Traductions à faire
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Re: Traductions à faire
Rien à redire, tu mérites ton salaire. La classe !
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: Traductions à faire
(Article 1)
La théorie de l'autisme comme déséquilibre de la signalisation, expliqué
par Sarah Deweerdt, 1er mai 2019.
Une des théories les plus répandues sur les origines de l'autisme pose que la pathologie provient d'un cerveau hyper-excitable.
Il est possible que le cerveau autistique soit hyperactif en raison d'un « déséquilibre de la signalisation » : trop de signaux excitateurs ou trop peu d'inhibition. Cela peut aussi expliquer pourquoi autant de personnes autistes ont des convulsions ou de l'épilepsie, ce qui est produit par un excès d'excitation.
L'hypothèse a recueilli de plus en plus de suffrages au fil des années. Nous expliquons ici son attrait, nuancé par ses détracteurs.
En quoi consiste la signalisation équilibrée du cerveau ?
80 % environ des neurones dans le cortex cérébral, recouvrant la surface du cerveau, transmettent des signaux excitateurs, en premier lieu en libérant le neurotransmetteur glutamate. Les 20 % restants, appelés interneurones, sont inhibiteurs. Ils opèrent via l'acide gamma-aminobutyrique (GABA).
L'équilibre correct entre ces deux types de signaux permet aux cellules du cerveau d'être actives dans certaines circonstances et muettes dans d'autres. Cela sous-tend la capacité du cerveau à saisir l'information sensorielle, à apprendre, à mémoriser, et à contrôler le comportement.
Pourquoi les scientifiques présument-ils qu'il existe un déséquilibre de la signalisation dans l'autisme ?
De nombreux autistes souffrent d'épilepsie, conséquence d'une excitation trop intense du cerveau. Des enregistrements de l'activité cérébrale durant le sommeil montrent que de nombreuses personnes avec autisme ont des pics d'activité à une fréquence anormale.
Plusieurs souris modèles de l'autisme ou de troubles apparentés montrent de même des déséquilibres de signalisation. Certaines possèdent des neurones inhibiteurs en trop petit nombre. Certains enfants autistes montrent un faible niveau de GABA ; des études portant sur le cerveau post mortem indiquent également un déficit en molécules apparentées au GABA dans le cerveau des autistes, ce qui indique une signalisation inférieure du GABA.
Il y a aussi un appui théorique de la génétique. Plusieurs gènes, comme SHANK3 et NLGN1, sont impliqués dans la signalisation excitatrice, et quelques-uns dans la signalisation inhibitrice.
Comment un déséquilibre de la signalisation pourrait-il induire des traits autistiques ?
Une activité trop grande des circuits moteurs du cerveau pourrait participer aux comportements répétitifs et aux problèmes moteurs des autistes ; dans des circuits qui traitent l'information sensorielle, ce qui pourrait occasionner une hypersensibilité au son, au toucher et à d'autres stimuli.
Un déséquilibre de la signalisation pourrait aussi sous-tendre des problèmes de compréhension sociale, mais le lien n'est pas si évident. On pense que des signaux inhibiteurs accordent les neurones de manière à réagir seulement à certains indices ; l'absence d'inhibition pourrait mettre un enfant en difficulté pour apprendre à interpréter les indices sociaux.
Tous les experts souscrivent-ils à cette théorie ?
Non, certains d'entre eux sont manifestement sceptiques, et mettent en avant que les preuves en faveur de cette théorie sont dispersées, ce qui rend difficile de comparer les résultats des différentes études. D'autres font remarquer qu'il n'existe aucun consensus à propos de ce qu'est un juste équilibre de la signalisation, et encore moins sur ce qui définit un déséquilibre. Le bon équilibre des signaux peut être différent selon les personnes, il peut également dépendre de l'âge et de la partie du cerveau concernée.
Il existe des preuves qui vont à l'encontre de cette théorie. Par exemple, des études font allusion à un excès d'inhibition dans l'autisme : une étude a conclu à une proportion anormalement élevée de neurones GABA (acide aminobutyrique) pari des cellules développées provenant de jeunes autistes.
Cependant, quelques experts soutiennent que ce trop d'inhibition peut poser aussi un problème, ou que cette inhibition peut représenter une compensation pour trop d'excitation.
En Janvier, des chercheurs ont rapporté un déséquilibre de la signalisation chez quatre souris modèles de l'autisme, mais ils ont avancé que ce déséquilibre ne rendait pas les neurones ou les circuits neuronaux hyperactifs. Soit le cerveau compense le déséquilibre, soit le déséquilibre est en lui-même une réponse à d'autres problèmes, mais dans tous les cas, ce n'est pas ce qui causerait l'autisme.
