Tu as modifié ton message pour ajouter "le problème à la source", mais l'autisme n'est pas la source de la comorbiditéElinounette a écrit : ↑jeudi 17 octobre 2019 à 14:48C'est certain. Mais je pense qu'il est préférable qu'un praticien ait conscience de ce qui cause les comorbidités. =)Tugdual a écrit : ↑jeudi 17 octobre 2019 à 14:03Rappelons quand même que les comorbidités sont les seules choses sur lesquelles on peut agir, qu'on peut soigner : aucun traitement ne concerne spécifiquement l'autisme.Elinounette a écrit : ↑jeudi 17 octobre 2019 à 13:51 Juste pour préciser que ce n'est pas ce que je pense. Je parlais de mon cas spécifique pour expliquer qu'il peut y avoir des spécialistes qui ne vont pas au delà des comorbidités. =)
Qu'un professionnel de santé donne plus d'importance à des comorbidités (anxiété sociale, dépression, etc) qui impactent sérieusement son patient et sur lesquelles il peut agir et l'aider, plutôt qu'à un diagnostic qui n'offrira aucune piste ultérieure, n'est pas le signe d'un mauvais professionnel.
D'autant qu'on peut guérir des comorbidités mais pas de l'autisme (vu que ce n'est pas une maladie). Si on ne prend pas le problème à sa source, on ne peut qu'agir qu'à court terme.
Tu as écrit, "ait conscience de ce qui cause les comorbidités", ce à quoi, j'ai répondu, que ce n'était pas l'autisme qui les causaient. Je ne comprends pas ta réponse du coupElinounette a écrit : ↑jeudi 17 octobre 2019 à 14:53Je n'ai jamais dit le contraire. Sauf que les comorbidités se développent souvent chez une personne autiste parce que son environnement n'est pas adapté. Quand on est au courant que la personne a un mode de fonctionnement différent, on sait qu'elle a des besoins différents. Et ces besoins, elle les aura toute sa vie.hazufel a écrit : ↑jeudi 17 octobre 2019 à 14:52Par définition la comorbidité est un trouble associé à un autre. Il n'est pas causé par le premier.Elinounette a écrit : ↑jeudi 17 octobre 2019 à 14:48 C'est certain. Mais je pense qu'il est préférable qu'un praticien ait conscience de ce qui cause les comorbidités. =)
D'autant qu'on peut guérir des comorbidités mais pas de l'autisme.
Une comorbidité assez prégnante est par exemple l'anxiété. Qu'il s'agisse de phobie sociale (diagnostic différentiel possible et générateur d'anxiété) ou d'une comorbidité de l'autisme, le praticien aura en général les mêmes clés pour accompagner le patient.
Tout ce qui est lié à l'autisme, s'il y a lieu, peut être accompagné par des ateliers d'habiletés sociales ou de la remédiation cognitive, mais d'autres troubles peuvent avoir les mêmes accompagnements. Ce sont les conséquences au quotidien qui sont "traitées".
Un autre exemple, les problèmes de fonctions exécutives peuvent avoir des accompagnements neuropsy / remédiation cognitive / psychomotricité / ergothérapie, mais d'autres troubles qui entrainent des difficultés du même ordre, auront les mêmes accompagnements.
L'autisme même a tant de particularités intriquées, qu'il n'y a pas qu'une seule prise en charge possible, globale. Ce qui pose problème au quotidien peut être accompagné.
L'aménagement de l'environnement dont tu parles est valable pour pas mal de diagnostics différentiels possibles, il n'y en a pas de spécifiques à l'autisme non plus.
En gros, tout ce qui n'est pas dans les critères diagnostiques est de l'ordre de la comorbidité, et ça peut être retrouvé ailleurs, et avoir les mêmes accompagnements.
Je ne veux pas dire par là qu'il ne faut pas trouver des spécialistes de l'autisme quand on est en démarche diagnostique. Évidemment qu'il faut se rapprocher de ces professionnels là, et c'est très important.
Cependant, pour les suivis ultérieurs, il y a des praticiens qui peuvent soulager pas mal de choses, même s'ils ne sont pas spécialistes de l'autisme mais juste à l'écoute de leur patient.