSA (ou, tout du moins, le fait qu'on possède une RQTH, sans pour autant avoir besoin de dire pour quelle raison) ne garantit pas d'avoir en face une réaction sensée... Dans certains cas, cela se passe bien, la RQTH révélée permet d'obtenir des aménagements qui vont soulager la personne TSA, mais dans d'autres cas, cela peut occasionner d'autres problèmes, et, in fine, compliquer la situation par rapport à ce qu'elle était avant la révélation de sa RQTH et/ou de son TSA. Certains métiers sont plus facilement adaptables et aménageables que d'autres, par ailleurs. Dans le cas du travail de ta soeur, les aménagements me semblent forcément limités - on ne peut pas faire de télétravail quand on s'occupe d'enfants, on ne peut pas empêcher qu'ils fassent du bruit, qu'ils pleurent, etc. -. Alors, certes, un casque anti-bruit pourrait être utile, si jamais ta soeur est hypersensible au bruit, mais est-ce que le fait d'avoir ce traitement à part, visible, ne causerait pas d'autres problèmes avec certains de ses collègues, voire même avec certains parents qui jugeraient sans savoir ? C'est compliqué, en effet...WakanaSakuna a écrit : ↑jeudi 21 décembre 2023 à 5:51 Et pareil ma mère préfère dire à ma sœur de ne pas parler de son TSA au travail alors que au contraire ce serait une bonne chose car cela permettrait à ma sœur de pouvoir aménager ses tâches de travail plus facilement comme c'est le cas actuellement pour moi.
Cependant, moi je travaille en tant que comptable dans l'immobilier alors que ma sœur travaille dans la petite enfance en maternelle. Elle peut bien sûr masquer quel type de trouble elle a mais elle ne peut pas cacher le fait qu'elle en a un et elle a peur d'en parler car elle risque de perdre son travail alors que mon père et moi-même lui disons que si cela se produit, cela s'appelle une discrimination à l'embauche et au contraire chaque entreprise même publique doit avoir un quota de personnes en situation de handicap sinon elle paye une amende.
En fait ma sœur voit son TSA comme un défaut et un inconvénient alors que moi je vois mon TSA comme une force et une qualité. Elle devrait faire comme moi mais c'est compliqué.
Je te recommande par ailleurs de lire les autres messages de ce sujet, de nombreux témoignages et réflexions y sont intéressants.
Ta soeur a été diagnostiquée assez récemment, au final, et si elle ne se sent pas à l'aise avec son diagnostic, il ne vaut peut-être mieux pas la pousser à parler de ce diagnostic avec lequel elle a encore du mal (de façon compréhensible). Bon courage à elle dans tous les cas !
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
Fils de 16 ans dont le diagnostic est confirmé.
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
Une aspirante dans l'armée de l'air a été recruté tout en cachant son autisme.Curiouser a écrit : ↑jeudi 21 décembre 2023 à 17:26 Modération (Curiouser) : Déplacement des messages depuis l'espace "Parents"
Je dirais que, malheureusement, selon les environnements de travail, ainsi que les personnes que l'on y croise (collègues et supérieurs hiérarchiques), révéler son TSA (ou, tout du moins, le fait qu'on possède une RQTH, sans pour autant avoir besoin de dire pour quelle raison) ne garantit pas d'avoir en face une réaction sensée... Dans certains cas, cela se passe bien, la RQTH révélée permet d'obtenir des aménagements qui vont soulager la personne TSA, mais dans d'autres cas, cela peut occasionner d'autres problèmes, et, in fine, compliquer la situation par rapport à ce qu'elle était avant la révélation de sa RQTH et/ou de son TSA. Certains métiers sont plus facilement adaptables et aménageables que d'autres, par ailleurs. Dans le cas du travail de ta soeur, les aménagements me semblent forcément limités - on ne peut pas faire de télétravail quand on s'occupe d'enfants, on ne peut pas empêcher qu'ils fassent du bruit, qu'ils pleurent, etc. -. Alors, certes, un casque anti-bruit pourrait être utile, si jamais ta soeur est hypersensible au bruit, mais est-ce que le fait d'avoir ce traitement à part, visible, ne causerait pas d'autres problèmes avec certains de ses collègues, voire même avec certains parents qui jugeraient sans savoir ? C'est compliqué, en effet...WakanaSakuna a écrit : ↑jeudi 21 décembre 2023 à 5:51 Et pareil ma mère préfère dire à ma sœur de ne pas parler de son TSA au travail alors que au contraire ce serait une bonne chose car cela permettrait à ma sœur de pouvoir aménager ses tâches de travail plus facilement comme c'est le cas actuellement pour moi.
