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Durant la rédaction de ce message, d'autres ont été postés que je n'ai pas encore eu le temps de lire.
Par ailleurs et comme précisé plus haut, il est rédigé sans plan, sans relecture et au fil de la découverte du texte. Il sera peut-être un peu indigeste de ce fait. Je vous prie de m'en excuser
Merci beaucoup philigram. Cette remarque que tu me fais, je l'ai eue de rares fois dans ma vie, sur internet et hors l'écran, sans jamais la comprendre. Ici, plus que jamais ailleurs, mon ton semble déplaire, et grâce à toi j'entrevois la raison de malentendus dont j'ignore en revanche comment les lever.philigram a écrit :Je trouve ton message un peu suffisant ( c'est en règle général ce que je ressens en te lisant ). Sans doute ne le fais tu pas consciemment.
Ce qui peut expliquer aussi la remarque de FH.
Je ne viens pas ici pour sociabiliser, du tout, et dis cela sans mépris. Or il m'est apparu que cette activité était essentielle sur le forum après le partage d'informations ; de fait la tonalité de mon discours doit trancher un peu.
Si je peux être sec, je ne mords pas, promis.
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C'est mal dit, mais je suis pressé.
En effet, il y avait eu malentendu puisque souvent et justement par opposition à tout discours VG (entendez par là végane, végétalien, végétarien, etc.) l'affirmation d'un carnivorisme revendiqué se fait entendre qui place un théorique besoin de viande au-dessus de toute considération, qu'elle fut éthique ou "diététique".Quand je dis volontairement carnivore c'est pour m'opposer justement au veganisme.
Et personne, d'ailleurs, n'a souhaité te le retirer.Je suis omnivore et je compte le rester.
Je ne sais pas de quel martelage tu parles, mais il m'apparaît important de prendre en considération le fait que le discours, qu'il soit militant, émanant d'organisations officielles ou d'ONG se doit d'être fort s'il veut être entendu et retenu. Certes il peut être désagréable de les entendre encore et encore, mais il faut faire la part des choses et accepter que ces messages ne sont pas ciblés et qu'ils visent sans discrimination les réfractaires, les convaincus, ceux qui les ont entendus mille fois et ceux qui les découvriront pour la première fois.Le martelage constant de ses dernières années, finit par m'agacer.
Je suis moi-même souvent agacé, mais il faut faire la part des choses et reconnaître que l'urgence de beaucoup de situations et de causes n'autorise pas ceux qui les défendent à se mettre au pas de l'immobilisme collectif.
Il me semble présomptueux de distribuer ainsi les rôles. Les générations qui viennent devrait donc subir les conséquences de nos actes et se réjouir du fait que nous ayons été de bonne volonté ? La responsabilité est partagée par tous, indépendamment de toutes considérations liées à l'âge. Le vieillissement de la population interdit d'ailleurs d'envisager sérieusement qu'il serait de la seule responsabilité des « jeunes » de lutter contre le délabrement du milieu quand les « anciens » se reposeraient sur leurs "efforts" passés. Comme dirait l'autre, les habitudes ont l'habitude d'êtres changées.C'est déjà, à nous parents de réduire notre consommation et montrer aux enfants la voie à poursuivre.
En matière de changement, quel que soit le sujet, une immense proportion de la population suit, et n'est pas actrice du changement. Nombres de mécanismes tels que la conformité à la norme permettent d'expliquer cela.Je vois ce qu'il se passe autour de moi. Les gens ont conscience que l'on va droit dans le mur. Ils en discutent devant un steak ! Ils sont prêts à laisser le diesel au profit de l'essence, à trier les dêchets ou ne plus gaspiller. Mais si je leur parle de réduire la viande et pire de veganisme, c'est assez unanime : non.
De fait, se fier au discours ambiant à un instant T permet de déterminer peu de choses.
Si l'on m'avait dit il y a cinq ans quelles seraient mes idées aujourd'hui, je ne l'aurais jamais cru.