Comment cette théorie pourrait-elle conduire à de nouveaux traitements pour l'autisme ?
Les personnes autistes ou ayant des troubles apparentés pourraient bénéficier de médicaments qui suppriment l'excitation ou renforcent l'inhibition. Ainsi, un médicament expérimental, l'arbaclofène, augmentant l'inhibition, est à l'essai pour traiter la pathologie. L'année dernière, une étude a montré qu'un médicament associé, le riluzole, accroît le niveau de GABA dans le cerveau des adultes autistes masculins.
Les chercheurs mettent aussi à l'épreuve en ce moment cette théorie en manipulant les signaux chez des souris modèles et des neurones de culture. Ils recourent à la manipulation des gènes pour réduire l'expression de certains gènes dans des sous-ensembles de neurones, et tentent de reprendre l'équilibre des cellules du cerveau.
La théorie de l'autisme comme déséquilibre de la signalisation, expliqué
par Sarah Deweerdt, 1er mai 2019.
Une des théories les plus répandues sur les origines de l'autisme pose que la pathologie provient d'un cerveau hyper-excitable.
Il est possible que le cerveau autistique soit hyperactif en raison d'un « déséquilibre de la signalisation » : trop de signaux excitateurs ou trop peu d'inhibition. Cela peut aussi expliquer pourquoi autant de personnes autistes ont des convulsions ou de l'épilepsie, ce qui est produit par un excès d'excitation.
L'hypothèse a recueilli de plus en plus de suffrages au fil des années. Nous expliquons ici son attrait, nuancé par ses détracteurs.
En quoi consiste la signalisation équilibrée du cerveau ?
80 % environ des neurones dans le cortex cérébral, recouvrant la surface du cerveau, transmettent des signaux excitateurs, en premier lieu en libérant le neurotransmetteur glutamate. Les 20 % restants, appelés interneurones, sont inhibiteurs. Ils opèrent via l'acide gamma-aminobutyrique (GABA).
L'équilibre correct entre ces deux types de signaux permet aux cellules du cerveau d'être actives dans certaines circonstances et muettes dans d'autres. Cela sous-tend la capacité du cerveau à saisir l'information sensorielle, à apprendre, à mémoriser, et à contrôler le comportement.
Pourquoi les scientifiques présument-ils qu'il existe un déséquilibre de la signalisation dans l'autisme ?
De nombreux autistes souffrent d'épilepsie, conséquence d'une excitation trop intense du cerveau. Des enregistrements de l'activité cérébrale durant le sommeil montrent que de nombreuses personnes avec autisme ont des pics d'activité à une fréquence anormale.
Plusieurs souris modèles de l'autisme ou de troubles apparentés montrent de même des déséquilibres de signalisation. Certaines possèdent des neurones inhibiteurs en trop petit nombre. Certains enfants autistes montrent un faible niveau de GABA ; des études portant sur le cerveau post mortem indiquent également un déficit en molécules apparentées au GABA dans le cerveau des autistes, ce qui indique une signalisation inférieure du GABA.
Il y a aussi un appui théorique de la génétique. Plusieurs gènes, comme SHANK3 et NLGN1, sont impliqués dans la signalisation excitatrice, et quelques-uns dans la signalisation inhibitrice.
Comment un déséquilibre de la signalisation pourrait-il induire des traits autistiques ?
Une activité trop grande des circuits moteurs du cerveau pourrait participer aux comportements répétitifs et aux problèmes moteurs des autistes ; dans des circuits qui traitent l'information sensorielle, ce qui pourrait occasionner une hypersensibilité au son, au toucher et à d'autres stimuli.
Un déséquilibre de la signalisation pourrait aussi sous-tendre des problèmes de compréhension sociale, mais le lien n'est pas si évident. On pense que des signaux inhibiteurs accordent les neurones de manière à réagir seulement à certains indices ; l'absence d'inhibition pourrait mettre un enfant en difficulté pour apprendre à interpréter les indices sociaux.
Tous les experts souscrivent-ils à cette théorie ?
Non, certains d'entre eux sont manifestement sceptiques, et mettent en avant que les preuves en faveur de cette théorie sont dispersées, ce qui rend difficile de comparer les résultats des différentes études. D'autres font remarquer qu'il n'existe aucun consensus à propos de ce qu'est un juste équilibre de la signalisation, et encore moins sur ce qui définit un déséquilibre. Le bon équilibre des signaux peut être différent selon les personnes, il peut également dépendre de l'âge et de la partie du cerveau concernée.
