Vaccination

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Jean
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Re: Vaccination

Message par Jean »

La revue Lancet se rétracte sur une étude liant vaccin et autisme (AFP)

PARIS — La revue médicale britannique The Lancet s'est formellement rétractée mardi sur une étude datant de 1998 faisant un lien entre le vaccin ROR (rougeole-rubéole-oreillons) et l'autisme.

La revue a dès lors décidé de retirer de ses archives cet article, qui avait entraîné une baisse de cette triple vaccination en Grande-Bretagne.

Lancet avait déjà reconnu en 2004 qu'il n'aurait pas dû publier cette étude dirigée par le Dr Andrew Wakefield laissant craindre un lien possible entre le vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) et qui a été à l'origine d'une vive polémique en Grande-Bretagne.

Plusieurs études (britannique, canadienne, américaine...) publiées après l'étude en cause, qui avait été réalisée sur un échantillon de seulement 12 enfants, n'ont établi aucune corrélation entre la survenue d'autisme et le triple vaccin ROR.

En fait, l'auteur principal qui avait semé la panique dans le monde anglo-saxon en publiant son étude dans la prestigieuse revue médicale, s'est vu reprocher des irrégularités et d'avoir conduit une recherche manquant à l'éthique médicale.

La revue Lancet a suivi un jugement du General Medical Council britannique (Conseil général de la médecine) en date du 28 janvier dernier, selon lequel certains éléments de l'article de 1998 de Wakefield et ses co-auteurs sont "incorrects" et ses méthodes de recherche "non éthiques".
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Jean
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Re: Vaccination

Message par Jean »

Précisions :
La semaine dernière, le Dr Andrew Wakefield, l'auteur principal de cette étude, a été jugé coupable par le General Medical Council d'avoir enfreint les règles de recherche . Le GMC a jugé:

- qu'il avait montré un mépris des enfants en leur faisant subir des tests non nécessaires à leur traitement (ponctions lombaires, colonoscopies, repas baryté, tomodensitométrie (scan) cérébrale, tests sanguins et d'urine) aux seules fins de cette étude;

- que des enfants ne rencontraient pas les critères d'inclusion dans l'étude;

- qu'il a agit malhonnêtement et de façon trompeuse dans la façon dont il a présenté l'étude.


The Lancet affirme que, suite à ce jugement, il devient clair que plusieurs éléments de l'article sont incorrects.

La revue avait déjà admis en 2004 qu'elle n'aurait pas dû publier cette étude. Elle était soutenue par 10 des 13 des auteurs de l'étude qui se rétractaient. Cela survenait dans le contexte où le Dr. Wakefield était accusé d'avoir omis de déclarer avoir reçu des paiements de la part d’avocats qui travaillaient sur un possible recours collectif contre des fabricants du vaccin.
Source psychomedia
http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules ... e&sid=7559

Autisme: Aucune relation avec le vaccin ROR

Pas de lien entre l'autisme et le mercure (vaccin)
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maho
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Re: Vaccination

Message par maho »

Depuis peu j'ai recuperé le BBC par satellite, effectivement cette histoire fait du remue menage la bas.
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Jean
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Re: Vaccination

Message par Jean »

Je vais traduire la deuxième partie de l'article du Times de l'année dernière, qui donne, me semble-t-il des explications sur le processus de l'étude contestée.

J'ai lu des critiques sur le thème que beaucoup d'études avaient été faites pour invalider l'article du Lancet , beaucoup d'argent dépensé "sûrement" pour le compte des laboratoires privés et qu'il aurait mieux valu chercher les causes de l'autisme.

Il me semble que les premières études, peu coûteuses, destinées à répliquer les résultats de l'étude de Wakefield, n'ont pas réussi à reproduire ces résultats. Mais elles n'ont pas non plus réussi à convaincre. Si beaucoup de temps et d'argent ont été perdus, c'est que l'étude initiale était mauvaise, et que ce qui apparait maintenant comme une fraude a eu des conséquences désastreuses.
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Ole Ferme l'oeil
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Re: Vaccination

Message par Ole Ferme l'oeil »

:( Et c'est malheureusement pas fini!
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Re: Vaccination

Message par Jean »

Autopsie d'un dérapage
Ariane Krol - La Presse - Publié le 03 février 2010

L'article scientifique à l'origine de la controverse sur de possibles liens entre vaccination et autisme n'aurait jamais dû paraître. C'est ce que vient d'admettre la revue médicale The Lancet en désavouant ce papier et en le supprimant de ses archives. Hélas! le mal est fait. Les théories du complot nées de cette recherche bancale ne s'éteindront pas avec elle.