Je le disais à l'instant. Or dans le cas de l'écologie, qu'importent les récalcitrants. L'inertie est bien souvent causée par ceux-là qui attendent que l'autre agisse, qui lui-même attend que l'autre agisse, etc.Il y a toute une tranche de la population qui ne changera rien. Il y a tous les plus vieux qui ont connu la pénurie, ou on était un peu gavé parce que leurs parents ont connu la pénurie.
@MrsJack quand tu as posté ton message, tu n'avais vraisemblablement pas encore pris le temps de lire celui que j'avais posté avant dans lequel les questions de la répartition des ressources alimentaires et des terres arables sont évoquées, certes pas de façon exhaustive, mais suffisamment pour que je me permette de passer outre.
J'ignore sur quel discours tu te bases et selon quel critère telle chose ou telle autre serait un retour en arrière.D'un point de vue purement euh "historique et géographique", je trouve ça choquant, de dire que l'élevage industriel est une connerie et de vouloir revenir en arrière alors que des centaines de pays n'ont pas profité des bienfaits de cet élevage avant que les effets néfastes ne s'en fassent ressentir.
En outre, le mode de production industriel de l'élevage, s'il a eu sa raison d'être en un temps et un espace donné, doit-il nécessairement être transposé sous prétexte que tout le monde devrait connaître le même ?
Indépendamment de considération pro ou anti, cet argument me semble fallacieux et l'on pourrait reprendre ce discours pour justifier beaucoup de pratiques, quelles qu'elles fussent.
Sauf que tu n'ignores pas que la planète se fiche bien de nous. De fait, toute logique écologique est avant tout développée dans le but d'éviter à l'humain, justement, de payer les conséquences des actions de ses aïeux.C'est un peu la même logique que pour la pollution ; les "pays développés (je ne sais pas si on utilise encore ces qualificatifs que j'ai appris en géo au collège) ont pollué la planète pendant deux siècles et maintenant qu'ils se rendent compte de leurs conneries, il essayent d'expliquer aux pays en voie de développement qu'il ne faut plus faire de centrale à charbon et d'usine polluante. Sauf que leurs économies reposent là dessus. C'est un exemple international du "faites ce que je dis, pas ce que j'ai fait dans le passé".
Pour le bien de la planète, il ne faudrait pas prendre en compte ces considérations mais d'un point de vue humain ça me paraît peu éthique.
Quand on parle de sauver la planète, on parle surtout de sauver la viabilité de notre milieu, partant, le discours des « pays développés » n'est pas absurde de ce point de vue, et il faut faire la part des politiques environnementales et des manœuvres des dominants d'aujourd'hui visant à entraver la montée en puissance de leurs anciens vassaux.
C'est juste, mais tu parlais d'aide humanitaire et c'est à quoi j'ai répondu.Si la solution n'est pas mis en pratique ce n'est pas du tout pour des raisons de transport et de conservation. Comme tu es curieux sur le sujet, tu as peut être déjà remarqué la provenance improbable de certaines viandes dans ton super marché : les animaux peuvent provenir des Amériques (j'ai déjà vu du cheval d'Argentine !). Pendant la première guerre mondiale on faisait déjà traverser l'Atlantique à des animaux sur pieds dans des bateaux puis des trains. Nous avons des techniques de conservations très développées, non la seule raison c'est le coût financier.
Pays pauvre = pas d'argent = pas de bénéf = aucun intérêt de donner à manger "gratuitement" à des pauvres (bref pas de bras = pas de chocolat quoi). C'est anti-capitaliste
MrsJack a écrit :Plutôt que de devenir végétarien, il vaudrait mieux acheter des portions de viande et au lieu de les manger les offrir à des ONG contre la faim.
Non. Ce sont deux plans différents et le fait que des populations reprennent peu à peu le contrôle de leur agriculture, donc de leur potentielle autonomie alimentaire après que leurs cultures agricoles auront été oubliées du fait de la colonisation et de l'exploitation de leurs terres par des puissances étrangères n'est en rien paradoxal. Avant d'envisager l'inter-dépendance, peut-être faut-il que cesse la dépendance.C'est assez paradoxal, je ne sais pas ce que tu en penses.