Il existe des preuves qui vont à l'encontre de cette théorie. Par exemple, des études font allusion à un excès d'inhibition dans l'autisme : une étude a conclu à une proportion anormalement élevée de neurones GABA (acide aminobutyrique) pari des cellules développées provenant de jeunes autistes.
Cependant, quelques experts soutiennent que ce trop d'inhibition peut poser aussi un problème, ou que cette inhibition peut représenter une compensation pour trop d'excitation.
En Janvier, des chercheurs ont rapporté un déséquilibre de la signalisation chez quatre souris modèles de l'autisme, mais ils ont avancé que ce déséquilibre ne rendait pas les neurones ou les circuits neuronaux hyperactifs. Soit le cerveau compense le déséquilibre, soit le déséquilibre est en lui-même une réponse à d'autres problèmes, mais dans tous les cas, ce n'est pas ce qui causerait l'autisme.
Comment cette théorie pourrait-elle conduire à de nouveaux traitements pour l'autisme ?
Les personnes autistes ou ayant des troubles apparentés pourraient bénéficier de médicaments qui suppriment l'excitation ou renforcent l'inhibition. Ainsi, un médicament expérimental, l'arbaclofène, augmentant l'inhibition, est à l'essai pour traiter la pathologie. L'année dernière, une étude a montré qu'un médicament associé, le riluzole, accroît le niveau de GABA dans le cerveau des adultes autistes masculins.
Les chercheurs mettent aussi à l'épreuve en ce moment cette théorie en manipulant les signaux chez des souris modèles et des neurones de culture. Ils recourent à la manipulation des gènes pour réduire l'expression de certains gènes dans des sous-ensembles de neurones, et tentent de reprendre l'équilibre des cellules du cerveau.
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Re: Traductions à faire
@Lepton : où as-tu pris les références des petites notes en bas de ta traduction. Je dois faire ça, moi ?
J'ai remarqué que les liens en rouge dans le texte de l'article renvoient à d'autres articles, également sur l'autisme. C'est très touffu !
Edit : je n'ai pas laissé les liens dans la traduction, en revanche.
Je fais le 2, je crois qu'il n'est pas retenu.
J'ai remarqué que les liens en rouge dans le texte de l'article renvoient à d'autres articles, également sur l'autisme. C'est très touffu !
Edit : je n'ai pas laissé les liens dans la traduction, en revanche.
Je fais le 2, je crois qu'il n'est pas retenu.
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Re: Traductions à faire
L’effet protecteur dont bénéficient les personnes de sexe féminin – explication
par HANNAH FURFARO
1er mai 2019
Savoir pourquoi il y a quatre fois plus de garçons diagnostiqués que de filles est l’une des énigmes les plus tenaces de l’autisme.
Les biais de diagnostic expliquent en partie ce ratio. Une théorie qui prévaut, « l’effet protecteur dont bénéficient les personnes de sexe féminin », propose aussi une explication efficace. Selon cette théorie, les filles et les femmes seraient biologiquement protégées de l’autisme.
Nous expliquons cette théorie ci-dessous, en passant en revue les données qui l’étayent ou la réfutent.
Quelles sont les origines de la théorie selon laquelle les personnes de sexe féminin seraient protégées de l’autisme ?
Dans les années 1980, Luke Tsai, qui travaillait à l’Université du Michigan (Ann Arbor, USA), a découvert que les filles autistes avaient en moyenne davantage de membres de leur famille autistes ou présentant certains troubles du langage que les garçons autistes [1]. Cette constatation donne à penser que les filles ont besoin d’hériter plus de facteurs associés à l’autisme que les garçons pour présenter des traits autistiques. Depuis, plusieurs études de grande envergure ont étayé le constat de Luke Tsai.
Quelles sont les preuves qui étayent cette théorie ?
Les preuves les plus convaincantes de cette théorie sont apportées par plusieurs vastes études portant sur des familles ou des jumeaux. L’une d’entre elles a établi que les frères et sœurs cadets des filles autistes sont davantage susceptibles d’être eux aussi autistes que les frères et sœurs cadets des garçons autistes [2]. D’autres études montrent que les filles sont plus résistantes aux mutations liées à l’autisme que les garçons — autrement dit, que les filles peuvent être porteuses des mêmes mutations que les garçons autistes, sans pour autant présenter de trouble du spectre de l’autisme.