The Lancet n'avait guère le choix. Le verdict de l'organisme qui surveille la profession médicale au Royaume-Uni, le General Medical Council (GMC), est accablant. Ce rapport, publié la semaine dernière, démontre que la recherche sur laquelle s'appuyait l'article publié en 1998 est entachée de fautes éthiques graves. Son principal auteur, le médecin Andrew Wakefield, a notamment soumis des enfants à des examens invasifs dont ils n'avaient pas besoin, comme des ponctions lombaires et des colonoscopies, sans avoir obtenu l'accord d'un comité d'éthique. Il a aussi omis de divulguer des engagements qui auraient pu être considérés comme des conflits d'intérêts. Le GMC décidera en avril si le Dr Wakefield, qui pratique aujourd'hui aux États-Unis, sera radié au Royaume-Uni.

Cet épisode doit servir de leçon. Lorsqu'une histoire du genre est lâchée sur la place publique, elle acquiert une vie propre qui la rend indestructible. Elle peut même tuer. Le taux de vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) a tellement reculé au Royaume-Uni après la publication de cet article que des enfants sont morts de la rougeole - on n'avait pas vu depuis près de 15 ans!

The Lancet ne peut être tenu seul responsable de ce désastre. Le GMC a dû tenir 148 jours d'audience pour prouver les fautes qui auraient dû empêcher la publication de l'article. Les médias généralistes qui l'ont relayé ont leur part de responsabilité, mais ils n'ont rien inventé. C'est le Dr Wakefield qui a mis le feu aux poudres en proférant, en conférence de presse, des mises en garde contre le vaccin ROR qui ne figuraient pas dans son article. Difficile pour les journalistes de ne pas en faire mention. La communauté scientifique britannique aurait sans doute pu limiter les dégâts si elle avait réagi rapidement, d'une voix forte et unie. Elle a tardé à le faire, laissant le champ libre aux propagandistes antivaccin.

Malgré tous les démentis et toutes les recherches arrivant à des conclusions contraires, des parents continuent à croire qu'en refusant le vaccin, ils protégeront leur enfant de l'autisme. D'autres, dont le fils ou la fille est atteint de cette terrible maladie, sont convaincus d'avoir trouvé le coupable de leur malheur. Tant qu'on n'aura pas trouvé les causes de l'autisme, il sera sans doute impossible de venir à bout de cette dangereuse théorie.

Vaccin et autisme: récit d'un feuilleton... à suivre
Silvia Galipeau - La Presse - Publié le 05 février 2010
Coup de théâtre cette semaine. La revue scientifique The Lancet efface de ses archives l'une des études scientifiques les plus controversées des dernières années, suggérant un soi-disant lien entre vaccin, rougeole et autisme. Aujourd'hui, la question demeure: comment une si petite étude, publiée il y a 12 ans et peu concluante de surcroît, a-t-elle pu influencer ainsi une génération de parents? Récit d'un feuilleton, par ailleurs loin d'être enterré.

D'abord, les faits. Mardi, la revue The Lancet lance une bombe: exit l'étude publiée en 1998 par le gastroentérologue Andrew Wakefield. Rayée de ses archives, l'insinuation d'un quelconque lien entre rougeole, autisme et vaccin.

Pour les chercheurs scientifiques interrogés, cela fait longtemps que cette histoire est réglée. D'abord, parce que 10 des 13 auteurs se sont rétractés en 2004. Ensuite, parce qu'une vingtaine d'autres études se sont efforcées d'établir le même lien, toujours en vain. Enfin, parce que, au fil des ans, une foule de failles méthodologiques (trop petit échantillon, conflit d'intérêts) ont été dénoncées. La semaine dernière, ce sont plusieurs failles éthiques, rapportées par le conseil des médecins britanniques, qui sont finalement venues signer l'arrêt de mort de l'étude.