En Occident, nous faisons des échanges sur de très grandes échelles. Notre lait s'exporte en Chine, notre soja vient des États Unis comme le fourrage de nos bêtes, on mange de la viande française transformée en Roumanie ou en Allemagne (ce qui entraine d'ailleurs de la pollution supplémentaire), nous sommes tous inter-dépendants, et à côté de ça on encourage les pays plus pauvres à s'autogérer ?
C'est le principe de toute exploitation que de chercher à tirer le maximum de profit pour un coût minimum. On pourrait s'intéresser à n'importe quelle industrie que l'on observerait les mêmes pratiques de maximisation du profit. De fait, et je ne défends sur cet aspect nul point de vue, ce qui est, est, et cela ne justifie pas quoi que ce soit.Dans les sociétés non industrialisés, un animal qui est élevé et abattu ce n'est pas "juste" de la viande.
De son vivant c'est une source de produits secondaires : lait, laine, œufs et fumier (les moutons peuvent aussi servir de tondeuses à gazon).
Après sa mort, on ne récupère pas que la viande, on récupère aussi la peau (cuir), le sang, les cornes, la graisse et les os. Ce sont des matières premières qui servent ensuite dans d'autres artisanats ou qui sont réemployé dans l'agriculture ou l'alimentation.
Des alternatives aux produits issus de l'élevage existent et sont en développement. C'est industries visant le remplacement des pratiques issues de l'exploitation animale visent et viseront la maximisation du profit et la diminution de leurs coût en tirant parti de tous éléments de la matière première utilisée. Cela ne justifie rien non plus.
Attention, tu réduis des choix éthiques et politiques à des réactions d'ordre émotionnel. C'est méprisant et douteux.En opposition à ce schéma, le problème des sociétés industrialisés c'est que non seulement on n'a plus le rapport avec l'être vivant (on n'a aucun scrupule à manger 3 kg de viande dans la semaine vu qu'on ne voit pas le mignon petit cochon ou la jolie vavache à l'origine du saucisson et du steak hâché dans l'assiette, alors quand on nous montre des images d'abattoir ça provoque un choc émotionnel et cette prise de conscience est telle qu'elle entraine ce que moi j'appelle une réaction disproportionnée : "plus jamais je ne mangerai de viande"), mais en plus elles entrainent un gaspillage d'une partie de ces "matières premières" qui n'existe pas dans les sociétés non industrielles.
Quand bien même un engagement devrait-il avoir trouvé sa source dans l'émotion, les réflexions qui en découleraient ne peuvent être rejetées sur ce prétexte. Ce n'est tout simplement pas un argument.
Pour ma part, je connais assez l'odeur et le goût du sang pour surenchérir sur son invalidité.
Je serais curieux de voir des chiffres. En outre, le discours sur le naturel des sous-produits issus de l'élevage est à mon sens peu convaincant. Il suffit de se souvenir pour quelle raison la Bièvre est couverte à Paris ou de taper "pollution+cuir" dans son moteur de recherche favori pour devoir s'interroger sérieusement sur la validité de cette affirmation.Pour en revenir à l'écologie, il faut aussi être bien conscient que si on ne recourt plus à l'élevage, on ne produit plus de cuir, de suif et d'objets en os. Ces matières premières doivent être remplacées par d'autres choses : tissus de synthèse ou d'origine végétale, graisse de synthèse d'origine chimique, utilisation du plastique plutôt que de l'os. Et ces fabrications là entrainent d'autres types de pollution, plus chimiques. C'est déjà le cas depuis des décennies et ça risque de s'empirer avec un arrêt de l'élevage.
N'a-t-on le choix qu'entre le beurre et la margarine (sachant qu'il en existe d'ailleurs des formes de bien meilleure qualité que celle que tu cites évidemment sans mauvaise intention) ?A vérifier mais je pense que je pollue moins en achetant une plaquette de beurre sans additif avec du lait de vache français, qu'en achetant une plaque de margarine où il y aura non seulement 10% de beurre, mais aussi de l'huile de palme, de la lécithine de soja et un éventail de colorants alimentaires.
Cela s'appelle un faux dilemme.
Je n'aurais pas mieux dit.Un moindre mal reste un mal. Ce ne serait donc qu'une solution temporaire ou partielle.