Certaines études indiquent qu’il faut plus de mutations (« hits ») pour déclencher l’autisme chez les filles que chez les garçons. Une étude réalisée en 2011 a montré que les filles autistes ont davantage de délétions ou duplications d’ADN spontanées, appelées « variations du nombre de copies » (VNC), que les garçons autistes [3] ; une autre étude a confirmé ce constat trois ans plus tard [4]. Selon cette étude, les filles autistes sont également trois fois plus susceptibles que les garçons d’être porteuses de VNC comprenant des gènes associés à l’autisme.
Un certain nombre d’expérimentations animales étayent aussi cette théorie. Les souris femelles présentant une délétion dans la région chromosomique 16p11.2, liée à l’autisme, n’ont pas les problèmes d’apprentissage observés chez les mâles présentant cette délétion ; elles semblent compenser cette perte grâce à une protéine appelée ERK. Une autre équipe a découvert que les femelles d’une différente souche de souris présentant la délétion 16p11.2 adoptent des comportements de compensation.
Les biais de diagnostic pourraient-ils expliquer le sex-ratio de l’autisme, plutôt que cet effet protecteur dont bénéficieraient les personnes de sexe féminin ?
Oui. L’autisme se manifeste différemment chez les filles et chez les garçons. Or, les outils utilisés pour dépister et diagnostiquer l’autisme reposent principalement sur des données provenant de garçons. Souvent, ils ne tiennent pas compte de la variabilité des caractéristiques de l’autisme selon les sexes.
Par conséquent, de nombreuses femmes et filles autistes sont diagnostiquées tardivement, voire jamais. Ce sous-diagnostic a pu entraîner un sex-ratio biaisé.
Existe-t-il des preuves contredisant l’effet protecteur que présentent les personnes de sexe féminin ?
Oui, mais peu.
Si les filles autistes présentent davantage de facteurs de risque familiaux que les garçons autistes, les frères et sœurs des filles autistes devraient aussi être exposés à un risque accru d’avoir un trouble du spectre de l’autisme ou des traits autistiques. Pourtant, certains scientifiques ont constaté l’inverse.
Une étude réalisée en 2015 a établi qu’il n’y avait aucune corrélation entre le sexe des enfants autistes et l’importance des traits autistiques chez leurs cadets [5]. Toutefois, une étude de 2013 a montré que les frères et sœurs cadets des filles autistes ont plus de traits autistiques que ceux des garçons autistes [6]. Globalement, il y a davantage de preuves qui étayent la théorie que de preuves qui l’infirment.
Pourquoi est-il important d’étudier cet effet ?
Caractériser les facteurs qui protègent les filles de l’autisme pourrait aider les chercheurs à développer des traitements ciblés ou à réduire les risques associés à l’autisme.
Mais il faut d’abord trouver une explication biologique à l’effet protecteur dont bénéficient les personnes de sexe féminin. À ce stade, toutes les preuves étayant cette théorie sont indirectes. Dans l’idéal, il faudrait que les scientifiques identifient chez les filles des aspects spécifiques des voies moléculaires qui sous-tendent leur résistance à l’autisme.
Une équipe est en train d’étudier les différences liées au sexe dans le cerveau des personnes autistes ; une autre explore les génomes d’un grand nombre de filles à la recherche de variantes génétiques susceptibles d’expliquer l’effet protecteur [7].
Références:
1. Tsai L. et al. J. Autism Dev. Disord. 11, 165-173 (1981) PubMed
2. Werling D.M. and D.H. Geschwind Mol. Autism 6, 27 (2015) PubMed
3. Levy D. et al. Neuron 70, 886-897 (2011) PubMed
4. Jacquemont S. et al. Am. J. Hum. Genet. Epub ahead of print (2014) PubMed
5. Messinger D.S. et al. Mol. Autism 6, 32 (2015) PubMed
6. Robinson E.B. et al. Proc. Natl. Acad. Sci. USA 110, 5258-5262 (2013) PubMed
7. Gockley J. et al. Mol. Autism 6, 25 (2015) PubMed
par HANNAH FURFARO
1er mai 2019
Savoir pourquoi il y a quatre fois plus de garçons diagnostiqués que de filles est l’une des énigmes les plus tenaces de l’autisme.
Les biais de diagnostic expliquent en partie ce ratio. Une théorie qui prévaut, « l’effet protecteur dont bénéficient les personnes de sexe féminin », propose aussi une explication efficace. Selon cette théorie, les filles et les femmes seraient biologiquement protégées de l’autisme.
Nous expliquons cette théorie ci-dessous, en passant en revue les données qui l’étayent ou la réfutent.