Mais malgré tous ces dérapages importants, cette fameuse étude a toujours continué, dans les parcs, les cours d'école et, surtout, les forums internet de parents, d'alimenter les débats entourant cette épineuse question de la vaccination.

Vrai, les médias ont certainement leur part de responsabilité, n'ayant jamais accordé la même importance, ni la même visibilité, aux multiples études ne trouvant à l'inverse aucun lien entre autisme et vaccin. «Ce qui attire, c'est la controverse, c'est clairement plus vendeur», avance Gaston de Serres, médecin épidémiologiste à l'Institut national de santé publique du Québec. En même temps, les médias se sont ici fait l'écho d'une revue, The Lancet, qui fait figure de référence. «La revue est aussi certainement partie prenante du problème», croit le médecin, soulignant la lourdeur de la machine et de ses comités de révision, qui ont pris tout de même 12 ans pour remettre en question ladite publication.

Mais il y a plus. Cette étude, aussi petite soit-elle, est aussi la première, voire la seule, à avoir offert une explication d'apparence «satisfaisante» sur l'origine de l'autisme. Une unique explication qui ne relevait pas de la génétique, et qui offrait du coup aux parents «une possibilité d'agir»: «L'étude est venue toucher une corde très sensible.»

Maryse Guay, responsable du département de médecine communautaire à l'Université de Sherbrooke, abonde dans son sens. «On ne peut qu'être empathique face à tous les parents d'enfants autistes qui cherchent des réponses à leurs questions», dit-elle.

À la suite de la publication de l'étude, l'auteur Andrew Wakefield a été invité à donner des conférences, à écrire des éditoriaux, fait valoir Philippe de Wals, président du Comité sur l'immunisation du Québec. Il est devenu le «champion de l'autisme», mais aussi une source de référence pour tous les groupes anti-vaccins de ce monde.

Et de l'avis de tous les chercheurs interrogés, il risque aussi de le demeurer longtemps. Karl Weiss, microbiologiste et infectiologue, en est convaincu: «Les anti-vaccins ne lisent probablement pas The Lancet. Eux, ils voient une manipulation, un intérêt économique. Les anti-vaccins, vous ne les convaincrez pas.»

De fait, le groupe canadien anti-vaccin VRAN (Vaccination Risk Awareness Network) n'en démord pas: «Toute cette histoire est politique, affirme la coordonnatrice Edda West. L'étude (d'Andrew Wakefield) est venue remettre en question la sécurité des vaccins, remettant du coup en question tout le paradigme médical, un paradigme qui dit que l'on peut vacciner les bébés et les jeunes enfants sans compter, sans leur nuire. Wakefield aura fait l'erreur de trop se rapprocher de la vérité avec ses recherches.»
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Message par Jean »

Une enquête du Sunday Times a constaté que des données falsifiées étaient derrière la peur de la vaccination au long de la décennie
fin de l'article du Times [début]

Quand les enfants sont arrivés au Royal Free, en plus de l'autisme, ils étaient également signalés avec constipation, diarrhée ou autres affections communes de l’intestin. Ce fut la raison donnée pour leur déplacement entre 60 et 5,000 miles à Londres pour entamer des soins dans l'équipe de Wakefield.

Wakefield, maintenant âgé de 52 ans, ancien chirurgien de l’intestin, était à l'époque en train de réaliser des travaux universitaires de recherche à l'école de médecine de Royal Free sur la maladie de Crohn, une inflammation de type ulcéreux. En 1995, il avait développé une théorie suivant laquelle cet état était causé par le virus de la rougeole, qui se trouve vivant dans le ROR. La théorie a depuis été mise en doute.

Ce travail était le soubassement sur lequel il a basé ses nouvelles déclarations. Pourtant, cela aussi apparaît problématique. Les enfants étaient censés avoir une une nouvelle maladie intestinale inflammatoire, décrite dans l’article du Lancet comme «compatible avec des résultats gastro-intestinaux" impliquant une" colite non spécifique ». Wakefield a déclaré que cette inflammation du côlon occasionnait une porosité de l'intestin, permettant à des poisons d'origine alimentaire de passer dans le flux du sang et le cerveau.