Non, nous n'avons pas évoqué la question car il me semble que nous n'avons pas stipulé que nous visions l'exhaustivité.On n'a d'ailleurs pas évoqué la question de l'alimentation des chiens et des chats de compagnie qui sont des carnivores et qui profitent eux aussi des carcasses (merci l'usine Purina pour ton délicat fumet), ni la production laitière. Plus de viande, ok mais plus de fromage non plus alors ? Plus d’œufs ? Mais s'il n'y a plus d’œuf, il n'y a plus de pâtes non plus.
Si l'odeur t'incommode je te laisse imaginer la qualité de la "viande" qui constitue les mets en boîtes de nos animaux de compagnie.
Il n'y a d'ailleurs pas d'une recette pour faire des pâtes. Nous sommes pleins de ressources.
Sans vouloir t'offenser, il s'agit d'une réflexion plus sophistique que philosophique.Au passage, j'en profite pour glisser une réflexion de philo :
les animaux d'élevage existent parce que nous les mangeons. Si nous arrêtons de les manger soit disant par éthique ou pour l'écologie, est-ce vraiment éthique ? Est-ce une bonne chose pour le règne animal ?
Ils ne vont plus simplement vivre puis mourir pour nous, humains, nous les condamnons tout bonnement par le végétalisme à ne plus exister.
Il ne faut pas se leurrer : s'ils ne nous sont plus d'aucune utilité (on en les mange plus), ils disparaitront de la surface de la terre. Les vaches, les poulets et les cochons se retrouveront dans les zoos, au même titre que les tigres et les pandas.
N'est-ce-pas encore là un acte de la suprématie arrogante de l'homme sur sa planète ?
Ces animaux n'existent que parce que nous les utilisons. Ils disparaitraient donc pour la plupart. Et ?
Et rien.
Pour ma part, je préfèrerais ne pas exister plutôt que de vivre tel un animal d'élevage.
De même que nous avons au cours de l'histoire abandonné nombre de pratiques jugées aujourd'hui immorales, inacceptables, non éthique et j'en passe. Ce qui fut ne justifie pas de ce qui est. J'accepte sur quelles ignominies à pu se bâtir mon ascendance. Mes ancêtres sont peut-être les pires et il est possible que je doive de vivre aujourd'hui à une longue lignée d'assassins, de voleurs, de violeurs, d'exploiteurs, d'esclavagistes, etc. Et si j'accepte cela, je n'y trouve cependant pas de justification à la reproduction de tels comportements.Nous avons réduit en esclavage des animaux il y a 10 000 ans et aujourd'hui on décide qu'ils ne nous servent plus à rien alors on décide de libérer ceux qui restent, nous sommes vraiment des âmes charitables... Espérons que nos descendants n'auront pas la "bonne" idée de les laisser crever de maladies dans la nature (ce qui arrivera s'ils ne sont plus traités aux antibiotiques dont on les a gavé pendant le XXe siècle) et de les chasser pour le plaisir comme on le fait déjà avec les espèces restées sauvages.
Je ne réponds pas à la suite, car en faisant preuve d'un peu de bonne volonté on peut imaginer des façons moins brutales de traiter les derniers animaux d'élevage.
Le terme radicalité était à entendre au sens philosophique. Il ne s'agit pas d'extrémisme ou de fondamentalisme au sens religieux.C'est la radicalité de tous les bords qui m'affole personnellement. On trouve des vegans acharnés mais en face les mentalités et les façons ne sont pas forcément belles non plus.
Il s'agit de radicalité aux sens a) Qui a une action décisive sur les causes profondes d'un phénomène et b) Qui va jusqu'au bout de chacune des conséquences impliquées par le choix initial (CNTRL)
Peut-être m'étais-je ma exprimé. J'entendais par « neutre au sujet de véganisme » au sens de non-partisan.En outre, le véganisme, comme l'écologie sont emprunts d'idéologie. Aucune source ne sera jamais neutre, aucune. L'effort des personnes raisonnables sera fait vers la neutralité, mais de la même façon qu'on ne peut pas raconter l'Histoire sans prendre parti (même sans le dire), on ne peut pas parler des avantages et des inconvénients d'un changement de mode de vie en mettant complètement sa propre idéologie de côté, car si les conclusions scientifiques vont à l'encontre de l'idéologie du chercheur qui a effectué l'étude, aura-t'il le courage de les publier ? De les exposer sans omettre le moindre doute ? C'est peu probable.