Quelles sont les origines de la théorie selon laquelle les personnes de sexe féminin seraient protégées de l’autisme ?
Dans les années 1980, Luke Tsai, qui travaillait à l’Université du Michigan (Ann Arbor, USA), a découvert que les filles autistes avaient en moyenne davantage de membres de leur famille autistes ou présentant certains troubles du langage que les garçons autistes [1]. Cette constatation donne à penser que les filles ont besoin d’hériter plus de facteurs associés à l’autisme que les garçons pour présenter des traits autistiques. Depuis, plusieurs études de grande envergure ont étayé le constat de Luke Tsai.
Quelles sont les preuves qui étayent cette théorie ?
Les preuves les plus convaincantes de cette théorie sont apportées par plusieurs vastes études portant sur des familles ou des jumeaux. L’une d’entre elles a établi que les frères et sœurs cadets des filles autistes sont davantage susceptibles d’être eux aussi autistes que les frères et sœurs cadets des garçons autistes [2]. D’autres études montrent que les filles sont plus résistantes aux mutations liées à l’autisme que les garçons — autrement dit, que les filles peuvent être porteuses des mêmes mutations que les garçons autistes, sans pour autant présenter de trouble du spectre de l’autisme.
Certaines études indiquent qu’il faut plus de mutations (« hits ») pour déclencher l’autisme chez les filles que chez les garçons. Une étude réalisée en 2011 a montré que les filles autistes ont davantage de délétions ou duplications d’ADN spontanées, appelées « variations du nombre de copies » (VNC), que les garçons autistes [3] ; une autre étude a confirmé ce constat trois ans plus tard [4]. Selon cette étude, les filles autistes sont également trois fois plus susceptibles que les garçons d’être porteuses de VNC comprenant des gènes associés à l’autisme.
Un certain nombre d’expérimentations animales étayent aussi cette théorie. Les souris femelles présentant une délétion dans la région chromosomique 16p11.2, liée à l’autisme, n’ont pas les problèmes d’apprentissage observés chez les mâles présentant cette délétion ; elles semblent compenser cette perte grâce à une protéine appelée ERK. Une autre équipe a découvert que les femelles d’une différente souche de souris présentant la délétion 16p11.2 adoptent des comportements de compensation.
Les biais de diagnostic pourraient-ils expliquer le sex-ratio de l’autisme, plutôt que cet effet protecteur dont bénéficieraient les personnes de sexe féminin ?
Oui. L’autisme se manifeste différemment chez les filles et chez les garçons. Or, les outils utilisés pour dépister et diagnostiquer l’autisme reposent principalement sur des données provenant de garçons. Souvent, ils ne tiennent pas compte de la variabilité des caractéristiques de l’autisme selon les sexes.
Par conséquent, de nombreuses femmes et filles autistes sont diagnostiquées tardivement, voire jamais. Ce sous-diagnostic a pu entraîner un sex-ratio biaisé.
Existe-t-il des preuves contredisant l’effet protecteur que présentent les personnes de sexe féminin ?
Oui, mais peu.
Si les filles autistes présentent davantage de facteurs de risque familiaux que les garçons autistes, les frères et sœurs des filles autistes devraient aussi être exposés à un risque accru d’avoir un trouble du spectre de l’autisme ou des traits autistiques. Pourtant, certains scientifiques ont constaté l’inverse.
Une étude réalisée en 2015 a établi qu’il n’y avait aucune corrélation entre le sexe des enfants autistes et l’importance des traits autistiques chez leurs cadets [5]. Toutefois, une étude de 2013 a montré que les frères et sœurs cadets des filles autistes ont plus de traits autistiques que ceux des garçons autistes [6]. Globalement, il y a davantage de preuves qui étayent la théorie que de preuves qui l’infirment.
Pourquoi est-il important d’étudier cet effet ?
Caractériser les facteurs qui protègent les filles de l’autisme pourrait aider les chercheurs à développer des traitements ciblés ou à réduire les risques associés à l’autisme.
Mais il faut d’abord trouver une explication biologique à l’effet protecteur dont bénéficient les personnes de sexe féminin. À ce stade, toutes les preuves étayant cette théorie sont indirectes. Dans l’idéal, il faudrait que les scientifiques identifient chez les filles des aspects spécifiques des voies moléculaires qui sous-tendent leur résistance à l’autisme.
Une équipe est en train d’étudier les différences liées au sexe dans le cerveau des personnes autistes ; une autre explore les génomes d’un grand nombre de filles à la recherche de variantes génétiques susceptibles d’expliquer l’effet protecteur [7].