«L'uniformité des modifications intestinales pathologiques et le fait que des études antérieures ont trouvé des dysfonctionnements intestinaux chez des enfants atteints de troubles du spectre autistique, suggère que la connexion est réelle et reflète une évolution exceptionnelle de la maladie », expliquait l’article du Lancet sur le «Syndrome».

Pourtant les dossiers pathologiques des échantillons prélevés sur les enfants montrent des problèmes apparents avec cette preuve. Les médecins spécialistes de l'hôpital, qui ont pris des biopsies à partir des colons des enfant ont conclu qu'ils n'étaient pas uniformes mais variés et sans rien d'exceptionnel.

Pour l’Enfant Huit, le rapport de pathologie indiquait: «Aucune anomalie détectée», tandis que l’article du Lancet, déclarait: «colite non spécifique". Cet exemple a été répété pour deux des autres enfants, le Neuf et le Dix.

Le changement le plus frappant d’avis est survenu dans le cas de l’Enfant Trois, six ans, originaire de Huyton, Merseyside. Il a été signalé dans la revue comme atteint d'autisme régressif et d’une maladie intestinale: en particulier " colite aiguë et chronique non spécifique ". Le résumé de sortie de l'hôpital du garçon, cependant, dit qu'il n'y avait rien de fâcheux dans sa biopsie.

Un médecin pathologiste du Royal Free avait mis en doute un avant-projet de l’article. «J’étais quelque peu préoccupée par l'utilisation du mot « colite » '', a déclaré Susan Davies, co-auteur, lors de l'enquête en cours du GMC sur le comportement éthique dans le traitement des enfants, en Septembre 2007.
"J’étais préoccupée par le fait que ce que nous avions vu chez ces enfants était relativement mineur".

Toutefois, après sa mise en question, a-t-il été expliqué, l'équipe de Wakefield se rencontra pour une "révision de recherche" des biopsies. Ce n'était pas un geste inhabituel pour un groupe de spécialistes de réexaminer la preuve sur laquelle leur recherche s’appuie. Ce fut néanmoins frappant de constater que leur conclusion a été que les intestins de 11 enfants étaient en réalité malades alors que leurs collègues n’avaient trouvé aucune anomalie dans au moins sept cas.

D'autres questions se posent sur les motivations de Wakefield. Il y a cinq ans ce mois-ci, The Sunday Times a annoncé qu'il travaillait pour des avocats, et que la plupart des familles étaient soit des plaideurs ou appartenaient à des réseaux pour lesquels ils intentaient un procéès. Loin d'aiguillages de routine, comme elles apparaissaient, nombre d’entre elles avaient pris contact avec l'un ou l'autre.

L’Enfant Six et l’Enfant Sept étaient frères dans l'East Sussex; l’Enfant Quatre, de 9 ½ ans, venant de North Shields, Tyneside, a été enregistré avec le même médecin généraliste que l’Enfant Huit. En bref, les 12 enfants, dont aucun ne venait de Londres, ont été amenés à l'hôpital en dehors des procédures de routine.

Les mères des enfants Deux et Trois m'ont dit ce que d'autres ont dit dans les rapports médicaux: ils avaient entendu parler de Wakefield au travers de la campagne de vaccination du ROR, « Jabs ». Ainsi, quand ils sont arrivés sous la garde de Malcolm, et que se produisit la «découverte» à propos du ROR, ce n'était pas un échantillon aléatoire de cas.

Ce que les parents ne savaient pas, c’était que, deux ans auparavant, Wakefield avait été embauché par l'avocat de Jabs, Richard Barr, un avocat à la mode de King's Lynn, Norfolk. Barr avait obtenu l'aide juridique pour enquêter sur le ROR pour toute preuve qui pourrait être utilisée contre les fabricants. Il est catégorique qu'en tout temps il a agi de manière professionnelle et représenté avec diligence ses clients.