En effet, parmi les sources que j'ai indiquées, il en est des partisanes, et j'ai tenu à ce qu'elles soient identifiables de suite, et d'autres non-partisanes. Mea culpa la formulation était fautive.
Tout à fait. Cependant, le fait de n'avoir pas une vue d'ensemble ne nous dispense pas d'agir et de prendre des décisions à titre individuel ou collectif. Nous le faisons, nous le ferons pour la simple et bonne raison qu'en nul domaine nous n'avons de vision d'ensemble.L'écologie est un sujet qui concerne tout le monde, donc il me semble important, essentiel même, en tant que citoyen du monde, de se pencher sur la question, mais personnellement je sais que je n'arriverai jamais à avoir une vue d'ensemble et je suis persuadée que c'est le cas de la grande majorité des gens. Rien que pour ça, je pense qu'il faut que chacun reste critique envers ses propres pensées et celles des autres (y compris ceux qui sont du même avis).
S'il est salutaire de rester critique envers soi-même, il est de fait nécessaire d'élargir son horizon intellectuel et éthique afin de rester à même de répondre dans la mesure du possible aux problématiques sur lesquelles nous sommes en capacité d'agir individuellement ou en groupe.
Au risque de me répéter,
Il importe que nous acceptions notre part de responsabilité, aussi minime soit-elle, dès lors que nous sommes conscients des enjeux.je ne cherche à convaincre personne que le véganisme est la solution. Je suis certain, en revanche, qu'il est une part de la solution, ne serait-ce que pour les questions qu'il soulève et la précision avec laquelle il vient pointer nos dissonances cognitives.
Je termine ici et ne suis plus disponible avant un certain temps que pour des interventions de courtes durée, aussi serai-je dans l'incapacité de rebondir sur d'éventuelles suites.
Cependant, je rappelle mon idée selon laquelle se livrer ici à un débat sur le véganisme n'est pas pertinent du fait qu'il s'est manifesté trop peu de véganes ici pour que l'échange sain ait lieu, l'exercice consistant à parler pour autrui révélant vite ses limites. Par ailleurs, le sujet est plus large et j'apportais juste ma pierre à l'édifice. Le sujet de l'écologie est vaste et comprend suffisamment de subtilités pour que nous trouvions ça et là matière à approfondir nos connaissances ou des lieux plus susceptibles d'accueillir les débats.
Mon but était d'apporter une information qui n'avait, sauf erreur, pas eu sa place encore. L'étudier n'engage à rien, de même que s'intéresser à d'autres modes d'action.
La seule erreur serait à mon sens de s'en tenir aux seules théories ou d'attendre que des solutions tombent du ciel quand par des choix pratiques nous avons déjà une influence, fut-elle infime.
Merci pour cette discussion.
P.S.: Le fait de relever les sophismes n'est pas une marque de mépris. Au contraire, il s'agit avant tout d'une démarche visant à débarrasser un échange intéressant de ce qui lui est nuisible afin que soient mieux lues les idées.
Afin d'éviter toute mésinterprétation quand à ce geste, je n'ai relevé que les plus manifestes ou me suis abstenu de répondre et me suis concentré sur les véritables arguments, à une grosse exception près.
Je vous serais reconnaissant de prendre en compte la difficulté que représente l'exercice que représente l'évitement des arguments fallacieux. Il est parfois difficile d'extraire une idée de son contexte sophistique, aussi ai-je été contraint ça et là de tronquer un propos. Loin de moi l'idée de caviarder ou de caricaturer un propos en le réduisant.
Et si je relève des sophismes et des arguments fallacieux, je n'en suis pas moins susceptible d'en user moi-même par mégarde et vous demande de bien vouloir les considérer comme tels en vous penchant sur l'idée si la chose est possible.