Références:
1. Tsai L. et al. J. Autism Dev. Disord. 11, 165-173 (1981) PubMed
2. Werling D.M. and D.H. Geschwind Mol. Autism 6, 27 (2015) PubMed
3. Levy D. et al. Neuron 70, 886-897 (2011) PubMed
4. Jacquemont S. et al. Am. J. Hum. Genet. Epub ahead of print (2014) PubMed
5. Messinger D.S. et al. Mol. Autism 6, 32 (2015) PubMed
6. Robinson E.B. et al. Proc. Natl. Acad. Sci. USA 110, 5258-5262 (2013) PubMed
7. Gockley J. et al. Mol. Autism 6, 25 (2015) PubMed
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Présomption de TSA. Pas de diagnostic.
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Re: Traductions à faire
J'ai juste recopié les notes sur la page d'origine.
Par contre j'avoue que c'est un peu crétin d'avoir remis les liens vers les pages en anglais dans la traduction...
Diagnostiqué. CRA, 2016.
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Re: Traductions à faire
Meuh non, Lepton, ce n'est pas du tout "crétin", c'est la procédure standard
(mettre un lien ne signifie pas que tu renvoies à un texte traduit, juste que tu sources le propos)
(mettre un lien ne signifie pas que tu renvoies à un texte traduit, juste que tu sources le propos)
Présomption de TSA. Pas de diagnostic.
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Re: Traductions à faire
Si tu commences à traduire les articles en lien, puis ceux en lien dans les articles en lien, tu vas finir par traduire tout internet. Ça peut être long. Un café ?
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
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Re: Traductions à faire
C’est pas du tout cretin et les notes sont les références d’où sont tirées les conclusions, elles sont très importantes pour qui veut aller lire les études complètes / articles / ouvrages référents.
TSA
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Re: Traductions à faire
Ben crétin non ; c'est seulement si ça t'a pris du temps de refaire les liens. Si c'est juste un copié-collé ça va.
Moi j'ai trouvé ça bien, mais je ne me sentais pas capable de le faire (j'avoue, je ne sais pas faire un lien hypertexte, comme quand tu écris "ici" et que c'est un lien - j'ai eu su, mais je ne m'en souviens plus... ).
Modifié en dernier par lulamae le vendredi 3 mai 2019 à 10:39, modifié 1 fois.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: Traductions à faire
Rhaa il faut les notes alors ? Je ne vois pas où elles étaient sur mon article. Je vais les rechercher et éditer sur la traduction que j'ai faite.
Edité : bon, ça va, le premier ne comporte tout simplement pas de notes, donc je n'ai rien oublié (je m'auto-rassure).
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Re: Traductions à faire
La théorie des mutations multiples, expliquée
par Jessica Wright, 1er mai 2019
Au cours de la dernière décennie, les chercheurs ont étudié les mutations rares présentes chez les autistes, mais sans faire de même auprès des parents ou des membres de la fratrie neuro-typiques. Cette approche a abouti à une liste d'environ 100 « gènes autistiques », qui contiennent ces puissantes possibilités de mutations spontanées.
Cependant, rien n'assure que les mutations présentes dans ces gènes soient des causes de l'autisme. Même ceux qui en présentent effectivement les critères ont des caractéristiques qui varient de manière significative dans la gravité. Du fait que, par définition, on n'hérite pas de ces mutations, elles ne peuvent pas non plus expliquer pourquoi l'autisme a tendance à se reproduire dans les familles.
C'est pour ces raisons que les chercheurs explorent le « modèle des mutations multiples », qui avance l'hypothèse que l'autisme est souvent le résultat de combinaisons de mutations.
Quels types de mutations peuvent induire l'autisme ?
Il y en a principalement trois types : les spontanées rares, les héréditaires rares et les variantes courantes. Ces trois types pourront jouer un rôle tous ensemble chez une même personne autiste.
Des mutations rares, spontanées (ou de novo) qui existent chez des personnes autistes, mais non chez les membres de leurs familles, sont les responsables les plus connues du trouble. Il se peut que ces mutations soient petites – elles ne touchent qu'un seul gène – ou qu'elles perturbent des gènes multiples. Les mutations héréditaires rares ont tendance à être moins perturbatrices que les mutations de novo, mais elles peuvent malgré tout être nuisibles.
Les variations (génétiques) courantes sont celles qui touchent 5 % de la population. Chaque variation courante aura peu d'incidence biologique, mais combinées, elles peuvent affecter des caractéristiques complexes telles que la taille.