Une série d’articles du Sunday Times ont mis en évidence comment Wakefield a gagné £ 435,643 à travers son travail avec Barr, en plus du financement pour soutenir ses recherches.

On ne prétend pas que les autres médecins étaient au courant de l'implication de Wakefield avec Barr.

Ce qui n'a pas été rapporté est que le caractère du projet avait été visualisé avant qu’aucun enfant n’ait même été admis au Royal Free.

En Juin 1996 - le mois précédant l'arrivée de l’Enfant Un à l’hôpital - Wakefield et Barr ont déposé un document confidentiel au Bureau d’Aide légale du gouvernement, semblant déjà connaître un « nouveau syndrome».

Se référant à une maladie intestinale inflammatoire, et puis aux problèmes intestinaux avec l'autisme, Wakefield et Barr écrivaient au Bureau, demandant avec succès de l'argent.

«L'objectif», écrivaient-ils, « est de rechercher des preuves qui pourraient être acceptables devant un tribunal du lien causal entre soit les oreillons, la rougeole et le vaccin contre la rubéole ou le vaccin contre la rougeole et la rubéole et certains états qui ont été signalés avec une fréquence considérable de la part des familles qui tentent d’obtenir une indemnisation. "

Vingt mois plus tard, l'équipe du Royal Free tenait cette promesse avec l’article qui avait dégoté un «nouveau syndrome».

AUJOURD'HUI, les 12 enfants sont pour la plupart des adolescents. Au moins trois sont blogueurs, deux soutenant Wakefield, alors que d'autres ont des compétences limitées. La stigmatisation injustifiée d’un handicap lourd pèse sur la plupart, et plus lourde sur les familles avec le poids erroné de culpabilité que la panique du vaccin a fait peser sur eux.

Wakefield a quitté la Grande-Bretagne pour vivre à Austin, au Texas, où il dirige une clinique proposant des coloscopies aux enfants américains. Il parcourt le pays, donnant des conférences et des discours contre les vaccins, et attirant un public fidèle des jeunes mères.

Suivant Wakefield, l’article du Lancet était fidèle, y compris un réexamen raisonnable des conclusions. D'autres médecins, y compris un pathologiste expérimenté a souscrit à son jugement sur les rapports modifiés de colites non spécifiques, dit-il.

Les diagnostics comportementaux, en attendant, consistait en une vaste confusion de noms techniques, et il croyait ce que les parents lui ont dit. Le fait qu'ils disaient que les problèmes suivaient le ROR impliquait que la régression était en cause.

Lorsque nos allégations lui ont été soumises la semaine dernière, il n'a pas répondu, mais ses avocats ont répondu en son nom. Ils ont dit que les audiences du GMC étaient proches de la conclusion et que nos révélations risquaient de porter préjudice à ces procédures.

"Vous savez aussi que, à ce stade dans la procédure du GMC, il serait inapproprié pour le Dr Wakefield de vous donner une réponse détaillée », disent-ils. "Il a nié ces allégations et a donné une réponse détaillée depuis nombre de jours à la commission du GMC. "

Beaucoup de parents des 12 premiers enfants continuent à le soutenir et mènent une campagne énergique en son nom. Mais d'autres dont les enfants ont pris part au dossier du Lancet ont un trop lourd fardeau et sont trop traumatisés pour faire campagne.

Une mère m'a dit que, avant la piqûre de ROR de son fils, il pouvait dire "nuit, nuit maman », mais que tout langage a disparu un " certain "temps après l'injection. À ce jour, elle demeure convaincue que c’est le vaccin qui l'a fait. Elle croit que c’était le composant de la rubéole.

Lorsqu'on a demandé pourquoi ses parents l'ont conduit au Royal Free, son père répondit: "Nous étions vulnérables. Nous cherchions des réponses ».

http://www.timesonline.co.uk/tol/life_a ... 683643.ece
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Re: Vaccination

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Sur le site du GMC (conseil de l'ordre), le texte du jugement :
http://www.gmc-uk.org/static/documents/ ... _Murch.pdf

Il n'y a que 143 pages :bravo: .

