survivalisme

[mathieu frank]

Après il y a survivalisme et bon sens.

Il me semble que le survivalisme, ce n'est pas forcément celui qui prépare la guerre nucléaire ou l'attaque zombie.

Je pense par exemple que les choses suivantes relèvent du bon sens :
- Avoir des conserves et de l'eau en avance au cas où incapacité de s'approvisionner
- Avoir tout le nécessaire pour s'éclairer au cas ou plus d'électricité pendant un long moment
- Avoir également ce qu'il faut pour se chauffer dans la même optique
- Avoir un kit pharmacie d'urgence
- Être en mesure de pouvoir accéder à l'essentiel en cas de départ précipité (évacuation sanitaire, alerte inondation, etc.)

Pour aller plus loin, il me semble également sain d'être capable de se débrouiller tout seul en milieu naturel, il ne faut pas oublier que toutes nos constructions sont artificielles et que sans nos structures, nous ne sommes rien :
- Faire un abris
- Trouver de l'eau
- Savoir quoi consommer et ne pas consommer
- Savoir se chauffer
- Avoir de quoi s'éclairer
- Avoir de quoi couper des objets
- Des habits souples, chauds et résistants en cas de nuit dehors


A ma simple échelle, j'ai d'un côté de ma famille deux grands parents qui ont dû tout quitter dans l'urgence et se débrouiller pendant de longues périodes et de l'autre deux grands parents, ma mère et mon oncle qui ont dû tout quitter dans l'urgece aussi - sans avoir à se "débrouiller" par la suite. Et je pense que beaucoup trouveraient des ascendants pas si éloignés dans ce cas à y songer.

Les départs précipités et les situations extrêmes, ce n'est pas que dans les films - il suffit de regarder une ou deux générations au-dessus ou même d'allumer le JT pour s'en convaincre.

j aurais pas dit mieux
le survivalisme meme si j aime pas ce mot est pourri par des mec qui se prennent plus pour des paramilitaires qu autre chose
pour moi c est aussi du réalisme

[EnHans]

C'est un peu l'image que j'ai aussi. Des types armés jusqu'au dents qui défendront becs et ongles leurs ressources... Et si une famille avec des enfants vient les voir pour leur demander de la nourriture, ils font quoi ? Ils les chassent ? Sérieusement, si le monde qu'ils imaginent arrivait, je crois qu'il ne serait pas envisageable de survivre sans appartenir à un grand groupe d'une centaine d'individus au moins. Leur cercle sont souvent restreint au cercle familial.

[mathieu frank]

oui
ils veulent surtout éspérer garder leur mode de vie
ce qui est complétement irréaliste en cas de catastrophe irréversible
pour moi c est juste pouvoir faire face a une crise mineure (par exemple j avais un stock de masque et de gel hydro) ou d avoir le minimum de connaissance et de matériel pour faire tampon en cas de chose grave le temps de pouvoir mettre des choses en place
car une chose est sure c est qu il va falloir s adapter

[Tugdual]

Survivalistes d’extrême droite :

• quand les théories racistes s’ancrent dans nos territoires...

Extrait :

De fait, depuis le début des années 2000, la droite radicale française s’est découvert un intérêt fort pour le survivalisme, suite à la multiplication de publications à l’extrême droite, notamment dans le domaine anglo-saxon, et en particulier américain, sur les risques de disparition de nos sociétés « blanches », à la suite d’un effondrement civilisationnel à la fois multiforme et précis : migratoire, écologique, démographique, économique…

Si l’extrême droite s’intéresse depuis une dizaine d’années au survivalisme, il n’est pas possible, pour autant, de réduire celui-ci à la seule extrême droite. Les groupes sont divers sur le plan idéologique, voire sans appartenance politique.

Le groupe récemment arrêté promouvait quant à lui une idéologie identitaire, catastrophiste qu’il diffusait sur plusieurs sites et comptes sur différents réseaux sociaux, avec une chaine YouTube. Il s’inspirait ainsi largement des thèses du théoricien raciste Guillaume Faye (1949-2019), qui faisait la promotion d’un ethnocentrisme assumé en même temps que la nécessité d’une reconquête du territoire.

[...]

Le plus important, pour Faye, reste l’immigration : il s’agit, selon lui, de combattre l’« ennemi principal », « composé des masses allogènes qui colonisent l’Europe, de tous ses collaborateurs (États étrangers ou cinquième colonne) et de l’islam. » (Pourquoi nous combattons, p.57)

[...]

Pour faire face à cette « colonisation inversée », différents groupes se sont constitués en structures communautaires depuis les années 2015. La logique y est souvent défensive : il s’agit de se préparer à la guerre, et à la reconquête territoriale.

[...]

Ces différents cas montrent des profils atypiques pour des militants d’extrême droite. Ces derniers vont à l’encontre des a priori sur les militants de cette mouvance : ils ne sont pas caricaturaux, loin du cliché du skinhead.

Surtout, ces exemples montrent qu’il y a une radicalisation croissante de ces militants. Ils sont persuadés qu’une guerre ethnique est inévitable, voire qu’elle est déjà en cours.

[Bubu]

Ça me donne faim tout ça.
Je veux une arme et vite ! Comme les WASP américains !
Pour chasser du bougnoule et du négro !!



[edit], je préfère préciser que je plaisante. Même si c'est douteux et choquant, mais c'est fait exprès.
En même temps, cela doit paraitre naturel pour ces néonazis.