Chaque personne dans la population possède un lot de variations courantes qui ont un effet sur le risque d'autisme. Mais les études prouvent que des variantes courantes qui se combinent pourraient expliquer au moins la moitié de la base génétique de l'autisme. Il est difficile d'identifier ces variations, toutefois : les scientifiques n'en connaissent que 5 en relation avec l'autisme.
Quelles preuves étayent-elles l'hypothèse des mutations multiples ?
La diversité de l'autisme est l'argument majeur en faveur de cette hypothèse : la même mutation peut donner comme résultat des caractéristiques différentes chez deux personnes.
Ainsi, les mutations de novo n'ont pas la même incidence sur tous les porteurs. Chez seulement 20 % environ des gens la mutation du (syndrome de microdélétion) 16p11.2 – parmi les plus grands risques pour l'autisme – entraîne le trouble; tous ont des combinaisons d'autres caractéristiques, telles qu'un retard dans le développement, l'obésité et des problèmes de l'acquisition du langage. Une grande partie de cette variabilité repose sur le reste des antécédents génétiques du sujet.
Dans une étude de grande ampleur menée l'année dernière, les chercheurs ont mis à jour le rôle crucial que jouaient les variations courantes chez les sujets atteints de troubles graves du développement ou d'autisme. Ces personnes courent également le risque d'être porteuses de mutations nuisibles rares ou de novo, ce qui laisse à penser que les deux types de mutations sont impliqués dans les troubles graves.
Des mutations spontanées et héréditaires peuvent aussi interagir : les sujets chez qui il y a eu à la fois une mutation spontanée importante, en rapport avec l'autisme, et une mutation héréditaire nuisible sont atteints plus gravement que les seuls porteurs de la première mutation.
Que nous apprend cette théorie sur l'autisme ?
Cette théorie peut nous aider à expliquer pourquoi la même mutation rare aboutit à l'autisme dans un cas, et, dans d'autres, à l'épilepsie, à la schzophrénie ou à d'autres troubles. Les variations courantes chez une personne peuvent déterminer si une mutation rare donnera l'autisme ou un autre syndrome.
Elle peut aussi expliquer pourquoi une mutation rare ou de novo aura un impact variable : les mutations doubles (duplications) peuvent avoir un effet tampon. Pour explorer cette idée, les chercheurs séquencent les génomes de parents ou membres de la fratrie ne présentant pas le syndrome, afin de connaître les variations courantes.
Une seconde mutation pourra amortir – ou augmenter – l'effet de la première mutation notamment par la modification de l'expression du gène. Si une mutation favorise l'expression de la copie fonctionnelle, elle pourra neutraliser l' effet de la mutation.
Message édité pour correction de la dernière phrase - corrigé également dans le fichier joint.
par Jessica Wright, 1er mai 2019
Au cours de la dernière décennie, les chercheurs ont étudié les mutations rares présentes chez les autistes, mais sans faire de même auprès des parents ou des membres de la fratrie neuro-typiques. Cette approche a abouti à une liste d'environ 100 « gènes autistiques », qui contiennent ces puissantes possibilités de mutations spontanées.
Cependant, rien n'assure que les mutations présentes dans ces gènes soient des causes de l'autisme. Même ceux qui en présentent effectivement les critères ont des caractéristiques qui varient de manière significative dans la gravité. Du fait que, par définition, on n'hérite pas de ces mutations, elles ne peuvent pas non plus expliquer pourquoi l'autisme a tendance à se reproduire dans les familles.
C'est pour ces raisons que les chercheurs explorent le « modèle des mutations multiples », qui avance l'hypothèse que l'autisme est souvent le résultat de combinaisons de mutations.
Quels types de mutations peuvent induire l'autisme ?
Il y en a principalement trois types : les spontanées rares, les héréditaires rares et les variantes courantes. Ces trois types pourront jouer un rôle tous ensemble chez une même personne autiste.
Des mutations rares, spontanées (ou de novo) qui existent chez des personnes autistes, mais non chez les membres de leurs familles, sont les responsables les plus connues du trouble. Il se peut que ces mutations soient petites – elles ne touchent qu'un seul gène – ou qu'elles perturbent des gènes multiples. Les mutations héréditaires rares ont tendance à être moins perturbatrices que les mutations de novo, mais elles peuvent malgré tout être nuisibles.
Les variations (génétiques) courantes sont celles qui touchent 5 % de la population. Chaque variation courante aura peu d'incidence biologique, mais combinées, elles peuvent affecter des caractéristiques complexes telles que la taille.