Le docteur a quitté la clinique texane qu'il avait fondé. Départ volontaire ?
http://www.timesonline.co.uk/tol/life_a ... 032762.ece
ou involontaire ?
http://scienceblogs.com/insolence/2010/ ... _board.php
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USA: la justice rejette à nouveau un lien entre vaccin infantile et autisme

WASHINGTON - La justice américaine a rejeté vendredi tout lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) administré à leur fils alors qu'il était bébé et les symptômes d'autisme qu'il a développé six mois plus tard.

Trois familles avaient déjà été déboutées en février 2009 dans des affaires équivalentes.

Dans sa décision, le tribunal spécial américain chargé de trancher les poursuites envers l'Etat pour compensation financière estime que "la théorie d'une cause venue du vaccin n'a pas de base scientifique".

Le dossier en question concerne William Mead, aujourd'hui âgé de 11 ans, vacciné dans sa première année et qui a commencé à régresser six mois plus tard.

Ses parents, comme près de 5.000 autres aux Etats-Unis, demandaient au tribunal spécial de reconnaître qu'un produit conservateur à base de mercure, le thimerosal, contenu dans certains vaccins comme le ROR, peut être à l'origine de l'autisme chez l'enfant.

"Les plaignants n'ont pas réussi à montrer que certains enfants étaient génétiquement plus sensibles au mercure ou que certains étaient davantage prédisposés à l'évacuer moins bien", affirme le tribunal dans une décision de près de 200 pages.

"Les plaignants n'ont pas démontré qu'une quantité de mercure non naturel déposée dans le cerveau - dans les proportions reçues lors d'une vaccination complète contenant du thimerosal - pouvait provoquer les effets" qu'ils condamnent, ajoute-t-il.

La question du lien entre vaccins et autisme a fait l'objet de nombreuses études médicales contradictoires. La dernière en date, une étude américaine de l'Université Columbia publiée en septembre 2008, a exclu toute corrélation.

Les responsables de santé publique aux Etats-Unis insistent depuis ces dernières années sur l'absence de risque posé par ce vaccin combiné.

L'Institut américain de médecine a également publié plusieurs rapports concluant avec certitude à l'absence de relation entre l'autisme et ces vaccins.

Le refus de nombreux parents de faire vacciner leurs enfants contre les infections infantiles a contribué à un plus grand nombre de cas de rougeole aux Etats-Unis et dans certains pays européens depuis de nombreuses années, selon les Centres de contrôle des maladies.

(©AFP / 12 mars 2010 23h54)
http://www.romandie.com/infos/news2/100 ... b8rkm8.asp
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Re: Vaccination

Message par Jean »

Interdiction d'exercer pour le médecin qui avait établi un lien entre le vaccin ROR et l'autisme

LONDRES (AP) — Le conseil de l'ordre des médecins britannique a interdit de pratiquer lundi au médecin qui avait publié une étude controversée établissant un lien entre le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et l'autisme.

Ses pairs ont également estimé que le Dr Andrew Wakefield s'était rendu coupable d'une "grave faute professionnelle".

Dans des travaux rendus publics en 1998 dans la revue médicale "The Lancet", le Dr Wakefield et d'autres médecins avaient affirmé qu'il y avait un lien entre le vaccin ROR et l'autisme ou de graves maladies intestinales. Ces travaux avaient conduit de nombreux parents à refuser de faire vacciner leurs enfants contre ces trois maladies infantiles.

Depuis, la plupart des auteurs de l'étude ont renoncé à ces conclusions et d'autres travaux n'ont révélé aucune preuve d'un lien entre cette vaccination et l'autisme. En février, "The Lancet" a retiré ce document de ses archives.

La décision du conseil de l'ordre n'affecte pas le droit du Dr Wakefield à pratiquer dans un autre pays.
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Lien vaccin ROR-autisme: "un trucage"
AFP
06/01/2011

Une étude datant de 1998 qui avait semé la panique dans le monde anglo-saxon en faisant un lien entre le vaccin ROR (rougeole-rubéole-oreillons) et l'autisme infantile était un "trucage élaboré", accuse aujourd'hui le British Medical Journal (BMJ).