[Ancelin]

Bonjour,
Je suis survivaliste et je n'ai aucune honte à le dire.
Je connais pas mal de personnes qui le sont aussi et je peux vous assurer qu'il y a tout les profils et toute les conceptions.
On est très loin du cliché du fasco armé comme un porte-avion, ou de l'américain caché dans sont bunker !

Aussi, le survivalisme permet de diminuer considérablement le stresse du quotidien.
J'ai toujours sur moi un certains nombre d'objets pour éviter les problèmes : eau, ration compact, couverture de survie, lampe torche...
Lorsqu'on a confiné tout le pays à cause du COVID, j'ai été ravi de pouvoir taper dans mes stocks tournant de conserves et féculents !
Quand tout les abrutis ont dévalisés les rayons en apprenant qu'on allait être confiné, je n'ai eu aucun problème...
J'avais déjà tout ce qu'il fallait de coté, je n'ai pas participé à vider les rayons et donc à priver les autres.
Être survivaliste, c'est prendre ses responsabilités et ne pas piétiner les autres parce qu'on va juste être obligé de rester chez soit quelques semaines !

Il faut bien comprendre que le survivalisme, c'est le fait de palier une situation dite "dégradée" par la prévention.
Une situation dégradée ne signifie pas l’apocalypse : une panne de courant un peu longue en plein hiver, c'est déjà une situation dégradée !
Alors imaginez les personnes qui vivent dans des zones inondables, au USA dans la tornado alley, les SDF, etc.
On pourrait aussi parler de l'Ukraine...
Savoir monter un tarp, faire du feu, trouver à manger, trouver de l'eau potable, se protéger des intempéries, se cacher des individus malveillants voir s'en défendre, est indispensable dans ce genre de situation.
Il sera trop tard pour apprendre lorsque cela vous tombera dessus.

[Flower]

Je trouve très intéressant le volet "reconnaître les plantes comestibles, faire du feu, se construire un abri" dans le survivalisme, mais j'ai plus une approche centrée sur l'autonomie que sur le fait de créer des stocks monstrueux de nourriture. J'ai des poules, on va lancer un potager digne de ce nom, je fais des conserves, je m'intéresse aux champignons, j'ai essayé de cuisiner des orties (ce n'était pas très bon)... Je fais un peu des stocks, mais plutôt en mode "je vis à la campagne sans supermarché à côté de chez moi".

Si j'avais le temps et l'énergie, je m'intéresserais probablement un peu plus au bushcraft. C'est justement le côté "survivre en pleine nature" du survivalisme.

[Ostara]

Moi je sais dévisser une ampoule pas mal pour un début ou c'est un peu léger?

Moi je fais du survivalisme cosmétique,j'ai 6 flacons de coloration cheveux bleus en avance,des exemplaires de parfums en avance,du coup en cas de pépin ça se mange pas mais au moins on sentira bon et on sera bien coiffés

Ah! Et on a plusieurs bouteilles de rhum a la cave aussi pour s'hydrater en cas de pénurie d'eau

c'est bien de pouvoir anticiper,sans tomber dans la psychose c'est bien d'avoir un peu de réserve de nourriture où d'eau par exemple.

[Ancelin]

j'ai plus une approche centrée sur l'autonomie que sur le fait de créer des stocks monstrueux de nourriture.

Tu sais, mon stock permet à mon mari et moi de vivre pendant un mois sans réapprovisionnement et cela rentre dans un coffre et une panetière.
On es très loin d'un stock énorme !
À coté de ça, j'ai plusieurs jours de rations compact qui occupe un petit carton.

En fait, tu es plus survivaliste que prepper.
Je ne connais pas ta situation familiale, mais si tu as de la famille avec toi qui n'est pas capable de se déplacer en cas de situation dégradée, les connaissances bruts sont insuffisantes et doivent s'accompagner d'un petit stock préventif.
Quand je vivais seul, je n'avais pas de stock.

[Flower]

Tu sais, mon stock permet à mon mari et moi de vivre pendant un mois sans réapprovisionnement et cela rentre dans un coffre et une panetière.
On es très loin d'un stock énorme !
À coté de ça, j'ai plusieurs jours de rations compact qui occupe un petit carton.

En fait, tu es plus survivaliste que prepper.
Je ne connais pas ta situation familiale, mais si tu as de la famille avec toi qui n'est pas capable de se déplacer en cas de situation dégradée, les connaissances bruts sont insuffisantes et doivent s'accompagner d'un petit stock préventif.
Quand je vivais seul, je n'avais pas de stock.

Quand j'évoque des "stocks monstrueux", je pense plutôt aux gens qui stockent de la nourriture pour plusieurs années. Et encore c'est à moduler, parce que si quelqu'un cultive ses propres légumes, c'est normal de faire des conserves/bocaux pour un an.

Perso, j'achète certaines choses "en gros". Soit parce que je rapporte d'Allemagne une fois par an, soit parce que ce sont des conditionnements spéciaux (colis de viande de 5 kg chez le producteur), donc ça fait pas mal de stock au début. Juste niveau "quantités", on tiendrait un mois facilement à mon avis, mais peut-être avec des combinaisons un peu bizarres par moment. (Genre pain, courge butternut et œufs)

Mais clairement ce qui m'attire là-dedans, c'est l'idée de "faire moi-même" plus que l'aspect "en cas de catastrophe". Je rêve d'étagères remplies de confitures, bocaux de légumes, pâtés, etc. faits maison, et de ne quasi plus rien acheter en magasin. (Même si en vrai, ça n'ira probablement pas aussi loin faute de temps. Je ne me vois pas traire mes propres vaches.)