Cependant, moi je travaille en tant que comptable dans l'immobilier alors que ma sœur travaille dans la petite enfance en maternelle. Elle peut bien sûr masquer quel type de trouble elle a mais elle ne peut pas cacher le fait qu'elle en a un et elle a peur d'en parler car elle risque de perdre son travail alors que mon père et moi-même lui disons que si cela se produit, cela s'appelle une discrimination à l'embauche et au contraire chaque entreprise même publique doit avoir un quota de personnes en situation de handicap sinon elle paye une amende.
En fait ma sœur voit son TSA comme un défaut et un inconvénient alors que moi je vois mon TSA comme une force et une qualité. Elle devrait faire comme moi mais c'est compliqué.
Je te recommande par ailleurs de lire les autres messages de ce sujet, de nombreux témoignages et réflexions y sont intéressants.
Ta soeur a été diagnostiquée assez récemment, au final, et si elle ne se sent pas à l'aise avec son diagnostic, il ne vaut peut-être mieux pas la pousser à parler de ce diagnostic avec lequel elle a encore du mal (de façon compréhensible). Bon courage à elle dans tous les cas !
A l'instard des soldats américains et canadiens, l'armée française ainsi que la gendarmerie , la police nationale ne sont pas connus pour bien réagir quand leurs membres fait révéler l'autisme. Depuis quand les lois de la guerre interdisent la présence de recrus autistes?
Les coupables malheureusement en position de décider de l'aptitude ou pas de ces gens à servir n'ont jamais voulu le dire clairement.
Dommage, si l'armée veux des combattants et qu'elle n'a pas envie de les chercher parmis les atypiques, et bien ces mêmes atypiques feront autre chose...
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
Si vi pacem, para bellum
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Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
Je suis en burn-out actuellement, de retour au travail début janvier et je me pose beaucoup de questions sur le fait de le dire ou pas.
Je suis dans une entreprise (grosse entreprise du CAC 40) depuis 15 ans. La RH, mon chef, mes collègues seraient je pense très surpris voire choqués car je me cache bien. Je passe la majeur partie de mon temps en interactions sociales et au milieu d'un open space.
J'ai toujours réussi tant bien que mal à supporter cela, et au fil des années j'ai mis en place des stratégies pour ne pas déborder, tenir et faire redescendre la pression. La goutte d'eau a été un projet dont on m'a donné la responsabilité mais dont personne ne veut de l'objectif et qui est irréalisable en terme de budget et délai.
Je précise en préambule que je ne veux pas, pour pleins de raisons hors de propos ici, quitter cette entreprise, ce n'est pas une option pour moi.
D'un coté le dire permettrait d'expliquer en grande partie mon burn out, demander quelques adaptations, faire valoir mes besoins, pouvoir dire non si je ne le sens pas.
Mais de l'autre je crains de me retrouver au placard, de subir un validisme latent plus ou moins assumer.
Sachant évidemment que le dire est irréversible je suis indécis...
Dans mes recherches j'ai l'impression d'avoir mis en évidence 2 cas dans lesquels le dire parait positif:
Dans tous les autres cas, et dans mon cas en particulier, j'ai le sentiment que cela aura un impact négatif car après tout, du point de vue de l'entreprise et des collègues, je suis le problème, le hors norme. Et donc je suis celui qui doit faire des efforts pour m'adapter.
Pire je crains que la RH soit compatissante (après tout sur le papier la prise en charge du handicap est importante pour mon entreprise) mais qu'aucune action concrète ne soit appliquée, me retrouvant alors à découvert mais sans soutien ( cf l'excellente BD de Julie Dachez, la différence invisible)
J'entrevois également une troisième piste qui serait d'utiliser le burn out pour exprimer des besoins d'adaptions mais sans parler d'autisme (cf la vidéo de Faber Rice partie 1 et partie 2 )
Après tout le cœur du sujet est bien là: dire que je suis autiste ferait appel à l'imaginaire de mon auditoire avec ses clichés (y a combien de cure dents ? tu te tapes la tête contre les murs ?) et ses jugements (c'est pas ça un autiste !).
Par contre dire que suite à mon burn out j'ai besoin d'adaptations afin de m'en sortir et ne plus y retomber me parait pour le moment une alternative séduisante.
Qu'en pensez-vous ?
Je suis dans une entreprise (grosse entreprise du CAC 40) depuis 15 ans. La RH, mon chef, mes collègues seraient je pense très surpris voire choqués car je me cache bien. Je passe la majeur partie de mon temps en interactions sociales et au milieu d'un open space.
J'ai toujours réussi tant bien que mal à supporter cela, et au fil des années j'ai mis en place des stratégies pour ne pas déborder, tenir et faire redescendre la pression. La goutte d'eau a été un projet dont on m'a donné la responsabilité mais dont personne ne veut de l'objectif et qui est irréalisable en terme de budget et délai.