Chaque personne dans la population possède un lot de variations courantes qui ont un effet sur le risque d'autisme. Mais les études prouvent que des variantes courantes qui se combinent pourraient expliquer au moins la moitié de la base génétique de l'autisme. Il est difficile d'identifier ces variations, toutefois : les scientifiques n'en connaissent que 5 en relation avec l'autisme.
Quelles preuves étayent-elles l'hypothèse des mutations multiples ?
La diversité de l'autisme est l'argument majeur en faveur de cette hypothèse : la même mutation peut donner comme résultat des caractéristiques différentes chez deux personnes.
Ainsi, les mutations de novo n'ont pas la même incidence sur tous les porteurs. Chez seulement 20 % environ des gens la mutation du (syndrome de microdélétion) 16p11.2 – parmi les plus grands risques pour l'autisme – entraîne le trouble; tous ont des combinaisons d'autres caractéristiques, telles qu'un retard dans le développement, l'obésité et des problèmes de l'acquisition du langage. Une grande partie de cette variabilité repose sur le reste des antécédents génétiques du sujet.
Dans une étude de grande ampleur menée l'année dernière, les chercheurs ont mis à jour le rôle crucial que jouaient les variations courantes chez les sujets atteints de troubles graves du développement ou d'autisme. Ces personnes courent également le risque d'être porteuses de mutations nuisibles rares ou de novo, ce qui laisse à penser que les deux types de mutations sont impliqués dans les troubles graves.
Des mutations spontanées et héréditaires peuvent aussi interagir : les sujets chez qui il y a eu à la fois une mutation spontanée importante, en rapport avec l'autisme, et une mutation héréditaire nuisible sont atteints plus gravement que les seuls porteurs de la première mutation.
Que nous apprend cette théorie sur l'autisme ?
Cette théorie peut nous aider à expliquer pourquoi la même mutation rare aboutit à l'autisme dans un cas, et, dans d'autres, à l'épilepsie, à la schzophrénie ou à d'autres troubles. Les variations courantes chez une personne peuvent déterminer si une mutation rare donnera l'autisme ou un autre syndrome.
Elle peut aussi expliquer pourquoi une mutation rare ou de novo aura un impact variable : les mutations doubles (duplications) peuvent avoir un effet tampon. Pour explorer cette idée, les chercheurs séquencent les génomes de parents ou membres de la fratrie ne présentant pas le syndrome, afin de connaître les variations courantes.
Une seconde mutation pourra amortir – ou augmenter – l'effet de la première mutation notamment par la modification de l'expression du gène. Si une mutation favorise l'expression de la copie fonctionnelle, elle pourra neutraliser l' effet de la mutation.
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Modifié en dernier par lulamae le samedi 4 mai 2019 à 13:05, modifié 2 fois.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: Traductions à faire
J'y ai passé trois heures sur celle-ci, et je voudrais m'assurer que cela va bien, parce que je sèche vraiment sur le vocabulaire génétique (ça remonte à l'année de 1ère, il y a donc fort longtemps !!). J'ai essayé de trouver les termes exacts sur le net, mais ce n'est pas toujours évident.
Alors, si ça mâche suffisamment le travail, je continue, mais si ça vous donne plus de travail de relecture qu'à traduire directement, il vaut mieux me le dire.
J'attends un avis pour reprendre (le 3, éventuellement). Merci d'avance.
Alors, si ça mâche suffisamment le travail, je continue, mais si ça vous donne plus de travail de relecture qu'à traduire directement, il vaut mieux me le dire.
J'attends un avis pour reprendre (le 3, éventuellement). Merci d'avance.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: Traductions à faire
Pour moi, c'est correct.
Pour la dernière phrase, j'aurais bien vu un truc du genre "La plupart des mutations associées à l'autisme n'affectent qu'une copie du gène. Si une seconde favorise l'expression de la copie fonctionnelle, elle peut neutraliser l'effet de la mutation".
Je ne sais pas. J'ai du mal à retranscrire certaines phrases en français...
Pour la dernière phrase, j'aurais bien vu un truc du genre "La plupart des mutations associées à l'autisme n'affectent qu'une copie du gène. Si une seconde favorise l'expression de la copie fonctionnelle, elle peut neutraliser l'effet de la mutation".
Je ne sais pas. J'ai du mal à retranscrire certaines phrases en français...
Diagnostiqué. CRA, 2016.
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Re: Traductions à faire
Vu le magnifique temps qui n'incite pas à sortir, je vais prendre "The extreme male brain, explained"...
Diagnostiqué. CRA, 2016.
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Re: Traductions à faire
Les articles sont très intéressants, merci à tous les traducteurs / trices !
TSA