charles_x a écrit :un passage m'a agréablement intéressé et percuté concernant dirais-je la création d'une grande plasticité neuronale
C'est un aspect qu'on retrouve ailleurs, lié a la dépression en particulier.
Mécaniquement c'est passionnant. Je ne sais plus si c'est la sérotonine ou un autre neurotransmetteur qui tout simplement élève ou baisse le seuil de diffusion, le seuil a partir duquel une info est envoyé a un autre neurone ou pas.
Comme chaque neurone est relié a plein d'autre, fatalement c'est exponentiel.
C'est aussi une explication du seuil limite qui permet a certain d'utiliser des voie rapide et évidente et qui en empêhe d'autre de pouvoir utiliser ces même autoroute de la pensée.
On rejoint la citation de lacan que j'ai posté je ne sais plus où qui définissait l'autisme comme l'impossibilité d'utiliser les mots a la légère, qu'on peut interpréter comme le fait que chacun charrie une grande quantité d'implication.
Un fonctionnement avec un trop plein de connexion finalement pourrait peut être une explication.
On rejoint bien la notion de diversité, de singularité handicapante, mais qui peut avoir potentiellement les défaut de ces qualités.
Et on rejoint ta réponse sur le sujet dans un autre fil, le sujet de la dépression comme un état d'hyper plasticité ponctuelle (ce qui est bien distinct d'une adaptation développementale), et qui peut avoir un rôle physiologique positif.
On peut comprendre ce mécanisme comme la recherche de voies alternatives et le voir positivement, l'accepter et l'utiliser comme un mécanisme de dé-pression.
(Dé-pression c'est le titre d'un texte que j'avais écrit peut après avoir rencontré annmarie a première fois : le fait de pouvoir communiquer sur les plans, annexes, complexes, tordu, mais pas moins pertinent pour autant, ça imposait de reconsidérer cet état autrement que quelque chose a interdire et a combattre, autrement dit avec le respect que l'on doit a son propre corps, qui, comme quant il fait monter la fièvre, prend soin de nous a l'insu de notre conscience qui a souvent bien tord de s'y opposer ...).