Je précise en préambule que je ne veux pas, pour pleins de raisons hors de propos ici, quitter cette entreprise, ce n'est pas une option pour moi.
D'un coté le dire permettrait d'expliquer en grande partie mon burn out, demander quelques adaptations, faire valoir mes besoins, pouvoir dire non si je ne le sens pas.
Mais de l'autre je crains de me retrouver au placard, de subir un validisme latent plus ou moins assumer.
Sachant évidemment que le dire est irréversible je suis indécis...
Dans mes recherches j'ai l'impression d'avoir mis en évidence 2 cas dans lesquels le dire parait positif:
- une entreprise dans le social et en lien avec les neuroatypies
- une entreprise dans laquelle la personne TSA est rarement en contact avec ses collègues.
Je pense par exemple à une personne qui m'expliquais travailler dans l'électricité et être en intervention extérieur quasiment toute la journée.
Dans tous les autres cas, et dans mon cas en particulier, j'ai le sentiment que cela aura un impact négatif car après tout, du point de vue de l'entreprise et des collègues, je suis le problème, le hors norme. Et donc je suis celui qui doit faire des efforts pour m'adapter.
Pire je crains que la RH soit compatissante (après tout sur le papier la prise en charge du handicap est importante pour mon entreprise) mais qu'aucune action concrète ne soit appliquée, me retrouvant alors à découvert mais sans soutien ( cf l'excellente BD de Julie Dachez, la différence invisible)
J'entrevois également une troisième piste qui serait d'utiliser le burn out pour exprimer des besoins d'adaptions mais sans parler d'autisme (cf la vidéo de Faber Rice partie 1 et partie 2 )
Après tout le cœur du sujet est bien là: dire que je suis autiste ferait appel à l'imaginaire de mon auditoire avec ses clichés (y a combien de cure dents ? tu te tapes la tête contre les murs ?) et ses jugements (c'est pas ça un autiste !).
Par contre dire que suite à mon burn out j'ai besoin d'adaptations afin de m'en sortir et ne plus y retomber me parait pour le moment une alternative séduisante.
Qu'en pensez-vous ?
TSA sans déficience intellectuelle, diagnostiqué en mai 2023, expert en camouflage
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
Kurgan a écrit : ↑vendredi 29 décembre 2023 à 14:42 Je suis en burn-out actuellement, de retour au travail début janvier et je me pose beaucoup de questions sur le fait de le dire ou pas.
Je suis dans une entreprise (grosse entreprise du CAC 40) depuis 15 ans. La RH, mon chef, mes collègues seraient je pense très surpris voire choqués car je me cache bien. Je passe la majeur partie de mon temps en interactions sociales et au milieu d'un open space.
J'ai toujours réussi tant bien que mal à supporter cela, et au fil des années j'ai mis en place des stratégies pour ne pas déborder, tenir et faire redescendre la pression. La goutte d'eau a été un projet dont on m'a donné la responsabilité mais dont personne ne veut de l'objectif et qui est irréalisable en terme de budget et délai.
Je précise en préambule que je ne veux pas, pour pleins de raisons hors de propos ici, quitter cette entreprise, ce n'est pas une option pour moi.
Quitter son entreprise et tenter de trouver un nouvel emploi avec les problémes de périodes d'essai, de crédits, famille... ce n'est pas facile.
Moi j'ai signalé mes soucis de santé (pas mon TSA non diagnostiqué officiellement à cette époque) dans une ancienne entreprise. Le validisme marche même pour les nouveaux embauchés dés le 1er jour voir la veille de la signature du contrat.Kurgan a écrit : ↑vendredi 29 décembre 2023 à 14:42 D'un coté le dire permettrait d'expliquer en grande partie mon burn out, demander quelques adaptations, faire valoir mes besoins, pouvoir dire non si je ne le sens pas.
Mais de l'autre je crains de me retrouver au placard, de subir un validisme latent plus ou moins assumer.
Sachant évidemment que le dire est irréversible je suis indécis...
Vous pouvez évoquer le burn-out sans évoquer votre TSA. Mais il faut bien expliquer comment cela vous affecte car je constate que le burn-out est encore mal compris par beaucoup de responsables qui ne comprennent pas car ils ont vécu cela 'lorsqu'ils ont eu le même poste) ou ne voient pas le poids que les salariés portent. Vous pouvez aussi évoquer des solutions pour y remédier.Kurgan a écrit : ↑vendredi 29 décembre 2023 à 14:42 Dans mes recherches j'ai l'impression d'avoir mis en évidence 2 cas dans lesquels le dire parait positif:
- une entreprise dans le social et en lien avec les neuroatypies
Bref j'ai tendance à penser que pour que cela se passe bien alors soit l'entreprise est partie prenante soit les interactions avec les collègues sont limitées ce qui évite de les mettre mal à l'aise et de rester centrer finalement sur la qualité du travail lui même.
