Je laisserai Misty répondre ce qu’elle souhaite, mais nombre de caractéristiques autistiques peuvent être révélées lors de l’interprétation des scores, l’évaluation du patient surtout et l’analyse des différences entre subtests.
Mottron parle des creux et pics comme indicateurs forts. Pour ça, il s’agit de différences de plus de 2 écarts types et dans certains domaines.
Cf le chapitre 5 de son ouvrage, l’autisme une autre intelligence, et le sous chapitre p131, les pics d’habiletés.
Une partie des fonctions exécutives est analysable dans un test de QI, notamment la flexibilité mentale qui est un point faible quasiment toujours présent dans l’autisme.
Elle est visible dans plusieurs subtests. (Manipulation de concepts, de chiffres, adaptation aux changements d’exercices, etc).
Les difficultés au test des cubes peut induire un trouble neuro visuel assez souvent associé à une dyspraxie neuro visuelle, qui peut se retrouver assez souvent dans l’autisme.
La mémoire de travail est aussi souvent sous performée, c’est une des fonctions exécutives.
L’attention est étudiée par le psychologue et il peut noter par quels éléments elle est fragilisée (stimulis sensoriels, surcharge d’informations).
La compréhension erronée des consignes fait aussi partie des signes, ainsi qu’un piètre résultat dans le subtest communication.
Ce ne sont pas les scores en eux-mêmes qui sont importants mais leurs écarts et les points forts et faibles qu’ils indiquent.
L’ICV fort est fréquent chez les Aspergers, cf Mottron.
C’est l’analyse de l’ensemble et l’observation lors du bilan qui sont très importants. (Communication lors de l’explication des consignes, regard, gestes, fatigabilité)