La revue médicale britannique The Lancet s'était formellement rétractée en février 2010 sur cette étude et avait décidé de retirer cet article, qui avait entraîné une baisse de cette triple vaccination en Grande-Bretagne.

Lancet avait déjà reconnu en 2004 qu'il n'aurait pas dû publier cette étude, dirigée par le Dr Andrew Wakefield, laissant craindre un lien possible entre le vaccin ROR et l'autisme qui a été à l'origine d'une vive polémique en Grande-Bretagne.

Plusieurs études (britannique, canadienne, américaine...) publiées après l'étude en cause, qui avait été réalisée sur un échantillon de seulement 12 enfants, n'ont établi aucune corrélation entre la survenue d'autisme et le triple vaccin ROR.

En fait, l'auteur principal qui avait semé la panique en publiant son étude dans la prestigieuse revue médicale, s'est vu reprocher des irrégularités et d'avoir conduit une recherche manquant à l'éthique médicale.

La revue Lancet, en rétractant l'article, avait suivi un jugement du General Medical Council britannique (Conseil général de la médecine), selon lequel certains éléments de l'article de 1998 de Wakefield et ses co-auteurs sont "inexacts" et ses méthodes de recherche "non éthiques".

En mars dernier, la justice américaine a rejeté tout lien entre le vaccin ROR administré à William Mead alors qu'il était bébé et les symptômes d'autisme qu'il a développé six mois plus tard.

Sollicités au téléphone et par courriel par l'AFP pour obtenir leurs réactions, ni le Dr Andrew Wakefield, qui réside aux Etats-Unis, ni son agent d'édition, ne répondaient mercredi soir.
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L'auteur d'une étude sur le lien entre autisme et vaccin se défend
Agence France-Presse / Washington

Le médecin à l'origine d'une étude controversée sur un lien supposé entre autisme et le vaccin ROR a accusé ses détracteurs de défendre les intérêts de l'industrie pharmaceutique, après avoir été accusé mercredi de «trucage élaboré» par le British Medical Journal.

Dans un entretien diffusé mercredi par CNN, Andrew Wakefield a nié avoir inventé des données et a critiqué un journaliste du Sunday Times, Brian Deer, dont l'enquête avait la première mis en cause l'exactitude de son étude, publiée en 1998.

«C'est une tentative sans scrupules d'étouffer une enquête sur des inquiétudes légitimes concernant la sécurité» du vaccin, a déclaré Andrew Wakefield, interrogé depuis la Jamaïque, où il affirme assister à une conférence internationale sur les vaccins. Brian Deer «est un tueur à gages», il est «chargé de me supprimer parce qu'ils sont très inquiets des effets négatifs que les vaccins provoquent chez les enfants», a accusé M. Wakefield. Deer «a été soutenu dans son enquête par l'Association des industries pharmaceutiques britanniques, qui est financée directement et exclusivement par l'industrie pharmaceutique», a-t-il affirmé.

L'étude publiée en 1998 par la revue médicale britannique The Lancet, avait semé la panique dans le monde anglo-saxon en faisant un lien entre le vaccin ROR (rougeole-rubéole-oreillons) et l'autisme infantile, provoquant une baisse des vaccinations. «L'article était en fait un trucage élaboré», a écrit mercredi le British Medical Journal dans un éditorial, estimant il y avait «de difficiles leçons à tirer pour beaucoup de monde de cette saga très regrettable». Le refus de nombreux parents de faire vacciner leurs enfants contre les infections infantiles a contribué à un plus grand nombre de cas de rougeole aux États-Unis et dans certains pays européens depuis de nombreuses années, selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies.

La revue The Lancet avait formellement rétracté cette étude en février 2010
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omega
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C'est bien humain et bien peu scientifique, tous ces règlements de comptes à OK Corral... :?
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Re: Vaccination

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Vaccination et autisme: histoire d'un faux

Cécile Dumas - Sciences et Avenir.fr - 07/01/11


La fabrication d'un faux: c'est cela que relate un journaliste britannique qui a enquêté sur le travail d'Andrew Wakefield, celui qui en 1998 accusait le vaccin contre la rougeole d'augmenter le risque d'autisme chez les enfants. Une histoire étonnante.