- une entreprise dans laquelle la personne TSA est rarement en contact avec ses collègues.
Je pense par exemple à une personne qui m'expliquais travailler dans l'électricité et être en intervention extérieur quasiment toute la journée.
Dans tous les autres cas, et dans mon cas en particulier, j'ai le sentiment que cela aura un impact négatif car après tout, du point de vue de l'entreprise et des collègues, je suis le problème, le hors norme. Et donc je suis celui qui doit faire des efforts pour m'adapter.
Pire je crains que la RH soit compatissante (après tout sur le papier la prise en charge du handicap est importante pour mon entreprise) mais qu'aucune action concrète ne soit appliquée, me retrouvant alors à découvert mais sans soutien ( cf l'excellente BD de Julie Dachez, la différence invisible)
J'entrevois également une troisième piste qui serait d'utiliser le burn out pour exprimer des besoins d'adaptions mais sans parler d'autisme (cf la vidéo de Faber Rice partie 1 et partie 2 )
Après tout le cœur du sujet est bien là: dire que je suis autiste ferait appel à l'imaginaire de mon auditoire avec ses clichés (y a combien de cure dents ? tu te tapes la tête contre les murs ?) et ses jugements (c'est pas ça un autiste !).
Par contre dire que suite à mon burn out j'ai besoin d'adaptations afin de m'en sortir et ne plus y retomber me parait pour le moment une alternative séduisante.
Qu'en pensez-vous ?
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
Burn-out donc arrêt de travail un peu long j'imagine... Y a-t-il une visite de reprise avec le médecin du travail ? Si oui, ce serait le meilleur endroit pour aborder cette problématique, sachant que le médecin du travail est lui aussi tenu au secret médical !
Et s'il y a visite de reprise, le fait que le médecin du travail préconise des adaptations sera parfaitement logique, puisque son boulot c'est entre autres d'éviter les arrêts maladie...
Je conseillerai toujours de plutôt aborder les difficultés concrètes et les solutions possibles, y compris face à ce médecin, parce que c'est généralement plus simple d'atteindre son but. Mais si le médecin apparaît ouvert, on peut évoquer le TSA.
Et s'il y a visite de reprise, le fait que le médecin du travail préconise des adaptations sera parfaitement logique, puisque son boulot c'est entre autres d'éviter les arrêts maladie...
Je conseillerai toujours de plutôt aborder les difficultés concrètes et les solutions possibles, y compris face à ce médecin, parce que c'est généralement plus simple d'atteindre son but. Mais si le médecin apparaît ouvert, on peut évoquer le TSA.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
Chacun a ressenti sur la question. Je n'ai eu qu'un entretien depuis l'obtention de ma RQTH et j'ai longuement hésité avant d'en faire part à l'employeur. Cependant, détail important, je n'ai pas mentionné mon autisme mais ma phobie sociale uniquement. Bien que l'entreprise soit handiaccueillante, ça m'a coûté le poste, jugé trop stressant pour moi.
Atteint de TAS, TPE, TSA,dyspraxie constructive visuo-spatiale.
Sors de dépression nerveuse.
En attente de diagnostic TDAH et/TPB et de TAG/TP.
THPI potentiel.
Hyperimpulsif.
Hypersensible.
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Re: Parler de l'autisme au travail : vos expériences
Je n'ai jamais mentionné que j'étais autiste au travail, par contre j'indique bien la rqth sur le CV. Mais je ne l'ai jamais utilisée pour demander des aménagements, autrement c'est le casse-tête : comment demander des aménagements adaptés à l'autisme sans que l'employeur se doute ou sache que c'est pour cette raison. Si nécessaire et faisable, je pourrais demander des jours de télétravail par exemple, car ce pourrait être pour une autre raison que l'autisme.
Une fois, quand je cherchais une alternance, le directeur du centre où j'étais inscrite a mentionné mes problèmes au potentiel employeur : il ne m'a jamais rappelée (pour un poste en comptabilité). Je trouve que ça marque très mal, enfin que c'est mal perçu, si on mentionne des troubles psychiques.
Après, une fois qu'on est embauché et passé la période d'essai, si l'entourage semble correct et accueillant, pourquoi pas le préciser. Mais je ne le ferai pas non plus je pense.
Une fois, quand je cherchais une alternance, le directeur du centre où j'étais inscrite a mentionné mes problèmes au potentiel employeur : il ne m'a jamais rappelée (pour un poste en comptabilité). Je trouve que ça marque très mal, enfin que c'est mal perçu, si on mentionne des troubles psychiques.
Après, une fois qu'on est embauché et passé la période d'essai, si l'entourage semble correct et accueillant, pourquoi pas le préciser. Mais je ne le ferai pas non plus je pense.
TSA + trouble anxieux.