La publication en 1998 d’une étude liant la vaccination ROR avec l’autisme a durablement marqué les esprits, faisant baisser dans certains pays le taux de vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Dans une série publiée par le British Medical Journal, un journaliste qui enquête depuis des années sur cette affaire de santé publique démontre comment l’auteur principal de l’étude, le Britannique Andrew Wakefield, a véritablement fabriqué ses résultats pour parvenir à établir un lien entre la vaccination ROR et un nouveau syndrome associant troubles intestinaux et problèmes de développement chez l’enfant.

Rétraction en deux temps

Certes, l’article publié par Wakefield dans le Lancet a été officiellement retiré l’année dernière par l’éditeur du fameux journal médical, après une première rétractation des autres signataires en 2004. Wakefield et un autre auteur, Wake-Smith, ont été interdits d’exercice de la médecine en Grande-Bretagne. De nombreuses études ont montré que les résultats n’étaient pas reproductibles et que l’hypothèse d’une épidémie de cas d’autisme liée à la vaccination n’était étayée par aucune donnée.

Malgré cela, lire le premier épisode de la série écrite par le journaliste Brian Deer est édifiant. Il charge encore plus lourdement Andrew Wakefield que la commission d’enquête du Conseil de l’ordre des médecins britannique, montrant comment celui qui exerçait au Royal Free Hospital de Londres a tordu et falsifié les données.
Conflit d’intérêt

A la source, il y a un conflit d’intérêt majeur. Deux ans avant la publication du papier, Wakefield avait été embauché par un avocat, Richard Barr, pour préparer un procès contre des fabricants du vaccin contre la rougeole. La plupart des coauteurs de l’étude l’ignorent. Avant même le début de l’étude, les deux hommes expliquaient dans un document que des enfants vaccinés souffraient d’un syndrome d’entérocolite autistique. Le travail de Wakefield associe des problèmes intestinaux avec un autisme dit "régressif".

Le recrutement des 12 enfants concernés par l’étude ne respecte pas les règles éthiques en vigueur (ce qui a en partie motivé la rétraction par The Lancet). De son côté Brian Deer relate que certains parents sont orientés vers le service de Wakefield par des militants anti-vaccination.

Description médicale modifiée

Vient ensuite la distorsion des données : en comparant la description de cas dans l’étude avec les dossiers médicaux des enfants que le Conseil de l’ordre s’est procurés, Deer montre que les faits sont altérés. Des problèmes antérieurs à la vaccination ne sont pas rapportés ; les délais avant l'apparition des symptômes sont modifiés. Le papier ne précise pas non plus que deux garçons sont frères et que l’un a un syndrome d’Asperger (une forme d’autisme), etc..

Quant au délai moyen entre le vaccin et l’apparition des symptômes, il change au fil des versions de l’article. De quatre mois maximum d’après les rapports des parents, il passe à 56 jours (en ne tenant compte que d’un certain nombre de cas), puis à 14 jours, puis finalement à 6,3 jours pour la version publiée. Selon Brian Deer, c’est Wakefield qui finalise l’article, sans que les co-auteurs aient la main sur le résultat final.

Questions

Cette affaire suscite de nombreuses questions. On peut se demander comment 12 co-auteurs ont laissé faire Wakefield. Comment ce papier, d’emblée marqué par des failles méthodologiques et la petitesse de sa cohorte, a pu passer le filtre de la relecture par les pairs d’une revue comme The Lancet. On peut s’interroger sur le temps et l’argent investis par d’autres à tenter de reproduire ou de vérifier ces conclusions (cf cette synthèse en français). Et sur les conséquences, en termes de santé publique, sur la baisse du nombre d’enfants vaccinés suite aux inquiétudes profondes créées par l’étude de Wakefield.
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Jean
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Re: Vaccination

Message par Jean »

Traduction de l'article de Brian Deer dans le British Medical Journal (5 janvier) :
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=6&t=2034
Secrets of the MMR scare - How the case against the MMR vaccine was fixed
Les secrets de la panique du ROR - Comment a été préparée l'affaire contre le vaccin ROR
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